Dictionnaire des rimes
Les rimes en : barbiturisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "barbiturisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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hégélianisme
- Doctrine de Hegel.
- L’expérience esthétique des œuvres exige et produit l’abolition du jugement pratique sans, dans le hégélianisme, s’accomplir dans un pur jugement de goût. — (Caroline Guibet Lafaye, L’Esthétique de Hegel, 2003)
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hébertisme
- Système d’éducation mentale, morale et physique, fondé sur la pratique d’activités en lien avec la nature.
- L’hébertisme est une philosophie de vie holiste développée par Georges Hébert. En plus de l’apprentissage des métiers manuels courants, de la culture mentale et morale, intellectuelle et esthétique (danse, chant, arts...) et d’une "initiative naturiste" (nutrition, hygiène, naturopathie...), l’hébertisme promeut un entraînement physique complet par la Méthode Naturelle. — (Hébertisme ou Méthode Naturelle ?, sportnat.be, 2019)
- (En particulier) La partie de cette doctrine consacrée à l’éducation physique.
- Ainsi, il aura fallu trois ans pour que chaque cité cheminote du réseau nord devienne un centre de promotion de l’hébertisme. Sur chaque site, des leçons d’éducation physique sont données sur des stades implantés au cœur de la cité et comportant, systématiquement, un terrain d’évolution en plein air et une salle couverte (gymnase ou hangar). — (Tony Froissart, Raoul Dautry et l'hébertisme (1920-1939), dans la Revue du Nord 2004/2 (n° 355))
- L’hébertisme consiste en une activité physique régulière, qui se déroule en plein air. Peut-on pour autant parler d’un sport ou de plusieurs sports ? « Créé par Georges Hébert au début du XXe siècle, il s’agit d’une méthode de gymnastique, mais qui s’inspire de gestes naturels » explique Monique Fargier, du centre hébertiste nantais. — (La gymnastique naturelle du centre hébertiste, ouest-france.fr, 30 septembre 2013)
- Employer l’hébertisme comme activité physique chez les enfants et adolescents, tel est le but de ce cahier qui donne beaucoup d'idées et une approche de cette discipline qui entre tout à fait dans le cadre des activités scoutes. — (Présentation su cahier Hébertisme, lesscouts.be, 2019)
- (En particulier) (Québec) Activité physique de loisir pratiquée sur des parcours extérieurs présentant un certain nombre d’obstacles à franchir (et appelés à l’origine « parcours Hébert »).
- D’Arbre en Arbre® c’est le réseau de parcours d’aventure d’hébertisme aérien au Québec! Parcours Tyroliennes, passerelles et sentiers suspendues, hébertisme aérien, saut pendulaire, pont de cordes... — (Parc d'Arbre en Arbre®, arbreenarbre.com, 2011)
- Comme bien des enfants, j’ai passé mes étés dans des camps de vacances. Je raffolais en particulier de la piste d’hébertisme. On nous avait dit que c’était un monsieur Hébert qui avait inventé ce genre de parcours en forêt, de là le mot « hébertisme ». — (Anne Marie Parent, L’hébertisme: une façon de bouger en pleine nature!, vifamagazine.ca, 16 septembre 2014)
- Les petits aventuriers seront heureux de retrouver un parcours d’hébertisme au sol pour mettre à l’épreuve leur agilité et un mini labyrinthe pour travailler leur débrouillardise. — (Les activités hivernales à Voiles en Voiles, voilesenvoiles.com, 2015)
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dirigisme
- Système dans lequel l’État dirige l’économie du pays ou influe sur son orientation, sans sortir du cadre de l’économie capitaliste.
- Le dirigisme et le néo-libéralisme avaient une vision plus profonde et donc aussi plus critique des défaillances répétées du système économique et ils considéraient tous deux que l’instabilité était avant tout liée à des perturbations dans l’allocation des ressources, sous l’effet de la mutation des structures productives et des comportements concurrentiels. — (François Bilger, L’expansion dans la stabilité, 1986)
- (Par extension) Orientation donnée par l’État dans différents domaines.
- Dirigisme culturel.
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abstentionnisme
- Habitude de s’abstenir de voter alors qu’on en a le droit.
- ll en résulte un abstentionnisme massif et une déconnexion croissante entre la société et la sphère politique. — (Christophe Ayad, Géopolitique de l'Égypte, 2002)
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anglicanisme
- (Christianisme) Doctrine de l’église protestante qui domine en Angleterre.
- L’anglicanisme, qui fait preuve d’une grande tolérance interne, est donc très divers. — (Hubert Bost, Jean Baubérot, Protestantisme, 2000)
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néologisme
- (Vieilli) (Péjoratif) Abus de la création de mots nouveaux ou de l’emploi de mots anciens dans de nouveaux sens[1].
- Fait d’employer ou d'inventer des mots nouveaux (nom commun, adjectif, etc.) ou des expressions nouvelles.
- Rimbaud, champion du néologisme avec son « abracadabrantesque » repris par Jacques Chirac.
- (Linguistique) Mot nouveau ou récemment forgé pour répondre à un manque ou pour son caractère expressif.
- En linguistique, le caractère neuf d’un néologisme — sa néologicité — peut perdurer plusieurs années.
- La Fontaine, qui employa tant de mots, n’en inventa guère : il est à remarquer que les bons écrivains sont généralement fort sobres de néologismes. Le fonds commun du langage leur suffit. — (Anatole France, Article sur la langue de La Fontaine, recueilli dans Le Génie latin, 1913)
- Le syntagme figé « énergivoraces » apparaît dans une phrase de type coercitif : « Nous sommes tous des « énergivoraces ». Or ce type de contrainte est neutralisé par l'effet humoristique du néologisme. — (Henri Pierre Jeudy, Publicité et son enjeu social , Presses Univ. de France, 1977, page 129)
- Branduit. Néologisme créé par Jean-Louis Swiners. Exemples de branduits : le Coca-Cola, le Stabilo, etc. — (Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, page 96)
- Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation. — (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- Nouveau sens donné à un mot existant ; néosémie.
- Le mot souris désignant un petit boîtier relié à un ordinateur est un néologisme. Comme mulot, d'ailleurs. Mais l'un a pris et l'autre non.
- (Neurologie) Mot qui n’existe pas utilisé par quelqu’un souffrant de certains troubles du langage (aphasie…).
- "Foucra bouldou ! Bistroye ! Bistroye !", ajouta-t-il avec conviction. Depuis quelque temps déjà, l’illustre écrivain avait contracté cette manie d’employer des mots bizarres, parfois désuets ou franchement impropres, quand ce n’étaient pas des néologismes enfantins à la manière du capitaine Haddock. Ses rares amis restants, comme ses éditeurs, lui passaient cette faiblesse, comme on passe à peu près tout à un vieux décadent fatigué. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 168-169)
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déviationnisme
- (Histoire, Politique, Socialisme) Concept du communisme stalinien qui indique un comportement qui n’est pas conforme à la doctrine officielle du parti sous le règne de Joseph Staline.
- Le terme « déviationnisme » est le terme générique dont se servent ceux qui se disent marxistes orthodoxes pour flétrir ou excommunier les marxistes qui, d’après eux, trahissent Marx. — (Pierre Masset, Les 50 mots-clés du marxisme, 1970)
- (Par extension) Action de quelqu’un qui ne suit pas ou a tendance à s’écarter de la ligne politique ou des recommandations d’une organisation (parti politique, syndicat, etc.) dont il est membre, selon les organes de direction de cette organisation.
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néocolonialisme
- Forme politique et économique (et non plus militaire) du colonialisme propre aux anciennes puissances coloniales vis-à-vis de leurs anciennes colonies.
- Les critiques du néocolonialisme tentent de démontrer que l’investissement fait par des sociétés multinationales n’enrichit que quelques personnes dans les pays sous-développés et occasionne, pour les populations qui habitent ces néocolonies, une catastrophe humanitaire.
- Il est tragique que de grands pays à travers le monde, encore traumatisés par le joug colonial qui leur a été imposé à l’époque, n’aient pas le courage aujourd’hui de condamner le néocolonialisme russe. — (« La Russie se comporte selon les schémas coloniaux du passé », Herman Van Rompuy 24 juin 2022.)
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kantisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique d'Emmanuel Kant, fondée à la fin du XVIIIe siècle.
- L'expérience nous a, en effet, prouvé malheureusement que les enseignements que les historiens des idées nomment des enseignements très élevés, restent d'ordinaire sans efficacité. Cela avait été évident pour les stoïciens ; cela n'a pas été moins remarquable pour le kantisme ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.297)
- La philosophie d’aujourd’hui poursuit cet effort de justification. Elle continue à employer à ses fins le mouvement des sciences. La fonction du kantisme fut de justifier la morale bourgeoise en faisant d’elle la fille d’une raison législatrice de l’astronomie. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932, page 88)
- (Plus largement) Doctrine philosophique se réclamant de la philosophie de Kant.
- Habermas est une figure du kantisme contemporain.
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charisme
- (Christianisme) Don exceptionnel ou grâce, accordé par Dieu à une ou plusieurs personnes, comme le don de guérison, l'aptitude à « parler plusieurs langues », etc., non pour le bien de soi, mais pour le bien de tous.
- Chacun possède son charisme. C’est la forme particulière que prend le Saint-Esprit dans les divers individus. — (Revue de l’histoire des religions, page 453, Paul Alphandéry, 1899)
- La translation du corps de l’évêque myroblyte, de Myre à Bari où il repose depuis le 9 mai 1087, n'a pas interrompu le précieux charisme, le tombeau de saint Nicolas n'a point cessé d'être glorieux, et, comme tout pèlerin de Bari peut le voir de ses yeux, la « manne » ou liqueur miraculeuse continue à découler de ses ossements. — (Eugène Marin, Saint Nicolas: évêque de Myre (vers 270-341), Paris : Librairie Victor Lecoffre, 1917, page 143)
- (Christianisme) (Par extension) Depuis 1971, désigne le caractère collectif de cette qualité appliquée à un institut, une communauté ou une congrégation religieuse.
- Terme de plus en plus utilisé dans le vocabulaire de l'Église depuis le concile de Vatican II, le charisme désigne le caractère propre d'un institut ou d'une congrégation.— (Loup Besmond De SENNEVILLE – «Le charisme» - Journal La Croix, page 14, 13-14 septembre 2014)
- En ce sens, le charisme peut-être défini comme un moyen pour s'approcher d'un groupe social particulier, complète le dominicain Jean-Claude Lavigne. Ce moyen peut-être l'école, l'hôpital ou la présence dans les quartiers.— (Jean-Claude Lavigne – «Voici, je viens» : la vocation religieuse, Bayard, 2012)
- (Par extension) Aura indéfinissable, talent que semble posséder quelqu’un, souvent lié à sa prestance, qui est capable de susciter l’adhésion, la fascination d’un grand nombre de personnes.
- La force du charlatan, c’est son charisme, ce qui le rapproche à la fois du sorcier et du prophète mais il se compare mieux au premier qu’au second. — (Le Faire valoir, une introduction à la sociologie des phénomènes publicitaires, page 155, Gérard Lagneau, 1969)
- On ne présente plus le pur-sang arabe. Sa beauté, son charisme et toutes les légendes qui s'y rattachent en font un cheval à part. — (Laetitia Bataille, Races équines de France, France Agricole Éditions, 2008, page 35)
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humanisme
- Mouvement intellectuel apparu au cours de la Renaissance qui puise de textes antiques des modèles de vie, d’écriture et de pensée, culture des belles-lettres, des humanités.
- Du XVIe au XVIIIe siècle, elle [Raguse] vit fleurir dans ses murs toute une école de poëtes élégants qui développèrent leur génie sous la double influence de l'humanisme et de la renaissance italienne. — (Louis Léger, Rev. historique, tome II, page 229)
- Le mot le plus honni de cette époque, je le rappelle, était le mot humanisme, et quand nous invitâmes Fernand Dumont à donner une conférence au printemps 1971, on dut presque le protéger du chahut des marxistes. — (Georges Leroux, Entretiens, propos rapportés par Christian Nadeau, Boréal, Montréal, 2017, page 151)
- (Philosophie) Doctrine centrée sur l’intérêt des hommes et de l’humanité, qui valorise l’humain avant tout.
- Débusquer les bases biologiques d’un comportement n’enlève rien à l’humanisme du geste ni au libre arbitre : nous demeurons toujours libres de choisir entre un geste altruiste ou égoïste. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n° 58, automne 2005, page 17)
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graphisme
- Manière de dessiner particulière à un artiste.
- Séances de graphisme avec des feutres pour que chaque enfant s'entraîne à reproduire toutes les idées (les installations de ronds et les empreintes) et les garde dans son répertoire graphique individuel. — (Denise Chauvel & Isabelle Lagoueyte, Maternelle : Du graphisme à l'écriture, Éditions Retz, 2010 & 2015)
- (Graphologie) Façon d’écrire d’une personne.
- (Informatique, Jeux vidéo) Élément graphique apparaissant à l’écran et formant l’esthétique.
- Les graphismes de ce jeu sont très réussis.
- (Art) Design graphique.
- Architectes d’intérieur et designers, attirées par le graphisme, la gastronomie et la photo, Sarah Cisinski et Chloé Roose réunissent leurs passions dans ce projet. — (Catherine Callico, «Design September, le top 10», Le Soir.be, 5 septembre 2013)
- Le bureau de graphisme Bonbon a été fondé en 2003 par Valeria Bonin et Diego Bontognali à Zurich. Ils conçoivent des livres, des identités visuelles, des affiches et ils enseignent à l'ECAL de Lausanne et à la Schule für Gestaltung de Saint-Gall. — (Véronique Vienne, Angelo Cirimele & Francesco Franchi, Graphisme en France 2015, Art Book Magazine, 2015, page 89)
- (Cartographie) Image obtenue sur un support par un procédé quelconque, considérée indépendamment de sa signification éventuelle[2].
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germanisme
- (Linguistique) Façon de parler propre à la langue allemande.
- (Par extension) (Linguistique) Façon de parler empruntées à la langue allemande et transportées dans une autre langue.
- Les premières sont écrites dans le langage de Nimègue, flamand mêlé de quelques germanismes. — (Revue missionnaire des jésuites belges, 1876)
- Malheureusement donc, cette langue n’est pas ma langue maternelle, et je ne sais jamais comment éviter et découvrir les germanismes en parlant français. — (Jens Häseler, Antony McKenna, La vie intellectuelle aux refuges protestants : actes de la table ronde de Dublin, juillet 1999. Huguenots traducteurs, 2002)
- Les Flamands "déjoualisent" : en accédant au statut de "nation", au cours des années soixante, les Flamands, jadis dominés par les Wallons francophones, se sont rendus compte que le "flamand", cet ensemble de dialectes et de patois du néerlandais, bourré d’archaïsmes, de régionalismes, de gallicismes et de germanismes, ne pourrait leur servir de langue nationale. — (L’Actualité, volume 1, 1976, page 68)
- (Plus rare) (Histoire) Manières, façons, comportement des anciens Germains.
- J’ai eu occasion de la restreindre pour la chevalerie, qui n’est pas et ne saurait être musulmane par son origine, mais qui est chrétienne et germanique ; le christianisme et le germanisme forment, selon moi, la chaîne et la trame de ce tissu ; les Arabes y ont ajouté la broderie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, tome 19, 1839)
- (Politique) Nationalisme allemand ; pangermanisme.
- Cette guerre qui fut un affrontement entre « le germanisme et l’esprit universel conçu par la France », a mis en jeu non pas la victoire d’une nation sur une autre, mais la civilisation elle-même. — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, 1972)
- Le slavisme russe et le germanisme prussien auront peine à ne pas se heurter, mais leur choc peut tarder longtemps. — (Anatole Leroy-Beaulieu, La France, la Russie et l’Europe, Ligaran, 2015)
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figurisme
- Doctrine de ceux qui regardent les événements de l’Ancien Testament comme des figures de ceux du Nouveau.
- Le figurisme est ainsi, aux yeux de C.-L. Maire, le fil directeur qui met en évidence la cohérence de la trajectoire janséniste à travers tout le siècle. — (Revue d’histoire de l’Église de France, volume 82, numéros 208 à 209, 1996)
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zoomorphisme
- (Religion) Culte religieux qui donne aux dieux la forme d’animaux.
- Opinion où l’on était que des hommes pouvaient se transformer en animaux ; telle était la croyance aux loups-garous, à la lycanthropie, etc.
- Représentation d'un ou de plusieurs êtres humains sous une forme animale.
- Le fabuliste La Fontaine et le caricaturiste Grandville (1803-1847) ont eu recours au zoomorphisme.
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obscurantisme
- (Péjoratif) Attitude des penseurs et des prédicateurs à qui l'on reproche de s'opposer au progrès de la raison et des lumières, dans le domaine scientifique, dans les questions de morale, et dans la vie de tous les jours, parce qu'ils prétendent maintenir et imposer coûte que coûte des préjugés et des croyances d'un autre âge.
- L’obscurantisme est un péché, non pas peut-être envers l’esprit saint, mais envers l’esprit humain, c’est-à-dire un péché dont, loin d'accorder jamais le pardon, on doit garder toujours et partout une rancune implacable à celui qui s’en est rendu coupable, pour lui en témoigner son mépris en toute occasion, tout le temps qu’il vit, et même jusqu’après la mort. — (Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation, Supp. au Livre 2, ch. 43, 1859, trad. Burdeau, 1912)
- On sait qu'au programme de l'école primaire, la Révolution tient une place capitale. On s'attache surtout à persuader aux enfants que la période qui précéda cette époque mémorable fut un temps de barbarie, d'obscurantisme et de souffrance où le peuple se composait de faibles agneaux dévorés par les bêtes féroces de la noblesse et du clergé.Il serait donc logique que les faits marquants de la Révolution demeurassent gravés dans la mémoire de ceux à qui on les fit apprendre avec tant de parti pris. — (Adolphe Retté, Au pays des lys noirs, 1913)
- Va-t-il me falloir enregistrer que Castelsarrasin, centre d’un obscurantisme homicide, évolue à rebours de la civilisation ? Non ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- À l’inverse, l’idéologie si moderne du libéralisme ne parvient à s’imposer qu’en s’appuyant ici et là sur des obscurantismes d’un autre temps. Ethnicisme, racisme biologique ou social, retour de la charité publique : […]. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- Cette loi livrait les trois degrés de l’enseignement à l’Église et coiffait la France du trirègne de l’obscurantisme. — (Anatole France, L’Église et la République, Paris : Edouard Pelletan, 1904 - éd. J.-J. Pauvert, 1964, p.60)
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hermétisme
- Terme désignant les doctrines philosophiques des alchimistes.
- (Par extension) Caractère secret, fermé, rigoureux et inflexible d’une doctrine.
- La question cruciale sur laquelle doit se déterminer tout commentaire de Mallarmé est celle de l’hermétisme. — (Alain Vaillant, La crise de la littérature: romantisme et modernité, 2005)
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chrisme
- (Religion) Symbole chrétien formé du digramme des lettres grecques entrelacées chi et rhô. Note : Ce caractère a son caractère Unicode : ☧ (U+2627).
- Le sarcophage, décoré d’un chrisme et de pampres de vigne, aurait, selon la tradition, contenu le corps de Drausin, évêque de Soissons, mort vers 680.
- Le portail principal, placé au fond d’un narthex, est décoré d’un « chrisme », monogramme du Christ, flanqué de deux lions et entouré d’inscriptions expliquant au pèlerin la signification de ces images. — (Marie-France Chabaud, Les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, 2004)
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atticisme
- Délicatesse de langage, finesse de goût particulière aux Athéniens.
- (Par extension) Style, maintien qui joint l’élégance à la pureté.
- Sa conversation était tout à-la-fois piquante et instructive, son esprit aimable et enjoué ; il y avait de la finesse dans ses observations et de l’atticisme dans ses critiques ; mais elles glissaient sur les individus sans faire grâce aux ridicules. — (Édouard de La Grange, Lettre sur Robert de Berlin, Lettre sur Robert de Berlin, 1882)
- Écrivain élégant, attrayant de forme par son atticisme parfait, sa gentilhommerie et son joli ton, […]. — (Antoine Albalat, L'art d'écrire enseigné en vingt leçons (sixième leçon), 1899)
- (Grammaire grecque) Forme de langage particulière au dialecte attique.
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antiparlementarisme
- (Politique) Opposition au régime parlementaire et aux hommes politiques qui le composent.
- À la station Chambre des députés, le « dé » a été gratté : Chambre des putes. Signe d’antiparlementarisme. On dit en ce moment que cela conduit fatalement au fascisme. Mais l’individu qui a enlevé le « dé » voulait peut-être seulement s’amuser et amuser les gens. — (Annie Ernaux, Journal du dehors, 1993, réédition Quarto Gallimard, page 529)
- En trois ans et demi, le débat au Royaume-Uni s’est envenimé au point de nourrir l’antiparlementarisme. — (« Brexit : en finir avec un mauvais feuilleton », Le Monde.fr, 21 octobre 2019)
- Quel audacieux réformateur, quel tenant de l’antiparlementarisme a écrit ces lignes, propres à hérisser un Gérard Larcher, un Bruno Retailleau ou un Christian Jacob ? — (Les girouettes du Sénat, Le Canard Enchaîné, 7 mars 2018, page 2)
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monolinguisme
- Fait d’être monolingue, de ne parler qu’une seule langue.
- La logique du monolinguisme, qui fonde le modèle scolaire français, est la conséquence de ce processus d’unification nationale et de construction de la nation française. — (Christine Hélot, Du bilinguisme en famille au plurilinguisme à l’école, 2007)
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analphabétisme
- Incapacité complète à lire et à écrire, le plus souvent par manque d’apprentissage.
- Si la fameuse liquidation de l’analphabétisme, tant admirée, tarde tant à s’accomplir, c’est aussi que les malheureux instituteurs, travailleurs isolés, n’arrivent souvent pas à toucher leur maigre traitement […]. De sorte que l’on se demande comment les instituteurs vivent encore et si, avant la liquidation de l’analphabétisme, on n’assiste pas à celle du professorat. — (André Gide, Retouches à mon "Retour de l'U.R.S.S.", 1937)
- L’analphabétisme est en constante régression dans le monde, même si, aujourd’hui encore, trop d’enfants n’ont pas accès à l'école. — (Sophie Chautard, Comprendre la géopolitique, 2006)
- Parfois, est réputé alphabète celui qui sait lire et écrire son nom. Ces critères assez simplistes se reflètent encore parfois, de nos jours, soit dans les programmes d’alphabétisation, soit dans la détermination des dimensions du problème de l’analphabétisme. — (Fathi El-Rashidi, Aspects humains du développement, Institut international des Sciences administratives, 1970, page 65)
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paramagnétisme
- (Magnétisme) Propriété qu’a le magnétisme de donner aux corps une direction parallèle à la ligne des pôles, quand ces corps sont placés entre les deux pôles d’un électro-aimant énergique, courbé en fer à cheval.
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internationalisme
- Caractère, état de ce qui est international.
- Pierre songeait à cet internationalisme, à ce cosmopolitisme, au vol d'étrangers qui, de plus en plus dense, s'abat sur Paris. — (Émile Zola, Paris, 1897)
- (Vieilli) Codification du droit des gens et arbitrage international [JO].
- L’internationalisme […] qui était un système d'égalité politique et sociale et de temporelle justice et de mutuelle liberté entre les peuples est devenu entre leurs mains [de Herr et Lavisse] une sorte de vague cosmopolitisme bourgeois vicieux. — (Charles Péguy, L’Argent, 1913)
- (Politique) Doctrine humanitaire des relations entre les peuples sans distinction de patrie.
- L’internationalisme est un article de foi en l’honneur duquel les plus modérés se déclarent prêts à prononcer les serments les plus solennels ; mais le patriotisme impose aussi des devoirs sacrés. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, p. 158)
- L’internationalisme sentimental d’avant 1914 n'a pas résisté au choc des nations. Dans tous les pays en guerre, socialistes et syndicalistes, dans leur grande majorité, ont participé à la défense nationale. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 17)
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bellicisme
- Doctrine ou état d'esprit qui prône la guerre, ou encourage l'esprit guerrier.
- L’un des buts évidents de ce document est de faire comprendre au Kremlin, prompt à accuser la Géorgie de bellicisme aveugle, que Tbilissi préfère la voie diplomatique à la voix des armes. — (http://www.caucaz.com)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.