Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bacillaire
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bacillaire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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déterre
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déterrer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déterrer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déterrer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déterrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déterrer.
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chevrière
- (Élevage) Bergère qui mène des chèvres.
- Si j’étais peintre, je voudrais croquer cette divine créature… Et si j’étais seul, ajouta-t-il, revenant à son naturel, je voudrais savoir si cette chevrière a tant soit peu d’esprit. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Filles de la RochèreElevées au pressoir,Vachères, chevrièresFidèles du terroir,Ardentes buandières,J’aimerais vous revoir ! — (Maurice Davau, Souvenirs en forme de poèmes, Aux Lavandières (1984), C.L.D., 2005)
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civière
- Dispositif muni de brancards sur lequel on porte à bras des fardeaux.
- (En particulier) (Secourisme) Dispositif destiné au portage des malades et blessés.
- François marchait près de la civière. On n'apercevait pas Lulu : elle avait le visage couvert d'un drap et la forme de son corps disparaissait sous un amas de couvertures étroitement bordées. Les brancardiers pressèrent l'allure. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 170)
- (Histoire) Anciennement, noble sans fief, du dernier ordre.
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dictionnaire
- (Lexicographie) Ouvrage de référence qui répertorie des mots dans un ordre convenu (alphabétique en général) pour les expliquer avec différentes informations.
- Le maître de danse lui fit observer, avec toute la politesse possible, qu’on devait dire le coude-pied, parce que, disait-il, en joignant l’exemple au précepte, le pied fait le coude en cet endroit. Cette raison ne me paraissant pas satisfaisante, je proposai une autre orthographe, mais on me ferma la bouche en me montrant le Dictionnaire de l’Académie. — (Alexandre Boniface, Manuel des amateurs de la langue française, 1re année, 1813, Paris : chez l’auteur, chez Pillet, chez Le Normant, chez Périsse & Compère, chez Alex. Johanneau, de l’Imprimerie Pillet, 1814, page 151)
- Il était d’ailleurs plus empressé que d’autres à acheter des grammaires et des dictionnaires, et il écrivait fièrement son nom à la première page. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- À côté de moi, Lagneau étudiait, avec un très vif intérêt, le dictionnaire français-latin.Je lui demandai la raison de ce zèle. Il chuchota :« Dans les dictionnaires de mon père, il y a tous les gros mots. Dans celui-là, il n’y a même pas cul de bouteille… — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 309-310)
- Soudain il se levait et courait empoigner le Dictionnaire, remède évident à tous les maux d’imagination, consolateur absolu, livre des livres. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 42)
- En fait, non ! J’échangerais mille dictionnaires contre un seul morceau de gâteau rassis. Mais quand même, j’aimerais avoir un dictionnaire. Un dictionnaire contient tous les livres jamais écrits, tous les livres qui seront écrits un jour. — (Kevin Brooks, Captifs, traduit de l’anglais, éditions Super 8, 2016, chapitre 40)
- Yves Ballu n’a, certes, pas tort lorsqu’il dénonce comme une « injustice du dictionnaire », une « indélicatesse » vis-à-vis des Pyrénéens, la captation par les Alpes du mot « alpinisme » pour désigner les ascensions en montagne. — (Frédéric Thiriez, Dictionnaire amoureux de la montagne, éditions Plon, 2016)
- Explication principalement du sens avec des définitions.
- Là-dessus arrivèrent les savants, les grammairiens, les pédants, et particulièrement Robert Estienne, avec son dictionnaire de 1540. Robert Estienne était féru de latinité et d’étymologie. Il voulut calquer la langue française sur la latine. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- Les dictionnaires sont irremplaçables parce qu’ils sont l’expression des connaissances et de l’idéologie dominante à un moment donné de l’histoire. — (Élisabeth Badinter, préface de : Samuel Souffi et Jean Pruvost, La mère, édition Honoré Champion, 2010)
- Il y en a qui prétendent que le gofio se fait avec de la farine de maïs mais il n’y a que le dictionnaire de l’Académie espagnole pour soutenir pareille chose et dans ces cas-là on sait ce que ça veut dire. — (Julio Cortázar, Un Certain Lucas, traduit de l’espagnol (Argentine) par Laure Bataillon, éditions Folio, 2014)
- Explication principalement à l’aide de mots reliés par le sens comme des synonymes et antonymes.
- Je te recommande ce dictionnaire des synonymes.
- Dictionnaire des homonymes.
- Explication avec l’histoire du mot, l’étymologie.
- Un dictionnaire étymologique.
- Explication dans une autre langue par le biais de traductions.
- Même fourmillement de fautes innombrables, d’erreurs ou d’inexactitudes phonétiques, dans les mots souletins que porte le dictionnaire du P. Lhande. — (Jean Larrasquet, Le basque de la Basse-Soule orientale, C. Klincksieck, 1939, page 21)
- Il existe même une grammaire du kiptchak et un dictionnaire franco-arméno-kiptchak. — (L. Papazian, Les Arméniens dans l’historiographie turque, dans Armenia, no 97, avril-mai 1986, page 23)
- Attester de la simple existence d’un mot, de façon normative, sans donner aucune autre information.
- Le dictionnaire du Scrabble dresse l’inventaire des mots valides dans ce jeu.
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déferre
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déferrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déferrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déferrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déferrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déferrer.
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muselière
- Appareil que l’on met à la gueule, à la bouche de quelques animaux pour les empêcher de mordre, de paître, etc.
- Je suis comme un conducteur d’ours qui tremble qu’un jour la muselière ne se brise. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Apiculture) Grillage entourant la planche d’envol d’une ruche pour en faciliter le déplacement, permettant ainsi de la fermer et de la protéger de prédateurs tout en laissant respirer les abeilles.
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dépensière
- (Christianisme) Celle qui tient la dépense dans une communauté religieuse, un internat scolaire, ou autre organisation semblable.
- A la suite de cet emploi, on en trouve un grand nombre d’autres. Ils se classent à peu près dans l’ordre suivant : 1º maîtresse des novices ; 2º mère sous-prieure ; 3º officière de salle ; 4º maîtresse de pensionnat ; 5º sœurs discrètes ; 6º l’aumônière ; 7º la dépensière ; 8º la directrice du chœur ; 9º la sacristine ; 10º la tourière du dedans ; 11º la grenetière ou boulangère ; 12º l’infirmière ; 13º la pharmacienne ; 14º la robière ; 15º la lingère ; 16º la cuisinière ; 17º la sœur du réfectoire ; 18º la sœur lectrice à table ; 19º la sœur qui sert à table ; 20º la sœur qui réveille ; 21 les sœurs converses ; 22º la tourière du dehors. — (Pierre Rambaud, « L’assistance publique à Poitiers jusqu’à l’an V », dans Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest, 1913, page 327 [texte intégral])
- Personne qui dépense excessivement, qui aime dépenser.
- C’est une grande dépensière.
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casanière
- Celle qui aime rester chez elle.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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aubère
- (Hippologie) Dont le poil est couleur de fleur de pêcher, entre le blanc et l'alezan, en parlant d’un cheval.
- 2° Une médaille d’argent à M. Prigent Cougard, de Plouénan (Finistère), pour sa pouliche Mystère, dont suit le signalement : espèce carrossière; âge, deux ans; robe aubère; taille 1 m. 54; origine : père, Sénégal, demi-sang; aug. normand; […]. — (Bulletin de la Société des agriculteurs de France, partie 2, 1882, page 431)
- Il y avait naturellement beaucoup plus de bais que d’autres. Mais il y avait aussi des alezans brûlés, des aubères, des rouans, des pies, des isabelles, des gris pommelés, des noirs, des poils de souris… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 22)
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recouvert
- Complètement couvert.
- Le psoriasis se caractérise par des plaques recouvertes de squames.
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conquiert
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de conquérir.
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caissière
- Femme qui tient la caisse chez un banquier, chez un négociant, ou dans une administration, dans un établissement public, dans un supermarché.
- Et il lui montra, en dehors de l’enceinte, en face, dans une autre cabine de bois jaune, la caissière, une vieille et énorme femme, qui rangeait des piles de sous et de pièces de cinq francs. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
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cherre
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe cherrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe cherrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe cherrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe cherrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe cherrer.
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bayadère
- Danseuse qui danse devant les temples ou pagodes, en Inde.
- BAYADERE, s. f. (Hist. mod.) nom de femmes galantes, entretenues, comme on dit vulgairement aux Indes, par les pagodes, c’est-à-dire qui passent leur vie dans l’intérieur de ces temples des dieux de la gentilité. Voyez Pagode.Les brames ou brachmanes fournissent de quoi vivre à ces femmes destinées aux plaisirs secrets des Indiens. Toutes les fois qu’on donne des fêtes particulieres, on en envoie chercher pour danser ; elles ne sortent jamais sans être mandées, ou bien dans certains jours où elles assistent en chantant & en dansant au son de divers instrumens qu’elles touchent en l’honneur de leurs dieux qu’elles précedent toujours, quand les gentils les promenent dans les villes, ou d’une pagode à une autre. — (« Bayadère » dans L’Encyclopédie, 1751)
- Viens, nous verrons danser les jeunes bayadères. — (Victor Hugo, Odes et Ballades)
- Bayadère sans nez, irrésistible gouge,Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués :« Fiers mignons malgré l’art des poudres et du rouge,Vous sentez tous la mort ! Ô squelettes musqués, […] » — (Charles Baudelaire, Danse macabre, Les Fleurs du Mal, XCVII)
- La bayadère Amany, lorsqu’elle dansait le pas des Colombes, peut seule donner une idée de ces œillades incendiaires que l’Orient a léguées à l’Espagne ; nous n’avons pas de termes pour exprimer ce manège de prunelles ; ojear manque à notre vocabulaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Mettez devant vous un pâté de foie gras constellé de truffes, un pâté qui soit ouvert, hospitalier, bon enfant, et je parie que, sous prétexte de vous emprunter une truffe — ce diamant noir de la gastronomie,— vous verrez l’essaim des bayadères venir vous manger dans la main. — (Henri Pène, Paris amoureux, 1864)
- — Il habite, à Ceylan, un palais féerique, au milieu de jardins enchantés où, nuit et jour, dansent des bayadères. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 96)
- (Tissage) Motif d'armure combinée formant des bandes dans le sens de la trame. Le résultat obtenu est un tissu à larges rayures.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Objet présentant de larges rayures, par exemple en gastronomie, un mets en verrine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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affaire
- Chose dont on doit s’occuper, à faire
- C’est mon affaire : Se dit à une personne qui s’immisce, et signifie « cela ne regarde que moi, je m’en occupe ».
- J’en fais mon affaire : Je m’en charge, je réponds du succès.
- Dites-moi la place que vous désirez, j’en fais mon affaire.
- — Je vous répète que j’en fais mon affaire, mademoiselle, et que monsieur ne manquera de rien. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XI)
- Ce qui est le sujet de quelque occupation.
- Le repas était, comme toujours en Polynésie, une affaire très sérieuse et tout le monde mangeait en silence. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Affaire agréable. — Affaire importante. — Il n’a d’autre affaire que de se divertir. — Il est fort occupé, il a bien des affaires. — Je suis accablé d’affaires.
- Toutes affaires cessantes.
- C’est une affaire faite : Il n’y a plus à y revenir.
- — Si vous me donnez ce moyen-là, je vous paye une bouteille, et de bon cœur encore.— Commandez la bouteille, et votre affaire est faite.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Ce qui est sujet de quelques préoccupations.
- Et comme Félicité prenait l’attitude d’une femme piquée, il ajouta à son oreille, en l’embrassant de nouveau :— Je tiens de toi, bien que tu m’aies renié. Trop d’intelligence nuirait en ce moment. Lorsque la crise arrivera, c’est toi qui devras conduire l’affaire. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 101)
- […] ; l’affaire Dreyfus nous a montré que l’immense majorité des officiers et des prêtres concevait toujours la justice à la manière de l’Ancien Régime […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908, page143)
- Le Carcan rentrait des champs ; il fut mis au courant de l’affaire et bientôt mêla son organe tonitruant aux glapissements de sa conjointe. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je rentre de Craonne. Nous avons perdu trop d’hommes irremplaçables dans cette affaire. Et celle-ci fut la plus meurtrière que je sache. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, page 82)
- Camille-Eugène-Marie Dieudonné. Il a vingt six ans, quand éclate l’affaire Bonnot. De métier, il est ouvrier ébéniste ; d’idées : anarchiste. — (Albert Londres, L’homme qui s’évada, Les Éditions de France, 1928, page 9)
- Il ne veut point d’affaire.
- Il se fait une affaire de la moindre chose.
- Si vous vous brouillez avec cet homme-là, vous vous ferez des affaires.
- Assoupir, étouffer, arranger une affaire.
- Que d’affaires pour si peu de chose !
- C’est toute une affaire : Chose qu’on regarde comme malaisée.
- Ce n’est pas une affaire : Chose facile.
- Il s’est tiré d’affaire ; se bien tirer d’une affaire.
- Voilà le nœud de l’affaire.
- S’entremettre d’une affaire.
- Ce malade est hors d’affaire : Il ne court plus aucun danger.
- …bref, toutes les choses qu’on a à discuter, à démêler avec quelqu’un dans le commerce de la vie.
- C’est une affaire d’intérêt.
- C’est une affaire d’honneur.
- C’est une affaire de cœur.
- Sortir d’une affaire avec honneur.
- Se charger d’une affaire.
- Je vous rendrai compte de votre affaire.
- Entendre bien une affaire ; comprendre, concevoir une affaire.
- Il débrouille bien, il démêle bien une affaire.
- Affaire d’honneur : Signifie quelque fois « duel, combat singulier ». Dans ce sens on dit de même simplement Une affaire.
- (En particulier) Convention ; marché ; traité ; transaction commerciale ; entreprise d’industrie ; spéculation financière.
- Eh bien, maître René ! dit-il, comment vont les affaires commerciales ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Dans toutes les Bourses de la terre, ce fut une avalanche de titres que les porteurs voulaient vendre ; les banques suspendirent leurs paiements, les affaires furent paralysées et cessèrent ; […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 288 de l’édition de 1921)
- Il se plongeait dans l’aridité des études financières, le jargon des affaires, la jonglerie des chiffres et, lentement, ces choses, hier hermétiques, lui devenaient familières. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 116)
- Il y a là une forme subtile de ce à quoi les militantes féministes ont donné le nom de « phallocratie », comme si le mâle avait acquis la créature qu’il exhibe dans une vente aux enchères et désirait qu’on le congratulât pour cette bonne affaire grâce à laquelle son existence va être tout embellie. — (Jean Dutourd, Portraits de femmes, éditions Flammarion, 1991, 2010)
- (Droit) Cas traité par la justice.
- L'affaire O. J. Simpson fut une des plus médiatisées.
- Il y a une grande affaire au Conseil d’état, à la Cour d’appel.
- Cet avocat est chargé d’une belle affaire, d’une affaire qui fera du bruit.
- C’est une affaire de grande discussion, de longue discussion.
- Une affaire embrouillée, épineuse, embarrassée.
- Les affaires criminelles.
- Ce juge entend mal mon affaire.
- Le point, le secret, le fin de l’affaire.
- Est aussi un terme général que l’on substitue souvent dans le langage ordinaire à des termes propres et particuliers. Il s’emploie ainsi dans des significations très diverses et quelquefois dans des sens opposés qu’il est impossible d’indiquer tous.
- J’ai affaire au ministre : J’ai une question à traiter avec lui.
- Vous aurez affaire à moi : Je vous châtierai.
- Qu’ai-je affaire de toutes ces querelles ? : Ai-je à m’en occuper ?
- Cette maison fera mon affaire : Elle me convient, elle m’accommode.
- (Ironique) C’est une autre affaire.
- Le bon de l’affaire c’est que…
- – La belle affaire ! dit M. Ozu de la même manière, le croirez-vous, que Manuela, ce qui me fait rire.Il lève un sourcil interrogateur.– C’est l’expression favorite de ma meilleure amie, dis-je en guise d’explication. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, pages 284-285)
- Effets personnels.
- Prends tes affaires et fiche le camp !
- (Québec) (Péjoratif) Objet que l’on a du mal à définir ou à nommer ; patente, machin.
- (Québec) (Acadie) Une certaine quantité.
- Mets-en juste une petite affaire !
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aire
- (Mathématiques) Superficie, quantité positive associée à une surface bornée, plane ou dans l’espace à trois dimensions.
- L’aire d’un triangle. L’aire d’un carré. L’aire d’un disque. L’aire d’une sphère. Note : En ce sens, la définition peut être étendue, voir superficie.
- (Agriculture) Place qu’on a unie et préparée pour y battre les grains.
- Booz s’était couché de fatigue accablé ;Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé. — (Victor Hugo, Booz endormi in La Légende des siècles)
- L’aire Saint-Mittre est un carré long, d’une certaine étendue, qui s’allonge au ras du trottoir de la route.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
- Mais ce qui est vraiment beau, c’est l’amoncellement des moissons au bord de la mer, les meules dorées au-dessus des flots bleus, les aires où tombent les fléaux en mesure. — (Alphonse Daudet, La moisson au bord de la mer, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle ; réédition Le Livre de Poche, 1974, pages 214-215)
- Et elle fila le long du mur de clôture, passa devant la porte d’entrée, qui ouvrait sur le chemin des Fenouillères, à cinq minutes des premières maisons de Plassans, déboucha enfin sur l’aire, une aire immense de vingt mètres de rayon, qui aurait suffi à prouver l’ancienne importance du domaine. Ah ! cette aire antique, pavée de cailloux ronds, comme au temps des Romains, cette sorte de vaste esplanade qu’une herbe courte et sèche, pareille à de l’or, semblait recouvrir d’un tapis de haute laine ! — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893)
- (Architecture) Surface plane.
- D’un plancher : l’enduit de maçonnerie sur lequel on pose le parquet ou le carrelage.
- D’un bassin : le massif de ciment ou de terre glaise dont on fait le fond d’un bassin.
- D’une maison : superficie ou espace compris entre les murs d’une maison.
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cellérière
- Féminin singulier de cellérier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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plaire
- Agréer ; être agréable.
- Ces lieux communs mythologiques et ce cliquetis de mots sonores, mais à peu près vides de sens, plurent au roi Sighebert et à ceux des seigneurs Francs qui, comme lui, comprenaient quelque peu la poésie latine. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Les parties de pêche au bord de la Cuisance lui plaisaient; il admirait les coups d’épervier lancés d'une main vigoureuse par Jules Vercel. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ils causèrent au coin du feu ; l’intérieur plut sans doute à l’abbé, car il se mit à l’aise. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l’art littéraire chinois, dans Choix d’études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- (impersonnel) Vouloir.
- Il me plaît de faire ceci.
- Je ferai ce qu’il vous plaira.
- Il fait de ses amis tout ce qu’il lui plaît.
- Cela va comme il plaît à Dieu, se dit d’une affaire dont la conduite est abandonnée, négligée.
- (impersonnel) (Absolument) Terme de politesse, utilisé de façon phatique.
- S’il vous plaît ; S'il te plaît...
- Répondez, s’il vous plaît, à la question que je vais vous poser.
- Croyez, s’il vous plaît, que je sais ce que je dis.
- N’allez pas, s’il vous plaît, vous imaginer que je vous laisserai faire.
- Plaît-il ? c’est-à- dire Que vous plaît-il ? Le plus souvent, on emploie cette formule pour faire répéter ce qu’on n’a pas bien entendu ou souvent ce qu’on n’a pas apprécié avoir entendu.
- Plaise à Dieu, plût à Dieu que, Façons de parler dont on se sert pour marquer qu’on souhaite quelque chose.
- Plaise à Dieu qu’il revienne sain et sauf!
- Plût à Dieu que cela fût ! On dit aussi absolument
- Plût à Dieu !
- — Ah ! plût à Dieu, s’écria-t-elle, que mon fils eût l’âme ouverte à vos discours et le bras assez fort pour en profiter ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- J’eus une terreur folle qu’elle fût partie pour toujours ! Plût à Dieu, mon ami !… — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Note d’usage : Dans les formules ci-dessus, on utilise le présent du subjonctif pour exprimer un souhait (potentiel). L’imparfait du subjonctif sert à formuler un regret ou le souhait d’une chose qu’on sait impossible (irréel).
- à Dieu ne plaise, ce qu’à Dieu ne plaise, façons de parler dont on se sert pour témoigner l’éloignement ou l’aversion que l’on a pour quelque chose.
- à Dieu ne plaise que j’y consente jamais.
- S’il meurt, ce qu’à Dieu ne plaise, je quitterai cette maison.
- Plaise à la cour, formule dont on se sert dans quelques écrits ou mémoires qu’on présente aux magistrats.
- (Pronominal) Prendre plaisir à quelque chose.
- Loin de s'occuper des jappements indicatifs du chien, notre personnage se plaisait à suivre loisireusement le sentier tortueux dans lequel il marchait. — (Angelo de Sorr, Le Châtiment, dans la Revue Parisienne, mai 1856, page 2)
- (Pronominal) Aimer à être dans un lieu, s’y trouver bien.
- Mon Dieu, mon Dieu ! quand on vient des pays où fleurit l’oranger, où trillent les cigales saoulées de soleil, comment se plaire ici ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- C’est un des endroits où je me plais le plus.
- Les truites se plaisent dans l’eau vive.
- La vigne se plaît dans les terres pierreuses.
- (Pronominal) Aimer.
- Se plaire à soi-même, être content de soi.
- Se plaire l’un à l’autre, être agréable l’un à l’autre.
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acquiert
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de acquérir.
- Depuis une dizaine d'années, l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) acquiert des terrains pour les transformer en réserves de vie sauvage. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 novembre 2022, page 14)
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costumière
- Celle qui fait, qui vend ou qui loue des costumes de théâtre, de bal, etc.
- Celle qui s’occupe des costumes au théâtre, au cinéma, à la télévision, etc.
- Ce soir-là, la costumière devait partir travailler au théâtre. — (Mechtild Borrmann, Le violoniste, 2014)
- J’ai toujours dit à Marylin [Fitoussi], notre costumière : « Elle s’est enfermée, parce qu’elle arrive de la plage de Saint-Tropez, pieds nus. » — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 19 décembre 2022, page 10)
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clayère
- (Ostréiculture) Parc à huîtres inondé, sorte de grand marais ou de grand étang qui se remplit d’eau de mer à marée montante et dans lequel on jette les huîtres après les avoir pêchées, pour les y nourrir et engraisser.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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articulaire
- (Anatomie) Qui a rapport aux articulations.
- Un rhumatisme articulaire.
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belvédère
- (Architecture) Espèce de pavillon ou de terrasse construite au haut d’un édifice ou sur quelque élévation et d’où l’on découvre au loin.
- Du haut de son belvédère, l’ogre contemplait cet immense abattage. — (Charles Deulin, Martin et Martine)
- Le 29 avril, j’ai installé un second poste d’ozonoscopie à la rampe de notre belvédère, à 20 mètres au-dessus du poste établi dans l’abri des thermomètres qui servent aux observations météorologiques. — (P. Bruno, L’ozone et la prévisions du temps, dans Ciel et Terre, vol. 14, page 207, 1894)
- Aussi les paysagistes sont-ils présents pour apporter la touche finale à la route par la végétalisation des talus et des belvédères, assurant ainsi la cicatrisation des emprises routières. — (Topo-guide de Grande Randonnée : L'Île de la Réunion, Fédération française de la randonnée pédestre, 2011)
- (Botanique) Ancien nom vernaculaire de la linaire commune, appelée aussi belle-à-voir (Linaria vulgaris).
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nécessaire
- (Au singulier) Ce qui est utile et suffisant, qui permet de réaliser une chose. Le degré en-dessous d’indispensable.
- Je vais faire le nécessaire.
- Pour mener à bien cette affaire, j’ai fait le nécessaire.
- (Par extension) Un ensemble d’outils pour une tâche.
- Voici le nécessaire pour effectuer cette réparation.
- (Au singulier) Tout ce qui est essentiel pour les besoins de la vie, par opposition au superflu.
- Tant que l’homme ne fut pas capable de produire plus que le strict nécessaire à sa survivance, les vainqueurs ne pouvaient que mettre en fuite et massacrer les vaincus, et s’emparer des aliments récoltés. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste)
- Il s’est réduit, borné, restreint au nécessaire, au strict nécessaire.
- Il faut s’occuper du nécessaire avant de songer à l’agréable.
- Sac, bagage contenant les objets nécessaires pour réaliser une chose.
- Un nécessaire de toilette.
- Un nécessaire de couture.
- Choulette, plus rude encore que de coutume, demandait du fil et des aiguilles pour raccommoder lui-même ses habits. Il gémissait d’avoir perdu un humble nécessaire qu’il portait dans sa poche depuis trente ans, et qui lui était cher pour la douceur des souvenirs et la force des conseils qu’il en recevait. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 131)
- L’armoire vitrée devait être son fief avec quelques belles porcelaines jamais utilisées, ses manuels d’école, de chants, les jeux de famille, peut-être son panier de tricot, son nécessaire de couture. — (Louison Dutoit, Le Courage de la terre : 1950-2000, une paysanne raconte, Éditions d’en bas, 2004)
- Le général […] leur fit voir ce que contenait sa cassette et son nécessaire de voyage. […]. Le nécessaire était en vermeil et contenait tout ce qui pouvait être utile pour la toilette et les repas. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange gardien, 1888)
-
animalière
- Féminin singulier de animalier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.