Dictionnaire des rimes
Les rimes en : baisemain
Que signifie "baisemain" ?
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- (Féodalité) Hommage que le vassal rend au seigneur du fief en lui baisant la main.
- Il ne devait que le baisemain.
- Geste de politesse qui consiste à baiser la main d’une dame pour la saluer ou pour prendre congé d’elle.
- Aussitôt de tous les gradins partent des viva assourdissants ; les mouchoirs s’agitent ; les chapeaux des majos volent dans l’arène, et le héros vainqueur envoie modestement des baisemains de tous les côtés. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 49)
- Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n’employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu’ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain. Ce n’est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse. — (Léo Ferré, Poète… vos papiers !, préface, 1956)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "baisemain".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
navarin
- (Cuisine) Ragoût de mouton préparé avec des navets et des pommes de terre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
galopin
- (Vieilli) Jeune garçon employé dans un atelier pour faire différentes courses.
- Renverrez-vous vos ouvriers ?… Mon avis est de laisser les choses comme elles sont, et d'avoir un galopin le plus tôt que vous pourrez ; car je regrette le temps perdu de Nicolas. — (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796, Bibliothèque de la Pléiade, tome 1, page 356)
- Petit garçon qui polissonne, principalement dans les rues.
- Invariablement les fonctionnaires, arrivés récemment ici des autres parties de la France, éprouvent de l’étonnement en voyant ces classes drues, ces hordes de galopins qui déambulent par les routes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Comme un seul homme, ils sautent sur leurs mobs et pèsent sur les pédales à grands coups de reins et de jarrets. Ils n’ont qu’une idée, les petits galopins : déguerpir. — (Joseph Joffo, Tendre été, Jean-Claude Lattès, 1981, chapitre 13)
- (Familier) Petit garçon quelconque qui a donné un sujet de mécontentement.
- Mais il ne s’était résigné au désir d’Angèle qu’à la condition d’oublier au collège de Plassans leur fils Maxime, un galopin de onze ans, sur lequel sa grand-mère avait promis de veiller. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Enfant (garçon ou fille).
- Et il voyait clair, brusquement, il voyait la femme qu’elle était devenue, lorsque, du galopin sans sexe, s’était dégagée cette créature de charme et d’amour, avec ses jambes longues et fuselées, son torse élancé et fort, à la poitrine ronde, au cou rond, aux bras ronds et souples. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
- Garçon qui sert dans les cuisines.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Moitié d’un demi de bière, soit 12,5 centilitres.
- Le Balzar m’attirait ; je me rappelais que mon grand-père – mort depuis – m’y avait amené quelquefois, en 1913 : nous nous asseyions côte à côte sur la banquette, tout le monde nous regardait d’un air de connivence, il commandait un bock et, pour moi, un galopin de bière, je me sentais aimé. Donc, quinquagénaire et nostalgique, je poussais la porte de la brasserie et je me faisais servir un galopin. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 160)
- (Cuisine) Spécialité culinaire de la Picardie à base de brioche.
-
autrichien
- Qui a un rapport avec l’Autriche ou les Autrichiens.
- L’industrie autrichienne, quoiqu’elle ait fait de grands progrès depuis la paix, se contente encore des débouchés que lui offrent l’Allemagne, l’Italie et l’Orient. — (Anonyme, Des intérêts en politique. - M. Canning et M. de Metternich, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Dans ce but il demanda à la régence d’Ensisheim communication de l’engagement pris par les parties guerroyantes de respecter les possessions autrichiennes, ainsi que les villes impériales. — (J. Gyss, Histoire de la Ville D'Obernai, tome 1, Strasbourg : chez Salomon, 1866, p. 380)
-
tint
- Troisième personne du singulier du passé simple de tenir.
- Il n’y tint plus, repoussa d’un coup de pied courtepointe et plumasse. Assez hésitaillé ! Il avait menti mais n’avait pas juré sur l'Évangile. — (Jacqueline Mirande, Crime à Hautefage, chapitre 6)
-
câlin
- Celui qui aime être câliné.
- C’est un petit câlin.
- Celui qui câline.
- Il faisait le câlin pour obtenir ce qu’il voulait.
- Câlinerie ; tendresse ; douceur affectueuse ; étreinte affectueuse.
- Et à force de t’casser les couilles avec ses bisous, ses câlins tout ça, elle te transforme : t'étais le dernier des thugs, tu deviens le premier des caniches, laisse tomber ! C'est un truc de ouf. — (Ludovic Hermann Wanda, Prisons, Paris : Éditions L'Antilope, 2018)
- (Par euphémisme) Relation sexuelle.
-
brassin
- (Brasserie) Cuve où l’on brasse la bière ou contenu de cette cuve.
- Le brassin, composé d'eau chaude et de malt, peut être brassé ou non avant d'être séparé des céréales pour ensuite être monté à ébulliton.
- (Par extension) Quantité de bière faite en une fois dans un brassin.
- Le dîner fut splendide, un véritable dîner de fiançailles. […]. On y but un brassin et demi de bière de Louvain et vingt-sept tonnes de faro de Bruxelles. — (Charles Deulin, Manneken-Pis)
- Les brassins de Noël sont une tradition chez nous, une façon pour le brasseur de marquer la fin de l’année en proposant une cuvée particulière. — (Eric Boschman, Nathalie Derny, Le Goût des Belges, 2007)
- Le Pajottenland et la vallée de la Senne sont réputés pour le lambic, la gueuze et la kriek : trois bières à fermentation spontanée. Aucune levure n'est ajoutée au brassin. — (Johan De Meester & Santina De Meester, La Belgique au fil des saisons, Éditions Lannoo, 2004, p. 54)
- (Par extension) Quantité d’alcool de céréale fait en une fois.
- Traditionnellement, les familles coréennes produisaient elles-mêmes leur makgeolli en raison de la grande accessibilité des matières premières. Mais en faire une production commerciale qui doit atteindre et respecter des standards de qualité à chaque brassin est une autre paire de manches. — (Dominic D. Matthews, Une microbrasserie québécoise se lance dans le vin de riz coréen, ici.radio-canada.ca/mordu, 7 septembre 2021)
-
musicien
- (Musique) Personne qui joue ou compose de la musique.
- (Spécialement) Personne qui fait profession de composer ou d’exécuter de la musique.
- La musique exprime les sentiments, mais elle serait bien empêchée de les définir, et, sans le commentaire des paroles, absent de la musique instrumentale, l’auditeur reste toujours dans un certain vague quant à la nature et à l’objet du sentiment dont s’est inspiré le musicien. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts n° 11, Grasset, 1922, page 50)
- De leur balcon qu’on atteignait par une échelle, les musiciens déversaient sans répit sur la foule, des airs de valse, de java, de shimmy, de charleston et tout le monde se trémoussait. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La maison de production fournissait les choristes et les musiciens, suggérait fortement les chansons, déterminait les arrangements, et quelques choubidous plus tard, Françoise Deldick, Agnès Loti, Michèle et ses Wouaps sortaient de l’ombre. — (Luc Mercure, La mort de Blaise, éditions Leméac, 2008, page 35)
- Jean-Pierre Marielle alias Monsieur de Sainte-Colombe — Je ne pense pas que je vais vous admettre parmi mes élèves.Guillaume Depardieu alias Marin Marais jeune — Dites-moi pourquoi ?Monsieur de Sainte-Colombe — Vous faites de la musique, monsieur, vous n’êtes pas musicien ! — (Tous les matins du monde, film de Alain Corneau, 1991)
- (Argot) Maître-chanteur.
- Portalis commença par exercer ses petits talents de musicien. Il essaya d’abord de faire chanter Jules Ferry, pour une histoire d’enfants frauduleusement légitimés. L’affaire fit grand bruit. Puis il fit chanter le duc d’Aumale […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 101)
- (Argot) (Désuet) Haricot.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Militaire) (Canada) Désignation du grade d’un membre du Governor General’s Foot Guards affecté à des fonctions de musicien détenant le grade de soldat[1]
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
gamin
- (Familier) Espiègle, malicieux, vilain.
- Bobinette hocha la tête d’un air gamin, tout en sollicitant d’un coup d’œil lancé à M. de Naarboveck une approbation que celui-ci consentait d’un léger hochement de tête. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 959)
- Un air gamin, un geste gamin, un ton gamin, L’air, le geste, le ton d’un enfant espiègle.
- Avoir l’esprit gamin se dit de quelqu’un qui a de la gaieté et de la jeunesse dans l’esprit et qui aime à plaisanter.
-
dédain
- Mépris exprimé par l’air, le ton ou le maintien.
- Le dédain profond que Modeste conçut alors de tous les hommes ordinaires imprima bientôt à sa figure je ne sais quoi de fier, de sauvage qui tempéra sa naïveté germanique, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Entre la gueule du pot et celle d’un licheur, il y a la place d’une vipère, et tu m’y trouveras !… dit-elle excitée par le dédain de Nucingen. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- La caractéristique de sa physionomie, c’est la morgue, ou plutôt ce dédain, composé à dose égale de l’amour de tout ce qui est anglais et du mépris de tout ce qui ne l’est pas. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
-
besoin
- Privation de quelque chose qui est nécessaire.
- On lui a donné de l’argent, il en avait bien besoin.
- Avez-vous besoin de quelque chose ?
- Je n’ai plus besoin de rien.
- Chacun connaît ses besoins.
- Confier, exposer à quelqu’un ses besoins.
- Subvenir, pourvoir à ses besoins, aux besoins de sa famille.
- Cela me fait besoin, bien besoin.
- Indigence ; dénuement.
- Que répondre d'autre à cette femme qui avait été choyée, entourée... Qui n'avait certainement jamais su ce qu’étaient le besoin, les boulots permettant de gagner trois francs six sous puis la délinquance, la descente aux enfers... En dix ans, Clara avait tout connu ou presque. — (Carole Duplessy-Rousée, Le Silence d'Amarine, éd. Pygmalion, 2014, chap. 3)
- Il l’a assisté dans le besoin, dans son besoin.
- (Désuet) Manque de nourriture.
- Être épuisé de fatigue et de besoin.
- Mouvement instinctif, du sentiment qui porte à rechercher ou à faire quelque chose.
- Roland avait, depuis le berceau, ce que nos grands-mères appelaient le diable au corps, ce que nous appellerions nous la bougeotte névrotique, un besoin viscéral de se frotter à tous les interdits, […]. — ('Francis Renaud, Justice pour le juge Renaud : Victime du gang des lyonnais ?, Éditions du Rocher, 2011, chap. 8)
- Le tabac devient un besoin pour quelques personnes, [mais] à quoi bon augmenter le nombre des besoins ? La nature ne nous en avait donné que trois ou quatre. La civilisation, qui a commencé par nous faciliter la satisfaction de ces trois ou quatre besoins, y a ajouté une trentaine d'autres besoins..., et la sottise, une centaine. De ces besoins viennent la dépendance, les tyrannies, la nécessité du travail incessant, la pauvreté du plus grand nombre". — (Alphonse Karr, Menus propos, 1859)
- Les besoins du corps et de l’âme.
- Les besoins de la nature.
- C’est un besoin naturel.
- Se créer des besoins factices.
- Prévenir tous les besoins d’une personne.
- Le besoin d’aimer, de connaître.
- (Familier) Besoins du corps qui résultent de la digestion
- Je pris l'habitude, à l'imitation des goumiers et des bellahs, d'aller pisser accroupi, à flanc de dune, pour parer au risque de m'humidifier le saroual par vent tourbillonnant et parce qu'en terre d'Islam, ce besoin est à satisfaire discrètement. — (Robert Le Roy, Méhariste au Niger: souvenirs sahariens, Éditions Karthala, 1997, page 76)
- Un besoin naturel. — Faire ses besoins.
- Ici, dans mon intérieur, on tient a chier nanti. On voudrait libérer Mandela en grand tralala. Quoi de plus naturel qu'un gros besoin mené à bien aux accords du Boléro de Ravel et dans les effluves d'un déodorant à la vanille ? — (Patrice Delbourg, Villa Quolibet, Le Cherche-Midi, 2015)
- Nécessité.
- Lorsque dans une armée le besoin de récompenses se fait très vivement sentir, on peut affirmer que sa valeur est en baisse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.359)
- Je n’ai pas besoin de vous dire que cela doit rester secret entre nous, signifie il est impératif que cela reste entre nous.
- Qu’est-il besoin de… Qu’est-il nécessaire de…
- Avoir besoin de, avoir besoin que, se dit de Ce qui est ou de Ce que l’on croit nécessaire, utile, convenable.
- Cet homme a besoin de repos, a un extrême besoin de se reposer.
- Avoir besoin de dormir, de manger, de marcher, etc.
- Vous pouvez vous retirer, je n’ai plus besoin de vous.
- Je ne puis vous prêter le livre que vous me demandez, j’en ai besoin.
- Ce jeune homme a besoin, aurait besoin, grand besoin d’être surveillé.
- Il n’a pas besoin qu’on lui dise deux fois la même chose.
- Ce plancher s’affaisse, il a besoin d’une poutre neuve.
- Ces plantes ont besoin d’eau, ont besoin d’être arrosées.
- Avoir besoin de, suivi d’un infinitif, signifie aussi être dans l’obligation, dans la nécessité de…
- J’ai besoin d’aller à tel endroit.
- J’ai besoin d’être de retour à la fin du mois.
- Tu n'avais donc pas besoin de modifier cette chose.
- Ce qui peut être utile ou nécessaire à un projet, à une entreprise, à un but.
- Il est expliqué plus bas que le scandale n’est qu’un mot, qu’on fait naître la chose selon les besoins et les circonstances et que le plus scandaleux n’est point que tel banquier couche, un beau jour à la Santé, mais que tant d’autres dorment paisibles dans leurs draps. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 173)
- Les besoins de la cause.
- (Finance) Personne à laquelle on présente une lettre de change, une créance, quand le tiré est absent ou ne paye pas. Recommandataire
-
équin
- (Équitation, Médecine vétérinaire) En rapport avec les équidés (cheval, âne, mulet…).
- Le sarcoïde est la tumeur cutanée équine la plus fréquente, régulièrement rencontrée dans les EEP des zèbres de Hartmann et des ânes de Somalie, mais peu décrite chez les zèbres de Grévy. — (Céline Uhlrich-Meunier, Contribution à l’étude du sarcoïde chez le zèbre de Hartmann, le zèbre de Grévy et l’âne de Somalie, au sein des programmes d’élevage européens, 2015)
- La profession de dentiste équin n’a pas d’existence légale, ni de diplôme. — (Alain Grépinet, La responsabilité du vétérinaire, 1992)
- La licorne médiévale, à l’allure équine dotée d’une corne frontale et d’attributs caprins (bouc et pattes), est symbole de puissance spirituelle, de pureté et de pouvoir magique. — (Claude Ferrero, Tous les secrets de Lyon et de ses environs, Ouest-France, 2016, page 182)
- (Péjoratif) Qui tient du cheval ou des autres équidés.
- […], et le bellâtre à tête plus ou moins simiesque, bovine, équine, porcine, corvidée ou batracienne, — toute la lyre esthétique ! — exulte devant son miroir, se tient pour la copie la plus parfaite de l’Antinoüs, et se fait a lui-même les yeux doux. — (Auguste Dietrich, 31 décembre 1911, « Préface » de Fragments sur l'histoire de la philosophie, par Arthur Schopenhauer, Paris : Librairie Félix Alcan, 1912, page 12)
-
élyséen
- (Antiquité) Qui appartient à l’élysée, aux champs élyséens.
- Repos élyséen. — Ombres élyséennes.
- Cette nuit-là je dormis dans des draps fins et je ne dormis pas bien. Je rêvais que les abeilles de ma mère volaient sur les ruines de la Bastille, autour du duc de Puybonne qui souriait avec bonté, dans une lumière élyséenne. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 151)
- (Politique) (France) Relatif à l’Élysée, et par métonymie, à la présidence de la République française.
- Autant le fruit d’un large consensus au sein de l’institution militaire que d’un choix élyséen d’une personnalité ayant, sur le papier, tout pour s’insérer sans encombre dans le logiciel politique macronien. — (Élise Vincent, « Thierry Burkhard, un légionnaire à la tête des armées », Le Monde, 21 juillet 2021)
- La séquence suivante pourrait en tout cas faire dire à certains que la candidate LR ne se voit pas totalement dans une nouvelle vie élyséenne après la campagne.— (Chez Pol, Valérie Pécresse a hâte de se refaire des soirées ciné après la présidentielle, Libération, 16 février 2022)
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fridolin
- (Argot) Variante de Fridolin.
- Il fallait faire attention de ne pas tomber sur un fridolin !
- Sais-tu que dès 1918 les fridolins ont planté des graines dans les forêts domaniales de l'arrière-pays, importées de la Schwarzwald… — (Jean-Yves Jouannais, La bibliothèque de Hans Reiter, Édition Grasset, 2016, page 54.)
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plein
- Qui contient tout ce qu’il est capable de contenir ; il est opposé à vide.
- La machine à écrire sur la consolette Louis XV, la ronéotype sur le bureau Napoléon III, des paquets de papier partout sur un vestige de tapis de la Savonnerie, et des cendriers pleins de clopes dans tous les coins. — (Alain Demouzon, Section rouge de l’espoir, 1979, chapitre 9)
- (Par hyperbole) Qui contient une grande quantité.
- Il a ses greniers pleins de blé, et ses caves pleines de vin.
- La salle est pleine de monde. Parler la bouche pleine.
- (Élevage) (Au féminin) Qualifie un animal en gestation.
- Une chatte pleine. Une chienne pleine. Une jument pleine.
- Qui abonde en quelque chose que ce soit.
- La population de Saint-David […] parlait un curieux patois anglais plein d’expressions maritimes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Sens figuré) — Jusqu’ici, il s’était promené avec son fusil sous le bras, plein d’un sentiment d’altière sécurité, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- C’est un pays plein de tout ce qui est nécessaire à la vie.
- Un jardin plein de fruits. Une rivière pleine de poissons.
- Un habit plein de taches, plein de boue. Un champ plein de chardons.
- Qui est gras, replet, rebondi.
- Cet homme a le visage plein. Cette femme a la gorge pleine. Des joues bien pleines.
- Qui est entier, complet.
- Une semaine pleine. Une pleine semaine. Un plein mois. Un mois plein.
- (Sens figuré) Qui est entier, complet, absolu.
- Un plein succès. Il parla avec une pleine franchise. Il a une pleine connaissance de l’affaire.
- Il a pleine autorité. Il a pleine puissance d’en disposer comme il jugera à propos. Il a pleine liberté d’aller où il voudra.
- Se construit souvent avec la préposition en et sert à former différentes locutions adverbiales de lieu et de temps, qui signifient « au milieu de », mais qui ne servent véritablement qu’à donner plus de force et d’expression à ce qu’on dit.
- […]; Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Après avoir laissé derrière nous les Orcades, nous entrâmes en plein Atlantique, et la mer s'enfla prodigieusement. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 29)
- L’apologue du lampadaire est paraît-il bien connu des chercheurs : un type qui a perdu ses clés explore en vain les dessous d’un lampadaire en pleine nuit. Pourquoi chercher seulement là ? Parce que c’est le seul endroit éclairé. — (Frédérique Roussel, Trouvaille dans les archives de l’Académie française, dans Libération n° 11471, du 14 avril 2018, page 45)
- Il l’insulta en pleine rue, en plein marché.
- Ils ont été volés en plein jour, en plein midi.
- Il a passé la nuit en plein air.
- Avec les prépositions à et de, il sert à former plusieurs locutions adverbiales qui marquent l’intensité, l’abondance, le haut degré de la chose dont il s’agit.
- Crier à pleine tête, à pleine gorge. Voguer à pleines voiles. Boire à plein verre.
- De l’eau qui vient à plein tuyau. Une femme grosse à pleine ceinture. Des chevaux qui tirent à plein collier.
- J’allais devant la maison, sur le gravier où le soleil donnait encore à plein. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 16)
- Du vin qui sent la framboise à pleine bouche.
- Il a fait cela de plein gré, de son plein gré.
- (Sens figuré) (Familier) Ivre.
- La Biscotte, d’une voix empêtrée de colle de pâte.– Oui, c’est moi… Mon pau’ ieux… s’ suis saoul comme eun’ vache.Lidoire.– Viens te coucher, si c’est qu’ t’ es plein. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
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épicurien
- Qui est partisan de la doctrine d’Épicure ; qui est conforme à cette doctrine.
- Le moment semble venu où l'on peut avec plus de justice apprécier la doctrine épicurienne, et chercher la part de vérité qu'elle renferme. — (Jean Marie Guyau, La Morale d’Épicure: et ses rapports avec les doctrines contemporaines, Librairie Félix Alcan, 1927, page 17)
- La clé de la sagesse épicurienne consiste à comprendre que nous pouvons être heureux si nos désirs, au lieu d'être illimités, se ramènent à la dimension restreinte des besoins de notre corps. — (Roger-Pol Droit, Lucrèce, l'épicurien, en préface à la traduction de Lucrèce, De la nature de José Kany-Turpin, éd.Flammarion, 2008, p.XV)
- Il semble au contraire que, dans l’épistémologie de la physique épicurienne, l'observation du monde, sa connaissance empirique, soit non seulement légitime, mais encore nécessaire. — (Pierre-Marie Morel, Épicure: la nature et la raison, Librairie J. Vrin, 2009, page 36)
- En questionnant : « Dites-moi si vous avez jamais vu ou lu des philosophes pensant que le monde a été fait par hasard », Spinoza qui, quelques lignes après, fera l'éloge des Atomistes, affirme, par là même implicitement que telle n'est pas, selon lui, la conception épicurienne du clinamen. — (Laurent Bove, La stratégie du conatus: affirmation et résistance chez Spinoza, Librairie philosophique J. Vrin, 1996, p. 149)
- Il demeurait cependant, dans le bouquet SFR, bien des pépites, sur le plan culinaire en particulier, je devenais maintenant un bon vieux gros bonhomme, un philosophe épicurien pourquoi pas, qu’est-ce qu’Épicure avait d’autre en tête, au juste ? En même temps un quignon de pain rassis et un filet d’huile d’olive c’était un peu limité, il me fallait des médaillons de homard et des Saint-Jacques avec leurs petits légumes, j’étais un décadent moi, pas un pédé rural grec. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 332.)
- (Par hyperbole) Hédoniste, qui ne songe qu’au plaisir.
- […] ; on aurait pu dire de ses traits qu’ils étaient beaux, s’il ne s’était niché sous l’arcade de son œil le sentiment rare et épicurien qui indique l’homme des brûlantes voluptés. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- En voyant ses mauvais mœurs, ses goûts épicuriens, l'impiété même dont il faisait profession ouverte, sauf à s'en défendre tant bien que mal, soupçonnerait-on que Costar était d'église ? — (Monseigneur Antonin Fabre, Les ennemis de Chapelain, tomes 1 & 2, collect. Études littéraires sur le XVIIe siècle; Éditions A. Fontemoing, 1897, p. 160)
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éteins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de éteindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de éteindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de éteindre.
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foin
- Herbe fauchée et séchée qui sert principalement à la nourriture des chevaux et des bestiaux.
- Ici je ne vis que des hommes fort occupés de chevaux, de foin, et des autres genres de ravitaillement ; tout cela exactement fait, et sous la pression de cette continuelle peur. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 14)
- Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’odeur musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- Durant l’hiver, les bœufs et les moutons doivent se nourrir de foin, herbe séchée qui a poussé au printemps dans les prairies humides et ensoleillées. — (Brigitte Coppin, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Le moment est propice pour capter les couleurs de la campagne, plutôt jolie dans ce coin de pays : une botte de foin, une vieille grange, une vache. — (Le Devoir, 30-31 décembre 2006)
- Nous étions donc tous là ce samedi avec nos 17 enfants qui s’épivardaient dans les bottes de foin […]. — (Le Devoir, 4 mai 2007)
- Sur mes pantalons de cadre, devenus pantalons de berger, il y a maintenant du sang, du fumier, du placenta, de la laine, de la boue, du foin, de l’eau sale, des écorchures de canif émoussé, des traces de marqueur de bétail bleu, du pus, du piétin. — (Lefebure, Mathyas, D'où viens-tu, berger?, Montréal, 2006)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L'Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chap. 6)
- Herbe sèche avant qu’elle soit fauchée. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Une pièce de foin. — Couper le foin. — Les foins sont beaux. — On coupe les foins. — La saison des foins.
- (Par analogie) Ensemble des fleurons tubulaires du capitule (fond) immature de l’artichaut.
- Prenez des artichauts que vous appropriez dessus et dessous faites-les cuire dans l'eau assez pour pouvoir enlever le foin mettez-les sur une tourtière avec huile, gousses d'ail, sel, poivre.— (Alexandre Dumas, Denis-Joseph Vuillemot, Petit dictionnaire de cuisine, 1882, page 57)
- (Au pluriel) (Familier) Fenaison.
- Depuis quand ce commerce-là durait-il ? Depuis les foins assurément, cela c’était indubitable, mais qui sait si auparavant déjà, il n’y avait pas quelque chose. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Québec) (Populaire) Argent.
- Je voudrais bien faire comme lui, mais pour ça, il faut avoir du foin. — Elle peut bien te payer ça, elle ne manque pas de foin.
- […] si nos experts économistes de la Commission Séguin (et de nombreux autres experts) ont raison, le Québec s'est fait avoir pour 50 millions de dollars par semaine depuis presque 10 ans. Pour ceux qui savent compter, tout cela commence à faire pas mal de foin. — (Le Devoir, 14 novembre 2006)
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chevrotin
- (Zoologie) Petit du chevreuil au-dessous de six mois.
- Peau du chevreuil ou du chevreau corroyée.
- Des gants de chevrotin.
- Fromage fermier AOC de Savoie, fait avec du lait cru de chèvre, à croûte fleurie.
- Synonyme de chevret, un fromage au lait de vache du Jura.
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décathlonien
- (Athlétisme) Participant à un décathlon ; athlète spécialiste du décathlon.
- Mais les bonnes surprises pourraient venir du décathlonien algérien Larbi Bouraada, de Tosin Oke, auteur d’un triple bond à 17m 22 a Nairobi, voire des relais sud-africain (4X100 m) et nigérian (4X400m). — (Star Africa, L'Afrique veut renouer avec la victoire, www.starafrica.com, août 2010)
- Mais il ne faut pas se tromper, aucun décathlonien ne sera jamais en même temps Usain Bolt sur 100 m, Mondo Duplantis à la perche et Jan Zelezny au javelot. — (Kevin Mayer, Nicolas Herbelot, Kevin Mayer, 2020, page 1902)
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coréen
- Relatif à la Corée, à ses habitants et à leur culture.
- Mon ami coréen.
- Relatif au coréen, la langue.
- La langue coréenne.
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archéen
- (Géologie) Relatif à l’Archéen.
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francien
- (Linguistique) L’une des langues de la langue d’oïl parlée en Île-de-France et au sud de celle-ci, composant l’ancien français.
- […] ; c'est là un trait dialectal : le francien, comme le normand, dit oi ([…]). — (Gaston Paris, « Hugues de Berzé », dans Romania : recueil trimestriel consacré à l'étude des langues et des littératures romanes, publié par Paul Meyer & Gaston Paris, tome 18, Paris : Société des amis de la Romania, 1889, p. 570 (note 1))
- Dans ce contexte, il faut se souvenir que le français considéré actuellement comme la norme en France n’était à cette époque rien d’autre qu’un de ces nombreux dialectes, le francien, parlé dans la région de l’Île-de-France (cf. Jauch 2016: 89). — (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d'autrefois? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, p. 55)
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chien
- (Zoologie) Mammifère carnivore de la famille des Canidés, apparenté au loup (dont il est considéré comme une sous-espèce) et domestiqué par l’être humain, existant sous de nombreuses races aux morphologies variables, de nom scientifique : Canis lupus familiaris.
- Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent. — (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, tome 42, 1775, page 19)
- Le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures, sans doute pour y déterrer un os ou quelque régal de ce genre. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Quelques chiens, des braques hongrois, gambadent sur les pelouses. — (Daniel Apruz, Le coq, 1992)
- Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les chiens distinguent-ils les hommes de leurs sœurs les jeunes filles, de leurs femmes les femmes ; les chiens peuvent-ils être attentifs à d’autres qu’à la vieille demoiselle en visite qui leur dit, grattant le dessous de sa chaise : « Le chat ! » — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 123)
- L’ouverture donnait sur la loge de Gaby Million où la vedette avait laissé ses chiens. Les bêtes se mirent à aboyer. — Naturellement c’est plein de cabots, crut devoir déclarer spirituellement Mr. Morgan. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) (Familier) Personne rude ou sévère, avare, déloyale, ou faisant autrement preuve de bassesse.
- Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien, viens-tu encore à cette heure, avec ta femme trois fois maudite, me narguer jusque dans ce bouge… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- – Maintenant on a la certitude que c’est cette ordure de Jacques qui l’a donné, c’est exactement le même coup que pour Lafont… Son compte est bon !... Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! » Il sortit de la pièce. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 75)
- (Sens figuré) (Bible) Prostitué homosexuel.
- Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le prix d’un chien, pour l’accomplissement d’un vœu quelconque ; car l’un et l’autre sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. — (Deutéronome, XXIII, 19, traduction de Louis Segond)
- (Cartes à jouer) Talon de cartes constitué par celui qui distribue au jeu de tarot, le preneur devra écarter autant de cartes avant que la partie commence.
- Faire son chien.
- (Marine) Mâchoire métallique empêchant les deux hunes d’un chalut de s’écarter pendant le trait.
- (Technique) (Vieilli) Chariot servant au transport du minerai.
- (Technique) (Vieilli) Outil de tonnelier.
- (Technique) (Vieilli) Barre de fer avec deux crochets, dont l’un est mobile pour assembler la menuiserie.
- (Technique) Outil utilisé par les cordonniers pour assembler les chaussures.
- Le chien (10) d’un révolver (Par analogie) (Armement) Pièce d’une arme à feu portative, qui assure la percussion de l’amorce de la cartouche.
- L’inconnu arma le pistolet, et l’on entendit au milieu du profond silence qui accompagnait les intervalles du dialogue le craquement du chien. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C’était le petit Gavroche qui s’en allait en guerre. Sur le boulevard il s’aperçut que le pistolet n’avait pas de chien. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 11, 1 ; 1862)
- Le jeune homme caressait son arme avec amour ; il rabattit le chien à plus de vingt reprises, introduisit son petit doigt dans le canon, examina attentivement la crosse. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 13)
- […] un très joli fusil, qui paraissait tout neuf. Les canons étaient d'un beau noir mat, la gâchette était nickelée et, sur la crosse sculptée, s'allongeait un chien, noyé dans le bois verni. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 231)
- La crosse n'en était pas sculptée, et elle avait perdu son vernis ; la gâchette n'était pas nickelée, et les chiens étaient si grands qu'ils avaient l'air d'un ouvrage de ferronnerie. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 233)
- (Sens figuré) (Familier) En parlant des choses : très mauvais, exécrable.
- Il alla à la fenêtre. La neige tombait toujours et rayait le gris du ciel. – Quel chien de temps ! dit-il. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- Cela n’est pas tant chien. : Cela n’est pas trop mauvais.
- – Savez-vous, reprit le père, qu’il fait un froid de chien dans ce galetas du diable ? — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- (Ichtyologie) Synonyme d’émissole lisse car elle se rassemble souvent en meutes comme les chiens (poisson).
- Le chien (13) d’une vielle (Musique) Pièce de bois placée entre un bourdon et la table d’harmonie d’une vielle qui permet au joueur de rythmer la mélodie avec un son grésillant.
- Armoiries avec un chien (14) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il s’agit généralement d'un braque mais la race importe peu sauf quand il s’agit d'un lévrier. Il est généralement passant. À rapprocher de goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Coupé, au premier d’azur, au deuxième ondé d’argent et d’azur de six pièces, au chien braque d’or colleté et bouclé de sable lampassé de gueules brochant sur le tout, qui est d’Hundsbach d’Alsace → voir illustration « armoiries avec un chien »
- (Technique) Pinceau court, en poils de sanglier, utilisé par les doreurs, et destinés à lustrer l’assiette avant la pose d’une feuille d’or.
- (Technique) Héridelle.
- (Maçonnerie) Outil utilisé pour griffer un enduit frais de manière à pouvoir ensuite faire tenir par dessus un parement ou un crépi.
- (Familier) Charme provocant.
- - Oh, elle était belle, continua-t-elle sans tenir compte de l’interruption. Terriblement sexy. Un chien à fleur de peau, et elle savait en jouer, croyez-moi ! — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 116)
- Objet d'une ancienne taxe perçue par les communes.
- Le contrôleur lui-même sait que pour ma famille les chiens de chasse n’ont pas plus d’importance que des chiens de berger, et il se garde de les taxer plus d’un franc. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 48)
- (Lorraine) (Champagne) (Foresterie, Agriculture, Viticulture) Repas commun célébrant la fin de la période de travail (saison de martelage, vendanges, moissons…).
- Après les vendanges, on tue le chien.
- Suivant l'expression consacrée, les agriculteurs de Pâlis auront donc fait le chien de moisson ce lundi, symbole de la fin des quelques jours de travail intensif qui caractérisent désormais cette épisode toujours délicat dans la saison du paysan. — (Matthieu, Chien de moisson, 31 juillet 2008 → lire en ligne)
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cabotin
- Relatif à Choisey, commune française située dans le département du Jura.
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sein
- (Anatomie) Partie antérieure du thorax humain, où se trouvent les mamelles.
- Il le pressa contre son sein.
- (Par extension) Poitrine des femmes.
- La vie et la jeunesse étalaient leurs trésors […] sur un buste, gracieux encore, malgré la ceinture alors placée sous le sein. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- J’examine à la dérobée son sein qui se soulève et qui s’abaisse, et sa figure immobile, et le livre vivant qui est uni à elle. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Chacune des mamelles des femmes.
- Il y a encore une autre région frontière orificielle qui est un foyer sexuel tactile de haute importance : le bout des seins. — (Havelock Ellis, La Sélection Sexuelle chez l’Homme : Toucher, odorat, ouïe, vision, traduit par A. Van Gennep, Paris : Mercure de France, 1922, page 45)
- C'est la plus jolie des trois. Ses cheveux tombent jusqu'aux talons. Elle a des seins et des fesses de statue. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- Deux berceaux côte à côte, dans sa chambre, renfermaient les deux petits corps. La nuit, Zaheira s’éveillait pour leur donner le sein. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Tu l'as remarquée, toi, Maillat ? Comment tu la trouves ?— Pas mal. Elle manque peut-être un peu de seins— Ça, dit Alexandre impartialement, ça m'est égal. Je m'en sers jamais. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 64)
- Jusqu’à la Première Guerre mondiale, la plupart de nos grands-mères – les arrière-arrière-grands-mères de notre petit-enfant – nourrissent leurs bébés, c’est-à-dire nos mères et nos pères, au sein, comme cela s’est fait depuis des millions d’années. — (Sylvie Marion, Les Nouvelles Grands-mères: L’art et la manière d’être grand-mère aujourd’hui, Librairie Hachette, 1995)
- Elle ressemble pas du tout aux autres filles que mon frère kiffait avant et qui avaient toutes des seins gros comme des pamplemousses. — (Claudine Desmarteau, Le Petit Gus au collège, Albin Michel, 2013)
- (Vieilli) ou (Littéraire) Partie du corps des femmes où se développe l’enfant de la conception à la naissance ; utérus.
- Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- (Par extension) (Rare) Centre fertile d’un animal, d’une chose.
- Selon toute apparence, la dissémination des animaux fixés est toujours due à des œufs qui, sortis du sein de la mère, vont éclore au loin, et qui, dans l’immense majorité des cas, donnent naissance à des larves, d’abord libres et mobiles. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, page 508)
- Partie intérieure, intime ; milieu, centre.
- Lorsque Rousseau demandait que la démocratie ne supportât dans son sein aucune association particulière, il raisonnait d’après la connaissance qu’il avait des républiques du Moyen Âge ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, page 280)
- Les desservants peuvent, désormais, disparaître ; le peuple tiendra. […]. Il tiendra, car, de son sein, des chefs surgissent qui organisent un nouveau culte. — (Auguste Billaud, La Petite Église dans la Vendée et les Deux-Sèvres, 1800-1830, Nouvelles Éditions Latines, 1961, page 594)
- Pourquoi on accepte que des communautés religieuses refusent d’offrir une éducation digne de ce nom aux enfants qui grandissent en leur sein ? Pourquoi on accepte que des êtres vulnérables soient endoctrinés, maltraités et agressés au nom de dogmes débiles ? — (Richard Martineau, Agresser des enfants au nom de Dieu, Le Journal de Québec, 17 janvier 2021)
- (Sens figuré) Esprit ou cœur de l’être humain.
- Déposer ses secrets dans le sein d’un ami.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.