Dictionnaire des rimes
Les rimes en : avare
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "avare".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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bourroir
- Pilon pour bourrer.
- L’opération du bourrage se fait à l’aide du bourroir. — (Julien Napoléon Haton de la Goupillière, Jean Bès de Berc, Cours d'exploitation des mines - Volume 1, 1905)
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falzar
- (Argot) Pantalon.
- Son falzar, il ne tenait plus qu’avec des ficelles et des épingles de nourrice. — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, 1936, page 168)
- Je déteste ces pantalons en simili peau de serpent. Franchement, elle devrait revoir ce falzar. — (William Bayer, La Ville des couteaux, traduction Gérard de Chergé, éditions Payot & Rivages, 2006, chapitre 2)
- Selon Lucien Rigaud, le falzar désignait un pantalon de travail, « le pantalon de toile que l'ouvrier met par-dessus son autre pantalon. Ce dernier est ordinairement désigné sous le nom de dalzar. » (Lucien Rigaud, Dictionnaire du jargon parisien : l'argot ancien et l'argot moderne, P. Ollendorff, 1878, page 147.) Le dalzar cité par Rigaud serait lui-même, tout comme falzar, une abréviation de pantalzar, nom argotique donné au pantalon par les marchands du Carreau du Temple, à Paris : « Les frusques, c'est-à-dire les vêtements, se divisent en deux grandes parties : les pelures, habits ou redingotes, et les montants, pantalons ; les néologistes du Temple appellent cette dernière pièce un pantalzar. » (Paris illustré. Son histoire, ses monuments, ses musées, son administration, son commerce et ses plaisirs. Nouveau guide des voyageurs... publié par une société de littérateurs, d'archéologues et d'artistes, L. Hachette, Paris, 1855, page 749)
- (Argot) Culotte.
- Des petits falzars [de femme] qui pouvaient se planquer dans des boîtes de cachou. — (Auguste Le Breton, Razzia sur la Chnouf, Gallimard, 1954, p. 122)
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cabochard
- (Vieilli) Qui a mauvaise tête, en parlant d’un animal, généralement un cheval, un chien ou un âne qui a du mal à obéir.
- Malgré son trench-coat vert bouteille, son chapeau avachi et sa tête de cheval cabochard, il avait l'air d'un instituteur en balade avec les premiers de sa classe. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 177)
- (Familier) Têtu, qui n’en fait qu’à sa tête.
- Quatre filles telles que nous, c’est donc si difficile à caser, à planter solidement quelque part ?… Ni méchantes, ni bêtes, ni laides, un peu cabochardes seulement… — (Colette, Le toutounier, 1939)
- (Par extension)
- Il avait une façon à lui de regarder son moteur avec l’air de dire :— Faudrait pas essayer de me jouer des tours, toi !Il lui parlait, lui donnait des coups de clef anglaise, rusait avec lui, finissant toujours par en avoir raison, alors pourtant que c’était un vieux moteur assez cabochard. — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 86)
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déchoir
- Tomber dans un état moins brillant, moins avantageux que celui où l’on était.
- Mais le dévouement du personnel enseignant n’amoindrit pas la femme de service : déchoir elle ne peut ! — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Dans le meurtre, le difficile n’est pas de tuer. C’est de ne pas déchoir. — (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 148)
- Déchoir de son rang, de son poste.
- Il est bien déchu de son crédit, de sa faveur, de sa réputation.
- Il est très déchu dans l’estime du public.
- Depuis ce moment il a déchu de jour en jour.
- Déchoir de ses espérances.
- Ange déchu.
- Prince déchu.
- (À la voix passive) Déposséder.
- Peter Schwarber fut même déchu de ses droits de bourgeoisie et banni de la ville. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Au moment de mettre ce livre sous presse, je viens d’apprendre qu’effectivement, la Junte m’a « déchu » de la nationalité chilienne. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974, bas de page 223)
- Qu’on se le dise clairement, ce projet de loi ne cherche nullement à déchoir ou à affaiblir la place des parents dont les enfants se retrouvent dans la machine de la protection de la jeunesse. — (Maria Mourani, DPJ: les enfants ont leur mot à dire, Le Journal de Québec, 16 février 2022)
- Diminuer, s’affaiblir, en parlant des choses.
- Son crédit, sa fortune, sa réputation commencent à déchoir.
- Dans la décadence de l’Empire romain, l’éloquence elle-même commença bientôt à déchoir.
- Pouvoir déchu.
- Décliner, en parlant d’une personne avancée en âge, lorsque les facultés du corps ou de l’esprit commencent à s’affaiblir en elle.
- Commencer à déchoir.
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cagoulard
- (Histoire) Membre du mouvement français de tendance fasciste « La Cagoule » (1932 à 1940).
- Dans la Résistance intérieure, les éléments ex-vichyssois, les champions de l’électoralisme, les réactionnaires n’avaient qu’une minime influence. Dans l’appareil « gaulliste », au contraire, les hommes de la droite, et même d’anciens cagoulards, avaient des places éminentes. — (Pierre Hervé, La Libération trahie, éd. Grasset, 1945, p. 104)
- Après le 18 janvier, le successeur d’Auriol, le radical César Campinchi, instaura les bontés pour les cagoulards emprisonnés. — (Annie Lacroix-Riz, De Munich à Vichy: L’assassinat de la Troisième République 1938-1940, 2008)
- Les boulevards de Paris étaient la scène des menées liguardes des milices à béret, souliers ferrés, des Camelots du roi, Croix de feu, Cagoulards et Jeunesses patriotiques échauffées par les diatribes de Maurras,de Daudet et de Pujo. — (Anne Vallaeys, Dieulefit ou le miracle du silence, Librairie Arthème Fayard, 2008)
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héligare
- (Transport aérien) Gare destinée aux passagers d’hélicoptères.
- Et c’est à peu près la seule héligare existante en France. — (L’Architecture d’aujourd’hui, volume 34, numéros 112 à 115, 1964)
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ciboire
- (Liturgie catholique) Coupe sacrée où l’on conserve les hosties pour la communion des fidèles.
- À l’aide d’un de ces instruments, il ouvrit le tabernacle, en tirant d’abord le saint-ciboire, magnifique coupe de vieil argent, ciselée sous Henri II, puis un ostensoir massif. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- On aspergea d’eau bénite les draps du lit ; le prêtre retira du saint ciboire la blanche hostie ; et ce fut en défaillant d’une joie céleste qu’elle avança les lèvres pour accepter le corps du Sauveur qui se présentait. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary : mœurs de province)
- Le vol des choses consacrées à Dieu était un sacrilège, parce que ce vol renfermait une profanation de choses saintes : tel était le vol des calices, ciboires, reliques, images et même des troncs d'église. — (Adolphe Chauveau & Faustin Hélie, Théorie du Code pénal, Bruxelles : Imprimerie typographique belge, 1844, volume 3, page 40)
- Imaginez qu’il a dû marquer des essais de cent mètres en serrant le ballon contre sa poitrine comme Tarcisius son ciboire. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 198)
- (Héraldique) Meuble représentant la coupe du même nom dans les armoiries. À rapprocher de calice, coupe et hanap.
- D’azur, semé de croix recroisetées au pied fiché d’or, au ciboire de même, qui était anciennement du royaume de Galice français illustration « armoiries avec un ciboire »
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renard
- Mammifère carnivore, au museau pointu et aux oreilles droites, d’un parmi plusieurs genres de la famille des canidés (Vulpes, Atelocynus, Cerdocyon, Dusicyon, Otocyon, Lycalopex, Urocyon).
- S’étant emparé d’un vada qu’une vieille femme vendait dans la rue, un corbeau s’apprête à le dévorer, perché sur une branche, lorsqu’un renard survient. — (Laetitia Colombani, Le cerf-volant, chapitre 17)
- Ce qui détermina la chute de gros Zidore et de gros Léon ce fut tout simplement une petite jalousie de chasseurs provoquée par un malheureux renard, un vulgaire goupil, un vieux charbonnier à museau chafouin, à queue pelée. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par ellipse) Fourrure de renard.
- « Suzanne, je m’en vais. » Suzanne demeure comme une chèvre à son piquet. Elle remonte et descend son renard : elle est très affairée. — (Antoine de Saint-Exupéry, Manon, danseuse, 1925)
- Seulement des bronzes ou des fibules de renards, et d’un prix modéré. — (André Malraux, La Condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 168)
- Elle porte un très beau renard argenté.
- Personnage cauteleux, fin et rusé.
- Laisser près du Roi ce renard de jésuite, sans lui avoir donné mes instructions secrètes, sans avoir un otage, un gage de sa fidélité à mes ordres ! quel oubli ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- — Voyez-vous, elle croit tromper un vieux renard de mon espèce ! — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Ce sont les vieux renards de la politique, car Mr. Roosevelt est trop bon politicien pour ne pas s’être assuré leur concours et leur amitié. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- (Par extension) Ouvrier qui refuse de faire la grève, jaune.
- (Marine) Ancien outil de navigation, plateau circulaire de bois ou de cuivre, permettant au timonier de noter les conditions de vent aux demi-heures à l’aide de chevilles.
- Aujourd’hui, le renard est un plateau analogue, en cuivre, décoré du nom et de l’insigne du bâtiment, et portant les noms des officiers du bord. Il est utilisé par le factionnaire à la coupée pour pointer avec une cheville coulissante leur présence à bord ou leur sortie à terre.
- (Sens figuré) Fentes ou trous par lesquels les eaux d’un bassin ou d’un réservoir se perdent et qu’il est difficile de découvrir.
- On peut quelquefois procéder à la captation des « renards » isolés ; mais l’opération, facile en chômage, si l’on en trouve le point de départ dans la cuvette, est difficile en temps de navigation.En chômage, on refouille le talus, en suivant le « renard », sur une profondeur d’au moins 1 mètre et on refait la partie ainsi déblayée avec de la terre à corroi bien pilonnée et bien reliée aux parois de la fouille. — (Octave Jacquinot et François Galliot, Canaux: Cours professé à l’École nationale des ponts et chaussées, J.-B. Baillière et fils, 1922, page 576)
- Renard de l’hôtel de Sully, à Paris. (Architecture) Bâtiment feint.
- Les ouvriers donnent le nom de renard à ces sortes de décorations, parce qu’elles trompent. — (Augustin-Charles d’Aviler, Dictionnaire d’architecture civile et hydraulique, 1755, article « Bâtiment feint », page 58)
- (Argot) Par ellipse de queue de renard, vomissement, vomi, vomissure. Surtout après une cuite avinée, la gerbe vomie a une couleur orangée rappelant celle de l’animal.
- De grands silences se faisaient, coupés par (…) des chutes sourdes d’ivrognes (…) le vin coulait si fort depuis six heures, qu’il allait se promener sur les trottoirs. Oh ! de belles fusées, des queues de renard élargies au beau milieu du pavé. — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877, page 772)
- Aller au renard, écorcher le renard, piquer un renard, vomir.
- On en avale un verre, deux verres, dix verres sans piquer de renard ; mais quand on en a jusqu’au goulot, finalement, faut dégueuler. — (La Petite lune, 1878-79, no 13, page 2)
- Ça chlinguait drôlement (…). Ça (…) donnait envie d’aller au renard. — (Auguste Le Breton, Rififi, 1953, page 146)
- Quelque chose qu’il ne peut pas retenir lui échappe avec la violence d’une fusée ; il s’est avancé vers la portière, dans l’espoir d’y lancer son renard. — (Kock, Compagn. Truffe, 1861, page 113)
- (Métallurgie) Loupe détachée de la gueuse par le feu de la chaufferie. La métaphore est identique au sens précédent, le métal en fusion ayant une couleur orangée.
- Il se forme, dans le bain de fonte, des grumeaux de fer métallique que l’ouvrier cherche à rapprocher en une seule masse ; cette masse poreuse porte le nom de loupe, renard ou masse.
- Travailler le fer en chaufferie ou piquerie est une autre méthode, c’est faire chauffer la massue provenant du renard à côté de la gueuse pour faire l’encrené, ensuite faire chauffer les extrémités de l’encrené toujours à côté de la gueuse. — (Jean-François Belhost et Yves Sancey, La métallurgie comtoise, 1994)
- (Argot) Flatulence.
- Lâcher un renard.
- (Ichtyologie) Synonyme de requin-renard.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Armoiries avec un renard (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté passant et, contrairement au loup, a la queue abaissée. À rapprocher de chien, goupil, levrette, lévrier et loup.
- D’or à la fasce de gueules chargée d’un renard passant d’argent, accompagnée en chef d’une croisette de gueules, qui est de Bouzonville → voir illustration « armoiries avec un renard »
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billard
- (Jeux) Jeu qui se joue avec des boules autrefois d’ivoire, aujourd'hui de matière plastique, qu’on pousse avec des bâtons appelés queues sur une table garnie de rebords ou bandes rembourrées, couverte d’un tapis vert.
- À Quiberon, nous revîmes M. Rohan, sa rubiconde et haute épouse et son jeu du « trou-madame » qui remplace dans son établissement le billard obligé et qui paraît être une des curiosités du pays. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 59)
- Je laisse glisser ma main sur le rebord du billard, qui est d’un bois jaune et lisse que des générations ont caressé. Sur ses flancs, au-dessus des pattes trapues qui le soutiennent, les quatre côtés sont envahis par des arabesques en marqueterie où galopent et se penchent de petits singes. Il existe un contraste qui m’a longtemps intrigué entre ce meuble si lourd, et ces petites bêtes qui ont l’air de vous narguer, et de se moquer de quoi, grand Dieu ? — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, pages 22-23)
- On s'y installait parfois, quand on n'avait pas de devoirs à faire. Je faisais une partie de billard contre moi-même tandis qu'Amy me mettait la pâtée au flipper. — (Kody Keplinger, MDR - Menteuse Drôlement Raleuse, traduit de l'américain par Aude Gwendoline, Hachette Livres, 2017, chapitre 3)
- Table sur laquelle on joue.
- Ce billard n’est pas droit. - Le tapis d’un billard.
- (Par métonymie) Salle où est le billard.
- Le billard a des rideaux de calicot gris avec des bordures vertes et deux divans. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- Une chose qui est vraiment surprenante, c’est la fréquence de l’inscription suivante : Juego de villar, qui se reproduit de vingt pas en vingt pas. De peur que vous ne vous imaginiez qu’il y a quelque chose de mystérieux dans ces trois mots sacramentels, je me hâte de les traduire : ils signifient seulement jeu de billard. Je ne conçois pas à quoi diable peuvent servir tant de billards ; l’univers entier y pourrait faire sa partie. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- (Argot) (Chirurgie) Table où l’on réalise une opération chirurgicale.
- « Ça peut aller très vite! Un copain de boubou en a reniflé un aujourd’hui et est passé sur le billard ».— (David Fourmanois, Vous avez un chien ou un chat? Faites très attention aux épillets: "Ils sont rentrés sous la peau et sont remontés le long de la patte", RTL info, 25 juin 2018)
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chamarre
- (Désuet) Variante de simarre.
- (XVIe siècle) Vostre espée use les plies de vostre chamarre. — (PALSGRAVE, p. 558.; cité par Littré)
- Broderies, ornements.
- Fût-il tout harnaché d'ordres et de chamarres. — (Victor Hugo, Ruy Blas, I, 2.; cité par Littré)
- — Des hommes entichés de chamarres militaires et de reflets de bottes, des femmes à ce point insoucieuses d’élégance, ce contraste-là me ferait réfléchir si j’étais délégué à Versailles !… — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 178.)
- Je crois bien que j'ai gardé un faible pour le soldat dont les grands cordons, les étoiles, les chamarres ont ébloui mes yeux d'enfant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p. 37)
- Veste de berger, zamarra
- « chamar(r)on », [...] « chamarre ou simarre […], ample casaque ouverte, fourrée d'une peau de mouton, recouverte de bandes d'étoffe de couleurs différentes cousues dans le sens de la longueur ; c'étaient des sortes de garnaches ou de tabards en peau de mouton fendues sur le côté que portaient les bergers de la montagne .— (Arnold Van Gennep, Les Hautes-Alpes traditionnelles, t. I, Voreppe, Curandera, 1990 (1re éd. Paris, Maisonneuve, 1946), p. 87-89.)
- (Habillement) Blouse → voir zamarra
- Landais : samarre (Palay) f. 'sac de peau des bergers ; béarnais : chamarre (Palay) blouse de paysan'. basque (avec article), zamarra, tsamarra, zamarra 'toison des bêtes à laine', blouse de peau', 'tablier de peau', 'pelisse des bergers'
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blafard
- Qui est d’une couleur ou d’un éclat pâle, terne.
- Et vainement ai-je feuilleté pendant trois jours et trois nuits, aux blafardes lueurs de la lampe, les livres hermétiques de Raymond Lulle. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Une lune trouble, à demi noyée dans la brume humide, s'élevant à peine de quelques degrés au- dessus du sombre horizon, jetait une lueur blafarde sur tout cet ensemble. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Un jour blafard éclairait les dorures de la salle dont la partie inférieure restait plongée dans la pénombre. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Et de le brosser, et de l’inonder d’eau glacée ! Riquet pleurait, claquait des dents en s’agrippant à la brosse et, à la fin, quand tante Mimi s’est arrêtée, il était si blafard que j’ai eu peur. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, réédition Casterman Poche, page 215)
- Il chancelle et son visage est blafard. Horreur ! Comme c'est laid, un homme qui meurt. — (Jean-Paul Sartre, Les Mouches, 1943)
- Mercredi rejoint la cohorte des héros gothiques burtoniens au teint blafard, qui ne se sentent à leur place nulle part, sauf dans les cimetières. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 novembre 2022, page 18)
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hypothénar
- (Anatomie) Saillie musculaire à la paume de la main et dans la direction du petit doigt.
- N’est-ce pas d’ailleurs avec l’hypothénar que les arts martiaux (arts dédiés à Mars) nous apprennent à briser une planche de bois ? — (Fabienne Burguière, Prenons soin de nous - Précis de médecine holistique pour comprendre notre corps, préserver notre santé et embellir notre vie, 2020)
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hasard
- Cause imprévisible, étrangère à toute intention humaine ; cas fortuit, imprévu. Fortune, sort, destin.
- Quelqu’un disait que la Providence était le nom de baptême du hasard ; quelque dévot dira que le hasard est un sobriquet de la Providence. — (Chamfort, Maximes et pensées, I, (62), éd. 1923)
- Vous verrez […] que nous serons côte à côte au festin. Quel singulier hasard, en vérité ! Depuis deux heures le sort nous marie… — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. V ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 56)
- Un coup de dés jamais n’abolira le hasard — (Mallarmé, Poème, 1897)
- Il n'a point songé à rimer quand le hasard d'une vadrouille au Quartier le conduisit à popiner au café Vachette avec des symbolos soiffards. — (Robert Randau, Le professeur Martin: petit bourgeois d'Alger, Éditions Baconnier frères, 1930, page 69)
- Dans le train de Cherbourg à Paris, le hasard voulut que je trouvasse comme compagnon de wagon un de mes anciens camarades, […].— (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le hasard l’avait conduit chez les faisans, lui permettant d’échapper à la condition subalterne et mouisarde de représentant en cartes postales illustrées […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- L'espèce, par le jeu aveugle du hasard et de la mort, progresse immanquablement en s’adaptant de mieux en mieux aux circonstances. — (Jean Rostand, La Vie et ses problèmes, 1939, page 174)
- [Les mutations génétiques] : Ces altérations sont accidentelles, elles sont dues au hasard. (…) Le hasard seul est la source de toute nouveauté, de toute création dans la biosphère. Le hasard pur, le seul hasard, liberté absolue mais aveugle, à la racine même du prodigieux édifice de l’évolution : cette notion centrale de la biologie moderne n’est plus aujourd'hui une hypothèse, parmi d’autres possibles plus ou moins concevables. Elle est la seule concevable, comme seule compatible avec les faits d’observation et d’expérience. — (Jacques Monod, Le hasard et la nécessité, 1970, pages 147-148)
- De choses répandues au hasard, le plus bel ordre, l’ordre-du-monde. — (Héraclite)
- Le hasard est la rencontre de deux séries causales indépendantes. — (Cournot)
- Concours de circonstances.
- Le hasard ne favorise que les esprits préparés. — (Pasteur)
- La découverte du bleu de Prusse est due au hasard, c’est-à-dire qu’on n'y avait pas été conduit par le raisonnement. — (Ferdinand Hoefer, Histoire de la Chimie, Firmin-Didot, 1869, vol. II, page 466)
- Le hasard, disait souvent M. de, a ceci d’extraordinaire, c’est qu’il est naturel. On ne peut que s’en étonner. » — (Louise de Vilmorin, Madame de, Gallimard, 1951, réédition Folio, page 30)
- Le hasard n’est pas autre chose que le conflit des causes étrangères avec les faits que nous nous proposons, et l’on peut se convaincre en même temps que le hasard est purement subjectif : il n’a qu’une valeur d’apparence et n’existe qu’au point de vue de l’être qui agit d’après des fins. — (Paul Souriau, Théorie de l’invention (1881), Éditions Vigdor, 2001, page 33)
- Venons-en maintenant au rôle du hasard dans la découverte de la pénicilline par Fleming […] Pour Gwyn MacFarlane (son biographe), la séquence des sept hasards qui conduisirent à la découverte de la pénicilline équivaut à tirer dans l’ordre d’un chapeau contenant les noms de tous les concurrents les vainqueurs de sept courses de chevaux consécutives. — (Alexander Kohn, Par hasard ou par erreur ? Chance et malchance dans les grandes découvertes scientifiques, Eshel, 1990, pages 108-109)
- Risque, danger, incertitude.
- Courir le hasard de…
- S’exposer au hasard de…
- Il ne court point de hasard.
- Au hasard d’un refus, il lui parla de cette affaire.
- Les hasards de la guerre.
- (Par analogie) (Golf) Obstacles variés et naturels que doit présenter un terrain.
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far
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du fataleka.
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combinard
- Personnage qui recourt à des combinaisons douteuses, à des combines, pour arriver à ses fins.
- C'est un politicien c'est-à-dire un « combinard » ; un homme au génie néfaste et vain qui croit à son importance. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 94, page 23, 7 novembre 1917)
- Un combinard astucieux.
- Je ne suis ni un opportuniste, ni un combinard, ni un intrigant. — (Monique Surel-Tupin, Charles Dullin, 1984)
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accoudoir
- Ce qui est fait pour qu’on s’y accoude ; partie horizontale sur le haut du dossier d'un siège où l'on s'accoude.
- Avoir un accoudoir sous le bras.
- L’accoudoir d’un prie-Dieu.
- Avoir les bras sur un accoudoir.
- L’accoudoir de son prie-Dieu était usé par ses prières.
- Accotoir, bras d'un siège, sur lequel on repose les bras.
- Puis, s'appuyant sur les accoudoirs de cuir usé, Gérard sortit sa grande carcasse du confortable fauteuil et se redressa. — (Joël Guy, La rivière coule vers sa source, Mon Petit Éditeur, 2011, p. 27)
- Je l’ai vu en photo, sur un canapé en velours, tapotant de la main sur l’accoudoir, avec ses cheveux invariablement blancs et son air de pythie grecque assise sur les fumerolles de l’île de Ré. — (Cédric Enjalbert, La lettre de Philosophie Magazine, du 4 septembre 2020)
- C’était en fait des sortes de fauteuils larges et profonds, recouverts de tissu à motifs floraux façon tapisserie, avec des accoudoirs rembourrés et des appuis-tête à oreillettes. — (Alain Demouzon, Le Crime du Lorient-Express, in Le Crime de la porte jaune et autres nouvelles, 1985)
- (Architecture) Couronnement d’une balustrade ou de tout autre appui à la hauteur du coude.
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drageoir
- (Vieilli) Sorte de soucoupe à rebords élevés, et ordinairement d’argent, dans laquelle on servait autrefois des dragées, à la fin du repas.
- Ils sauraient où trouver la petite vierge du douzième, le panneau ovale de Sebastiano del Piombo, le lavis de Fragonard, les deux petits Renoir, le petit Boudin, l’Atlan, le Max Ernst, le de Staël, les monnaies, les boîtes à musique, les drageoirs, les pièces d’argenterie, les faïences de Delft. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 101)
- Elle commence à fouiller la commode, puis le chiffonnier. Elle trouve un médaillon oublié qu'elle empoche, un camée qu'elle empoche, un drageoir en or qu'elle empoche, en répétant :— Puisqu'il s'est servi, nous serions bien bêtes de ne pas ramasser les miettes ! — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page)
- L’homme au drageoir rempli de friandises à la cantharide, le familier de la Bastille, est un mangeur singulier. — (Michel Onfray, Le Ventre des philosophes, 1989)
- Quand elle fut sortie, il étendit la main vers le drageoir et s’emplit la bouche. — (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au Noir, Troisième Partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 335)
- (Technique) Rainure pratiquée à l’intérieur ou à l’extérieur d’un objet dans le but d’y faire tenir par emboîtement une autre pièce.
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jaculatoire
- (Littéraire) Marqué par un jaillissement intérieur intense, exalté, lyrique.
- Le sélectionneur national n’est pas homme à se laisser aller à des effusions sentimentales et encore moins à l’auto-satisfaction jaculatoire. — (Raouf Khalsi cité sur le site Ville de Tunis)
- (Religion) Qualifie une prière courte et fervente.
- Gertrude en son logis avait un oratoire,un boudoir de dévote, où, pour se recueillir,elle allait saintement occuper son loisir,et faisait l’oraison qu’on dit jaculatoire. — (Voltaire, L’Éducation d’une fille)
- – Nous devons manger en gémissant, répondit Pécuchet, car l’homme, par cette voie, a perdu son innocence, phrase qu’il avait lue dans le Manuel du séminariste, deux volumes in-12 empruntés à M. Jeufroy, et il buvait de l’eau de la Salette, se livrait, portes closes, à des oraisons jaculatoires, espérait entrer dans la confrérie de Saint-François. — (Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet, Lemerre, Paris, 1881)
- Toute la vie de l'ermite est contenue dans cette tension vers Dieu, cette attention de l'âme orante pour la fidélité de laquelle les anciens moines d’Égypte avaient inventé l'oraison jaculatoire. — (Nathalie Nabert, Les larmes, la nourriture, le silence, Éditions Beauchesne, 2001, page 110)
- (Vieilli) Qui jette ou projette.
- Fontaine jaculatoire : fontaine qui lance un jet d’eau à grande hauteur par la force de la pression.
-
boyard
- (Noblesse) Nom qu’on donnait aux seigneurs en Russie ou en Transylvanie.
- Le pantalon bouffant emprisonné dans ses bottes molles en cuir jaune, les reins ceints d’une écharpe aux couleurs vives sous un ample habit ouvert, par devant, la tête coiffée d’un bonnet de fourrure, il avait l’air d’un de ces vieux boyards aussi sages que braves qui siégeaient en conseil avec les princes Vladimir et Jaroslav ou faisaient la guerre avec Igor et Roman. — (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch, « Don Juan de Kolomea » in « Contes Galiciens », traduction anonyme de 1874)
- On faisait venir les enfants des métayers pour jouer avec elle. « Qué diz à mamizelle ? » Ils lui étaient soumis comme les petits moujiks aux petits boyards du temps du servage. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 96)
- (Vieilli) Richard, personne menant grand train.
- [Le riche colombien Santiago Nasar a dit à sa servante de le faire réveiller par sa fille.] À cinq heures trente, elle exécuta l'ordre donné, mais préféra se rendre elle-même dans la chambre avec le costume de lin demandé, car elle ne perdait aucune occasion de préserver sa fille des pattes de ce boyard. — (Gabriel García Márquez (trad. Claude Couffon, 1981), Chronique d'une mort annoncée, réédition Le Livre de Poche, page 69)
- L'hiver, tel un riche boyard, M. Magnin déambulait dans les rues de la ville, affublé de pelisses de fourrures à cols monumentaux et chaussé de bottes de daim, bordées d'astrakan. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 416)
- (Belgique) (Péjoratif) Personne mal habillée, vulgaire ; synonyme de baraki.
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carrare
- (Géologie) Sorte de marbre d’un blanc éclatant.
- Exploité principalement à Carrare, le marbre véritable est relativement rare en France et sa vogue a été relancée par les campagnes d'Italie. — (Jacques Baudoin, La sculpture flamboyante en Normandie et Île-de-France, 1992)
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bar
- (Métrologie) Symbole du bar, unité de mesure de la pression valant 105 pascals.
- (Linguistique) Code ISO 639-3 (alpha-3) du bavarois.
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fidéjussoire
- (Droit) Qui a rapport à la fidéjussion.
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centiare
- (Agriculture) Unité de contenance d’une parcelle.
- A Jacques Barrot, un terrain communal contenant 29 ares 2 centiares, moyennant la somme de 57 francs. — (Archives parlementaires de 1787 à 1860, 1867, page 139)
- (Métrologie) Centième partie de l’are.
- Le centiare. Superficie égale à la centième partie de l'are. (Centiare est le nom affecté au mètre carré, en tant qu’il est employé, à la mesure des terrains. — (Jean Antoine Claude Chaptal, Cours complet d'agriculture, 1801, page 483)
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crachoir
- Sorte de vase rempli de sable, de cendre, ou de sciure de bois, qu’on met dans un appartement ou dans un édifice public pour y cracher.
- Sur la gauche, se dressait un comptoir très long, […] ; sur la droite, étaient rangés un certain nombre de chaises, plusieurs tables et deux crachoirs ; […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 385 de l’édition de 1921)
- Tube en métal avec couvercle que l’on porte avec soi pour y cracher.
- Ces points fixes, dans lesquels le centre de gravité d’une personne coïncide avec le centre de gravité du monde, peuvent être un crachoir à fermeture simplifiée ou la suppression, dans tous les restaurants, de cette sorte de salières où les gens plongent leur couteau, suppression qui empêcherait du même coup la propagation de la tuberculose, fléau de l’humanité ; ou l’adoption de la sténographie Oehl, qui par d’incomparables gains de temps résout également le problème social, ou encore le retour à un mode de vie naturel qui mettrait un terme à la dévastation progressive du monde ; ce peut être aussi une théorie métapsychique des mouvements célestes, la simplification de l’appareil administratif ou une réforme de la vie sexuelle. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930–1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, page 175)
- Un crachoir de poche.
-
avatar
- (Hindouisme) Dans la religion hindouiste, chacune des incarnations du dieu Vishnou.
- Chenguza est beau comme le grand Avatar, (descendant de Bram) et quoique élevé pour le sacerdoce dans les austérités du cloître, il a l'imagination vive, le désir de s'instruire, et un penchant décidé pour la volupté. — (L’Épicurien français, ou les Dîners du Caveau moderne, janvier 1809)
- Retiré dans les forêts, placé à la tête de nombreux pasteurs , qui ont dû se plaire à grossir sa renommée, et dont les bras l'ont aidé à renverser le tyran, Crichna évidemment dut sortir des Djangles, où il s'était tenu jusque-là dans le mystère , comme un homme environné d'une sorte d'auréole merveilleuse, qui le fit considérer de bonne heure comme un Avatar (incarnation) de la Divinité, caractère religieux et providentiel que l'Inde a toujours accordé à ses grands hommes — (Armand Du Chatellier, «Crichna»)
- Plusieurs passages des Pouranas peuvent aussi servir à prouver que les eaux ont fait éprouver au globe terrestre une grande révolution , et la plupart des avatars ou métamorphoses et incarnations de Vichenou, paraissent avoir trait à ce cataclysme général. — (Agricol-Joseph-François-Xavier-Pierre-Esprit-Simon-Paul-Antoine Fortia d'Urban, «Mémoires pour servir à l'histoire ancienne du globe terrestre, par M. de Fortia d'Urban, … Tome 6», 1805-1809)
- (Sens figuré) Métamorphose, transformation d’un objet ou d’un individu qui en a déjà subi plusieurs.
- Que d’avatars dans la vie politique de cet homme d’État !
- Batman est l’avatar moderne de Zorro.
- L’espéranto est l’avatar moderne du sanskrit.
- Plusieurs passages des Pouranas peuvent aussi servir à prouver que les eaux ont fait éprouver au globe terrestre une grande révolution , et la plupart des avatars ou métamorphoses et incarnations de Vichenou, paraissent avoir trait à ce cataclysme général. — (Agricol-Joseph-François-Xavier-Pierre-Esprit-Simon-Paul-Antoine Fortia d'Urban, «Mémoires pour servir à l'histoire ancienne du globe terrestre, par M. de Fortia d'Urban, … Tome 6», 1805-1809)
- (Par extension) (Utilisé à tort) Mésaventure, malheur.
- Mais la guerre n’en finissait plus et c’est alors que je devins, après bien des démarches, de boulanger, élève-pilote et par la suite pilote aviateur, à ma très grande surprise et sans trop d’avatars. — (Francis Carco raconté par lui-même, Éditions Sansot, Paris, 2e édition, 1921, p. 16)
- N'avions-nous pas aidé à la constituer, en courant bien des risques et au prix de quelles avatars ! Alors, lui mort, il ne savait plus qu'en faire…. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Maison du scorpion, 1932)
- Le service social du travail – Avatars d’une fonction, vicissitudes d’un métier — (titre d’un livre de François Aballéa et Charlotte Simon, 2004)
- Compte tenu des divers avatars rencontrés ces dernières années (rouille du mélèze, puceron lanigère, tempêtes…), il n'est plus possible de s’intéresser à la seule productivité, […]. — (Vincent Thècle, Peupliers : comment réussir les nouvelles plantations., dans La France agricole, no 3361 du 26 novembre 2010)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.