Dictionnaire des rimes
Les rimes en : benesse
Que signifie "benesse" ?
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- Émoluments obtenus par un vicaire lors de cérémonies telles que les baptêmes, les mariages et les enterrements.
- Avantage, bénéfice.
- A redução no tempo de deslocamento usando Metrô é incontestável. Outra benesse da presença das linhas metroviárias na região é seu próprio desenvolvimento comercial que atrai lojas e serviços dos mais variados segmentos e até grande empreendimentos como shoppings e centros corporativos. — (Aline Matos, « Morar perto do metrô vale a pena? Pesquisa revela as estações mais caras de São Paulo », dans Blog Lopes, 28 janvier 2021 [texte intégral])
- La réduction du temps de trajet grâce à l'usage du métro est indéniable. Un autre avantage de la présence de lignes de métro dans la région est son propre développement commercial, qui attire des magasins et des services des segments les plus variés et même de grands développements tels que des centres commerciaux et des centres d'affaires.
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "benesse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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druidesse
- (Religion) (Antiquité) Nom des membres féminins de la classe sacerdotale des Celtes de l’Antiquité.
- Les chênes prophétiques ont à jamais disparu de cette contrée, et les druidesses n’y trouveraient plus un rameau de gui sacré pour parer l’autel d’Hésus. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Au ive s., l’historien Lampride raconte qu’une druidesse avait prédit en gaulois la fin prochaine d’Alexandre Sévère. — (Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise : Description linguistique, commentaire d’inscriptions choisies, Errance, 2018, ISBN 978-2-87772633-7, page 10)
- (Fantastique) Magicienne capable de contrôler les plantes et les animaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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vieillesse
- Âge avancé.
- II y a six degrés d’âges ; savoir : l’enfance proprement dite, infantia ; la seconde enfance, pueritia; l’adolescence, la virilité, la vieillesse et la décrépitude. — (Dictionnaire des sciences médicales, volume 52, page 415, Charles-Louis-Fleury Panckoucke à París, 1821)
- C’était elle qui assumait dans la maison les travaux de l’homme que sa vieillesse lui eût rendus difficiles. Combien de ménagères auraient, d’elles-mêmes, pris cette initiative généreuse ! — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il portait un costume gris foncé, devait avoir dans les 60 ans, mais restait vif et musclé. Les rides qu'il avait au coin des yeux rayaient de vieillesse son visage dur et impénétrable. — (Jose Rodrigues dos Santos, La formule de Dieu, traduit du portugais par Carlos Batista, Paris : HC éditions, 2012, chap. 4)
- (Sens figuré) …
- Bâton de vieillesse. Voyez « bâton ».
- Vétusté, ancienneté, en parlant de choses.
- Cette maison, ce bâtiment tombe de vieillesse.
- La vieillesse de ces chênes.
- Personnes âgées en général.
- La vieillesse est chagrine, est avare, est soupçonneuse.
- (Proverbial) …
- Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait, Si les jeunes gens avaient plus d’expérience, et les vieillards plus de forces.
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doctoresse
- (Médecine) (Vieilli) ou (Suisse) Femme titulaire d’un doctorat en médecine. Professionnelle de santé chargée de guérir et soigner les maladies, les pathologies, les blessures.
- N’y en a-t-il pas qui s’intitulent sur leurs cartes de visite : « Maître Gisèle Martin, avocat », et d’autres qui se font adresser leur correspondance au nom de Mademoiselle le Docteur Louise Renaudier ? Le bon sens populaire a jusqu’ici résisté à cette extraordinaire entreprise ; on dit couramment une avocate, une doctoresse, mais il est à craindre que la ténacité des intéressées n’emporte le morceau, et que cet usage ne finisse par s’introniser dans la langue française. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 320-321, § 277)
- Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Leurs systèmes éducatifs se réclament d’une pédagogie novatrice, auxquels des continuateurs de Pestalozzi, Frœbel, Itard, Seguin, etc., ont attaché leurs noms, comme John Dewey, le docteur Decroly, la doctoresse Maria Montessori. — (A. de Boismilon, « Montessori : plus d’un siècle de pédagogie alternative », dans Le Figaro, 8 avril 1936 [texte intégral])
- Les médecins y étaient nombreux et il y eut même une doctoresse juive, Sara de Saint Gilles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Éducation) (Rare) Femme promue dans une université au grade le plus élevé de quelque faculté.
- Eh bien, tu collectionnerais tous les diplômes de la création : licenciée, doctoresse, agrégée, académicienne… et même décorée, tu ne pourrais pas enseigner la grammaire. — (Léon Frapié, La Maternelle, 1908 (1re édition 1904), page 2)
- « Le jury de thèse m’a décerné le grade de doctoresse », assure d’emblée Caterina Vâlcu, contactée par Numerama. — (Marcus Dupont-Besnard, « Une université refuse le terme « doctoresse » : pourquoi féminiser les titres scientifiques reste difficile », dans Numerama, 16 octobre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) Épouse d’un médecin.
- Qui se refuserait à une dépense d’un millier de roubles, quand il s’agit d’empêcher que, dans la ville, il ne soit dit que la capitainesse, la doctoresse, la pharmacienne, la négociante, la popesse avait une plus belle robe ? — (Nicolas Vassiliévitch Gogol, traduit par Ernest Charrière, Les Âmes mortes, tome 1, 1859, page 267)
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comparaisse
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe comparaître (ou comparaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe comparaître (ou comparaitre).
- gonesse
- sabraisse
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aînesse
- Priorité d’âge entre frères et sœurs.
- Ésaü vendit son droit d’aînesse à Jacob pour un plat de lentilles.
- Divers passages de la Genèse, premier livre du Pentateuque, constatent l’existence du droit d’aînesse chez les Hébreux à l’époque des Patriarches. — (Elkaïm Haïm, Le Droit d’aînesse: d’après la Bible et la législation rabbinique, son application au Maroc, 1952)
- En l'absence de Fred, l'aîné, c'est moi et je n'aime pas assez les lentilles pour avoir vendu mon droit. Il n'y a point de cordons : l'aînesse, donc, se marque à droite. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 53)
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morbidesse
- (Beaux-arts) Mollesse et délicatesse des chairs dans une figure.
- Son corps était une merveille digne de la sculpture ; mais nos uniformes gris de fer à boutons dorés, nos culottes courtes, nous donnaient une tournure si disgracieuse, que le fini des proportions de Lambert et sa morbidesse ne pouvaient s’apercevoir qu’au bain. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- Mais sous l’effet de la grimace elles paraissaient soudainement crues et voyantes ; alors tout le visage si serein, lumineux et classiquement beau un instant auparavant, évoquait les traits grotesques et enflammés des masques de carnaval avec en plus je ne sais quoi d’impudique qui dans de semblables convulsions pourraient tenir de la morbidessse, de la chaleur et de l’excitation de la chair. — (Alberto Moravia, L’Amour conjugal, 1948 ; traduit de l’italien par Claude Poncet, 1948, page 8)
- La femme gardait sur ses genoux une fillette fluette et pâle aux yeux rêveurs. Les taches de son dont elle était grêlée autour du nez élargissaient ses pommettes comme un loup vénitien et leur donnaient la morbidesse de la Primavera. — (Jean Giono, Le Hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 225)
- ... Gauthier ne cesse de s'attarder sur la plastique de la sainte, sur la morbidesse de sa chair, sur la luminosité, les reflets, les diaprures, les transparences de sa peau. — (Francis Moulina, De Rubens à la Toison d'or: La Marie-Madeleine in Bulletin de la société Théophile Gautier n° 27, 2005)
- Sorte de grâce maladive en art.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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tigresse
- (Mammalogie) Femelle du tigre.
- Pour Mogambo, un tigreau représente un obstacle entre lui et sa femelle, un gêneur, voire une proie bonne à dévorer. La tigresse le sait, elle a défendu ses petits. — (Françoise Bourdin,Gran Paradiso, 2018, chapitre 3)
- (Par extension) Femme violente.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Femme très sensuelle et très attirante.
- J’ai un corps de tigresse ; saurez-vous m’apprivoiser ?
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bailleresse
- (Droit) Celle qui baille à ferme ou à loyer ; par opposition à celle qui prend une ferme ou une maison à loyer, et qu’on appelle preneresse.
- Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
- pataugeaisse
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grossesse
- État d’une femme enceinte ou durée de cet état.
- Il considérait la reproduction comme un vice de l’amour, la grossesse comme une maladie d’araignée. Il a écrit quelque part : les anges sont hermaphrodites et stériles. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, pages 65-66)
- Quelle que soit l'époque de la grossesse à laquelle on examine le ventre par la plessimétrie, on trouve presque toujours que très en dehors, une étendue plus ou moins grande des régions iliaques est occupée par le cœcum et par l’S iliaque. — (Pierre Adolphe Piorry, Traité de Médecine pratique et de Pathologie iatrique ou médicale, vol.7 : Angiovopathies ou angiovies : Maladies de l'appareil génital de la femme, Paris : chez J.-B. Baillière, 1848, vol. 7, p. 14)
- Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ces petits inconvénients de la grossesse que la Dolly d’Anna Karénine […] trouvait plus pénible que les douleurs de l’enfantement. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 129)
- Nous avons un besoin urgent d'un médicament combiné, spermicide et virucide, qui puisse protéger à la fois contre la grossesse et les MST. — (Problèmes de planification familiale, dans Contraception : Contrainte ou Liberté ?, Odile Jacob, 1999, page 195)
- Elle affirmait ne pas savoir que les préservatifs étaient périmés, mais pouvait-il lui faire confiance ? Peut-être avait-elle manigancé cette grossesse depuis le début. — (Yvonne Lindsay, Aime-moi encore une fois, traduit de l'anglais, Éditions Harlequin, 2016, chapitre 16 — en recueil avec Un ténébreux Fortune, de Nancy Robards Thompson)
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business
- (Anglicisme) (Familier) Affaires ; commerce.
- À la télé, cette semaine, on a pu voir deux images de la jeunesse : des jeunes cravatés qui discutaient business avec le ministre Legault ; et des jeunes anarchistes qui lançaient des boules de billard aux flics. — (Jacques Julien, Le cours de la valeur « Dieu » dans la dynamique générationnelle, dans Pluralisme religieux et quêtes spirituelles : incidences théologiques, sous la direction de Marc Dumas & François Nault, Éditions Fides, 2004, page 185)
- Tous les petits amis blancs s’en tordaient de rigolade, tellement il avait bien mené son business. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- (Péjoratif) Trafic.
- Les jeunes des banlieues sont les premières victimes du « business ». — (Le Monde, 30 mai 2009)
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clownesse
- (Cirque) (Vieilli) Actrice qui, dans les cirques, fait des exercices d’équilibre et de souplesse tout en jouant un rôle bouffon. Elle porte habituellement un accoutrement grotesque.
- Alors, de même qu’un robuste gaillard s’éprend d’une fille grêle, cette clownesse doit aimer, par tendance, une créature faible, ployée, pareille à moi, sans souffle, se dit des Esseintes — (Joris-Karl Huysmans, À rebours, Georges Crès, Paris, 1922 (1re édition 1884), page 134)
- Erdgeist de Wedekind fait de la scène un circus mundi, avec le dressage d’animaux sauvages et une clownesse sans âme. — (Claudine Amiard-Chevrel, Théâtre et cinéma années vingt: une quête de la modernité, 1990, p. 12)
- (Par analogie) Femme qui n’est pas sérieuse.
- J’ai appris à jouer du violon, très mal. J’étais donc une clownesse musicienne. — (Héloïse Cerboneschi, L’Indécence aux Enfers, 2013, p. 10)
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noblesse
- Qualité de celui qui est noble.
- Bonne, haute, ancienne, nouvelle noblesse.
- (Histoire) (Collectivement) Tout le corps des hommes qualifiés nobles, ou une partie de ce corps.
- Il a toujours méprisé les vanteries ridicules dont il arrive assez ordinairement que la noblesse étourdit le monde. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Gornay)
- "La noblesse, disent les nobles, est un intermédiaire entre le roi et le peuple…" Oui, comme le chien de chasse est un intermédiaire entre le chasseur et les lièvres. — (Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, Maximes et pensées, caractères et anecdotes)
- La noblesse est entièrement opposée à tout système constitutionnel; son influence est à peu près nulle sur la bourgeoisie, mais elle est immense sur les métayers, qui sont presque tous à ses gages. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes, t. 1, 1831)
- Ils furent réduits à répéter entre eux, d’un air tristement satisfait : « Après tout, ce n’est qu’un bourgeois, né on ne sait où, et qui ne peut jouir que de la noblesse personnelle que lui confère son épaulette de sous-lieutenant. » — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Après avoir harcelé la révolution dans l’Assemblée, elles l’attaquèrent plus tard à force ouverte, le clergé par des soulèvements intérieurs, la noblesse en armant l’Europe contre elle. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Comme les chorfa descendent du Prophète, ils appartiennent à la plus pure noblesse musulmane, et leur illustre ascendance, par un usage spécial au Maghreb, leur vaut les plus extraordinaires avantages. — (Eugène Aubin, Le Maroc dans la tourmente : 1902-1903, Librairie Armand Colin, 1904, réédition Éditions Paris-Méditérannée, 2004, page 322)
- Cette association du politique et du religieux perpétua, jusqu’au milieu du XXe siècle, un système féodal abusif entretenu par la noblesse et les moines. — (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : Préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, n° 66, été 2008, page 5)
- (Par extension) Groupe social qui s'arroge des privilèges et accapare le pouvoir dans une société.
- En France, les grands patrons qui ne sont pas issus de la noblesse d’État sont des parias du monde des affaires. — (Catherine Dyja, L’Insurrection qui vient, dans la "Revue de la Défense nationale" de juillet 2009)
- Lorsque la constitution française reconnaissait un ordre de 'noblesse privilégiée, la femme noble qui épousait un roturier dérogeait à la noblesse et devenait roturière. — (L’Institut : Journal des académies et sociétés scientifiques de la France & de l’Étranger, 2e section, 5e année, janvier-février 1840, n° 49-50, page 6)
- (Sens figuré) Grandeur ; élévation ; dignité.
- Vous reconnaissez bien mal la noblesse de mes procédés envers vous, dit-il lentement. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Et, vivement impressionné par la noblesse réelle du spectacle, je ne pus m’empêcher de mêler ma voix aux acclamations enthousiastes des croyants prosternés. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 133)
- La noblesse est d’affronter les dangers que l’on a reconnu, non pas de fermer les yeux à ceux que l’on court. — (Léon Blum, Du Mariage, 1907)
- (Peinture, Sculpture) Caractère élevé de la composition, de l’expression, de la forme.
- Cette figure a de la noblesse, manque de noblesse, est sans noblesse.
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ânesse
- (Zoologie) Femelle de l’âne.
- Lait d’ânesse.
- Sitôt levé, Balaam sella son ânesse et partit avec les princes de Moab. — (Lucien Dubreuil, Interventions des anges dans la vie des hommes, 2004)
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altesse
- Titre d’honneur qui se donne à différents princes, en parlant et en écrivant.
- Altesse royale, impériale. Altesse sérénissime. Traiter d’altesse.
- Une altesse royale en visite passant la revue de la milice à lʼAncresse n'eût pas mieux vidé la ville. — (Victor Hugo, Les travailleurs de la mer, 1866)
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abbesse
- (Religion) Sœur supérieure d’un monastère de femmes.
- Il se trouva, cependant, des seigneurs ecclésiastiques, tels l’abbesse de Saintes (1272) qui, ne pouvant tolérer la vue des mécréants, prièrent le roi de les débarrasser de leurs juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Et le couvent de Fontevrault, fondé au xiie siècle, comprenait deux couvents de femmes et un couvent d’hommes dirigés par une abbesse. Un cas unique ! — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Joseph Mery, écrivain marseillais (1797-1866), affirme que l’inspiratrice de ce plat divin est une bouillante abbesse, visitée par la grâce : « pour le vendredi maigre, un jour, une certaine abbesse d’un couvent marseillais créa la bouillabaisse ! » — (Le Devoir, 31 octobre 2003)
- (Argot) Maquerelle, tenancière d’une maison de passe.
- Ce mauvais lieu était placé sous la dépendance d'une gouvernante, qu'on appelait l'abbesse, et qui n'obtenait cette charge lucrative que sous certaines conditions singulières. Il ne lui était pas permis, par exemple, de passer plus d'une nuit aux passants qui voudraient loger dans son hôtel. — (Pierre Dufour, Histoire de la prostitution chez tous les peuples du monde, tome 4, Paris, 1852, page 448)
- L’abbesse était souvent une ancienne prostituée qui pouvait se marier. Elle avait en charge, en particulier, de faire respecter les règles du métier, ne pas faire du lupanar une maison de jeux, de veiller à ce qu’on n’y proférât point de blasphèmes et ne pas héberger les clients plus d’une nuit. — (Serge Pacaud, La prostitution à Bordeaux : au temps de la tolérance, Atlantica, 2007, page 15)
- Dans le sud, les tenancières sont souvent nommées abbesses, les tenanciers abbés - les filles les appellent d’ailleurs « ma mère » ou « mon père ». — (Brigitte Rochelandet, Histoire de la prostitution : Du moyen âge au xxe siècle, Cabédita Editions, 2007, page 36)
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prestesse
- (Vieilli) Promptitude, agilité, vivacité.
- Pille-miche tira la voiture par le timon, et Marche-à-terre la poussa par une des roues avec une telle prestesse que Francine se trouva dans la grange et sur le point d’y rester enfermée, avant d’avoir eu le temps de réfléchir à sa situation. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, 1829)
- Les vingt pirates se trouvaient par ce mouvement exécuté avec une prestesse incroyable, enfermés dans un cercle formé par plus de cinq cents hommes bien armés et parfaitement montés. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Joliffe le déshabillait, le tournait, le retournait avec prestesse, tout en disant :…. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Était-ce l’effet de sa prestesse ou de sa dextérité, toujours est-il que le garçon captura un écureuil au sommet d’un arbre. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- (Vieilli) (Sens figuré) Promptitude en parlant de l’esprit et des choses qui en dépendent.
- Et le lendemain même de cette conversation (la simplicité n'exclut pas la prestesse) Mme Balizard prenait l'express de Paris, très simplement. — (Alphone Allais, À se tordre, 1891)
- Ailleurs, des gouvernants, bien intentionnés pour la plupart, mais limités, ayant à leur actif — parfois — la prestesse d'entournures que donne l'usage du monde, tel M. de Bulow en Allemagne. Insuffisant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
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finesse
- Qualité de ce qui est fin, délié ou menu.
- De près, je pus remarquer la finesse de ses cheveux, qui eussent rivalisé avec ces fils de soie que les premières brises de l'automne détachent du manteau de la Vierge; …. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes,)
- […], et l'on y voit de grands troupeaux de mérinos, remarquables par leur bonne conformation et l'abondance et la finesse de leurs toisons […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 103)
- Le cachemire n'est pas ondulé comme la laine; il est souple, soyeux et brillant. Son élasticité est plus grande que celle de la laine, de même que sa finesse et sa souplesse; […]. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- La proportion nécessaire pour empêcher le gonflement dépend de la nature de la houille, du degré de finesse du poussier, du degré de finesse de l’infusible, de la densité apparente du mélange et de la loi de chauffage. — (La Vie technique et industrielle, 1926, vol.8, page 237)
- La finesse des bas nylon est évaluée en deniers et inscrite sur la pochette ; le chiffre correspond au titrage du fil ; plus il est bas, plus le fil, donc le bas, est fin. — (Geneviève de Corbie, Savoir équiper et entretenir sa maison, Paris : chez Gautier-Languereau, 1965)
- Qualité ce qui a une forme délicate et agréable.
- Quant aux « désespoir du peintre », la finesse des petites taches rouges sur le blanc des pétales m'attirait sans que jamais j'aie pu savoir pourquoi leur irréalité me troublait autant. — (Jeannine Burny, Le jour s'en va toujours trop tôt: sur les pas de Maurice Carême, page 13, éditions Racine, 2007)
- La finesse des traits. - La finesse des contours dans un dessin, dans une figure.
- (Gravure, Peinture) Manière de peindre, de graver, de dessiner légère, délicate et gracieuse ; effet qui en résulte.
- Finesse de pinceau, de burin, de touche.
- (En particulier) (Au pluriel) Effets de touche, de ton, remarquables par leur légèreté, leur grâce, leur délicatesse.
- Finesses de touche. - Finesses de ton.
- Délicatesse, en parlant des sens.
- Il a l’ouïe d’une grande finesse. - Les aveugles acquièrent en général une grande finesse de tact.
- (Sens figuré) Délicatesse de l’esprit, du goût, du jugement.
- Finesse de goût, de tact. - Un esprit doué de beaucoup de finesse.
- (Par analogie) Qualité des choses faites pour être appréciées par le goût et par la pénétration d’esprit.
- Cela est dit, est exprimé avec finesse. - Il ne sentit pas d’abord toute la finesse de cette réponse. - La finesse de ses railleries. - Des jugements pleins de finesse.
- La chose même qui est difficile à sentir, à saisir, à pénétrer.
- Les artifices et les mystères du style chinois sont sans nombre; ici le titre lui-même, Printemps et Automne, n'est probablement pas sans quelque secrète intention et quelque finesse cachée. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- C’est une finesse de langage que peu d’étrangers sont capables de sentir. - Savoir toutes les finesses d’une langue, d’un art.
- (Absolument) La finesse d’esprit.
- Il y a beaucoup de finesse dans ses yeux, dans son regard, dans sa physionomie.
- Pascal oppose l’esprit de finesse à l’esprit de géométrie.
- Il y a beaucoup de différence entre l’esprit de Géométrie et l’esprit de finesse. (…) Dans l’esprit de finesse les principes sont dans l’usage commun, et devant les yeux de tout le monde. — (Pascal, Pensées, éd. 1670)
- Ruse ; artifice. Invention cousue de fil blanc, machination particulièrement habile ou ridicule. Mensonge.
- Le duc et la duchesse mouraient de rire à tous ces propos , comme gens qui avaient fabriqué l'aventure, s’applaudissant de la finesse et de la dissimulation que montrait la Trifaldi. — (Cervantes, L'ingénieux hidalgo don Quichotte de la Manche, traduction L. Viardot, 1836, tome 2, page 402)
- Mais il n’importe pas seulement de connaître les finesses du métier, il faut surtout être perspicace pour ce qui est répréhensible, nous voulons parler des moyens frauduleux auxquels se livrent peu ou prou tous ceux faisant commerce de chevaux. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Découvrir une finesse. - Finesse grossière. Finesse colossale - Ses finesses ne trompent plus personne.
- "Colossale finesse" est un oxymore (figure de mots) et une antiphrase (figure de sens). L'expression s'est popularisée depuis belle lurette pour désigner une balourdise, venant de la part de gens qui se croient plus malins que les autres.
- Les apprentis - manipulateurs ont montré là l'étendue de leur colossale finesse.
- Comme il vit qu’elle ne lui nommait point M. de Nemours, il lui demanda en tremblant si c’était tout ce qu’elle avait vu, afin de lui donner lieu de nommer ce prince, et de n’avoir pas la douleur qu’elle lui en fît une finesse. — (Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, 1678, réédition Garnier-Flammarion, 2009, Quatrième Partie, page 215.)
- conpresse
- favresse
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bougresse
- Brave femme.
- Qu’est-ce qu’elle faisait de mal, la pauvre bougresse, pour qu’on la… Vingt dieux ! ça doit venir d’un des clochards qu’elle fréquentait. Ou d’un des hommes-sandwiches… Pourtant, y avait pas de raison qu’ils la tuent. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il m’a interpellée une fois, en me crochetant le menton de son index :— Vous, la fille, si vous lâchez votre place, venez me trouver ! Vous avez l’air d’une bonne bougresse. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Méchante femme.
- Ah ! la bougresse ! Elle est maintenant entretenue par un banquier tchécoslovaque qui a réalisé une fortune colossale pendant la guerre dans les fournitures aux armées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 180)
- C’est surtout cette bougresse de vigne qui lui trotte en tête : une jolie pièce de terre, ma foi, exposée au mieux, et juste le long de son bout de vigne à lui… — (Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; réédition Le Livre de Poche, page 76)
- – Elle l’a fait exprès, madame ! Elle m’a guetté ! Ah ! la petite bougresse ! Je rencontre ses yeux ; je me dis : « Quelle drôle de gamine ! En voilà des yeux ! » Je tourne la tête. Crac ! elle s’était coulée entre les deux bateaux ! — (Léon Frapié, La solution, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 63)
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peintresse
- (Art) (Peinture) Femme artiste utilisant la peinture pour son art.
- Parmi quelques desagrémens qu’il eut à essuyer dans cette ville, il eut encore le chagrin d’y perdre une femme chérie qui joignoit aux vertus de son sexe, la qualité de bonne peintresse en pastel. — (Michel Hubert, Manuel des curieux et des amateurs de l’art, contenant une notice abrégée des principaux graveurs, et un catalogue raisonné de leurs meilleurs ouvrages ; depuis le commencement de la gravure jusqu’à nos jours : les Artistes rangés par ordre chronologique, et divisés par école : L’École allemande, Zurich, 1797, page 321)
- On nous assure au dernier moment que pour sa traversée de Calais à Douvres Sarah Bernhardt sera tout simplement lancée d’une rive à l’autre au moyen d’une fusée porte-amarre, la sveltesse de la ravissante peintresse, sculpturesse, auteuresse, conférenciéresse, aérostiéresse, etcéteresse, s’adaptant parfaitement à ce genre de locomotion. — (« L’ivrogne », dans L’Éclipse : journal hebdomadaire, 29 mai 1879 [texte intégral])
- la peintresse, elle, me conte qu’à l’arrivée de l’exemplaire, s’étant jetée dessus, sa mère avait retiré d’entre ses mains, le volume ouvert à la première page, en s’écriant : « Non, il ne sera pas lu par toi, toute seule, moi, je veux le lire tout haut ! » — (Edmond de Goncourt, Journal des Goncourt : 1892-1895, G. Charpentier, Paris, 1896, page 340)
- Dans les catalogues du musée de Budapest le tableau ne figure sous le nom de la peintresse qu’en 1913 et 1924. — (Bulletin, Közlemény, 1967, page 59.)
- Une peintresse, mais que me dites-vous là ? Dans cette abbatiale de moines ? — (Anne Courtillé, La tentation d’Isabeau, Calmann-Lévy, Paris, 2010)
- (Construction, Peinture industrielle) Artisane dont le métier est de couvrir de couleur des murailles, des lambris, des plafonds, etc.
- Il paraît qu’on a vu circuler, cette semaine, dans Paris, la première afficheuse et aussi la première peintre ou peintresse en bâtiment. Nous aurons au moins cette originalité, puisque les États de l’Amérique du Nord comptent depuis plusieurs années des sénatrices, des mairesses et même des chefesses de la justice ou des surintendantes de l’Instruction publique. Si nous avons tardé à ouvrir à nos compagnes certaines professions libérales, elles se sont vengées en envahissant l’industrie et le commerce, et le mot invasion n’a rien d'excessif, il correspond exactement à une situation qui se manifeste chaque jour davantage. — (Jean Frollo, « Métiers de femmes », dans Le Petit Parisien, 30 août 1908 [texte intégral])
- Plombière, menuisière, peintresse, couvreuse, faudra-t-il s’habituer à mettre au féminin les métiers d’homme ? Sous l’effet du chômage, certaines femmes commencent à lorgner vers les professions réservées jusqu’ici à la population masculine. — (Gaston Malherbe, Une année des femmes, 1983, André Eiselé, Lausanne, 1984, page 65)
- bouresse
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.