Dictionnaire des rimes
Les rimes en : balançant
Que signifie "balançant" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Participe présent du verbe balancer.
- Il pêchait parfois dans le canal situé au-dessus du moulin, alimenté par la rivière, dans les grands calmes où les rotengles, les poissons-chats et les carpes venaient se nourrir de grains concassés en balançant leurs flancs dans la lumière. — (Franck Bouysse, Grossir le ciel, 2015, première partie, chapitre 8)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "balançant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
-
délicatement
- Mollement.
- Je suis moi-même une femme délicatement élevée, faible, craintive et épouvantée de la douleur ; …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- D’une manière douce, légère.
- Ajoutez le furikake (ou le gomashio) et mélangez délicatement afin de ne pas écraser les grains de riz. — (Laure Kié, Sandra Mahut, Bentos super complets, 2022)
- Avec délicatesse, d’une façon élégante et fine.
- Il y a deux choses qui font la bonté de son roman [d'Honoré d’Urfé], la disposition qui est régulière, et les passions tendres et amoureuses qu’il avait ressenties lui-même, qui sont touchées très délicatement. — (Segrais, Mémoires, t. II, p. 22.)
- Il faut exprimer le vrai pour écrire naturellement, fortement, délicatement. — (Jean de la Bruyère, I.)
- Je touche délicatement à des matières délicates. — (Jean le Rond D’Alembert, Lett. à Volt. 3 mars 1766.)
- D’une façon délicate, agréable au goût.
- On y mangeait délicatement. — (Antoine Hamilton, Gramm. 6.)
-
temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
-
accoutrant
- Participe présent du verbe accoutrer.
-
bougeant
- Participe présent du verbe bouger.
-
grand
- De hauteur importante.
- Personne de vraiment grand, sentait-on, n’aurait eu une expression si virulente et si agressive, bien qu’en réalité Butteridge eût une taille de six pieds deux pouces (1m88) et un poids exactement proportionnel. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 34 de l’édition de 1921)
- (Par analogie) De taille, longueur, volume, durée, etc., important, qui dépasse la mesure moyenne ou ordinaire.
- Le bourreau chef jeta un coup d’œil sur la besogne et parut mécontent : la découpure n’était pas assez grande. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduit par Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Pendant un grand mois, ils s’enfermèrent, ils ne sortirent pas une seule fois de la Souleiade. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VIII)
- Et enfin, vous voudriez que Dieu fît courir le soleil, qui est quatre cent et trente-quatre fois plus grand que la terre, rien que pour pommer nos choux ? — (Umberto Eco, L’île du jour d’avant, Grasset & Fasquelle, 1996)
- (En particulier) En parlant d’un enfant, d’un adolescent dont la taille se développe.
- On vous donnera cela quand vous serez plus grand, quand vous serez grand.
- Vous n’êtes pas encore assez grand pour sortir seul.
- Une grande personne se dit d’un adulte, par opposition aux enfants.
- Qui a grandi.
- Ce bois commence à devenir grand.
- Les blés sont déjà grands.
- En grande quantité.
- C’est ainsi que la quasi-totalité des prix des grands produits industriels connaissent au XIXe siècle un trend orienté à la baisse. Dans la sidérurgie française par exemple, les « fers et aciers ouvrés » passent de l’indice 100 en 1850 à l’indice 72 en 1911. — (Jean-Pierre Rioux, La révolution industrielle : 1780-1880, Éditions du Seuil, 1971, page 84)
- (Par extension) (Familier) Beaucoup de. Note d’usage : s’emploie dans une forme négative.
- Depuis le 3 novembre, les avocats du président sortant font tout leur possible pour invalider la victoire de Joe Biden, sans grand succès. — (Pierre Breteau, Comment les recours de Donald Trump, qui conteste toujours les résultats de l’élection, sont rejetés ou abandonnés, Le Monde. Mis en ligne le 24 novembre 2020)
- Ce livre n’ayant pas grand intérêt, il ne passionnait pas grand monde avant que son auteur ne soit victime d’un accident spectaculaire.
- Il n’y avait pas grand monde à ce spectacle.
- Extrême ; lointain.
- Il y avait déjà deux jours que le bateau filait vers le grand Nord, à la vitesse maintenue de vingt nœuds. — (Jean Lhassa, Dernières nouvelles d’ailleurs, Éditions Publibook, 2009, page 209)
- (Typographie) Majuscule.
- (Sens figuré) (Grand + un nom de lettre) Notable et représentatif.
- Il lui parlait d’hôtel, de frais, de remboursement. C’était un vrai con. Avec un grand C. Il venait à peine de lui annoncer que sa grand-mère était morte. Et il lui faisait un exposé sur la générosité de l’administration judiciaire. — (Geraldine Jaujou, La guérisseuse, Éditions Les Nouveaux Auteurs/Prisma Presse, 2015, chapitre 2)
- Oh, je ne crois pas du tout en l’homme avec un grand H, sans quoi je n’aurais rien à faire. Si je croyais en l’homme avec un grand H, il n’y aurait qu’à laisser faire les choses puisque ça marcherait forcément très bien pour cet homme avec un grand H. — (Jacques Ellul, « Sans arme ni armure », dans Paul Ricoeur, Jacques Ellul, Jean Carbonnier, Pierre Chaunu: dialogues, de Olivier Abel, Labor et Fides, 2012, page 59)
- C’est Lacan qui utilise vraiment le terme de désir avec un grand D comme l’amour avec un grand A. Ce grand A fait penser au grand Autre, comme au pluriel les amours avec un petit « a », ce « a » qui signifie les objets d’amour, ou l’objet de la pulsion, ou le petit a du petit autre. — (Pierre Jamet, Le nœud de l’inconscient : Nouer la clinique, Erès éditions (Arcanes), 2012, chapitre 7)
- (Sens figuré) Célèbre, doté d’une réputation positive, qui mérite l’admiration.
- Politiqueurs cessez vous bavardages, Car maintenant l’on connait vos forfaits ; Vous n’êtes grands que dans vos tripotages, N’espérez plus nous tromper désormais. — (Étienne Pédron, la France Ouvrière, dans Chansons socialistes, Lille : à l’Imprimerie ouvrière, 1906, réédition Dijon : Éditions Raisons & Passions, mars 2011, page 37)
- Les grands écrivains qui attachèrent leur nom au bassin d’Arcachon n’étaient pas des enfants du pays. — (Serge Linares, Mireille Pastoureau, Raphaël Dupouy, Jean Cocteau, 2012)
- (En particulier) Surnom de personnages illustres, héroïques, méritants. Dans ce sens, il est précédé de l’article.
- Alexandre le Grand.
- Utilisé pour former des locutions honorifiques.
- Grand vizir, grand secrétaire.
-
acclamant
- Celui qui pousse des acclamations, qui acclame.
- Cette poignée d’acclamants a été triée sur le volet des logis misérables ; et encore, parmi ceux qui m’ont applaudi, parce que ma voix tonnait, ou pour ne pas faire « scission ouverte », combien m’abandonneront demain pour suivre le cortège de Simon triomphant ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
-
accourcissant
- Participe présent de accourcir.
-
rejoignant
- Participe présent de rejoindre.
- En rejoignant cette conférence dématérialisée, vous ne serez pas spectateurs. C’est la promesse de PPC, podcasteur qui a créé l’événement. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 octobre 2022, page 14)
-
vivant
- Qui est doué de vie, qui est organisé de façon à vivre.
- La biologie étudie les organismes vivants.
- Un organisme vivant est un ensemble organisé de matière qui tend à maintenir l’état homéostatique par une utilisation concertée d’énergie. — (Wikipédia, article Vie)
- Qui est en vie, qui n’est pas encore mort.
- – Nom d’un chien ! – marmonna-t-il. – Je n’ai aucune sympathie pour les cadavres… J’aimerais mieux, ma foi, que l’individu fût vivant. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 331 de l’édition de 1921)
- C’est que, dit le petit, le garde me mettrait en prison, s’il trouvait dans mes fagots du bois vivant… — (Gérard de Nerval, « Les Filles du feu », Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Qui demeure, subsiste.
- Carmen est morte, l’innocente et plaintive Carmen. Mais la chanson est plus vivante que jamais, plus impitoyable que jamais, plus torturante que jamais. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- […] ce terme est très fréquent dans toute la microtoponymie du Mâconnais ; il est même tellement vivant que les géomètres des cadastres l’ont considéré comme une forme correcte […] — (Annales de l’Académie de Mâcon, 2000, page 132)
- (Sens figuré) Qui dérive d’une personne en vie.
- Exemple vivant, leçon vivante : Exemple ou leçon qu’on tire d’une personne en vie.
- (Sens figuré) Qui est animé, vif.
- Cette rue est vivante.
- (Sens figuré) Exact.
- Ce jeune homme est le portrait vivant, est l’image vivante de son père : Il a tous ses traits, toute sa physionomie.
- « Vous êtes le portrait vivant de votre grand-oncle Langévol, tel qu’il est représenté dans une photographie de lui que nous possédons, d’après une toile du peintre indien Saranoni. » — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre I)
-
allant
- Qui aime à aller et venir ; qui montre de l’activité.
- Je ne t'ai pas trouvée bien allante, ma chérie. Ce qui te soucie n'est pas trop grave, j'espère ! — (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
- Je crois bien que, sous ses airs allants et vigoureux, il était faible et influençable. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 117)
- Au temps de ma jeunesse allante et vagabonde,J’ai goûté l’hydromel avecque Kunégonde,Et le vin de groseille et des ersatz aussi… — (Albert Truphémus, Poème aux nobles vins d’Algérie, paru dans La Parenthèse n°36 de mai 1934)
- (Sens figuré) (Par analogie) Motivé.
- [Titre] Peu allante sur l’élargissement, l’UE soutient les Balkans face à la pandémie — (Jean-Pierre Stroobants, Peu allante sur l’élargissement, l’UE soutient les Balkans face à la pandémie, Le Monde. Mis en ligne le 7 mai 2020)
- (Sports hippiques) En parlant d'un cheval dans une course, impétueux, brillant, qui tire, qui va plus vite que ne le voudrait son cavalier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
assurément
- (Vieilli) De manière ferme, assurée ;
- Il marchait assurément vers le ring.
- Certainement.
- Tom s’efforçait de vendre uniquement la récolte de son jardin, produits excellents assurément, mais de variété limitée. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 8 de l’édition de 1921)
-
parfaitement
- D’une manière parfaite.
- Comme je vous aime parfaitement, je pense être aimé de vous de la même sorte. — (Jean-Louis Guez de Balzac, liv. IV, lett. 12)
- Cette Alerac est aimable de me regretter comme elle fait ; mais ne me souhaitez jamais rien que vous ; vous êtes pour moi toutes choses, et jamais on n’a été aimée si parfaitement d’une fille bien-aimée que je le suis de vous. — (Madame de Sévigné, Lettres choisies, De Mme de Sévigné à Mme de Grignan, À Angers, ce mercredi 20 septembre 1681)
- Il ne faut rien exagérer, ni dire des cours le mal qui n’y est point : l’on n’y attente rien de pis contre le vrai mérite que de le laisser quelquefois sans récompense ; on ne l’y méprise pas toujours, quand on a pu une fois le discerner ; on l’oublie, et c’est là où l’on sait parfaitement ne faire rien, ou faire très peu de chose, pour ceux que l’on estime beaucoup. — (Jean de La Bruyère, Les Caractères, 1688, De la Cour (édition de 1880))
- D’une manière exacte.
- Paolo m’attend déjà devant les portes tournantes pour la pause-déjeuner. Il a son regard agacé des jours où je ne suis pas parfaitement à l’heure. — (Viola Veloce, Meurtres à la pause-déjeuner, traduit de l’italien par Fanchita Gonzalez Battle, Éditions Liana Levi, Paris, 2015)
- D’une manière complète ou totale.
- En outre, la conception de l’autodéschisteur doit être telle que le blocage des dispositifs d’évacuation par la matière à éliminer soit impossible. Il doit être parfaitement automatique. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, chez Dunod, Paris, 1938, page 71)
- Depuis des mois on savait parfaitement à Paris que la dénonciation par Hitler des accords de Locarno et la remilitarisation de la Rhénanie pouvaient survenir d'un moment à l'autre. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 162)
- Le diaspore, de structure analogue (l'aluminium remplaçant le fer), se présente en cristaux lamellaires parfaitement clivables (parfois taillés pour la bijouterie, malgré leur fragilité) donnant des lamelles flexibles, et en agrégats écailleux. — (Jean-Paul Poirot, Minéralia: les minéraux & les pierres précieuses du monde, Éditions Artemis, 2004, page 68)
- Elle [Mme de Longueval] haïssait bien parfaitement notre Montataire. — (Marquise de Sévigné, 25 octobre 1688.)
- Aussi impossible, lui répliqua l’autre, que d’être parfaitement habile, parfaitement fort, parfaitement puissant, parfaitement heureux. — (Voltaire, Memnon ou la sagesse humaine, 1750)
- (Absolument) Oui. — Note : Se dit comme réponse affirmative, en insistant sur l’affirmation.
- La proposition vous convient-elle ? — Parfaitement.
-
évidemment
- D’une manière évidente.
- Et il s’abîma en des recherches mentales, évidemment compliquées et très pénibles, s’il fallait en juger par les diverses grimaces qui se succédèrent sur son visage, […]. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- L'abondante littérature idyllique des professeurs de rhétorique est évidemment une pure vanité. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.363)
- De cela même que je pensais à douter de la vérité des autres choses, il suivait très évidemment et très certainement que j’étais. — (René Descartes, Méth. IV, 2.)
- Les uns veulent toujours croire aveuglément, les autres veulent toujours voir évidemment. — (Nicolas Malebranche, Rech. IV, 3.)
- Il est certain que… ; indiscutablement. — Note : Dans cette acception, il se met au commencement de la phrase.
- Évidemment il a prouvé ce qu’il voulait démontrer.
-
brièvement
- En peu de mots, de façon brève.
- Nous avons montré aussi brièvement qu’il a été possible, quelle est la dignité de duc et pair dans tous les âges de la monarchie. — (Louis de Rouvroy, 372, 198.)
- Je lui exposai brièvement mes aventures, et il m’écouta en silence. — (Robert Louis Stevenson, L’Île au trésor VIe partie, chap. XXVIII)
-
étonnant
- Qui étonne, qui surprend.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.82)
- […], je vis tragiquement émerger de la nuit une étonnante masure en ruines à un étage, aux persiennes vermoulues et closes. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Ce qui est plus grave, c'est que, d’auteur en auteur, les hypothèses sont devenues des certitudes et l'on peut lire dans des ouvrages de vulgarisation les plus étonnantes affirmations, jamais vérifiées, jamais critiquées, prises un jour à la source du possible et entraînées depuis dans le flot de l’indiscutable. — (André Leroi-Gourhan, Les religions de la préhistoire, Presses universitaires de France, 1971, p. 144)
- Qualifie quelqu’un qui est extraordinaire, soit en bien, soit en mal.
- C’est un homme étonnant.
-
adoubant
- Participe présent du verbe adouber.
-
méchant
- Mauvais, contraire de bon.
- De méchante humeur, de mauvaise humeur.
- Après le souper elle joua au quinze, elle perdit de mauvaise grâce, paya de plus mauvaise grâce encore, & se coucha de fort méchante humeur. — (Pierre-François Godard de Beauchamps, Funestine, dans Le Cabinet des fées, ou collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux, volume 31, Barde, Manget & Cie / Cuchet, Genève / Paris, 1786, page 35)
- Faut croire qu’il avait le réveil bien méchant, cet animal-là ; car, au premier mot que j’essayai de lui dire, il se mit à tirer son sabre… — (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 68)
- Ce jour-là, l’ancien garde-du-corps semblait moins disposé que jamais à lier conversation avec son perruquier. Il s’était réveillé de fort méchante humeur ; sa maigre figure était rigide, ses yeux gris restaient fixés droit devant eux, ses sourcils avaient l’air de deux accents circonflexes, et son nez d’aigle était plus pincé que d’habitude. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Il a une méchante mine, il a mauvaise mine.
- (Québec) Sentir méchant : Sentir mauvais.
- (En parlant de choses) Qui ne vaut rien dans son genre, qui est maigre ou insuffisant, de mauvaise qualité ou dans un état déplorable, minable, miteux. Note : Dans cette acception, il précède toujours le nom.
- Et le petit appartement de l’abbé, tendu d’un méchant papier neuf et carrelé de rouge, fleurait la tombe. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Le voyageur qui s’embarque sur le méchant petit bateau qui fait trois fois par semaine le service entre Algésiras et Tanger, jouit à mesure que tourne l’hélice d’un spectacle véritablement beau. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in La Revue de Paris, 1922)
- À l’entrée du carrefour se trouvait un méchant groseillier sur lequel séchaient des guenilles. — (Honoré de Balzac, La Comédie humaine : Scènes de la vie à la campagne : Le Médecin de campagne, 1833, page 8)
- Des chenets à 3.000 francs comme occasion et un dîner composé d’un méchant poulet grillé, voilà ce que nous a rapporté notre journée de Rouen ; et par là-dessus, la rentrée dans la capitale de tous les Rouennais de Paris a amené un retard de deux heures au train. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1880, page 69)
- Et les méchants petits meubles d’hôtel, en pitchpin verni, mal d’aplomb sur des jambes trop grêles ! — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- Le tout en assez mauvais état, comme le méchant bout de tapis par terre, les chaises paillées et les rideaux en faux Gobelins qui avaient cet aspect définitivement poussiéreux et passé qui enlève tout courage pour en entreprendre le nettoyage. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs : nouvelles, 1945, page 121)
- (En parlant d’une personne du point de vue de sa fonction) Sans valeur, incompétent.
- Un méchant orateur.
- Un méchant avocat.
- Dites donc une fois pour toutes que c’est l’homme qui honore la fonction, et qu’un bon ouvrier rend plus de services à la société qu’un méchant écrivain. — (Marie Roch Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, 1844)
- (En parlant de traits ou d’attributs psychologiques) Qui ne remplit pas correctement sa fonction, défectueux.
- Est-ce Vienne ou Valence qu’habite Mlle Sophie de Rivières ? Ma méchante mémoire m’a tenu incertain entre ces deux villes ; mais nous n’avons pris terre ni dans l’une ni dans l’autre. — (M. de Guérin, Correspondance, 1837)
- (En parlant d’événements) Qui provoque des désagréments, des ennuis, désagréable, déplaisant, pénible.
- La mer est méchante ce matin, les plaisanciers ne sortent pas.
- — Si les chemins sont aussi méchants que l’an dernier, dit-elle, on ne pourra pas aller à la messe de minuit. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Diable ! Diable ! Voilà une méchante affaire […] mais tout cela pourra faire chez moi un esclandre. — (Alfred de Vigny, Chatterton, iii, 4, 1835)
- En un instant, il fut entouré par une bande de jeunes boutiquiers qui ne demandaient qu’à lui faire un méchant parti. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Les événements les plus graves ont souvent leur source dans de méchants petits hasards de rien du tout.— (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- (Québec) De mauvais goût.
- Cette soupe est méchante.
- Pas mangeable, c’te mousse-là ! C’est pas qu’est ben méchante, est pas agréable au goût, that’s all. Pourtant, en-dessous, c’est bon, c’est à se licher les babines… Même si tu t’étouffes avec un gros morceau envalé de travers, t’en crèveras pas, ça t’apprendra à perdre patience, avance ta montre tandis que c’est encore le temps. — (Jean-Marie Poupart, Chère touffe, c’est plein plein de fautes dans ta lettre d’amour : Roman, Éditions du Jour, 1973)
-
puissant
- Qui a beaucoup de pouvoir.
- C’est une famille qui est puissante dans la région.
- Mais cette même classe allait accepter, au lendemain de la guerre du Pacifique, durant la même décennie 1880-1890, de se livrer à l’impérialisme britannique, plus puissant et doté d'une plus forte hégémonie : […]. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
- Entre la petite Écosse, pauvre, calviniste et profrançaise, et la puissante Angleterre, épiscopalienne et traditionnellement hostile à la France, les relations n'ont jamais été de tout repos. — (Élie Barnavi, Vers une république d’Écosse ?, dans Marianne (magazine), n°772 du 11 février 2012, p.53)
- En d'autres mots, être puissant, c'est savoir qu'on a le pouvoir, mais sans sentir le besoin de l'utiliser. Seuls les faibles ont besoin d'user de tout le pouvoir dont ils disposent. — (Mustafa Fahmi, La promesse de Juliette, éditions La Peuplade, Saguenay (Québec), 2021, page 133)
- Qui est capable de produire un effet considérable.
- Mais si la beauté impressionne les sens, elle ne saurait obtenir d’empire durable et puissant qu’autant qu’elle les subjugue. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- En revanche, il est clair que les politiques monétaires ultra-accommodantes ont eu des effets très puissants sur le marché des changes. — (Bastien Drut, Banques centrales : Les nouveaux outils de politique monétaire, 2022)
- Habile ; profond ; exact.
- Puissant calculateur. — puissant logicien. — puissant raisonneur.
- Riche ; richissime.
- Un puissant capitaliste.
- Fort.
- Des muscles puissants. — Une voix puissante.
- Corpulent.
- Ses regards inspectèrent la salle et, finalement, se fixèrent sur la grosse nuque puissante de Feempje. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 143)
- Cet homme est devenu très puissant, faute de faire de l’exercice.
- (Géologie) Qualifie la grande épaisseur d'un gisement, d'un gîte, d'un filon, etc.
- Elle se présente en couches d’épaisseur très-variable, qui quelquefois n’ont que 4 à 5 mètres de puissance, et d’autres fois dépassent 50 mètres ; mais il est à remarquer que les couches les plus puissantes sont rarement les plus avantageuses pour l’exploitation. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 17)
-
répondant
- (Didactique) Celui qui répond.
- (Spécialement) Celui qui subit un examen public, qui soutient une thèse, qui répond à un sondage ou à une enquête sociologique.
- Ainsi, 23 % de ceux ayant répondu ont perdu du poids – 2 kg en moyenne – ; les répondants ont été 40 % à passer plus de temps à cuisiner des plats « faits maison » ; 17 % ont cherché à équilibrer leur alimentation pour compenser la perte d’activité physique ; près d’un sur cinq a même pu augmenter celle-ci. — (Mathilde Gérard, Comment le confinement a modifié les comportements alimentaires en France, Le Monde. Mis en ligne le 12 juin 2020)
- Lundi, un sondage Léger publié dans nos pages soulignait que 63 % des répondants étaient préoccupés par la situation du français au Québec. — (Marie-Lise Mormina, Incapable d’être servi en français, Le journal de Montréal, 13 novembre 2020)
- (Religion) Celui qui répond la messe.
- (Commerce, Droit) Celui qui se rend caution, garante pour quelqu’un.
- Se rendre caution et répondant pour quelqu’un.
- Je vous servirai volontiers de répondant.
- Je serai votre répondant.
- Ce domestique a de bons répondants.
- (Familier) et (Ironique) Voilà un bon répondant !
- Messieurs, je suis heureux de vous présenter le comte Charles Forestier, une des personnalités françaises les plus en vue, mon répondant. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 166)
- (Courant) Capacité à répondre aisément et avec virulence à une question, à une attaque, à un embarras.
- A la justice pour me juger moi, Gavrilovna Krassavina ! Tu déménages ou quoi ! Tu crois que j'ai les jetons ? D'accord, allons-y pour un procès. Tu peux porter plainte contre moi, j'ai du répondant. Tu prends quel tribunal ? — (Alexandre Ostrovski, Les fiançailles de Balzaminov, ou, On trouve toujours chaussure à son pied, adapté par Monique Lachère, L'Âge d’Homme, 1992)
- Le sultan retrouva son calme. Je m'aperçus qu'il n’aimais rien tant que la joute verbale. Il aimait le répondant. Il aimait aussi que son interlocuteur jouât avec sa vie. — (Olivier Weber, L'Enchantement du monde, Éditions Flammarion, 2015, chapitre 38)
-
adultérant
- Participe présent du verbe adultérer.
-
actionnant
- Participe présent du verbe actionner.
-
aérant
- Participe présent du verbe aérer.
-
comprend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de comprendre.
- Ce poste inclut les rémunérations de base et les rémunérations annexes telles que les primes, les versements au titre de l’épargne salariale, et divers avantages en nature. Il comprend également l’ensemble des cotisations sociales, qu’elles soient acquittées par le salarié ou l’employeur. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France, mai 2009)
-
additionnant
- Participe présent du verbe additionner.
- En additionnant les dépenses de son procès et de son séjour, il se promettait à son retour d’empoisonner le préfet ou de le minotauriser ! — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
-
absorbant
- Qui absorbe.
- Une terre absorbante.
- Des sables absorbants.
- (Médecine, Pharmacie) Se dit des substances et des préparations médicinales ayant la propriété d’absorber les acides qui se développent spontanément dans l’estomac. Médicaments servant à absorber les liquides et les gaz.
- Substance, poudre absorbante.
- (Sens figuré) Qui s’empare de l’esprit, qui l’occupe tout entier.
- Pensées, occupations absorbantes.
- (Sens figuré) Qui est absorbé.
- La normalienne donnait un simple exposé historique. Superficiellement, tous les enfants avaient l’air aussi absorbant, aussi bénéficiant ; mais, à fixer mon attention, je voyais les phrases tomber différemment sur eux ; un dépit irrésistible me crispait : cette forme de parole ne s’adapte pas à cette forme de tête… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- (Sens figuré) (Rare) Qualifie une personne désireuse avant tout de faire connaître ses idées.
- Samuel, comme on le voit, rentrait dans la classe des gens absorbants, — des hommes insupportables et passionnés, chez qui le métier gâte la conversation, et à qui toute occasion est bonne, même une connaissance improvisée au coin d’un arbre ou d’une rue, — fût-ce d’un chiffonnier, — pour développer opiniâtrement leurs idées. — Il n’y a entre les commis voyageurs, les industriels errants, les allumeurs d’affaires en commandite et les poëtes absorbants, que la différence de la réclame à la prédication ; le vice de ces derniers est tout à fait désintéressé. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, réédition Folio, page 20)
- (Théorie des graphes) Qualifie un sous-graphe orienté pour lequel il n’existe aucun arc de son graphe qui ne lui soit pas un arc incident vers l’intérieur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Élément absorbant (ou élément permis) : (Mathématiques) Élément d’un ensemble qui, pour une loi de composition interne donnée, transforme tous les autres éléments en lui-même lorsqu’il est combiné avec eux par cette loi.
- L’élément absorbant de la multiplication est le zéro.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.