Dictionnaire des rimes
Les rimes en : baignade
Que signifie "baignade" ?
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- Action de se baigner.
- Voici le Madon, affluent de la Moselle, dont les eaux limoneuses invitent peu à la baignade, malgré la grande chaleur. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
- Il fit allusion coup sur coup au pont passerelle qui reliait jadis les deux rives, les parties de pêche, les baignades dans la rivière où l'on se « baquait à poil, les étés de plein cagnard ». — (Noël Balen & Jean-Pierre Alaux, Le sang de la vigne, vol. 23 :Un coup de rosé bien frappé, éd. Fayard, 2014, chap. 5)
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "baignade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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esplanade
- Espace uni et découvert au-devant d’un édifice, d’une place fortifiée.
- Les jeunes gens prennent l'habitude de « giberner » ensemble dans un restaurant de la rue Faber près de l’esplanade des Invalides. — (Pierre Gosa, Franchet d'Esperey: un maréchal méconnu : le vainqueur des Balkans, 1918, page 30, Nouvelles Éditions Latines, 1999)
- Il y a une esplanade en face du château.
- peyrelevade
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robinsonnade
- Action de robinsonner, de vivre seul.
- Nous autres pour qui une telle robinsonnade demeure une chose virtuellement impossible. — (Littérature de voyage, Le Devoir.com, 5 novembre 2011)
- Récit d’aventures semblables à celles de Robinson.
- Dans Robinson Crusoé comme dans L’Île mystérieuse, les héros récapitulent à eux seuls l’ensemble des savoir-faire humains. Les robinsonnades sont comme le rêve d’un monde oublié. — (Michel Authier, Pierre Lévy, Les arbres de connaissances, La Découverte, Paris, 1996, page 165)
- Car rédiger une nouvelle robinsonnade, aussi merveilleuse et mystérieuse soit-elle, c'est forcément s'inscrire dans une lignée de roman à succès. — (Lionel Dupuy, En relisant Jules Verne, La Clef d’Argent, 2005, page 129)
- En 1711, le puritain Daniel Defoe crée l’aventurier Robinson Crusoé qui devait s’échapper de son gros roman édifiant et ennuyeux et reparaître dans nombre de « robinsonnades » extravagantes. — (Michel Tournier, Il y a quatre siècles, Don Quichotte enfourchait Rossinante, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 33)
- Je lui explique que la « robinsonnade » est devenu une sorte de genre littéraire où nous sommes nombreux à avoir travaillé. — (Michel Tournier, Un écrivain dévoré par les enfants, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, pages 182-183)
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galopade
- Action de galoper.
- Au milieu de cette quiétude retentit soudain, ce soir là, le bruit d’une galopade lointaine. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Une galopade retentit derrière nous, accompagnée de hurlements sauvages. — (Léo Malet, Les rats de Montsouris, Robert Laffont, Paris, 1955)
- (Par extension) Petite course au galop.
- Tous les regards se portèrent vers le ciel pour voir s’il n’était pas chevauché par quelque galopade de spectres. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 91)
- Espace que l’on parcourt en galopant.
- D’ici là il n’y a qu’une galopade.
- (Équitation) Sorte de galop.
- La galopade est un galop en trois temps, lent, relevé, raccourci et cadencé, qui porte aussi les noms de galop d’école, galop de manège, etc., etc. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865, page 244)
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tabarinade
- Bouffonnerie, grosse farce, telle que celles qui firent la réputation de Tabarin.
- Ce que sont “Les fourberies”, Jouvet le sait mieux que personne : une tabarinade lumineuse, une galopade à fond de train, un dialogue en fanfare non pas du tout orienté vers Térence, mais vers Mascarille et Turlupin. — (Pierre Brisson, Propos de théâtre, Débat autour des fourberies de Scapin ; Éditions Gallimard , Paris, 1957, page 90.)
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brade
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brader.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brader.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe brader.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe brader.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe brader.
- prasoide
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gueulade
- (Populaire) Cri ou suite de cris, vociférations, d'une personne qui gueule, de personnes qui gueulent.
- Le seul bruit humain que j’aie perçu depuis tantôt a été une gueulade d’hommes soûls qui ont passé tout à l’heure, en chantant. — (Gustave Flaubert, lettre à Louis Bouilhet, 10 décembre 1853, dans les Œuvres de Gustave Flaubert, tome VII : Correspondance 1853-1856 ; Éditions Rencontre, Lausanne, 1964, page 314.)
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microfarad
- (Métrologie) (Électricité) Unité de mesure de capacité électrique du Système international (SI), valant 10−6 farad, et dont le symbole est μF.
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persuade
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de persuader.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de persuader.
- Cela fait un an que l’on me promet que cela ne va pas durer toujours ; six mois que l’on me promet des traitements dont on me persuade inlassablement qu’ils doivent marcher potentiellement, mais qui, dans les faits, ne sont jamais ultra-convaincants. — (Clotilde Aubet, Un bac sous perfusion, 2018, page 78)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de persuader.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de persuader.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de persuader.
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colonnade
- (Architecture) Ensemble de colonnes disposées à intervalles réguliers sur une ou plusieurs rangées, le long de la façade d'un édifice, autour d'une place publique etc.
- […] ; la façade de François Ier avec ses colonnades surchargées d’ornemens ; […]. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, Revue des Deux Mondes T. 1, 1831)
- Les Grecs vivaient au grand air. […]. Leurs lieux de réunion, cela est assez connu, étaient des places publiques, généralement voisines des portiques ou colonnades où l’on se réfugiait en cas de pluie. — (Pierre Louÿs, Sports antiques, 1901, dans Archipel)
- (Sens figuré) Parfois apparait une belle colonnade de cyprès, sombre évocatrice de l’Orient, […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La colonnade de la place Saint-Pierre, dans la cité du Vatican, est due à l'architecte Bernini, dit Le Bernin.
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centigrade
- (Vieilli) Qui est divisé en cent degrés
- (En particulier) (Mesure des températures) Qualifiait le degré Celsius jusqu’en 1948.
- Thermomètre centigrade.
- Le mordançage doit se faire à froid, c'est-à-dire à la température de 18° à 20° centigrades, quand on a des foulards à fond blanc ou à fond de couleur claire à fabriquer. — (D. Kaeppelin, Guide pratique de la fabrication des tissus imprimés, Eugène Lacroix, Paris, 1859, page 9)
- C’est la tentative qu’a faite M. Walferdin, en prenant pour base de l’échelle tétracentigrade, les dilatations du mercure, depuis son point de fusion qui correspond à –40 degrés centigrades, jusqu’à son point d’ébullition, 360 degrés, ce qui donne 400 degrés centésimaux.Ainsi disparaît complètement la nécessité de l’emploi des signes + et –, et se trouvent éliminées les causes d’erreur qu’ils occasionnent, puisque la température de notre atmosphère, à l’exception d’un très-petit nombre de cas, ne descend pas au-dessous de –40 degrés centigrades, c’est à dire du zéro de l’échelle tétracentigrade qui se maintient constamment ascendante quand les autres sont ascendantes et descendantes.La nouvelle échelle a de plus l’avantage de conserver intacte la valeur déjà adoptée du degré centésimal, et il suffit, pour faire passer l’échelle centigrade à l’échelle tétracentigrade, d’ajouter le chiffre 40 à toutes les indications supérieures au zéro du thermomètre centigrade, car la chaleur de la glace fondante et celle de l’eau bouillante, représentées par zéro et 100 degrés dans l’échelle centigrade, le sont par 40 et 140 degrés de l’échelle tétracentigrade. Rien, comme on le voit, de plus simple que cette transformation. — (Henry Lauzac, Galerie historique et critique du dix-neuvième siècle, deuxième volume, Bureau de la Galerie historique, Paris, 1859–1861)
- Arrêtons-nous devant les célèbres bains de Tiflis, dont les eaux thermales peuvent atteindre soixante degrés centigrades. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- lahourcade
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salade
- Mets à base d’herbes potagères, ou de certains légumes, assaisonné d’une vinaigrette et parfois agrémenté d’autres ingrédients.
- Il fut intéressé par la salade de carottes râpées en longues lamelles. Il en prit une fourchettée, mâcha. Le goût le surprit. Il n'appréciait pas. — (Roger Hanin, Les sanglots de la fête, Grasset, 1996)
- Herbes potagères destinées à être ainsi assaisonnées.
- La solution se trouve dans les jardins disséminés çà et là. Beaucoup d’habitants y passent une partie de la journée, devisant joyeusement de parcelle à parcelle en plantant des salades. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine)
- Mets composé de divers ingrédients mélangés dans un saladier, tel qu’un mélange de fruits et de sirop, de morceaux de viande assaisonnés, etc.
- Notre dessert sera une salade de fruits.
- (Argot) Situation confuse et compliquée, brouillamini, pot-pourri.
- Quelle salade !
- Il règne dans cet ouvrage une grande confusion : c’est une salade des idées et des sujets les plus disparates.
- (Argot) (généralement au pluriel) Discours mensonger, baratin, boniment.
- Raconter des salades.
- Il ignorait tout ce qui se passait dans le monde, sauf les choses du cyclisme, et quelques mots entendus presque malgré lui au cours des conversations à l’usine ou chez son père ; encore fermait-il volontairement les oreilles à ces mots-là, reflets des « salades » avec quoi, croyait-il, on essayait de l’empêcher de gérer à sa guise sa propre vie. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 216)
- – Assez de salades ! dit-il d'une voix menaçante. Voilà l'argent ! prenez-le et fichez le camp ; il nous faut ce cheval. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 47)
- (Par analogie) (Argot militaire) Pièce de camouflage destinée à être posée sur un casque et ressemblant à de la végétation.
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brandade
- (Languedoc-Roussillon) (Provence) (Cuisine) Plat cuisiné à base de poisson, principalement de la morue ou de merluche, qui consiste à l’émincer et à la faire cuire avec de l’ail haché, et de l’huile.
- Des messieurs congestionnés, comblés d’olives noires, de brandade et de safran, y parlent littérature avec autorité. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- […] dans la cuisine nîmoise […] une mention spéciale à la brandade. L’histoire fait naître ce plat au XVIe siècle, d’un mélange d’huile d’olive, d’herbes parfumées de la garrigue et surtout de filets de morue, abondants sur les marchés de l’époque ; ils servaient aux Malouins de monnaie d’échange contre le précieux sel d’Aigues-Mortes. — (Véronique Mure, Jardins de garrigue, Édisud, 2007, page 81)
- (Péjoratif) Injure inexplicable.
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glissade
- Action de glisser involontairement ; effet qui en résulte.
- N’ayez pas de distraction et comptez, en cas de glissade, sur vos mains plus que sur vos pieds. — (George Sand, La Confession d’une jeune fille, L. Toinon, 1865, tome 2, page 66)
- Dans son trouble, il prit un tel élan qu’une glissade l’amena jusqu’au trou du souffleur et que, sans un heureux rétablissement, il serait tombé au plein milieu de l’orchestre. — (Albert Vanloo, Sur le plateau, souvenirs d’un librettiste, Librairie Ollendorf, 1913, chap. 11)
- La glissade de Bertara était visible sur la terre jaune humide, et, en bas, on voyait distinctement les traînées de ses mains et la trace de ses ongles incrustés dans le sol, dans les efforts qu’il avait dû faire pour arrêter sa chute. — (Jules Mary, La Marquise Gabrielle, J. Rouff, 1914, page 221)
- Et brusquement, je tourne à gauche... Le 4x4 part en glissade et s'arrête au milieu d'une petite place toute choupinou... — (David Duranteau, Le jour où mon pénis est tombé, Éditions Librinova, 2017)
- Action de s’élancer sur une surface lisse ; jeu auquel on s’amuse ainsi.
- Une glissade en « toboggan » ne s’oublie plus : c’est l’enivrement des espaces que l’on sent se dérober sous soi ; la sensation, pendant une minute, de la fuite irrévocable par delà les limites du connu... — (Sylva Clapin, Le Canada : la France transatlantique, E. Plon, Nourrit et Cie, 1885, page 118)
- Elle se surprit esquissant une glissade, sur un petit coin de glace bleue. — (André Maurois, Ni ange, ni bête, Grasset, 1919, 2e partie, chap. 7)
- Le reste de la place était couvert de petits pavés luisants, sur lesquels les enfants, sautant du tram, s’élançaient en de longues glissades vers la rue Bab-Azoun qui les menait en cinq minutes au lycée. — (Albert Camus, Le Premier Homme, Gallimard, 1994, page 197)
- (Par extension) Pente glissante ; glissoire.
- Deux grosses roches émergeaient du milieu de cette glissade, et des pins arrachés formaient de périlleux barrages contre lesquels l’écume se déchirait en réseau de dentelle. — (Léo Claretie, Vallée fumante, A. Mame et fils, 1900, p. 176)
- […] on avait établi, dans toutes les rues en pente avoisinant l’école, de superbes glissades. […] Mais la plus belle était celle de devant la cour où, selon une coutume immémoriale, on allait « luger » à toutes les sorties. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Laisser-aller, relâchement, succession de fautes qui conduit à la chute.
- On voit aussi l’indigne imprévoyance des gens d’en haut, leur affreuse glissade en plein abîme, et leur air effaré, leur fausse audace de peureux qui tremblotent en fredonnant. — (Jules Michelet, Histoire de France : Louis XV, tome quinzième, Ernest Flammarion, Paris, 1893, p. 308)
- Nos systèmes de retraites actuels pavent de bonnes intentions un enfer, la glissade vers la société grisonnante, vers le ralentissement économique, vers l’impasse. — (David Cosandey, La Faillite coupable des retraites. : comment nos assurances vieillesse font chuter la natalité, Harmattan, 2003, page 174)
- Seul l’euro nous protège, pour un moment encore, d’une glissade vers l’abîme — (Jacques Attali, « Soyons sérieux ! » dans L’Express, 27 avril 2011)
- (Danse) Pas de danse que l’on fait en glissant [1].
- Oh ! vous appelez cela danser : faire trois pas en avant, avec les pieds en dedans, le corps penché et les épaules arrondies ; puis hasarder une glissade à droite sans quitter terre, et comme si vous étiez fixée au parquet ; puis, peu satisfaite de ce que vous trouvez à droite, essayer à gauche une glissade parallèle ; puis, n’ayant pu encore trouver ce que vous semblez chercher, vous décider tout à coup à traverser pour aller voir ce qui se passe en face de vous ; là, recommencer le même manège, un pas à droite, un pas à gauche, le même, toujours le même ; car, si vous faisiez un pas différent, on vous prendrait pour une femme de quarante ans. — (Delphine de Girardin, Œuvres complètes, tome 4, Lettres parisiennes : 1836-1840, H. Plon, 1861, page 61, 8 février 1837)
- (Aéronautique) Manœuvre d’accélération en descente.
- D’une brusque glissade sur l’aile, l’aéroplane échappait au tir des mitrailleuses boches. — (Arnould Galopin, Les Aventures d’un apprenti parisien : le tour du monde en hydroaéroplane, A. Michel, 1928, page 1572)
- (Québec) (Familier) Appellatiion enfantine pour désigner un toboggan d’un parc de jeux, d’une piscine, d’un plan d’eau…
- L’échelle de la glissade, c’est pas une place pour jouer.
- reygade
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chamade
- (Militaire) Signal que les assiégés donnaient avec la trompette ou le tambour, quelquefois en arborant un drapeau blanc, pour avertir qu’ils voulaient parlementer.
- Le onzième [jour] de tranchée ouverte, la chamade fut battue, et la capitulation telle à peu près que les assiégés la désirèrent. — (Saint-Simon, Mémoires)
- Battre la chamade. Sonner la chamade.
- (Sens figuré) Manifestation joyeuse.
- Le peintre se levait avec l’aube et saluait d’une chamade l’apparition du soleil. — (Albert t’Serstevens, Un apostolat, Motifs, 2018 [1919], page 29)
- La rue débouchait sur un boulevard planté d’ormeaux gigantesques dans lesquels roulait une invraisemblable chamade de rossignols. Ils se poursuivaient aussi et voltigeaient en faisant grésiller le feuillage comme la grêle. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 126)
- chaussade
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roide
- (En particulier) Ce qui manque ou paraît manquer de souplesse, de grâce.
- Il était si roide et si compassé à cheval, qu’il s’y fatiguait vite, et j’allais trop vite aussi pour lui. — (George Sand, Histoire de ma vie, réédition Le Livre de Poche, 2004, page 446)
- Elle prend du tabac, se tient roide comme un pieu, se pose en femme considérable, et ressemble parfaitement à une momie à laquelle le galvanisme aurait rendu la vie pour un instant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- La peste soit des Nains et de leur nuque roide ! dit Legolas. — (J. R. R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau)
- À son image, j’essayais de rester droit et roide sur ma chaise et de me garder digne de la belle en détournant mon regard de son sein généreux […] — (Guy Goffette, Presqu’elles, Gallimard, 2009, page 108)
- Qui est inflexible, opiniâtre, dur.
- Des sentences brèves et roides prescrivent une vertu inflexible. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- Qui a une pente difficile à monter ou à descendre.
- Il nous fit monter par un escalier fort roide à une toute petite chambre éclairée par une microscopique fenêtre sur le bord de laquelle végétaient de pauvres plantes. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 70)
- […] la roide pente de la rue bousculait un peu sa gravité. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, 1922)
- Nous nous trouvâmes bientôt au pied du Sacré-Cœur et de roides escaliers que de vagues réverbères éclairent parcimonieusement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Qui a un mouvement rapide et violent, une trajectoire très tendue.
- Je glissai mon journal dans la boîte, sonnai roide et m’allai cacher dans l’embrasure d’une porte voisine. — (Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, réédition Le Livre de Poche, 1967, page 218)
- Qui est difficile à admettre, dur à accepter.
- — Si tu ne dis pas de bêtises, toi, tu te rattrapes sur les grossièretés ; sais-tu que c’est roide de me demander si je parle pour le compte de Virrieux ? — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
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bastonnade
- Volée de coups de bâton.
- Le 7 septembre 1700, le major lui fit donner une bastonnade de soixante-seize coups de la corde goudronnée et trempée à la mer. Le lendemain, il lui fit donner une seconde bastonnade de quarante-un coups, lui disant : « À demain, à demain ; songe à ce que tu auras à faire. » — (Journal des galères, dans le Bulletin historique et littéraire, Paris, 1869, vol.18, page 237)
- Dans les premiers âges historiques, on ne voit pas seulement les maîtres frapper et fouetter leurs esclaves ; les rois eux-mêmes administrent le supplice de la bastonnade. — (La bastonnade et la flagellation légales, dans Le Magasin pittoresque, 1854, vol.8, page 54)
- Qu’est-ce que c’est que cette batterie où vous avez contus de bastonnade un petit vicomte Albert de Ramonchamp ? — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- peyrade
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pelade
- (Médecine) Pathologie qui fait tomber, par endroits, les poils et les cheveux.
- Avoir la pelade.
- Il tenait en laisse, au bout d’une chaîne, un chien affreux, celui que nous avions si longtemps redouté.C’était un veau à tête de bouledogue.Dans son poil ras d’un jaune sale, la pelade avait mis de grandes taches roses, qui ressemblaient à des cartes de géographie. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, pages 316-317)
- L’alopécie est à différencier de la pelade. Due à un mécanisme auto-immun (l’organisme fabrique des anticorps contre le follicule pileux) et parfois influencée par le contexte psychologique, la pelade peut se limiter à une petite plaque d’où les cheveux sont tombés, mais aussi atteindre l’ensemble du cuir chevelu, voire l’ensemble du système pileux. — (Paul Benkimoun, « Perte de cheveux, les femmes aussi », Le Monde, 13 mai 2008)
- (Par extension) Pathologie qui fait tomber des morceaux d’écorce d’un arbre.
- Ce platane, avec ses plaques de pelade, ce chêne à moitié pourri, on aurait voulu me les faire prendre pour de jeunes forces âpres qui jaillissent vers le ciel. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- (Textile) Laine provenant d’un animal mort et dépilée par un moyen chimique.
- Les laines mortes sont celles qui proviennent d’animaux morts. Dans cette catégorie on distingue : les pelures ou pelades qui sont détachées de la peau du mouton par des procédés chimiques. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales et minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Agriculture) Terre laissée en friche.
- Le mot de pelade, est celui dont se servent les paysans pour désigner une terre en friche dans laquelle l'herbe pousse avec peine. — (Bussière, Étude sur le canton de Catelus in Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et d'Antiquités de la Creuse tome 1, Éd Dugenest, Guéret 1847)
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satinade
- (Textile) Étoffe de soie très mince qui imite le satin.
- cohade
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.