Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bécassine
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bécassine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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histidine
- Acide aminé dont le groupement latéral comporte un cycle imidazole, à caractère basique.
- L’un des rôles de l’histidine, par exemple, est de fournir des matériaux de formation à la globine, une albumine particulière qui est un des constituants de l’hémoglobine du sang. — (Jean-Pierre Icikovics, Science & vie: témoin du siècle où tout a changé. 1913-1945, 2000)
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baragouine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe baragouiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe baragouiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe baragouiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe baragouiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe baragouiner.
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choline
- (Biochimie) Molécule de la famille des alcools aminés apportée par l’alimentation ou synthétisée par le foie.
- C’est une explication possible à l’absence d’oxyde de triméthylamine dans les urines après injection intraveineuse de choline. — (Revue européene d’études cliniques et biologiques, Volume 10, 1965)
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babine
- Lèvre pendante de certains animaux.
- Parfois, certains gémissaient, en proie à des rêves inquiétants, et les chevaux ronflaient ou soufflaient en retroussant leurs babines. — (Bernadette Boissié-Dubus, Un mur de trop, vol.2 : Le pouvoir des mots, Clair de Plume34/Lulu.com, 2010, page 75)
- Un singe qui remue les babines.
- (Par analogie) Lèvres humaines.
- Il laisse parler les autres et écoute. Puis finit par dire « Moi aussi, je pense comme eux » avec la voix chevrotante et les babines molles. — (Mario Dumont, Trudeau et la Chine: pourquoi cette hésitation?, Le Journal de Québec, 10 décembre 2021)
- Les babines se faisaient aller, mais les bottines ne suivaient pas. — (Richard Martineau, Justin Trudeau est-il capable de diriger le pays ?, Le Journal de Québec, 25 juin 2022)
- Il s’en est donné par les babines, se dit de quelqu’un qui a beaucoup mangé.
- Il s’en lèche les babines, se dit d’un homme qui va manger ou boire quelque chose de bon et qui en témoigne par avance son plaisir.
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chafouine
- Féminin singulier du nom commun chafouin.
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
- pentacrine
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andine
- Féminin singulier d’andin.
- Ce sont les derniers anneaux de cette prodigieuse chaîne andine qui, du nord au sud, constitue comme la gigantesque ossature du nouveau continent. — (Jules Verne, Le Phare du bout du monde, 1905)
- Les républiques andines : La Bolivie, le Chili, la Colombie, l’Équateur, le Pérou et le Venezuela.
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nucléine
- Substance riche en phosphate découverte dans le noyau des cellules par Johann Friedrich Miescher qui sera identifiée et nommée acide désoxyribonucléique (ADN) au XXe siècle.
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folliculine
- (Médecine, Biologie)(Vieilli) Œstrone.
- Or, la folliculine, nous l'avons vu, répond à une double logique : d'une part elle stimule le follicule jusqu'à maturation, d'autre part elle contribue à « attirer » le mâle fécondant en mettant l'accent sur les formes féminines. — (Philippe Dransart , Les maladies - Leurs sens - Leurs remèdes, éd. Le Mercure dauphinois, 2019)
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aubergine
- (Botanique) Plante herbacée de la famille des solanacées qui porte des fruits blancs semblables à des œufs, ou de forme allongée comme les concombres, et de couleur violette, jaune ou rougeâtre (Solanum melongena).
- La domestication a eu lieu dans une région située entre l’Inde, le Myanmar et la Chine où on trouve toujours des types primitifs ou adventices d’aubergines.— (Ressources végétales de l’Afrique tropicale 2 : Légumes, 2004, page 549)
- (Botanique) Fruit de cette plante, de couleur magenta-pourpre à violet, très sombre, de la famille des solanacées, utilisé comme légume, notamment dans la cuisine méditerranéenne, et servant à réaliser des plats tels que la moussaka ou la ratatouille.
- Et le Progrès vint, qui l’obligea à mettre dans son étalage des artichauts et des aubergines de France, des pommes étrangères, […] des bananes, des noix aux formes insolites, des « grappes fruits » et des mangues… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 8 de l’édition de 1921)
- À la clarté irrégulière des flammes, la plaie se dévoila. Cernée de croûtes, de tumeurs et de crevasses enflammées, elle avait la couleur et la matière d’une aubergine pourrie. À travers la peau corrodée, éclatée, perçaient les arêtes de l’os rompu. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- En Europe, au Moyen Âge, on donnait à l’aubergine le nom de malum insanum, ou « pomme de la folie », car, disait-on, elle était dangereuse pour la santé mentale. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 317)
- (Par analogie) (France) (Argot) Auxiliaire féminine de police, chargée du contrôle du stationnement, appelée ainsi à l’origine en raison de la couleur de son uniforme, proche de celle du fruit.
- Les aubergines c'est quand même mieux dans ton assiette, roulées avec de la mozza et du jambon, que dans la rue à te coller une prune sur le pare-brise. — (Yannig Samot, Mmmozza - 30 recettes à base de mozzarella, Hachette, 2013)
- On m'appelle Aubergine A cause de la jolie couleur de mon petit tailleur On m'appelle Aubergine Je suis l'ange mauve du trottoir avec mes accessoires — (Sidonie, Aubergine, 1974)
- (Centrafrique) Plante herbacée de la famille des solanacées cultivée en Afrique tropicale et en Amérique du Sud pour son fruit immature consommé comme légume (Solanum aethiopicum).
- (Algérie) Œil au beurre noir[2].
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pèlerine
- (Religion) Celle qui, par piété, fait un voyage à un lieu de dévotion, un pèlerinage.
- […] la pèlerine qui s’avance pieds nus dans les montagnes de Jérusalem porte ainsi les présents sacrés qu’elle doit offrir au saint tombeau. — (François-René de Chateaubriand, Les Natchez, Degorge-Cadot, Paris, 1872 (1re édition 1826), page 131)
- C’était une de ces pèlerines d’amour, comme on en trouve dans les anciennes histoires, qui avait suivi une étoile pour venir rendre la santé et la force à un vieux roi très puissant, couvert de gloire. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
- (Habillement) (Désuet) Large collet rajouté sur le manteau de pèlerin.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Habillement) (Plus courant) Grand collet rabattu, qui couvre la poitrine et les épaules.
- Il a le plumet au shako, le vaste manteau à pèlerine des nuits de pluie et de grands froids. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
- Très à son aise, il fit compliment à madame Martin des pèlerines de son carrick carmélite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 107)
- Elle le vit en long manteau gris à pèlerine, correct et calme, devant les omnibus des hôtels. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 241)
- La glace de l’armoire lui renvoya sa silhouette mince et noire, sa robe à petite pèlerine, le cercle de dentelle du col, ses mains croisées frileusement, blanches, sur l’étroite poitrine sombre. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 23)
- Elle était vêtue d’un manteau à pèlerine qui l’enveloppait, et coiffée d’une toque d’où pendait un voile à grosses fleurs brodées. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Aussitôt l’intrus recula, baissa les yeux et, relevant les pans de sa pèlerine, affecta de se chauffer. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 87)
- Elle me montra sa tapisserie qui se décollait, les lames de son plancher qui se soulevaient. La pèlerine de laine à pendeloques qui emmaillotait ses épaules. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 159)
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décalamine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décalaminer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décalaminer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décalaminer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décalaminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décalaminer.
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paludine
- (Malacologie) Genre de coquilles univalves.
- Au milieu de débris de roseaux et de diverses plantes aquatiques abondent les coquilles de limnées et de paludines. — (Émile Blanchard, Revue des Deux Mondes, 1er octobre 1874, page 607)
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ansérine
- (Siècle à préciser) La plante est ainsi nommée par allusion à la forme des feuilles évoquant une patte d’oie.
- (Siècle à préciser) Le dipeptide a été découvert dans les muscles de l’oie.
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canine
- (Anatomie) Dent pointue d’un mammifère (excepté les rongeurs), au nombre de deux par mâchoire, qui sert principalement à rompre ou à briser les corps durs ainsi qu'à déchirer la chair, et qui se situe entre les incisives et les molaires.
- Près de la porte, contre le mur, une fourche se dressait, une de ces fourches d’acier aux longues dents puissantes et fines qui se plantent dans les gerbes de blé comme des canines de chat dans un ventre de souris. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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méléagrine
- (Malacologie) Huître perlière de la mer Rouge et de l’océan Indien.
- Perle naturelle et perle de culture ne présentent aucune différence, toutes deux étant produites par une méléagrine.
- Le naissain des Méléagrines (Meleagrina Martensi Dunker) est recueilli sur des collecteurs en bambou par des plongeuses bien entraînées, appelées « âma » en japonais. Les jeunes Mollusques sont placés dans des cages treillagées pour être à l’abri de leurs dangereux ennemis pendant la période au cours de laquelle ils peuvent le moins bien se défendre. — (Lucien Pohl, « L’application des méthodes japonaises à la méléagriniculture et à la margariculture », extrait du Bulletin de la Société Océanographique de France, no 30, Blondel La Rougery, Paris, 1926, page 2)
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alexandrine
- (Vieilli) (Rare) (Musique) Sorte de musique et de danse.
- (Vieilli) (Rare) (Textile) Étoffe qui imitait celles fabriquées à Alexandrie.
- Variété de poire.
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encline
- Féminin singulier de enclin.
- Peu encline à l’immobilisme et à la réclusion, elle sillonnait la ville et nous nous retrouvions à la terrasse du Cala au-dessus des galets gris et du vacarme des vagues, ou dans le quartier de Rímac au pied du Cerro San Cristóbal de l’autre côté du pont gardé par un blindé sur roues, ancien bourg colonial espagnol devenu cour des miracles, estropiés et chiens des rues, vendeurs de cocaïne au regard désazimuté, minuscule église où le bedeau interrompt l’étude d'un magazine pornographique pour encaisser nos piécettes d’un nuevo sol pour les cierges. — (Patrick Deville, Taba-Taba, 2017)
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byzantine
- Féminin singulier de byzantin.
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lécithine
- (Chimie) Substance phosphorée et grasse qui se trouve notamment dans la fibrine animale.
- De l’acide ascorbique pour freiner l’oxydation de la pâte et lui conférer une meilleure élasticité, du levain déshydraté pour donner plus de goût, de la lécithine de soja, génétiquement modifiée ou pas, pour augmenter la durée de conservation et l’onctuosité de la mie, du monostéarate de glycérol pour diminuer le cloquage de la croûte, du propionate de calcium pour lutter contre les moisissures, de l’acide citrique pour rendre la pâte moins collante, du gluten pour faciliter la « pousse du produit », alors que dans les blés à haut rendement, sélectionnés pour faire des farines ultra-raffinées, ces protéines y sont déjà présentes en quantité. — (« Baguette : Dans le pétrin », Malbouffe, le dico, Les Dossiers du Canard enchaîné no 147, avril 2018, page 12)
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caséine
- (Biochimie) Substance albuminoïde blanche que contient le lait, partie en dissolution, partie en suspension.
- Ces produits, appelés matières albuminoïdes ou substances protéiques, jouent un rôle essentiel dans le développement des êtres vivants : l’albumine de l’œuf, la fibrine du sang, la caséine du lait, le gluten de la farine appartiennent à ce groupe. — (Cousin et Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- Soie de caséine.
- On emploie comme matière la caséine du lait précipitée par la présure ou un acide. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Extraite de la caillette de veau, la présure, en présence d’ions calcium coagule la caséine. — (Claude Audigié & François Zonszain, Biochimie structurale, 1991, p. 121)
- — la présure ou labferment surtout abondante dans l’estomac du nourrisson provoque la coagulation du lait. Le coagulum ainsi formé contient la caséine et les globules gras du lait. — (Maurice Bariéty et Robert Bonniot, Sémiologie médicale, 2003, p. 220)
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morphine
- (Chimie) (Pharmacologie) (Indénombrable) Molécule végétale issu du pavot, classifiée comme alcaloïde en chimie organique, réputée cause des propriétés soporifiques et calmantes de l’opium sur divers animaux dont l’humain et consécutivement couramment employée comme analgésique, antalgique et hypnotique en médecine et classée comme stupéfiant dans une majorité de législations sur base de ses effets psychotropes.
- Ces expériences (marcher au moins six minutes par jour, instaurer des moments de sortie de routine, s’exposer une heure par jour à la lumière forte ou encore écouter certains morceaux de musique) contribuent en effet à augmenter la sécrétion d’endorphines (les morphines produites naturellement dans le cerveau) et de sérotonine (la molécule de la bonne humeur), qui diminuent la douleur ou la sensation de douleur. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 24)
- Le grand palliatif de la douleur, c'est l'opium. La morphine faisait fureur à Lamalou et les piqûres du poison euphorique y étaient aussi nombreuses que celles des moustiques. Quand on avait fini de raconter ses souffrances, leur siège, leur qualité, leurs alternatives, on passait aux doses de toxique ; l'émulation s'y mettait, comme pour l’étalage de la douleur.« Madame, je suis à un gramme par jour.– Oh ! cela n'est guère. Je suis, moi, à un gramme cinquante. » — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 159)
- L’infirmière, arrivée à huit heures, lui fit aussitôt une piqûre. Quand la morphine mit des flotteurs sous le poids de son corps, il vit avec une indifférence étonnée la teinte grise qu’avait prise sa peau. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 185)
- Quand le docteur N. est venu, elle a réclamé : « Qu’on me pique, autant qu’il faut », et elle imitait le geste de l’infirmière qui lance l’aiguille. « Ah ! ah ! vous allez devenir une vraie droguée ! » a dit N., et sur un ton badin : « Je pourrai vous fournir de la morphine à des prix très avantageux. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 115)
- A l'hôpital, soigné à la morphine, il en était devenu dépendant, ne pouvait plus s'en passer, l'appelait sa fée grise. « En voulez-vous ? proposa-t-il à Verlaine qui commandait une énième absinthe. Ça vous changera de la fée verte. » — (Jean Teulé, Ô Verlaine, Éditions Julliard, 2010, chapitre 59)
- En songeant que le liquide s’était éventé, bien qu’enfermé dans une boîte métallique, il fut ressaisi par le doute qui le tenaillait : quarante ans et des broquilles s’étaient écoulés depuis qu'on avait transformé l’opium de l’Empire des Indes en morphine dans les labos de Sa Gracieuse Majesté. — (Thierry Marignac, Morphine Monojet : ou Les fils perdus, Éditions du Rocher, 2016)
- On trouve le reste en pharmacie : morphine ou méthédrine, une amphétamine prisée des routards ; et en avant la fixette, à moi les cachetons avalés entre deux shiloms. — (Patrick Kurtkowiak, Sexy Sixties, mon doux chaos, Éditions Librinova, 2016, chapitre 9)
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lambine
- (Familier) (Vieilli) Celle qui agit habituellement avec lenteur.
- Contemplation, rêveries, il y a un monde secret derrière le lambin ou la lambine ; évidemment, pour celui ou celle qui l’attendait à sa descente du bus, c’est une autre affaire ! — (Stéphane Encel, Petit crapahut dans le parler de Kaamelott à l’usage des pégus et du gratin, 2021)
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biguine
- (Danse) Danse et musique guadeloupéenne, née au XIXe siècle.
- La biguine possède de nombreux traits communs avec le jazz de la Nouvelle Orléans.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.