Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bastonnade
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bastonnade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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estocade
- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
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oeillade
- Mauvaise orthographe de œillade.
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arquebusade
- Coup d’arquebuse.
- Ce fut Henri qui l'attaqua à son tour ; on força un poste retranché qui coûta sept cents hommes ; presque tous les bons officiers y furent blessés ; M. de Turenne fut atteint d'une arquebusade à l'épaule, Mornay reçut un grès sur la tête et faillit être assommé. — (Alexandre Dumas; Les Quarante-Cinq, Chap.LV)
- L'incendie qui n'était d'abord qu'un innocent follet égaré dans les brouillards de la rivière fut bientôt un diable à quatre tirant le canon et force arquebusades au fil de l'eau. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- (Sens figuré) […] ces témoignages-là m’aident à supporter les critiques, les ennuis de la vie littéraire. Quand je reçois dans le dos l’arquebusade d’un ennemi embusqué dans un journal, je regarde cette cassette, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il [Cervantès] se bat à Lépante contre les Turcs et il est blessé à la main gauche par une arquebusade. — (Michel Tournier, Il y a quatre siècles, Don Quichotte enfourchait Rossinante, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 35)
- cohade
- laruscade
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taillade
- Coupure, entaille, balafre dans les chairs.
- En se rasant, il s’est fait une taillade au menton.
- (Par analogie) Coupure en long qu’on fait dans une étoffe, dans un habit, par mégarde ou par manière d’ornement.
- Il a fait une grande taillade dans cette étoffe.
- On portait autrefois des pourpoints à taillades.
- Entaille dans un mur.
- Au-dessus de cette porte on voyait les armes des seigneurs de Combourg, et les taillades à travers lesquelles sortaient jadis les bras et les chaînes du pont-levis. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, 1841, Première partie/Livre II)
- Tranche coupée dans le pain.
- Viennent les grandes taillades de pain, comme des coups de faucille. Les couteaux ont des manches de corne, avec de petits clous à cercle jaune, on dirait les yeux d’or des grenouilles. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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rasade
- Verre de vin ou d’autre liquide, plein jusqu’aux bords.
- À ces mots, l’hôte chancelant, se mit à chanter en espagnol, entrecoupant ses chants de rasades qu’il jetait dans son gosier en se renversant. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXII, 1826)
- Et les amis recommencèrent à boire à plus amples rasades, pendant qu’en dehors la neige tombait toujours. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
- Aujourd'hui, je médite; je me rappelle avoir été frappé, partout où je suis allé, d'apercevoir dans les débits, dès la première heure du matin, des masses de gens, hommes ou femmes, corsant leur café par des rasades d'eau-de-vie. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- peymeinade
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gueulade
- (Populaire) Cri ou suite de cris, vociférations, d'une personne qui gueule, de personnes qui gueulent.
- Le seul bruit humain que j’aie perçu depuis tantôt a été une gueulade d’hommes soûls qui ont passé tout à l’heure, en chantant. — (Gustave Flaubert, lettre à Louis Bouilhet, 10 décembre 1853, dans les Œuvres de Gustave Flaubert, tome VII : Correspondance 1853-1856 ; Éditions Rencontre, Lausanne, 1964, page 314.)
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nomade
- Qui est errant, itinérant ; qui n’a pas d’habitation fixe, surtout en parlant des nations, des tribus, des peuplades.
- Il connaissait les procédés violents de ces chasseurs nomades, et il pensait que mieux valait, en tout cas, se mettre à l’abri d’un coup de main. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Les habitants passagers des garnis qui constituent la population nomade de Paris ne représentent malheureusement pas à eux seuls la population misérable. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, page 231)
- Les marchands nomades, notamment, cherchent à circonvenir par tous les moyens, tous ceux faisant métier de vérifier les animaux. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- L’origine de cette espèce asiatique a été très discutée : suivant De Candolle et divers auteurs, elle serait originaire des pays caspiens et aurait suivi en Europe les migrations des tribus nomades des Zingaris. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 187)
- (Par extension) Relatif aux nomades et au nomadisme.
- Je me rendis avec les chefs militaires aux tentes de Si Saïd, où on nous servit une collation de dattes et de lait de chamelle, une vieille tradition nomade sans doute. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 132)
- (Plus rare) Qualifie les animaux qui changent de lieu suivant les saisons.
- myxoide
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rigolade
- (Familier) Action de rire, de s'amuser librement.
- Dans cette foule de jeunes gens, hommes et femmes, partout le sérieux, la décence; pas le moindre soupçon de rigolade bête ou vulgaire, de gaudriole, de grivoiserie, ni même de flirt. On respire partout une sorte de ferveur joyeuse. — (André Gide, Retour de l'U.R.S.S. - 1936)
- Vois-tu, dans le monde entier, question rigolade et satisfaction, il n'y a que Paris qui compte, et dans Paris, Montmartre. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- En l’air, au-dessus de la jeune fille américaine, il y avait un écriteau avec écrit « HOT DOG ». J’ai dit que ça voulait dire « CHIEN CHAUD » et que c’était marrant, parce que les Américains, c’est toujours la rigolade, Laurel et Hardy, tout ça. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 173)
- (Par extension) Chose peu sérieuse.
- Ce n'est pas moi qui traiterais la Révolution comme une rigolade, et qui promènerais le drapeau de nos pères comme un jouet — (Jules Vallès, Le Bachelier, 1881)
- Tout le monde sait derrière les comptoirs, surtout en province, que les études d’un peintre, par exemple, ne sont qu’une vaste rigolade. Pour ce qui est des commencements littéraires d’un poète, c’est bien autre chose et on doit se garder d’y faire allusion devant les jeunes filles. — (Léon Bloy, Exégèse des Lieux Communs, 1902)
- Chose aisée à faire ou à supporter.
- Réparer ça, c'est de la rigolade, je te le fais en cinq minutes!
- — On se pèle le cul en Scandinavie, tu sais, ajouta Wilhelm. Les hivers de Weimar, c'est de la rigolade à côté des nôtres. — (Johana Gustawsson, Block 46, éd. Bragelonne/Milady, 2016)
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rade
- Entrée de mer dans la terre naturelle ou artificielle, à l’abri du vent, qui permet un bon mouillage des bateaux.
- La rade de Casablanca — nous l'avons vu déjà — n'est pas idéale; tant s'en faut. Les vapeurs y mouillent à un mille ou un mille et demi, les voiliers, à plus de deux milles de terre. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 21)
- La rade de Casablanca, comprise entre la presqu'île d’Oukacha à l'est et le promontoire d'El-Anq que prolongent des écueils dangereux à l'ouest, est spacieuse, mais trop évasée et exposée par suite à l'assaut des vents violents et des lames qui déferlent jusqu'à terre. — (Jean La Revelière, Les énergies françaises au Maroc: études économiques et sociales, Plon-Nourrit & Cie, 1917, page 72)
- Les montagnes s’élevant à des hauteurs majestueuses formaient une espèce de cirque, d’immense amphithéâtre naturel autour du bassin qu’était la rade bordée d’une plage de sable blanc. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Les agents des douanes peuvent aller à bord de tous les bâtiments, y compris les navires de guerre, qui se trouvent dans les ports ou rades ou qui montent ou descendent les rivières et canaux. — (Article 63 du Code des douanes français)
- La situation de la caserne est magnifique. Elle domine la rade, seulement il y a beaucoup de vent. — (Louise Monaux et Bruno Deblander, 14-18, Apocalypse en Belgique – Récits de patriotes, Éditions Racine, 2013, page 113)
- (Normandie) Entrée d’une propriété.
- Tu peux garer ton véhicule dans la rade.
- arblade
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citronnade
- Boisson à base de sucre, de jus de citron et d’eau.
- Louisa l’observait, assise sur une chaise à l’abri d’une ombrelle, tout en dégustant un verre de citronnade. — (Barbara Wood, Australian Lady, traduction de Renée Tesnière, Presses de la Cité, 1991)
- Les marchands de glaces proposaient des verres de citronnade hauts comme des tours. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 57)
- islemade
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défilade
- (Marine) Action de défiler.
- (Sens figuré) (Familier) Il se dit de morts arrivant coup sur coup dans une compagnie.
- La défilade commence.
- Défilé.
- Vient ensuite une défilade de signatures qui n'en finit plus. — (« Autour d'une protestation » in Le Gaulois, 5 mars 1894)
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façade
- (Architecture) Un des côtés d’un bâtiment, d’un édifice, lorsqu’il se présente au spectateur.
- Manuelle Gautrand, elle, propose des structures en verre massif, conçues à partir de façades vitrées recyclées. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 4)
- La façade qui regarde la rivière.
- (En particulier) (Architecture) Le côté où se trouve l'entrée principale.
- Sur la rue, la maison présentait cette façade de moellons ravalée en plâtre, ondée par le temps et rayée par le crochet du maçon de manière à figurer des pierres de taille. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- De style ogival flamboyant, à ornementation très fouillée, surtout dans la façade et les tours, ses arcs-boutants, ses clochetons, ses pinacles gothiques sont remarquables. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, éd. 1923)
- Sa maison était propre, bien tenue; elle tranchait avec la blancheur gaie de sa façade et le luisant de ses meubles, sur les taudis immondes où, d’ordinaire, croupissent dans la fange et dans la vermine, les marins bretons. — (Octave Mirbeau, Les Eaux muettes )
- Mon hôtel, en façade sur l’une des principales voies, a vraiment noble allure : des portiers corrects gardent son huis. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- […], et une peinture sous verre, fixée sur la façade, représentait une femme appétissante aux yeux noirs qui, frileusement, s’emmitouflait de fourrures. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Émile vit dans une ville, petite, quiète, une ville aux rues propres, aux trottoirs nets et les façades des maisons rénovées, […]. — (Marcelle Gay, Profil perdu, L’Âge d’Homme, 1984, page 38)
- Aussi, je me cachai derrière la première, à l’angle de la rue, dotée d’un gazon envahi par les mauvaises herbes et d’un grand lantana aux fleurs rouge et jaune couvertes de poussière qui luttait sur la façade contre un chèvrefeuille. — (Raymond Chandler, L’Homme qui aimait les chiens, traduction de Michel Philip et Andrew Poirier, dans Les ennuis, c’est mon problème, 2009)
- (Maçonnerie) Face des murs en contact avec l’extérieur.
- Isolation des façades d’une maison.
- (Sens figuré) Apparence qui trompe sur la réalité.
- Talent qui n’est qu’en façade.
- Cet homme est tout en façade.
- Derrière une satisfaction de façade, voter cette motion dut être pénible à beaucoup de sénateurs à une époque où l’avènement de Claude demeurait une blessure ouverte. — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 273)
- aurade
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pléiade
- (Astronomie) pluriel Les pléiades : Groupe de sept étoiles visibles à l’œil nu appartenant à un amas d’étoiles très visible au sein de la constellation du Taureau.
- Bien des fois la nuit, de cette fenêtre tapissée de lierre, j’ai regardé avant de m’endormir le grand Orion inclinant vers l’ouest ; bien des fois, la nuit, j’ai vu les pléiades se lever au milieu de la molle obscurité, brillantes comme des lucioles enlacées dans un réseau d’argent. — (J. Milsand, La Poésie anglaise depuis Byron, dans la Revue des deux mondes, volume 3, 1869, page 338)
- Le lever des Pléiades s'observe vers minuit en août, deux heures du matin en juillet.
- Groupe de sept poètes : Lycophron, Théocrite, etc., qui florissaient à Alexandrie sous le règne de Ptolémée Philadelphe (IIIe siècle avant J.-C.).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par analogie) Groupe de sept poètes français du XVIe siècle : Ronsard, du Bellay, Baïf, Belleau, Pontus de Thyard, Jodelle et Pelletier du Mans (remplacé à sa mort par Jean Dorat).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par analogie) (Plus rare) Groupe de poètes d’une même école.
- Orhan Veli fait vite école, mais son surréalisme et celui de son école, à vrai dire, sont plus larges, plus humains que leur modèle français. Certains poèmes de cette pléiade font penser à Villon et à la pré-renaissance. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 12)
- (Par extension) Élite de quelques personnes formant une sorte de cénacle.
- À la même époque, une tendance entièrement opposée à la mienne groupa, autour de MM. Born et Bohr, une pléiade de jeunes savants aujourd’hui illustres, tels que MM. Heisenberg, Pauli et Dirac. — (Louis de Broglie ; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l’Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
- « Pour un prince syrien comme lui, la filiation se fait par les mères ; – et, en fait de mères, il y a autour de ce fils de cocher, nouveau-né, une pléiade de Julies ; – et qu’elles exercent ou non sur le trône, toutes ces Julies sont de hautes grues. » — (Antonin Artaud, Héliogabale ou l’anarchiste couronné, 1934, édition 1997, ISBN 2070284727)
- Multitude.
- Et, malgré les travaux d’une pléiade de savants et d’explorateurs qui en font depuis quelques années l’objet de leurs recherches, on peut dire que l’Empire chérifien, pour le grand public, est encore un pays à peu près inconnu. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 8)
- L’affaire est à ce point prise au sérieux que même des facs et des grandes écoles offrent des sessions d’orthographe, tandis qu’une pléiade de bouquins se vendent comme des petits pains. — (Libération, Réformer le français : petit historique récent des batailles orthographiques sur Liberation.fr. Mis en ligne le 3 septembre 2018)
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nades
- Deuxième personne du singulier (tú) du présent du subjonctif de nadar.
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couillonnade
- Bêtise, imbécilité, sottise.
- La petite presqu’îleOù jadis, bien tranquille,Moi je suis né natif,Soit dit sans couillonnadeAvait le nom d’un adjectif démonstratif. — (Georges Brassens, Jeanne Martin)
- Chose sans valeur, arnaque, duperie, foutaise.
- Le nouveau plan gouvernemental n’est qu’une vaste couillonnade, et de plus, il va coûter cher au contribuable !
- Pour autant que je puisse en juger, tout le business des banques de dépôt n’est qu’une immense couillonnade. — (David Graeber, traduit par Élise Roy, Bullshit jobs, Les liens qui libèrent, 2018, ISBN 979-10-209-0633-5)
- akkad
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robinsonnade
- Action de robinsonner, de vivre seul.
- Nous autres pour qui une telle robinsonnade demeure une chose virtuellement impossible. — (Littérature de voyage, Le Devoir.com, 5 novembre 2011)
- Récit d’aventures semblables à celles de Robinson.
- Dans Robinson Crusoé comme dans L’Île mystérieuse, les héros récapitulent à eux seuls l’ensemble des savoir-faire humains. Les robinsonnades sont comme le rêve d’un monde oublié. — (Michel Authier, Pierre Lévy, Les arbres de connaissances, La Découverte, Paris, 1996, page 165)
- Car rédiger une nouvelle robinsonnade, aussi merveilleuse et mystérieuse soit-elle, c'est forcément s'inscrire dans une lignée de roman à succès. — (Lionel Dupuy, En relisant Jules Verne, La Clef d’Argent, 2005, page 129)
- En 1711, le puritain Daniel Defoe crée l’aventurier Robinson Crusoé qui devait s’échapper de son gros roman édifiant et ennuyeux et reparaître dans nombre de « robinsonnades » extravagantes. — (Michel Tournier, Il y a quatre siècles, Don Quichotte enfourchait Rossinante, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 33)
- Je lui explique que la « robinsonnade » est devenu une sorte de genre littéraire où nous sommes nombreux à avoir travaillé. — (Michel Tournier, Un écrivain dévoré par les enfants, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, pages 182-183)
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pelade
- (Médecine) Pathologie qui fait tomber, par endroits, les poils et les cheveux.
- Avoir la pelade.
- Il tenait en laisse, au bout d’une chaîne, un chien affreux, celui que nous avions si longtemps redouté.C’était un veau à tête de bouledogue.Dans son poil ras d’un jaune sale, la pelade avait mis de grandes taches roses, qui ressemblaient à des cartes de géographie. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, pages 316-317)
- L’alopécie est à différencier de la pelade. Due à un mécanisme auto-immun (l’organisme fabrique des anticorps contre le follicule pileux) et parfois influencée par le contexte psychologique, la pelade peut se limiter à une petite plaque d’où les cheveux sont tombés, mais aussi atteindre l’ensemble du cuir chevelu, voire l’ensemble du système pileux. — (Paul Benkimoun, « Perte de cheveux, les femmes aussi », Le Monde, 13 mai 2008)
- (Par extension) Pathologie qui fait tomber des morceaux d’écorce d’un arbre.
- Ce platane, avec ses plaques de pelade, ce chêne à moitié pourri, on aurait voulu me les faire prendre pour de jeunes forces âpres qui jaillissent vers le ciel. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- (Textile) Laine provenant d’un animal mort et dépilée par un moyen chimique.
- Les laines mortes sont celles qui proviennent d’animaux morts. Dans cette catégorie on distingue : les pelures ou pelades qui sont détachées de la peau du mouton par des procédés chimiques. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales et minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Agriculture) Terre laissée en friche.
- Le mot de pelade, est celui dont se servent les paysans pour désigner une terre en friche dans laquelle l'herbe pousse avec peine. — (Bussière, Étude sur le canton de Catelus in Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et d'Antiquités de la Creuse tome 1, Éd Dugenest, Guéret 1847)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.