Dictionnaire des rimes
Les rimes en : autoroutière
Que signifie "autoroutière" ?
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- Féminin singulier de autoroutier.
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "autoroutière".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
- poussière
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discothécaire
- Personne ayant pour rôle de s’occuper d’une discothèque, et par exemple de classer les disques, de conseiller les personnes, de leur faire découvrir de la musique, etc.
- Les deux discothécaires de l’équipe comptent, parmi leurs tâches, la création de la notice pour chaque titre vendu. — (Bulletin d’informations de l'Association des bibliothécaires français, Numéros 162 à 164, 1994)
-
chaudronnière
- (Vieilli) Celle qui fait, vend des chaudrons et autres ustensiles de cuisine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Ouvrière qualifiée qui travaille le métal et plus particulièrement la tôle, tubes, plats, et les pièces déjà usinées pour en faire des produits industriels.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) Épouse d’un chaudronnier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
complaire
- S’accommoder au sentiment, au goût de quelqu’un pour lui plaire.
- Non, me dit-il, si pour vous complaire je souscris à la nécessité d'une Guerre, il seroit fâcheux que vous ne souscrivissiez pas, pour avoir votre Guerre, à la nécessité d'une somme à laquelle vous ne sauriez trouver à redire. — (Mr. de Lambertt, Mémoires pour servir à l'histoire du XVIIIe siècle, Amsterdam : chez Pierre Mortier, 1734, vol. 11, p. 648)
- Je veux bien vous complaire en cela. — Ce que j’en fais n’est que pour lui complaire.
- (Pronominal) Se plaire, se délecter en soi-même, en ses productions, en ses ouvrages, y mettre sa satisfaction, son plaisir. — Note d’usage : En ce sens, il se prend presque toujours en mauvaise part.
- En s’occupant d’Arthur, elle s’était complue à croire qu’un homme, en apparence si doux, si délicat, devait être resté fidèle à son premier amour. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832, page 41)
- Ce pressentiment, je n’essayai pas de le repousser, tant il me satisfaisait. Au contraire, je m’y complus avec une joie intense. — (Octave Mirbeau, Le Journal d’une femme de chambre, 1900. p. 440.)
- Je me complus à mon obscurité, je souhaitai la prolonger, m’en faire un mérite. J’enviai les détenus célèbres qui ont écrit dans des cachots sur du papier à chandelle. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 155.)
- Le désert solognot se confirme et semble se complaire dans son isolement comme au temps où marécages et autres humidités l'écartaient du reste du monde. petits nous sommes petits nous resterons. — (Gérard Bardon, Intercommunalité en Loir-et-Cher : Le sud en miettes !, dans Le petit Solognot (n°550) & Le petit Blaisois (n°8 bis) du 28 novembre 2012.)
- Et donc ces intermédiaires, qui se sont complu à allumer une guerre artificielle entre les internautes et les créateurs, étaient certainement les plus mal placés pour proposer une telle déclaration des droits… A moins que ce ne soit comme dans la Ferme des Animaux d’Orwell et qu’avec le temps, les mots de cette déclaration universelle soient appelés à changer pour révéler leur véritable sens : dans l’écosystème de la création, "les animaux sont tous égaux", mais "certains animaux sont plus égaux que d’autres". Et comme par hasard, ce sont toujours les porcs qui gagnent à ce jeu, et pas les créateurs ! — (Lionel Maurel, Ivre, le Forum d’Avignon veut écrire une déclaration des droits et pond une déclaration de guerre… sur scinfolex.com, le 26 novembre 2013)
- Cependant, il ne se masqua pas la vérité : il n'était pas prêt à déambuler dans une foule en compagnie de Cathy. Parce que des sans-gêne se complairaient à jouer les étonnés ou à lui poser des questions fines comme le gros sel ! — (Roger Beteille, Les pouvoirs de Jean, Éditions du Rouergue, 2016)
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guerre
- (Politique) Conflit entre deux nations, qui se vide par la voie des armes ; action d’un peuple qui en attaque un autre, ou qui résiste à une agression, à une invasion.
- La dernière grande guerre qu’avait soutenue l’Angleterre, la guerre contre les Boers, était oubliée, et le public avait perdu l’habitude de la critique militaire experte. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 54 de l’édition de 1921)
- La guerre n’engendre que la plus détestable violence et la plus morne stupidité. La guerre n’est pas belle, elle est hideuse. Elle est l’excitatrice des vices sans nombre et sans frein. Elle est la mère de tous les crimes. — (Victor Margueritte; Au bord du Gouffre, 1919)
- À vrai dire, la République romaine n’était qu’une oligarchie despotique et pillarde dont les chefs s’enrichissaient en dépouillant le monde par les guerres et les rapines. — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
- Douce soirée où l’on pouvait encore croire — à la rigueur, le calcul des probabilités cédant à une chance inouïe — Qu’il n'y aurait pas de morts pendant la guerre. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Ah ! la bougresse ! Elle est maintenant entretenue par un banquier tchécoslovaque qui a réalisé une fortune colossale pendant la guerre dans les fournitures aux armées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 180)
- Le Général De Gaulle aimait à dire que la guerre est une chose morale. II ne voulait bien-sûr nullement « justifier » la guerre en général. — (Didier Saint-Georges, Le libéralisme est une chose morale, 2008, page 7)
- Ce conflit dynastique dégénérerait en guerre européenne. C’est pourquoi Dubois se pose en apôtre de la paix. — (Évelyne Lever, La Diplomatie secrète du mystérieux abbé Dubois, dans Marianne (magazine) n° 765, 17 décembre 2011)
- (Militaire) Art militaire, stratégie, polémologie, tactique.
- L’art de la guerre, le métier de la guerre.
- La guerre de campagne, la guerre de siège. Guerre de mouvements, de tranchées, d’usure.
- (Par extension) Suite d'affrontements armés.
- J’aimais à relire la vie des flibustiers, […] maîtres de ces parages au XVIIe et au XVIIIe siècle, avant que l’entente franco-anglaise mît fin à cette guerre de pillage et de course. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par extension) Action de grande ampleur pour une cause ou contre un phénomène.
- Il faut faire aux méchants guerre continuelle.La paix est fort bonne de soi ;J’en conviens : mais de quoi sert-elleAvec des ennemis sans foi ? — (Jean de la Fontaine, Fables, Les Loups et les Brebis)
- Le véritable et profond caractère du Djehad fut, à son origine, d’être une guerre de propagande et d’envahissement. — (M. de Saint-Anthoine, Du Djehad ou de la Guerre sacrée des Musulmans, dans Journal des travaux de la Société française de statistique, vols. 16 à 19, 1846, page 363)
- Les tripots de Nantes étaient célèbres ; la police avait beau multiplier ses enquêtes et la municipalité faire une guerre acharnée à ceux qui favorisaient le jeu, on ne pouvait empêcher ni les ruines, ni les scandales. — (Étienne Dupont, Le Vieux Saint-Malo - Les Corsaires chez eux, éditions Honoré Champion, 1925, page 116)
- (Par extension) Affrontement sociopolitique, intellectuel ou professionnel dans le but d'obtenir un avantage matériel ou intangible.
- Par exemple il soutenait, et toujours colériquement, que tout est guerre, que la lutte pour le salaire est guerre, que toute rivalité est guerre, et qu’ainsi la guerre sera toujours. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 215)
- Sans l'avoir voulu, je venais de lui déclarer la guerre. La guerre était pour lui une sorte de second métier. — (Amina Danton, La tangente, Gallimard (NRF), 2009, page 180)
- (Sens figuré) Action violente et continue, en parlant des prédateurs sur leurs proies.
- Tantôt avec les lassets, tantôt à l’aide de la bourraque, il faisait une petite récolte de ces belles crevettes roses (quand elles sont cuites) et qu’on appelle le bouquet; muni de l’attirail que j’ai décrit plus haut, il se livrait à une guerre acharnée contre toute la légion des crabes, pouparts, claquarts et craparagdis, sans compter les célèbres pieuvres, dont il avait un talent particulier pour découvrir les trous sous les rochers, et qui, si horribles qu’elles soient, n’en constituent pas moins une boîte très prisée des tendeurs de cordes, et qu’ils achètent fort bien. — (Gaspard de Cherville, Récits de terroir, 1893)
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cacaotière
- Lieu planté de cacaoyers.
- Un juif nommé Benjamin d’Acosta fut le premier qui planta une cacaotière, c’est-à-dire un plan, ou verger, de ces arbres. — (Jean-Baptiste Labat, Michel Le Bris, Voyage aux Isles: chronique aventureuse des Caraïbes, 1693-1705, 1993)
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actionnaire
- (Commerce, Finance) Propriétaire d’actions dans une société commerciale ou civile.
- Alexandre de Gavinard, le grand financier […] rédigeait […] le septième rapport qu’il devait présenter, le jour même, à la septième société de crédit dont il était l’inévitable président. Il s’agissait, comme bien vous pensez, de mettre dedans une quantité, incalculable d’actionnaires, et Alexandre de Gavinard —Gavinard, comme on l’appelait— se trouvait très en verve. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Total peut se sentir visé. Il réalise près de 90 % de ses opérations de financement à travers des banques américaines, et 30 % de son actionnariat provient des États-Unis : avec 6,3 % des titres, la multinationale de gestion d’actifs BlackRock, contrôlée par M. Laurence D. Fink, est même sa première actionnaire. — (Alain Deneault, « Total, un gouvernement bis », dans Le Monde diplomatique, août 2018, page 21 [texte intégral])
- Les actionnaires de la Banque de France. — Les actionnaires d’un chemin de fer, d’un canal, d’un théâtre. — L’assemblée des actionnaires.
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naguère
- (Désuet) Récemment ; il y a peu.
- A ce spectacle, tous les assistans attendris, émus, électrisés, quoique tous de différens cultes, volèrent dans les bras les uns des autres, et des larmes fraternelles coulèrent où naguère le fanatisme enflammoit tous les esprits et divisoit tous les cœurs. — (« Progrès de la tolérance », dans La Feuille villageoise, n° 32, du jeudi 3 mai 1792, Paris : Imprimerie Desenne, page 133)
- Le long de la route, notre conducteur nous dit avoir naguère rencontré un ours, le matin, dans la vallée d'Ossau. — (Michelet, Journal, 1835, page 191)
- (Désuet) Peu de temps auparavant ; auparavant.
- Pons réchauffé reprit forme humaine : la couleur vitale revint aux yeux, la chaleur extérieure rappela le mouvement dans les organes, Schmucke fit boire à Pons de l’eau de mélisse mêlée à du vin, l’esprit de la vie s’infusa dans ce corps, l’intelligence rayonna de nouveau sur ce front naguère insensible comme une pierre. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d’une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs de Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- Il y a longtemps. Note : contrairement à l’étymologie qui implique un temps passé récent, l’usage moderne consacre le sens d’un temps antérieur, lointain, révolu.
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d'une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- Naguère, la masse populaire, résignée à sa vie primitive, obscure, souvent sordide, n’avait point conscience d’être malheureuse. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- En rentrant dans le giron de la nation française, Bordeaux, naguère capitale continentale du royaume d'Angleterre, subissait un dommage considérable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Un des slogans des économies autarciques (on disait naguère économies fermées) est : Ne rien perdre. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- Car les écrits modernes sont beaucoup plus nombreux que naguère, et on les trouve dans beaucoup plus de styles. — (Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique, Québec, Éditions Somme toute, 2017, page 100.)
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cacaoyère
- (Agronomie, Biogéographie, Écologie, Ethnobiologie) Lieu planté de cacaoyers.
- La cacaoyère moyenne n’a que 47 ares et la caféière 18 ares. — (Jean Tissandier, Zengoaga: étude d’un village camerounais et de son terroir au contact forêt-savane, 1969)
- Ensuite, les cacaoyères tombèrent en semi-abandon. — (Luigi Balzan, Jean-Claude Roux, Alain Gioda, Des Andes à l’Amazonie, 2006, page 298)
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claire
- (Art) Les cendres lavées ou les os calcinés dont on se sert pour faire les coupelles dans l’affinage.
- Chaudière à clarifier le sucre.
- Coupelle à raffiner l’or.
- Réservoir d’eau de mer limpide pour les huîtres.
- (Ostréiculture) Bassin peu profond dans lequel on affine les huîtres.
- Des huîtres de claire.
- Variété d’huître.
- Il était près de midi, à en croire le réveil, quand Justin se réveilla tout à fait, alerté par le cri d’un marchand d’huîtres : « Ma portugaise, ma claire. » — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 155)
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abécédaire
- Qui a rapport avec l’alphabet.
- Livre abécédaire.
- (Poésie) Qualifie un poème dont les premières lettres des vers ou strophes suivent l’ordre alphabétique.
- Poème abécédaire.
- (Vieilli) Élémentaire.
- Si, une indigente école abécédaire qui végétait, les enfants tassés comme des prugnes en bocal sous la férule d’un triste sire. — (Mérona Dutray, Isabeau - Robe et soutane, tome 2, 1999, Éditions du Laquet)
- (Par extension) (Vieilli) (Ironique) Médiocre, mal fait.
- C’est une loi d’état parmi nous en vigueur,Qu’un homme sans génie a le droit d’être Auteur ;Que maçonnant sans art un livre abécédaire,Il peut impunément ruiner un Libraire. — (Guyédant, dans M. Fréron, L’Année littéraire, tome 1, pages 176-177, 1781, Mérigot)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui apprend l’abécé, à tracer les lettres et les chiffres.
- En conséquence, il sera incessamment procédé à la nomination ou élection d’un précepteur pour instruire gratuitement et sans salaire les jeunes enfants abécédaires de la ville et faubourgs. — (Archives du Puy-de-dôme dans Pierre Cubizolles, Auzon : ville royale fortifiée : une des treize "bonnes villes" d’Auvergne’', page 324, 2000, Éditions Créer)
- (Par extension) (Vieilli) Qui n’a fait aucune étude, qui est d’une ignorance complète.
- Comme pour payer son écot, il fait enseigner leur jeunesse non-seulement par ceux des nôtres qui l’accompagnaient et les religieuses qui s’étaient réfugiées au même lieu ; mais lui-même, tout cassé qu’il est, va tous les jours aux écoles et prend pour sa part les abécédaires et plus idiots comme les plus pénibles et fâcheux. — (Bedel, citation en note dans Le Correspondant : religion, philosophie, politique, …, page 872, 1846)
- (Linguistique) (Vieilli) Conforme à la classification de l’alphabet.
- Pour enchaîner l’ordre des matières, […], à l’ordre abécédaire, la seule méthode qu’on ait suivie, […], est de les indiquer par la matière ou le mot distinctif de l’Ouvrage. — (Table générale, alphabétique et raisonnée du Journal historique de Verdun, tome 1, page 25, 1759)
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plaire
- Agréer ; être agréable.
- Ces lieux communs mythologiques et ce cliquetis de mots sonores, mais à peu près vides de sens, plurent au roi Sighebert et à ceux des seigneurs Francs qui, comme lui, comprenaient quelque peu la poésie latine. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Les parties de pêche au bord de la Cuisance lui plaisaient; il admirait les coups d’épervier lancés d'une main vigoureuse par Jules Vercel. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ils causèrent au coin du feu ; l’intérieur plut sans doute à l’abbé, car il se mit à l’aise. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l’art littéraire chinois, dans Choix d’études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- (impersonnel) Vouloir.
- Il me plaît de faire ceci.
- Je ferai ce qu’il vous plaira.
- Il fait de ses amis tout ce qu’il lui plaît.
- Cela va comme il plaît à Dieu, se dit d’une affaire dont la conduite est abandonnée, négligée.
- (impersonnel) (Absolument) Terme de politesse, utilisé de façon phatique.
- S’il vous plaît ; S'il te plaît...
- Répondez, s’il vous plaît, à la question que je vais vous poser.
- Croyez, s’il vous plaît, que je sais ce que je dis.
- N’allez pas, s’il vous plaît, vous imaginer que je vous laisserai faire.
- Plaît-il ? c’est-à- dire Que vous plaît-il ? Le plus souvent, on emploie cette formule pour faire répéter ce qu’on n’a pas bien entendu ou souvent ce qu’on n’a pas apprécié avoir entendu.
- Plaise à Dieu, plût à Dieu que, Façons de parler dont on se sert pour marquer qu’on souhaite quelque chose.
- Plaise à Dieu qu’il revienne sain et sauf!
- Plût à Dieu que cela fût ! On dit aussi absolument
- Plût à Dieu !
- — Ah ! plût à Dieu, s’écria-t-elle, que mon fils eût l’âme ouverte à vos discours et le bras assez fort pour en profiter ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- J’eus une terreur folle qu’elle fût partie pour toujours ! Plût à Dieu, mon ami !… — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Note d’usage : Dans les formules ci-dessus, on utilise le présent du subjonctif pour exprimer un souhait (potentiel). L’imparfait du subjonctif sert à formuler un regret ou le souhait d’une chose qu’on sait impossible (irréel).
- à Dieu ne plaise, ce qu’à Dieu ne plaise, façons de parler dont on se sert pour témoigner l’éloignement ou l’aversion que l’on a pour quelque chose.
- à Dieu ne plaise que j’y consente jamais.
- S’il meurt, ce qu’à Dieu ne plaise, je quitterai cette maison.
- Plaise à la cour, formule dont on se sert dans quelques écrits ou mémoires qu’on présente aux magistrats.
- (Pronominal) Prendre plaisir à quelque chose.
- Loin de s'occuper des jappements indicatifs du chien, notre personnage se plaisait à suivre loisireusement le sentier tortueux dans lequel il marchait. — (Angelo de Sorr, Le Châtiment, dans la Revue Parisienne, mai 1856, page 2)
- (Pronominal) Aimer à être dans un lieu, s’y trouver bien.
- Mon Dieu, mon Dieu ! quand on vient des pays où fleurit l’oranger, où trillent les cigales saoulées de soleil, comment se plaire ici ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- C’est un des endroits où je me plais le plus.
- Les truites se plaisent dans l’eau vive.
- La vigne se plaît dans les terres pierreuses.
- (Pronominal) Aimer.
- Se plaire à soi-même, être content de soi.
- Se plaire l’un à l’autre, être agréable l’un à l’autre.
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désert
- Qui est inhabité ou qui n’est guère fréquenté.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 304 de l’édition de 1921)
- Les cadres administratifs et sociaux étaient détruits, les kasbas et les gottas (fermes) en ruines, les champs incultes, les silos vides, les marchés abandonnés, les pistes désertes. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 175)
- Les rares villages qu’on traversait étaient quasi déserts. On ne trouvait dans les fermes et les isbas que quelques vieillards, parfois des enfants. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 18)
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cachottière
- Féminin singulier de cachottier.
- Quelque cachottière que fût Mlle Thuillier, qui ne disait rien de ses placements à personne, pas même à son frère ; quoiqu’elle englobât dans sa masse les économies faites sur la fortune de Mme Thuillier comme sur la sienne, il était difficile que ce jet de lumière ne passât pas sous le boisseau qui recouvrait son trésor. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- — Eh bien ! petite, lui demanda-t-il avec sa familiarité souriante, vos affaires marchent ?… Pourquoi, diantre ! fais-tu la cachottière avec moi ?— Je ne fais pas la cachottière, répondit Félicité intriguée. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
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archère
- Sorte de meurtrière, ouverture dans une muraille, spécialement adaptée pour le tir à l’arc ou à l’arbalète.
- Derrière les fossés à demi comblés par le temps, elle apparaissait comme une puissante et lourde masse grise, aux murs lisses percés seulement de quelques archères, et des rares embrasures des canons. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- Tireuse à l’arc, ou par extension, à l’arbalète (pour un homme, on dit : archer).
- (Sport) Sportive qui pratique le tir à l’arc.
- « Je voulais m’arrêter après les Jeux olympiques de Londres, en 2012, mais j’ai décidé de continuer encore quatre ans. Je voulais continuer tant que le corps tient. » L’archère française Bérengère Schuh, rare professionnelle de sa discipline – le tir à l’arc – a décidé de prendre sa retraite quoi qu’il arrive l’année prochaine. — (Nicolas Puig, « Bérengère Schuh tire ses dernières flèches », dans La Croix, 28 juillet 2015, page 15 [texte intégral])
- Celle qui combat avec l’arc.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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arbitraire
- Qui est produit par la seule volonté de l’homme, sans avoir de règle ni de fondement naturel.
- Or, ce qui manque à l’éclectisme, c’est justement une base scientifique et positive; et ses prétendus dogmes ne sont pas moins arbitraires et cérébrins que les dogmes des églises. — (J.-B.-François Bourbon del Monte, L’Homme et les animaux : Essai de psychologie positive, G. Baillière, 1877, page X)
- Il se souvint tout à coup d’une vieille chronique où il avait, pour flétrir, stigmatiser, juvénaliser les comportements bourgeois, […] projeté le feu rouge des catachrèses les plus imprévues, des synecdoches les plus arbitraires, des antonomases les plus follement tirées par les cheveux, […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 81-82)
- La distinction que l’on fait entre un astéroïde et une planète est purement arbitraire puisque fondée uniquement sur la dimension. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L’astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie, dans Le Québec sceptique, no 24, décembre 1992, page 41)
- Qui dépend du choix de chaque personne ou de chaque administration, sans en référer à quiconque.
- L’Assemblée n’a point décidé là-dessus, cela est arbitraire.
- La décision est arbitraire.
- Qui est laissé à la décision du juge.
- Amende arbitraire.
- Qui n’a d’autre règle que la volonté, le caprice d’un maître.
- Dans bien des cas, la coutume régionale et la pratique traditionnelle préislamique, combiné à la volonté arbitraire du potentat régnant, sont devenues la base légale du gouvernement. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 64)
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centenaire
- Qui a accompli sa centième année.
- Dans nos futaies les mieux évoluées où les arbres centenaires sont assez fréquents, la strate arbustive est fort réduite […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 181)
- En vertu de cette loi centenaire, l'État de New York a accordé des permis de port d'armes à ces deux hommes, mais uniquement pour se rendre à des stands de tir ou à la chasse, et non à des fins d'autodéfense. — (AFP, La Cour suprême des États-Unis va se prononcer sur le port des armes à feu, radio-canada.ca, 26 avril 2021)
- Qui remonte à cent ans.
- Prescription, possession centenaire.
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boursière
- Celle qui est bénéficiaire d’une bourse d’études.
- Elle était boursière, allait passer son DEA de mathématiques à la faculté de Marseille et vivait avec Amélie, une physicienne de dix ans son aînée qui semblait passer sa vie en congrès et conférences aux quatre coins du globe. — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)
- Un constat partagé par Tiphaine Roussel, étudiante boursière, qui doit renoncer à gâter son neveu et sa nièce. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 7 décembre 2022, page 12)
- Celle qui fréquente la bourse, par obligation professionnelle.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) Ouvrière ou artisane qui fait et vend des bourses.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Christianisme) Dans un couvent, religieuse responsable de la caisse, qui recevait de la dépositaire la somme nécessaire afin de pourvoir sa communauté en nourriture, qu’elle transmettait à la cellerière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cimeterre
- (Armement) Sabre, principalement en usage au Moyen-Orient et avec une lame très large et recourbée.
- Quand le hardi Provençal vit ses ennemis hors d’état de le surveiller, il se servit de ses dents pour s’emparer d’un cimeterre, puis, s’aidant de ses genoux pour en fixer la lame, il trancha les cordes qui lui ôtaient l’usage de ses mains et se trouva libre. — (Honoré de Balzac, Une passion dans le désert, 1832)
- « Alors, tu saisiras la femme par les cheveux… d’un seul coup de ton cimeterre tu feras voler sa tête, et, cette tête, tu l’apporteras ici, et tu la remettras à cette fille que voici ! » — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Quand les janissaires brandissaient leurs cimeterres courbes, un gémissement parcourait le désert et les rochers disaient au sable : « Il y a quelqu’un qui manque ici : c’est Sartre. » — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, pages 98-99.)
- (Héraldique) Meuble représentant l’arme du même nom dans les armoiries. À rapprocher de badelaire, coutelas, couteau, épée, kriss, rapière et sabre.
- Parti : d’azur et de gueules, aux deux chevrons jumelés renversés d’or brochant, accompagnés en chef d’une molette d’éperon d’argent brochant également et en pointe de deux cimeterres aussi d’argent, garnis d’or, appointés en chevron renversé, qui est de Villiers-sur-Loir → voir illustration « armoiries avec 2 cimeterres »
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cancanière
- (Familier) Celle qui aime à faire des cancans.
- Je suis forcée de m’arrêter et de soutenir un instant la conversation. D’abord, par tempérament, je désire garder les meilleurs rapports avec le quartier ; et puis, je n’oublie pas le mot d’ordre administratif : « Il faut être bien avec tout le monde » ; or la femme de service n’a qu’un moyen de réaliser ce programme, c’est de montrer les qualités d’une parfaite cancanière. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- De la gent cancanièreVous étiez le parloirCar vous saviez, « drôlières »,Tout ce qu’on peut savoir ! — (Maurice Davau, Souvenirs en forme de poèmes, Aux Lavandières (1984), C.L.D., 2005)
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commissionnaire
- Celle ou celui qui est chargé d’une commission pour quelque particulier.
- Jeanne et Marie, en compagnie d’Arlette, procèdent à leurs achats hebdomadaires. Elles sont suivies d’un commissionnaire de douze ans qu’elles ont embauché pour quelques sous. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 213)
- (Canada) Profession gouvernementale de gardien de sécurité et personnel assimilé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Commerce) Celle ou celui qui fait profession d’acheter ou de vendre pour le compte d’autrui, spécialement pour le compte des fabricants et des commerçants.
- Une marchandise vendue dans l’Inde à 40 % de bénéfice, ne rapporte à son véritable propriétaire qu’enciron 10 %, alors que le commissionnaire, qui est censé ne toucher que sa commission et les frais légitimes, prélève au moins 30 %. — (Louis Jacolliot, Voyage au pays des éléphants (1876))
- (Vieilli) Celle ou celui dont le métier est de porter des messages ou des fardeaux.
- Un commissionnaire passait, on le chargea de la malle. — (Alexandre Dumas Père, Le Comte de Monte-Cristo, 1846)
- Si tu acceptes, je vais leur envoyer une de tes cartes de visite par un commissionnaire. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Pinglet. — Angélique, veux-tu voir si les commissionnaires sont encore à la cuisine et les prier de venir rechercher ces malles ? — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- À toute allure les autobus, les omnibus et les charrettes de commissionnaires voituraient malles et valises vers la gare ; sur les quai envahis, l’exode des hiverneurs d’élite se heurtait à la bousculade des voyageurs de toute espèce. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, tome 2, page 260)
- arêtiere
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allocutaire
- (Linguistique) Personne à qui s’adresse un énoncé.
- Sur le plan délocutoire, le locutif et l’allocutif représentent en effet la transposabilité dans le monde extérieur (chosalité) dont jouissent les deux éléments du monde subjectif, locuteur et allocutaire. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 367, § 308)
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condottiere
- (Histoire) En Italie, au Moyen Âge, chef de mercenaires qui louait ses services de guerre à un prince, à une république, et parfois se saisissait du pouvoir dans une cité conquise.
- Je remontais le cours de la vie de ce rejeton du plus grand des condottieri, en y cherchant les traces de ses malheurs et les causes de cette profonde dégradation physique et morale, qui rendait plus belles encore les étincelles de grandeur et de noblesse ranimées en ce moment. — (Honoré de Balzac, Facino Cane, 1837)
- (Sens figuré) Homme qui conduit ses entreprises ou sa vie d’une manière conquérante et avec panache.
- Âme de condottiere, imbu comme son maître français Georges Sorel du préjugé de la violence seule créatrice, voila quinze ans qu’à son pays rêvant d’expansion coloniale Mussolini a prêché les vertus guerrières. — (Victor Margueritte, Avortement de la S.D.N., 1936)
- Ce brillant condottiere de plume devait, en effet, être pendant longtemps esclave. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
- (Sens figuré) Aventurier.
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coléoptère
- Qualifie les insectes dont les élytres protègent les ailes.
- Les insectes coléoptères.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.