Dictionnaire des rimes
Les rimes en : barrette
Que signifie "barrette" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Petite barre.
- La barrette d’une chaînette de montre.
- (En particulier) (Habillement) Petite barre d’une chaîne de gilet destinée à passer dans la boutonnière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (En particulier) Petite barre traversant la charnière d’une tabatière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "barrette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
-
cachette
- Petite cache.
- Le vêtement renfermait des papiers dans la doublure. Mais, quelle que fût sa curiosité, l’obscurité était trop profonde pour qu’il les sortît de leur cachette et les examinât. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 98 de l’édition de 1921)
- On parla de brigands ; les plus poltrons coururent s’enfermer et les plus riches s’empressèrent d’aller vérifier la cachette de leur argent. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Canada) Cachotterie.
- C’est une gang d'hypocrites ! Menteurs un jour, menteurs toujours ! Ils changeront jamais. Tout le temps des cachettes, des belles explications pour se justifier, du blabla, du blabla… pas autre chose que du blabla. — (Robert Maltais, Le Curé du Mile End, Québec Amérique, 2009, page 251)
- (Québec) (Populaire) Jeu ou tous les enfants se cachent sauf un qui doit les débusquer.
- Ingérence chinoise : «le gouvernement a l’air de jouer à la cachette», dit Blanchet. — (Agence QMI, Ingérence chinoise : «le gouvernement a l’air de jouer à la cachette», dit Blanchet, Le Journal de Québec, 6 mars 2023)
-
pincette
- (Technique) Ustensile de fer à deux branches égales, dont on se sert pour remuer le feu, pour atteindre les bûches et les tisons dans une cheminée.
- Un brasier s’élargissait peu à peu, un tas de cendre fine montait, une couche épaissie de feuilles noires où couraient des millions d’étincelles. Mais c’était une besogne longue, sans fin ; car, lorsqu’on jetait trop de pages à la fois, elles ne brûlaient pas, il fallait les secouer, les retourner avec les pincettes ; et le mieux était de les froisser, d’attendre qu’elles fussent bien enflammées, avant d’en ajouter d’autres. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XIII)
- Du bout de sa pincette, Fernand Ricard sortait des cendres un objet tordu, noirâtre, impossible à définir. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, Les Souliers du mort, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 965)
- Le garde-cendre, les chenets, les pelles, les pincettes, tout était du plus grand prix. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- On ne le prendrait pas avec des pincettes. : se dit d’un objet sale, répugnant, d’un homme négligé dans sa mise, malpropre.
- (Dans divers métiers) Petits instruments de fer à deux branches dont on se sert pour saisir certains objets qu’on ne pourrait prendre facilement avec les doigts.
- (Suisse) Pince à linge.
- (Belgique) Fait de se blesser, et bien souvent de se faire une ampoule pleine de sang, en se pinçant.
- Il s'est fait une pincette en refermant les anneaux de son classeur sur son doigt.
-
décachette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décacheter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décacheter.
- Il prend la lettre, la tourne, la retourne, la décachette. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage (méditation XXVII))
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décacheter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décacheter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décacheter.
-
débraguette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de débraguetter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de débraguetter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de débraguetter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de débraguetter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de débraguetter.
-
fusette
- Petit tube de carton ou de plastique pour enrouler le fil à coudre et former une bobine de fil.
- La forme est élémentaire, enfantine même, allant de la fusette, la traditionnelle bobine de fil, au boisseau plus large. — (Centre national des arts plastiques (France): Des designers à Vallauris, 1998-2002: œuvres de la collection du Fonds national d’art contemporain, 2003)
- (Viticulture) Synonyme de maclon.
-
grisette
- (Vieilli) (Désuet) Vêtement d’étoffe grise de peu de valeur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) La jeune fille ou jeune femme de médiocre condition qui portait ce vêtement (souvent employé avec une connotation de prostitution).
- J’ai affaire à une petite grisette à qui je ne veux dire ni mon titre ni ma condition. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, réédition 1981, volume 2)
- Jeune ouvrière coquette et galante.
- La grisette joyeuse et se contentant de peu est morte et enterrée, tuée par l’exploitation grippe-sou des grands magasins et des grands ateliers et par la prostitution légale et illégale. — (Paul Lafargue, Sapho, paru dans Le Socialiste, 2 janvier 1886)
- POITIERS – […] Quand j’y étais, faute d’autres divertissements, les jeunes gens prenaient des grisettes quelconques ; ils les installaient dans deux chambres et les entretenaient magnifiquement à trois francs par jour. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Les robes vertes enfin sont celles des grisettes, Caroline Crochard installée par M. de Granville, Ida Gruget (Ferragus), Suzanne (La Vieille Fille) qui porte une robe de reps vert et un délicieux chapeau vert doublé rose. — (Jeanne Reboul, « Balzac et la « Vestignomonie » », dans la Revue d'histoire littéraire de la France, n° 2, dirigée par Maurice Tourneux, éd. Armand Colin, 1950, page 221)
- Un jeune homme se doit de partager les plaisirs de son pays et de son temps, de provoquer l’aventure, d’en courir les risques, de se prouver à soi-même qu’il peut conquérir autre chose qu’une gentille grisette, qu’il est capable de reconnaître l’élégance et le charme sous le capuchon banal et le loup de dentelle noire. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 103)
- (Sexualité) Courtisane[1].
- « Voulez-vous bien rentrer ! s’emportait le vétérinaire. Vous êtes une grisette, madame ! une grisette ! » — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 155)
- (Ornithologie) (Familier) Nom vulgaire de certaines espèces de petits oiseaux, comme la fauvette grisette.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Entomologie) (Familier) Nom vulgaire de certaines espèces de papillons de couleur grise, de la famille des Hesperiidae.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Entomologie, Viticulture) Insecte hémiptère parasite de la vigne dont il mange les bourgeons floraux. Sa dénomination binomiale est : Lopus sulcatus, ou Capsodes sulcatus.
- Lopus ou Lope : Genre d'hémiptère vulgairement nommée grisette, margotte, s'attaque aux bourgeons floraux de la vigne.— (http://biblio.rsp.free.fr/LA/L2.pdf)
- (Mycologie) Synonyme d’amanite vaginée (espèce de champignon).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Botanique) Sorte de maladie touchant les troncs d’arbre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Confiserie) Bonbon noir, spécialité de la ville de Montpellier, fabriqué avec du miel et de la réglisse.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
baguette
- Petit bâton mince, plus ou moins long et flexible.
- On coupa des baguettes et l’on chercha des perches légères, mais aucune ne se trouva être assez grande pour atteindre la grenouille, qui bâillait toujours, la gueule ouverte, sur sa feuille de nénuphar. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Pyrotechnique) Tige de bois que l’on attache au corps d’une fusée volante.
- Enfin, une baguette en bois sec et léger , ayant la forme d’une pyramide à quatre pans, est fixée à la fusée, dont elle sert à diriger le vol. — (J. Upmann, Ernst von Meyer, Traité sur la poudre : les corps explosives et la pyrotechnic, Dunod, 1878, page 801)
- (Musique) Bâton terminé par un bout arrondi servant à la percussion. → voir baguette de tambour
- […] le second avec une espèce de crochet qui fait rendre à la peau tendue un son légèrement différent de celui que produit la percussion de la baguette ordinaire. — (Eugène Burnouf, L’Inde Française, Bertrand, 1835)
- (Musique) Instrument servant au chef d’orchestre pour diriger les musiciens.
- Plusieurs coups de baguette assénés sèchement par le chef d'orchestre sur son pupitre interrompirent le colloque. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Lutherie) Élément composite d’un archet.
- L’archet, tel qu’on le fabrique de nos jours, se compose d’une baguette en bois dur et assez souple à la fois ; c’est le bois de Fernambouc qui est généralement préféré. — (Dictionnaire de l’académie des beaux-arts, Volume 2, Firmin Didot frères, 1868, page 96)
- (Histoire, Militaire) Tige qui servait à bourrer une arme à feu.
- Il est vrai que c’est une arme réellement très commode ; à part le surcroît de dépense des douilles, le fusil Lefaucheux a de grands avantages sur l’arme à baguette ; avec lui on est toujours sur de bien charger son arme […] — (Traité de la fabrication des canons de fusils, 1864, page 3)
- (Par extension) Châtiment exercé en frappant avec un bâton.
- Qui épargne la baguette hait son fils, celui qui l’aime le corrige soigneusement. — (Sydney H. Aufrere, Michel Mazoyer, Clémence et Châtiment, Éditions L’Harmattan, 2009, page 45)
- (Contes de fée) Instrument servant à réaliser des tours de magie ou des enchantements. → voir baguette magique
- Au secours ! Un voleur très très bête a kidnappé Fifolette pour lui voler sa baguette ! — (Mimi Zagarriga, Alice A. Morentorn, La fée Fifolette et le voleur de baguette, Bayard Jeunesse, 2020)
- (Cuisine) Ustensile permettant de prendre la nourriture pour manger, couramment utilisé en Extrême-Orient. Note : souvent utilisé au pluriel.
- Comme chacun le sait, il faut deux baguettes pour manger du riz. — (Jacques Philipp, UNIX : les mécanismes internes : notions de base, Presses de l’École nationale des ponts et chaussées, 1991, page 17)
- (Travail du cuir) Verge servant à étendre les peaux pour le séchage.
- […] à l’étuve les peaux y sont suspendues par des baguettes de cornouiller, comme cela se pratique dans le corroyage. — (Charles Laboulaye, Dictionnaire des arts et manufactures, de l’agriculture, des mines etc.: A - F, Volume 1, Comon, 1853)
- (Divination) Bâton grâce auquel on résout un problème. → voir baguette divinatoire
- La Baguette y conduit le Devin ; & fait connoitre que les meurtriers y sont entrez (sic). — (Pierre Le Brun, Histoire Critique Des Pratiques Superstitieuses, Bernard, 1733, page 149)
- (Radiesthésie) (Hydrologie) Bâton fourchu en bois flexible que le sourcier tient dans ses mains pour découvrir une veine d’eau. → voir baguette de coudrier et baguette de sourcier
- Dans la Nouvelle—Angleterre, où les sources sont très abondantes et toujours pures, l’usage de la baguette est moins fréquent. — (Louis Christin Emmanuel Apollinaire, Nouveau manuel complet des sorcier ou La magie blanche, Libraire Encyclopédique de Roret, 1853, page 47)
- (Mythologie) En rhabdomancie, verge en bois de tamaris servant à deviner les événements.
- Les insulaires de Mélélin se servaient d’une baguette de tamaris, et croyaient qu’Apollon avait donné à cette plante la vertu de deviner. — (Jacques-Paul Migne, Dictionnaire universel de mythologie, 1855, page 1187)
-
pompette
- En léger état d’ébriété.
- Je l’ai vu souvent encore, dans ces repas que les gens décents traitent « d’orgies, » et jamais il ne dépassait, après les plus brûlantes lampées, cette nuance de griserie qu’il appelait, avec une grâce légèrement soldatesque, « être un peu pompette, » en faisant le geste militaire de mettre un pompon à son bonnet. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 27)
- Un sourire permanent de bon roi d’Yvetot légèrement pompette, une main à demi dépliée flottant, comme l’aileron d’un requin, à côté de sa poitrine, et qu’il laissait presser indistinctement par ses vieux amis et par les inconnus qu’on lui présentait, lui permettaient, sans avoir à faire un seul geste ni à interrompre sa tournée débonnaire, fainéante et royale, de satisfaire à l’empressement de tous, en murmurant seulement : « Bonsoir, mon bon », « bonsoir mon cher ami », « charmé monsieur Bloch », « bonsoir Argencourt », et près de moi, qui fus le plus favorisé quand il eut entendu mon nom : « Bonsoir, mon petit voisin, comment va votre père ? Quel brave homme ! » — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes, 1920–1921)
- Ils sont pompette, disaient les gens, ils ont bu. — (Michel Deguy, Poésie, 2005)
- Fort bien, embrassons-nous, Folleville ! Il se montre d'ailleurs gai et détendu, peut-être un peu pompette, comme je ne l'avais encore jamais vu. — (Frédéric Mitterrand, La Récréation, Éditions Robert Laffont, 2013, page 41)
- Rien ne me désole plus que ces gens qui, au moment de goûter un grand vin, exigent de « manger un truc » : c’est une insulte à la nourriture et plus encore à la boisson. « Sinon, je deviens pompette », bredouillent-ils, aggravant leur cas. — (Amélie Nothomb, Pétronille, Éditions Albin Michel, Paris, 2014, p. 8)
- Il avait fallu rire, un peu pompette, avec la famille et les amis, dire plein de bêtises, mettre un chapeau pointu, souffler dans des sans-gêne et même improviser une bataille de boules de cotillon. Bref, toute la panoplie des joyeux lurons du trente et un...[…]. — (Fabienne Kisvel, L'homme en bas de chez elle, Éditions Librinova, 2016, chapitre Résolution)
-
helvète
- Relatif à l’Helvétie ; suisse.
- L'équipe helvète. — (Super-G de Lake-Louise: victoire du Suisse Gruenenfelder, LesEchos.fr, 28 novembre 2010)
-
mozette
- Variante de mosette.
- La mozette, comme la barrette, la soutane et les mules, change de couleur en fonction des dignités. — (Olivier Mignon, Frédéric Siard, Découvrir une église: Guide du visiteur, 2007)
-
fleurette
- Petite fleur.
- Parfois, pour se distraire, elle cueillait au fond de l'oued desséché quelques fleurettes bizarres, épargnées du soleil, et chantait des mélopées arabes. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Dans ma tente même, aux endroits qui ne sont pas constamment piétinés, sous mon lit, dans les coins, il y a maintenant tout un jardinet d'herbes vertes et de fleurettes multicolores. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 110)
- La chambre vibrait, claire et simple, avec ses murs tapissés d’un papier gris pâle à fleurettes roses.— (Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
- Elle fixa sur ses cheveux relevés un de ces délicieux chapeaux qu'on ne trouve qu'à Paris, sorte de tambourin de paille noir discrètement orné de fleurettes roses et d'une voilette. — (Régine Deforges, La Bicyclette bleue: 1939-1942, éditions Fayard, 1994)
- (Sens figuré) Propos galant ; dans l’expression conter fleurette.
- (Pêche) Petit morceau de peau découpé sur un poisson pour servir d’appât.
- Pour une bonne tenue à l’hameçon, la fleurette est piquée côté peau et, avant de repasser la pointe de l’hameçon, cette languette est tordue en spirale afin d'obtenir une nage encore plus active. — (André Péjouan, Toutes les Pêches Côtières en Petit Bateau, Editions Jean-Paul Gisserot, 1997, page 117)
- (Par ellipse) Crème fleurette.
- La première qualité de fromages se fait de deux manières : 1° après la traite, on ajoute au lait de la fleurette (première crème du lait); 2° le lait pur, tel que l'a donné la traite , est employé sans addition de crème. — (Annuaire des cinq départements de l'ancienne Normandie, Caen : Association normande, 1878, page 63)
- La crème qui se sépare la première et que l'on désigne sous le nom de « fleurette » est la meilleure pour les préparations culinaires. — (Georges Pennetier, Histoire naturelle agricole du gros et petit bétail, Baudry, 1893, page 131)
- Notre beurre dit de fleurette, c’est-à-dire, fait avec la pellicule qui se dépose sur le lait non encore caillé, pourrait seul en rapprocher; mais c’est là un beurre très exceptionnel. — (E. Ferville, L’industrie laitière: le beurre, le fromage, Bibl. des connaissances utiles, 1888, page 99)
-
montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
-
défaite
- Déroute d’une armée ou de quelques troupes.
- La terrible défaite de Sedan et l'invasion du territoire, en septembre 1870, mirent fin au régime impérial. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Le soldat des guerres de la Liberté attachait une importance presque superstitieuse à l’accomplissement des moindres consignes. De là résulte qu'il n'éprouvait aucune pitié pour les généraux ou les fonctionnaires qu'il voyait guillotiner après quelque défaite, sous l'inculpation de manquement à leur devoir ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.357)
- Le relâchement du lien vassalitique est une des causes de la défaite finale du Midi et de son suzerain, le comte de Toulouse. — (Paul Gachon, Histoire du Languedoc, Boivin & Cie, 1941, p.89)
- Dans le passé, la longue série de défaites sous le coups de l'Europe chrétienne avait sapé le respect de soi chez le musulman; ce n'était pas seulement une défaite au sens terrestre, mais une défaite qui jetait le doute sur la vérité de la Révélation musulmane même et faisait perdre la confiance en soi. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.73)
- (Vieilli) Facilité plus ou moins grande de se défaire de quelque chose.
- Ces marchandises-là sont de défaite. — Ces laines sont de mauvaise défaite, de bonne défaite.
- (Vieilli) (Québec) Excuse artificieuse, mauvaise raison, prétexte.
- Il a toujours des défaites prêtes, il s’est tiré d’affaire par une défaite. — Voilà une mauvaise défaite.
-
castagnettes
- Pluriel de castagnette.
- J’avais acheté une vieille 4L dont les cardans exténués rendaient d’inquiétants sons de castagnettes et je roulais des journées entières sur des routes où la mort guettait à chaque virage. — (Bernard Fauconnier, Kaïros, Grasset, 1997, chapitre 3)
-
mouffette
- (Zoologie) Petit mammifère omnivore américain qui peut projeter un liquide malodorant sécrété par ses glandes anales.
- L’ysquiepatl du Mexique, animal qui répand une odeur empestée, et que par cette raison nous appellerons mouffette, ne doit pas être pris pour un petit renard ou pour un blaireau. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Animaux communs aux deux continents », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 876)
-
répète
- (Apocope) Répétition.
-
brochette
- (Cuisine) Petite broche de fer, de bois, et quelquefois d’argent, dont on se sert, soit pour assujettir la viande à la broche, soit pour faire rôtir ou griller de petites pièces de gibier, des rognons de mouton et d’autres viandes.
- Mon oncle avait une longue canne, terminée par une brochette de fer, au moyen de laquelle il enfilait les limaces et les escargots, mangeurs de salades. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- (Par extension) (Cuisine) Petites pièces de gibier, des rognons de veau, des morceaux de foie, des petits poissons, etc., ainsi rôtis ou grillés.
- Pareil pour les yakitoris, des brochettes de légumes et de poulet. — (Françoise Bourdin, Dans les pas d’Ariane, Belfond, 2011, chapitre 3)
- Puis il envoya chercher une brochette de mouton, délicatement entourée de fines herbes, des confitures de rose et de gâteaux au miel. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Petite broche qui sert à porter ensemble plusieurs croix ou médailles.
- Une brochette de décorations.
- (Par extension) (Ironique) ou (Péjoratif) Ensemble de personnes ou de choses malfaisantes, inopportunes, fâcheuses, etc.
- Alors la causerie générale ressemblait étrangement, moins les poses et l'extériorité grossière, à un souper d'hommes. Jamais d'idée générale, des brochettes d'anecdotes et des discussions sur des riens : […]. — (Joséphin Peladan, La décadence latine (Éthopée), tome IX : La Gynandre, Paris : chez Dentu, 1891, page 237)
- Alignés en brochette, on était vraiment beaucoup sur la scène, dont une bonne moitié de resquilleurs. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 311)
- Lorsque le célèbre professeur prononce la brochette de mots « maladie orpheline, incurable, pour l'instant, et pas mortelle », j'ai l'impression qu'il fait un exposé à ses étudiants sans penser à l'impact de ses paroles sur l'être humain qui lui fait face. — (Sophie Bennarosh, Maladie de Lyme, empoisonnement aux métaux lourds : Non, ce n'est pas dans ma tête ..., ni dans la vôtre, Éditions Leduc.s, 2017, page 29)
- (Imprimerie) (Vieilli) (Désuet) Petite trigle de fer qui attachait la frisquette au châssis du tympan.
- (Fonderie) (Vieilli) (Désuet) Échelle campanaire.
- (Marine) (Vieilli) (Désuet) Baguette servant de mesure.
-
merlette
- (Héraldique) Meuble représentant un petit oiseau morné (sans bec ni pattes) imaginaire dans les armoiries.
- d’azur, au cygne d’argent, becqué et membré de gueules, au chef d’or, chargé de trois merlettes de sable. — (Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, volume 6, Paris, 1815, page 85)
- Sont-ce des aigles déployés, des merlettes ou des alérions, ou des ailettes attachées à des foudres ? — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu. Angélique, Michel Lévy frères, Paris, 1856, page 88)
- la canette représente la cane ou le canard ; si elle est dépourvue du bec et des pattes, elle devient une merlette. — (Théodore Veyrin-Forrer, Précis d’héraldique, Larousse, Paris, 1951, page 114)
- Dans mon enfance, de vieilles parentes m’assuraient que les merlettes, évocatrices d’oiseaux migrateurs, signifiaient les pèlerinages et les croisades. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 42)
- (Ornithologie) Femelle du merle.
- Même le merle s’envole vers le ciel une merlette à ses côtés. — (Alexandre Pouchkine, traduit par Jarmila Buzková et Claire Lusseyran, Contes de Pouchkine, Gründ, Paris, 1999)
- Ancienne armure de tête.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré)
- Dieu ! que je rirais si elle tombait amoureuse de Marcel ! Faute de grives… Mais je le connais, lui ! c’est un merle qui ne se laissera pas prendre — que dis-je ? une merlette, une merlette blanche ! — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
-
remette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de remettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de remettre.
- il faudra que tu ailles voir Woodbine, pour qu’il te le remette en place, n’attends pas trop, ça pourrait se ressouder de travers… — (Gilbert Pineau, Le déclic, 1970, chapitre IV)
-
délaite
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de délaiter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de délaiter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de délaiter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de délaiter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de délaiter.
-
ariette
- (Musique) Air léger, d’un mouvement plus ou moins vif et marqué, qui s’adapte à des paroles.
- Eh! je me mouche dedans, puis, pirouettant sur mes talons, je sifflote quelque ariette en vogue. — (Alphonse Allais, À se tordre, 1891)
- Pendant tout le premier acte, Orphée se plaignit avec facilité, quelques femmes en tuniques commentèrent avec grâce son malheur, et l'amour fut chanté en ariettes. — (Albert Camus, La Peste, Gallimard, Folioplus Classiques, 2008, page 203)
- Comédie mêlée d’ariettes.
- (Poésie) Forme de poésie : rondeau réduit de 13 vers à 12 vers.
-
quadrette
- Aux jeux de boules, équipe de quatre joueurs (composée en principe de deux tireurs et deux pointeurs).
- MM. Michallet, Vollaire, Constant et Favre, à peu de choses près, étaient placés ex-æquo avec la quadrette Pin. — (Lowius-Weigel, Grand concours de boules du Lyon républicain des 3, 4 et 5 juin 1894 - Compte-rendu critique, Waltener, 1894, page 15)
- Mais ce lundi des premiers beaux jours, la température est lourde au possible, il y a de l’orage dans l’air, et notre prodigieux tireur Trux fait merveille, bien secondé par son second, Fontrobert, qui, embarquant de jolies positions, vont mener tout droit la quadrette Martin-Rey-Garon et Le Vitrier à la Fanny. — (Boulus, Chronique des boules, Le Rappel Républicain, Lyon, 20 avril 1904, page 3)
- Ce qui fait la force de la quadrette de la Boule Amicale du Puy, c’est surtout son homogénéité. Lorsqu’une décision doit être prise, pas de longues palabres, mais un court échange de vues, et immédiatement un conseil de Plocq, plutôt qu’un ordre, oriente la suite des opérations. Pas de pointeurs qui cherchent le passage de leur boule mais des équipiers qui écoutent aveuglément et en confiance leur chef de quadrette. — (André Fanger, La semaine bouliste, Le Journal, 29 juin 1929, page 6)
- On peut jouer en tête-à-tête, en doublette (deux équipes de deux joueurs), en triplette (deux équipes de trois) ou encore en quadrette (deux équipes de quatre, formule plus rare). — (Hélène Vouhé, « Le métal, ça s'travaille » : La pétanque, ou comment la technique transforme un monde régi par la chance, dans Jeux rituels: dédiés à la mémoire d’Éric de Dampierre et en hommage à sa vision de la recherche, Centre d’Études Mongoles et Sibériennes/Klincksieck, 2000, page 355)
- (Commerce) Support, cadre généralement en plastique, mais aussi cartonnage destiné à maintenir par quatre des articles destinés à la vente.
- Les pots de yaourt en carton de la marque Malo sont réunis par une quadrette en plastique.
-
catherinette
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de la coccinelle.
- Nous voici arrivé à la dernière famille des COLÉOPTÈRES, celle des APHIDIPHAGES, dont le principal genre se compose des coccinelles, vulgairement appelées bêtes à bon Dieu, bêtes à la Vierge, catherinettes, etc., charmants petits animaux, parfaitement inoffensifs, et trop connus pour qu'il soit nécessaire de les décrire. — (Les papillons: métamorphoses terrestres des peuples de l'air, textes de Eugène Nus & Antony Meray, dessins de Amédée Varin, tome 2, Paris : chez Gabriel de Gonet, 1852, page 201)
- Qui ne connait les gentilles coccinelles, ces charmants insectes vulgairement appelés bêtes-à-Dieu, quelquefois catherinettes, petits boufs et petites tortues ? — (Jean-Jacques Bourassé, Esquisses entomologiques ou Histoire naturelle des insectes les plus remarquables, 4e édition, Tours chez Ad. Mame, 1853, page 78)
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de l’épurge.
- C'est le long des routes, dans les vignes, les bois, et surtout dans les terrains sablonneux que l'on rencontre l’euphorbe épurge. On la désigne ordinairement par les noms de grande esaule, euphorbe catapuce, lithymale, catherinette, ginonselle , lithymale épurge, ésule, etc . — (Dr P. J. L. Lehamau, Plantes, remèdes et maladies, Fresnes-sur-l'Escaut : chez Elie Broquet, 1886, rééd. 1914, page 147)
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de la ronce.
- Mais la classification botanique populaire s'est enrichie chez nous de plusieurs dénominations nouvelles , dont je citerai les suivantes : la plaine, pour désigner l'une des espèces de l'érable ; la catherinette , ainsi que parfois nous nommons ici la mûre ou la ronce ; la surette , qui n'est autre que l'oseille. — (« Terminologie franco-canadienne dans les sciences naturelles », présentée par Victor-Alphonse Huard, au Premier Congrès de la langue française au Canada, publié dans, Le Naturaliste canadien, n° 1 de juillet 1912 (39e année), Québec : imprimerie Laflamme & Proulx, page 30)
- (Par extension) (Régionalisme) Mûre d'une ronce.
- La catherinette est cette petite mûre qui pousse, en Picardie, le long des fossés et qui n'est bonne à manger qu'après les premières gelées. — (Isabelle Téchoueyres, Ripaille et marmitons: Les mots de la table, Éditions Le Robert, 2007)
- Jeune femme de 25 ans non mariée, célébrant la Sainte-Catherine en portant un chapeau grotesque.
- Avec des rires, des cris joyeux, on posa sur la tête brune de la catherinette l’édifice vaporeux et charmant qui lui donnait une grâce nouvelle. — (Suzanne Mercey, Catherinette et l'amour, Paris : Éditions Ferenczi (Collection Le petit roman), 1937, chap. 1)
- Le six décembre, en effet, la Saint-Nicolas, fête patronale des célibataires, a parfois autant d'importance dans certains milieux que la fête des Catherinettes pour les jeunes filles. — (Maurice d'Anyl, La Saint-Nicolas et l'amour, Lille : Nord-Édition, 1949, chap. 1)
- Ainsi, dans les bals de Sainte-Catherine, l’accès aux concours de chapeaux et aux élections de reine est réservé aux seules catherinettes. — (Joëlle Deniot, Catherine Dutheil, Métamorphoses ouvrières: actes du colloque du LERSCO, Nantes, Octobre 1992, 1995)
- Pour les moins chanceuses, le 25 novembre, on fêtait à V’zou, depuis au moins le XIIIe siècle, les « catherinettes », filles célibataires qui passaient vingt-cinq ans sans être mariées. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 234).
- (Par extension) Vieille fille.
- Pauvre Claire... Ça lui fait un choc chaque fois qu'ils lui disent ça. Faut dire qu'avec la tête qu'elle a, elle est bien partie pour mourir catherinette. — (Yves Dangerfield, Les Petites Sirènes, Paris : chez Bernard Grasset, 1978, chap. 1)
- (Histoire) Thèses que dans les collèges de Paris on faisait soutenir, sous l'Ancien Régime, vers la fête de sainte Catherine, patronne des écoliers.
- (Histoire) (France) Religieuse qui officiait à l'Hôpital Sainte-Catherine de Paris.
- C'étaient, en effet, les religieuses de Sainte-Catherine, que le peuple de Paris appelait tout simplement les Catherinettes, qui s'étaient chargées d'ensevelir les morts inconnus ou portés à la Basse Geôle; […]. Les Catherinettes étaient très aimées de la population; mais les soins pieux dont elles entouraient depuis des siècles les pauvres morts abandonnés ne purent les sauver des spoliations révolutionnaires. — (Note de lecture de Paris qui souffre, par Ad. Guillot, […], 2e édit. revue et augmentée. Paris, P. Rouquette, lib.-éditeur, 1888, dans les Annales d'hygiène publique et de médecine légale, 3e série, tome 23, Paris : chez J.-B. Baillière & fils, 1890, page 279)
-
burette
- Petit vase à goulot et à anse, propre à contenir du vinaigre, de l’huile, etc.
- Burette de cristal, de porcelaine, de faïence.
- Burette à huile.
- […] Mme Paquet dont la porte entrouverte – pour les commodités d’une bonne écoute – laissait voir le profil plat, absorbé dans la préparation d’une vinaigrette que lui fournissait, goutte à goutte, une paire de burettes transformée en huilier. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 252)
- C'est la fée des machines : à laver, à repasser, à tricoter, à coudre, à mixer, à mouliner, à souffler, à battre, comme à écrire ou à photocopier : elle sait tout des boutons, des recharges, des durées de fonctionnement, des endroits où donner le coup de burette. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 92)
- (Religion) Petit vase où l’on met le vin et l’eau qui servent à la messe.
- À l’aide d’un de ces instruments, il ouvrit le tabernacle, en tirant d’abord le saint-ciboire, […], puis un ostensoir massif, […], puis enfin deux burettes de vermeil. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Et la messe continuait devant Durtal, émerveillé par l’enfant qui baisait, les yeux presque fermés, dans le petit recul d’un discret émoi, les burettes de vin et d’eau, avant que de les offrir au prêtre. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- C’est une messe. […]. Il achève l’offertoire, et je le vois, debout, qui saisit la patène plaquée contre sa poitrine. Un enfant de chœur lui tend, l’une après l’autre, les burettes, cependant que le prêtre dépose l’hostie sur le corporal. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 249)
- Instrument de laboratoire permettant d'ajouter au goutte-à-goutte un réactif dont le dosage doit être précis.Une burette de laboratoire.
- La burette est composée d'un tube en verre d'environ 1 cm de diamètre, gradué (généralement en dixième de millilitres), munie à son embouchure d'un robinet permettant de faire varier le débit du liquide, et ouvert à son autre extrémité.
- Testicule.
- Je ne lisais pas le journal dans les burettes de mon père. — (Marc Levy, Un sentiment plus fort que la peur, chapitre 7)
-
radiocassette
- (Audiovisuel) Appareil électronique permettant d'écouter collectivement la radio et des cassettes de bande magnétique, équipé de haut-parleurs, tout en étant portable.
- Puis il tendit à Bauer une radiocassette sur laquelle le pilote avait enregistré sa version des faits et surtout les instruction surprenantes de Bauer. — (Bernard Lentéric, Substance B, 1986, page 203.)
- Qui aurait pu penser que quelque chose d’aussi moderne et contemporain que le radiocassette allait si rapidement et définitivement finir au musée ? Le magnétophone, le walkman, la disquette, les cabines téléphoniques, les répondeurs... — (Olja Savičević, Adios cow-boy, traduit du croate par Chloé Billon, Jean-Claude Lattès, Paris, 2020, page 234)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.