Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aubère
Que signifie "aubère" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Hippologie) Dont le poil est couleur de fleur de pêcher, entre le blanc et l'alezan, en parlant d’un cheval.
- no 2 Une médaille d’argent à M. Prigent Cougard, de Plouénan (Finistère), pour sa pouliche Mystère, dont suit le signalement : espèce carrossière; âge, deux ans; robe aubère; taille 1 m. 54; origine : père, Sénégal, demi-sang; aug. normand; […]. — (Bulletin de la Société des agriculteurs de France, partie 2, 1882, page 431)
- Il y avait naturellement beaucoup plus de bais que d’autres. Mais il y avait aussi des alezans brûlés, des aubères, des rouans, des pies, des isabelles, des gris pommelés, des noirs, des poils de souris… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 22)
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aubère".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
-
bergère
- (Élevage) Gardienne de troupeau (pour un homme, on dit : berger).
- Il pleut, il pleut, bergère, rentre tes blancs moutons ! — (chanson populaire française)
- Margoton, la jeune bergère,Trouvant dans l’herbe un petit chatQui venait de perdre sa mère,L’adopta ... — (Georges Brassens, Brave Margot, in Le Vent, 1953)
- (Mobilier) Fauteuil plus large et plus profond que les fauteuils ordinaires et garni d’un coussin sur lequel on s’assied.
- Mlle de La Mole était le centre d'un petit groupe qui se formait presque tous les soirs derrière l'immense bergère de la marquise. — (Stendhal, Le Rouge et le noir, 1830)
- Le général était assis, ou, pour mieux dire, enseveli dans une haute et spacieuse bergère, au coin de la cheminée, où brillait un feu nourri. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Enfin elle s’installe dans une bergère où elle s’enfonce doucement en se demandant comment elle s’en relèvera jamais. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 352.)
- Lui-même s'enfonça dans une ample bergère qui garnissait un des coins du salon de feu Mr Gardner. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Pieuvre noire, 1933)
- Ridicule je l’étais certainement quand, prié à dîner chez mademoiselle Préfère, je m’assis dans une bergère (c’était bien une bergère) à la droite de cette inquiétante personne. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 197)
- (...) il avait laissé choir le vieux prêtre sur la bergère du vestibule. — (Pierre Bordage , L'enjomineur, Tome 1 ; éditions L'Atalante, 2004)
- (Coiffure) (Vieilli) Coiffure de femme.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) Femme, en général.
- [...] il me faudrait une petite chignole commak pour balader certaines bergères de ma connaissance dans les bois ombreux de l’Ile-de-France ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 216)
- (Argot) (En particulier) Épouse, compagne régulière.
- Chez lui, sa bergère mettait l’embargo sur la pagouze et lui octroyait généreusement cinquante louis pour sa nicotine mensuelle et ses apéros. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Ça tourne au vinaigre, Fleuve Noir, 1956)
- Ma bergère s’est envoléeen vache elle m’a plaquéelle a fait la malleen loucedéavec mon pote Fernandet le mobilier. — (Armand Lanoux, Le montreur d’ombres, Grasset, 1982)
- - Laisse, Alfred, tu vois bien qu’il est soûl ! lui lâcha sa bergère, pleine de bon sens. — (Jean Sébastien Plaut, Vitago ou les doux plaisirs de l’inutilité, site lulu.com, 2012)
- (Par ellipse) (Zoologie) Chienne de berger, femelle du berger.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Poétique) Amante.
- Une bergère inconstante.
-
dentellière
- Celle qui fait de la dentelle.
- Nous en avons assez des dentellières et de leurs racontars, et nous remontons vers la ville haute. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- La beauté soudaine et non délibérée qui émanait de Pomme à ses tâches quotidiennes, lorsqu’elle lavait, qu’elle préparait à dîner, empreinte de la simple majesté de son geste de « Dentellière », était du même au-delà, sans doute, qu’une symphonie de Mahler. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 105)
- Généralement, le travail est distribué par un dentellier qui recherche la clientèle, qui exécute ou fait exécuter les modèles à la demande […]. Fréquemment, le dentellier recourt à une entrepreneuse chargée des relation avec les dentellières. — (Jean-Louis Clade, La Haute-Saône autrefois, 2002)
-
archère
- Sorte de meurtrière, ouverture dans une muraille, spécialement adaptée pour le tir à l’arc ou à l’arbalète.
- Derrière les fossés à demi comblés par le temps, elle apparaissait comme une puissante et lourde masse grise, aux murs lisses percés seulement de quelques archères, et des rares embrasures des canons. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- Tireuse à l’arc, ou par extension, à l’arbalète (pour un homme, on dit : archer).
- (Sport) Sportive qui pratique le tir à l’arc.
- « Je voulais m’arrêter après les Jeux olympiques de Londres, en 2012, mais j’ai décidé de continuer encore quatre ans. Je voulais continuer tant que le corps tient. » L’archère française Bérengère Schuh, rare professionnelle de sa discipline – le tir à l’arc – a décidé de prendre sa retraite quoi qu’il arrive l’année prochaine. — (Nicolas Puig, « Bérengère Schuh tire ses dernières flèches », dans La Croix, 28 juillet 2015, page 15 [texte intégral])
- Celle qui combat avec l’arc.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
atrabilaire
- (Vieilli) (Médecine) Qui a une humeur noire. Qui est atteint d’hypocondrie.
- (Vieilli) (Anatomie, Médecine) Ancienne appellation des capsules surrénales, auxquelles était attribuée la formation de l’atrabile.
- (Familier) Qui caractérise une personne triste et mélancolique.
- De vous dire précisément s’il y a plus de gens à lier dans un pays que dans un autre, c’est ce que mes faibles lumières ne me permettent pas ; je sais seulement qu’en général les gens que nous allons voir sont fort atrabilaires. — (Voltaire, Candide, voir page 196 du tome 21 des œuvres complètes de Voltaire, édition Garnier)
- (Par extension) Qui démontre de l’irascibilité, de la mauvaise humeur.
- Un homme atrabilaire, une humeur atrabilaire.
- Figure-toi l’imagination la plus vagabonde, le cœur le plus amoureux, l’âme la plus tendre, l’esprit le plus poétique, sans cesse en présence de l’homme le plus caillouteux le plus atrabilaire. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Nanarland existe depuis 2001 et affiche, à l’heure où j’écris ces lignes, près de 750 chroniques de films au compteur. Parce qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, au cours de ces onze années d’existence, le site a ponctuellement essuyé les reproches d’esprits chagrins, via quelques courriels atrabilaires, ou lors de joutes enflammées ça et là sur la toile. — (John Nada (pseudonyme), « Chronique de Metalman » sur Nanarland.com → lire en ligne)
-
commendataire
- (Histoire) Qui possédait un bénéfice en commende.
- On appelle de ce nom en Jurisprudence un ecclésiastique séculier qui est pourvu par le pape à titre de commende d’un bénéfice régulier, tel qu’une abbaye ou un prieuré, avec le droit de profiter des fruits du bénéfice tant qu’il en sera possesseur. La qualité de commendataire est opposée à celle de titulaire. […] Il y a des abbés et des prieurs commendataires. […] Le concile d’Aix tenu en 1585, veut que les bénéficiers commendataires tiennent un milieu entre la vie des réguliers et celle des ecclésiastiques séculiers, tant dans leur vêtement que dans leur nourriture et leurs meubles : il veut qu’ils portent la tonsure plus grande que les séculiers ; qu’ils fassent attention que l’administration des biens des monastères ne leur a pas été confiée pour vivre dans le luxe, dans la prodigalité, ni pour enrichir leurs familles ; mais pour en faire un pieux usage, comme d’un bien dont ils n’ont pas la propriété, et dont ils doivent rendre compte à Dieu. — (Biblioth. canon. au mot abbé, cité dans Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, tome 8, page 607-608, 1773, 3e édition)
- Quelques cas dérogatoires et temporaires ont existé d’attribution d’un commendite à une personne qui devait rentrer dans les ordres et retardait son ordination.
- Tous ces bénéficiers d’occasion prenaient ordinairement la prêtrise dans l’année de leur nomination ; c’était plus gênant que les abbayes commendataires de France avant la révolution, dont plusieurs titulaires étaient colonels, comme le chevalier de Boufflers, qui commandait à la fois à des moines et à des dragons. — (Anonyme, Le Clergé en Espagne, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
-
chancelière
- Dignitaire chargée de la garde du sceau et de l’administration d’un corps ou d’un ordre militaire (pour un homme, on dit : chancelier).
- La cérémonie de passation de charges entre les Chancelières Mariam Chabi Talata Zimé et Koubourath Anjorin Osséni se déroulera ce mardi 25 mai à Cotonou. — (Marc Mensah, « Mariam Chabi Talata prend fonction ce mardi », dans 24 heures au Bénin, 25 mai 2021 [texte intégral])
- (Christianisme) Titre ecclésiastique. Dans l’Église catholique, il est conféré à la responsable de la garde du sceau de l’évêque et de l’établissement et de la conservation des archives et de tous les actes du diocèse (pour un homme, on dit : chancelier).
- Ainsi une femme peut occuper des postes à responsabilité au sein de l’Église et peut par exemple être chancelière diocésaine ou juge ecclésiastique. — (Xavier Le Normand et Mélinée Le Priol, « Quelle place pour les femmes dans l’Église ? », dans La Croix, 25 juin 2020 [texte intégral])
- (Diplomatie) Fonctionnaire assistant le consul ou la consule dans les questions administratives, et notamment qui appose le sceau sur les passeports et sur les pièces diplomatiques (pour un homme, on dit : chancelier).
- En pareil cas les services de l’état ont vite fait de se défausser de leur obligation ; je me suis personnellement entendu répondre par une chancelière de consulat français « mais pourquoi vous êtes mis en pareil situation » On croit rêver. — (Julius Edwards, Les faiblesses endémiques françaises dans la défense des intérêts économiques en Afrique sur École de Guerre Économique, 8 avril 2019)
- (Éducation) Cheffe d’une université ou d’un autre établissement d’enseignement supérieur, dans certains pays et à certaines époques (pour un homme, on dit : chancelier).
- L’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a un nouveau rôle : chancelière de l’Université Queen’s de Belfast, en Irlande du Nord. — (« Hillary Clinton devient chancelière de l’Université Queen’s de Belfast », dans L’Actualité, 2 janvier 2020 [texte intégral])
- (Éducation) (France) Coordinatrice de l’enseignement supérieur dans une académie (pour un homme, on dit : chancelier).
- Autour de la table, la rectrice de la région académique et chancelière des universités Sophie Béjean et la présidente du Medef Occitanie Sophie Garcia. — (« Toulouse. Un partenariat entre le Medef et l’académie », dans La Dépêche du Midi, 19 novembre 2021 [texte intégral])
-
millénaire
- Qui contient mille unités.
- Le nombre millénaire.
- Qui a mille ans et plus.
- Face aux tourmentes, aux vents d’Ouest venus du large, soutenue par les lierres géants qui se sont agriffés à ses millénaires murailles, que leurs trois mètres d’épaisseur ont accueillis et qui la font désormais éternelle, on se la figure un de ses farouches veilleurs des temps passés, gardiens du pays qui les entoure et prête à donner l’alarme si quelque entreprise mauvaise semble menacer sa paix immémoriale. — (Henri Mériot, Les Belles Légendes de Saintonge, Éditions La Découvrance, page 159)
- La beauté cachée de la capitale millénaire est une source d’inspiration intarissable pour les poètes et les écrivains et reste gravée à jamais dans la mémoire des Hanoïens émigrés loin de leur pays natal… — (My Anh, « Le charme de l’automne hanoïen » sur lecourrier.vn, 10 octobre 2020)
-
littéraire
- Qui appartient aux lettres, à la littérature.
- Ces malfaiteurs littéraires voudraient persuader de tels hommes qu’ils n’ont pas besoin d’excuse et que leur conduite se conforme au dictamen de la nature. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, pp. 188-189)
- Je sais fort bien qui est Mr Kipling, bien que vous ayez cru bon dans votre "Étude en rouge" de me faire passer pour un béotien en décrivant ma culture littéraire comme nulle ! — (Philippe Chanoinat (scénario) & Frédéric Marniquet (dessin), Les Archives secrètes de Sherlock Holmes, vol. 3 : Les adorateurs de Kâli, éd. Glénat BD, 2017, p. 23)
- Ensuite, il est question de réinscrire la production littéraire gibranienne dans la vaste histoire littéraire de sa communauté. — (Daniel S. Larangé, Poétique de la fable chez Khalil Gibran (1883-1931): les avatars d'un genre littéraire et musical : le maqām, Éditions L'Harmattan, 2005, page 350)
- (Par extension) Qualifie un esprit caractérisé par le goût et l’intelligence de la littérature.
- Notre homme était un officier supérieur à la retraite qui cachait, j’allais l’apprendre assez vite, une fine culture littéraire derrière son côté scrogneugneu. — (Georges-Noël Jeandrieu, La société Jupiter, page 115, Éditions du Seuil, 1988)
- (Par extension) Se dit des qualités de composition et de style par lesquelles se caractérisent les œuvres qui appartiennent à la littérature.
-
cataire
- (Médecine) Qui fait penser au ronronnement du chat.
- Frémissement cataire.
-
bifilaire
- (Technique) Qui contient deux fils.
- Une ligne bifilaire est une ligne de transmission constituée de deux fils parallèles séparés par un isolant.
-
dentelaire
- (Botanique) Nom vernaculaire du plumbago d’Europe et d’espèces voisines.
- Nous traiterons ici la dentelaire vivace légèrement arbustive et couvre-sol. Elle ne craint pas le gel et possède de magnifiques fleurs bleu gentiane en été et en automne. — (Armelle Cottenceau, Planter la dentelaire, rustica.fr)
- La racine de dentelaire passait autrefois pour guérir les maux de dents (d'où le nom de la plante). Toxique, on ne l'utilisait que pour l'usage externe. — (Fiche Dentelaire, complements-alimentaires.co, 12 juin 2012)
-
déterre
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déterrer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déterrer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déterrer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déterrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déterrer.
-
dictionnaire
- (Lexicographie) Ouvrage de référence qui répertorie des mots dans un ordre convenu (alphabétique en général) pour les expliquer avec différentes informations.
- Le maître de danse lui fit observer, avec toute la politesse possible, qu’on devait dire le coude-pied, parce que, disait-il, en joignant l’exemple au précepte, le pied fait le coude en cet endroit. Cette raison ne me paraissant pas satisfaisante, je proposai une autre orthographe, mais on me ferma la bouche en me montrant le Dictionnaire de l’Académie. — (Alexandre Boniface, Manuel des amateurs de la langue française, 1re année, 1813, Paris : chez l’auteur, chez Pillet, chez Le Normant, chez Périsse & Compère, chez Alex. Johanneau, de l’Imprimerie Pillet, 1814, page 151)
- Il était d’ailleurs plus empressé que d’autres à acheter des grammaires et des dictionnaires, et il écrivait fièrement son nom à la première page. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- À côté de moi, Lagneau étudiait, avec un très vif intérêt, le dictionnaire français-latin.Je lui demandai la raison de ce zèle. Il chuchota :« Dans les dictionnaires de mon père, il y a tous les gros mots. Dans celui-là, il n’y a même pas cul de bouteille… — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 309-310)
- Soudain il se levait et courait empoigner le Dictionnaire, remède évident à tous les maux d’imagination, consolateur absolu, livre des livres. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 42)
- En fait, non ! J’échangerais mille dictionnaires contre un seul morceau de gâteau rassis. Mais quand même, j’aimerais avoir un dictionnaire. Un dictionnaire contient tous les livres jamais écrits, tous les livres qui seront écrits un jour. — (Kevin Brooks, Captifs, traduit de l’anglais, éditions Super 8, 2016, chapitre 40)
- Yves Ballu n’a, certes, pas tort lorsqu’il dénonce comme une « injustice du dictionnaire », une « indélicatesse » vis-à-vis des Pyrénéens, la captation par les Alpes du mot « alpinisme » pour désigner les ascensions en montagne. — (Frédéric Thiriez, Dictionnaire amoureux de la montagne, éditions Plon, 2016)
- Explication principalement du sens avec des définitions.
- Là-dessus arrivèrent les savants, les grammairiens, les pédants, et particulièrement Robert Estienne, avec son dictionnaire de 1540. Robert Estienne était féru de latinité et d’étymologie. Il voulut calquer la langue française sur la latine. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- Les dictionnaires sont irremplaçables parce qu’ils sont l’expression des connaissances et de l’idéologie dominante à un moment donné de l’histoire. — (Élisabeth Badinter, préface de : Samuel Souffi et Jean Pruvost, La mère, édition Honoré Champion, 2010)
- Il y en a qui prétendent que le gofio se fait avec de la farine de maïs mais il n’y a que le dictionnaire de l’Académie espagnole pour soutenir pareille chose et dans ces cas-là on sait ce que ça veut dire. — (Julio Cortázar, Un Certain Lucas, traduit de l’espagnol (Argentine) par Laure Bataillon, éditions Folio, 2014)
- Explication principalement à l’aide de mots reliés par le sens comme des synonymes et antonymes.
- Je te recommande ce dictionnaire des synonymes.
- Dictionnaire des homonymes.
- Explication avec l’histoire du mot, l’étymologie.
- Un dictionnaire étymologique.
- Explication dans une autre langue par le biais de traductions.
- Même fourmillement de fautes innombrables, d’erreurs ou d’inexactitudes phonétiques, dans les mots souletins que porte le dictionnaire du P. Lhande. — (Jean Larrasquet, Le basque de la Basse-Soule orientale, C. Klincksieck, 1939, page 21)
- Il existe même une grammaire du kiptchak et un dictionnaire franco-arméno-kiptchak. — (L. Papazian, Les Arméniens dans l’historiographie turque, dans Armenia, no 97, avril-mai 1986, page 23)
- Attester de la simple existence d’un mot, de façon normative, sans donner aucune autre information.
- Le dictionnaire du Scrabble dresse l’inventaire des mots valides dans ce jeu.
-
crinière
- (Zoologie) Ensemble des crins qui garnissent le cou de certains animaux, comme le cheval ou le lion.
- C’est un étalon barbe, pas grand, mais bien formé et bien musclé, un alezan étoile de blanc au front, dont la robe dorée, la queue et la crinière blondes, longues et fournies, reluisent au soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 112)
- (Par analogie) Amas de poils sur certains animaux.
- Quelques soies, prothoraciques et des premiers segments tergaux, sont semi-érigées, sans pour autant que l’on puise parler de “crinière”. — (J.-C. Beaucournu et D. Gonzalez-Acuña, Description de Trochilopsylla Torresmurai n.gen. , n.sp. (Siphonaptera : Ceratophyllidae) du Chili, première mention d’une puce parasite d’oiseau-mouche (Aves : Trochilidae), dans Parasite, 2010, n° 17, page 137)
- (Par analogie) Touffe de crins tombante qui garnit le cimier d’un casque et flotte par-derrière.
- (Sens figuré) (Familier) Chevelure abondante.
- C’était un vieux sculpteur à crinière blanche, qui avait donné des leçons à la dame, au temps où elle sculptait. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 209)
- Une crinière poivre et sel lui couvrait les oreilles et lui mangeait le front. — (Antoine Bello, Scherbius (et moi), Gallimard, 2018, page 14)
-
scolaire
- De l’école, destiné aux écoles.
- Arsène André étend ce mépris aux méthodes scolaires. […], une pédagogie qui refuse par système le bénéfice éprouvé des leçons sues par cœur. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- On étudiera également les possibilités d’épelation du malade pour des mots en rapport avec son niveau scolaire. — (Julián de Ajuriaguerra et Henry Hécaen, Le cortex cérébral ; étude neuro-psycho-pathologique, Masson, 1960, p. 170)
- Partout dans le monde les manuels scolaires sont quelque peu malmenés, dans des sens divers : les chantres de l'électronique en prédisent la disparition au profit du multimédia ; […]. — (François-Marie Gérard & Xavier Roegiers, « Introduction » de l'ouvrage Des manuels scolaires pour apprendre: Concevoir, évaluer, utiliser, De Boeck Supérieur, 2e éd., 2009, p. 7)
- Laurence était une femme de très petite taille, un mètre trente à la toise du médecin scolaire, occupée à rassembler les enfants pour les faire rentrer dans le bâtiment. — (Lorraine Fouchet, 24 heures de trop, Paris : le Grand livre du mois, 2001, Paris : Éd. de la Seine, 2005, chap. 62)
- Notre mot scolaire vient du grec scholè, qui signifie « loisir » : pouvait s'éduquer celui qui avait le loisir de le faire. — (Raphaël Arteau McNeil, La perte et l'héritage, Boréal, Montréal, 2018, p. 157)
-
populaire
- Qui concerne le peuple, qui appartient au peuple.
- Mais quand tout fut fini, les magnats accoururent des quatre coins de la Pologne, en qualité de sauveurs de la patrie. Les sauveurs sont la plaie des révolutions populaires. — (François-Vincent Raspail, De la Pologne — Les deux insurrections, 1839)
- Naguère, la masse populaire, résignée à sa vie primitive, obscure, souvent sordide, n’avait point conscience d’être malheureuse. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il peut sembler au premier abord que les capitalistes, […], n’ont pas besoin d’exprimer leur haine des prolétaires ni même de l’éprouver tant leur position présente semble inébranlable et indépassable si on n’accorde pas une importance exagérée au lot inévitable des grèves sporadiques, des émeutes populaires et coups de colère en apparence sans lendemain. — (José Chatroussat, La haine du prolétariat par les classes dominantes, dans Variations n°15, 2011)
- Qui est répandu jusque dans le peuple.
- Introduit en France vers 1725, ce jeu devint rapidement populaire et il donna lieu à de tels excès que la police s’efforça, à maintes reprises, de l’interdire. — (Frans Gerver, Le guide Marabout de Tous les Jeux de Cartes, Verviers : Gérard & C°, 1966, page 47)
- Le commerce du poivre reste florissant, mais son usage est devenu plus populaire. À la fin du xve siècle, selon une édition du Regimen sanitatis du médecin Arnaud de Villeneuve, la « sauce au poivre », mêlée à des fèves ou des pois, est consommée par des « gens de labeur ».— (Patrick Rambourg, (2013). Chapitre premier - L’art culinaire à la fin du Moyen Âge. Dans : , P. Rambourg, Histoire de la cuisine et de la gastronomie françaises (pp. 23-38). Paris: Perrin.)
- (En particulier) (Politique) Dont la souveraineté est dans les mains du peuple, en parlant de forme de gouvernement, d'État.
- Gouvernement populaire, État populaire, république populaire.
- Qui fait impression sur le peuple, sur la multitude.
- Éloquence populaire.
- Qui est conforme aux goûts du peuple.
- Ces vues à vol d'oiseau sont encore populaires aujourd'hui. Comme autrefois, les gens en achètent beaucoup pour les exposer sur leurs murs. Elles illustrent la vie des petites villes ou des grands centres urbains au tournant du siècle. — (« Un plan cavalier de Dawson », dans Trésors des Archives nationales du Canada, Éditions du Septentrion, 1992, p. 50)
- Un genre de littérature populaire, roman populaire, drame populaire.
- (Par extension) Qui plait au peuple.
- L'ancien ministre de l'Agriculture n'a jamais été perçu aussi nettement, aussi vigoureusement, aussi brillamment comme le plus populaire des « présidentiables » de la majorité. — (SOFRES : Opinion publique 1986, Éditions Gallimard, 1986, page 23)
- À la manière de Cioran, tous les gens sophistiqués savent intuitivement qu'il faut mépriser la culture populaire, comme tout ce qui a du succès en général. — (Thomas O. St-Pierre, Miley Cyrus et les malheureux du siècle, éditions Atelier 10, Montréal, 2018, page 47)
- L’établissement est également très populaire pour ses serveuses ultra-sexy qui poussent à la consommation. — (Alain Legault, Las Vegas, 2007, page 138)
- Qui recherche et qui se concilie avec l’affectation du peuple.
- Laurier n’était pas seulement, et à la fois, un dictateur par tempérament, un riche propriétaire foncier et un puissant industriel (…), mais c’était aussi un personnage populaire, fort habile à cultiver l’art de la popularité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 390 de l’édition de 1921)
- C'était à qui danserait, jouerait ou chanterait avec le plus d'entrain. Les casseux-de-veillée comme moi n'étaient pas populaires. Mais comme j'étais "nouveau", on me pardonnait. — (Jean-Claude Castex, Rivière-Rouge, Vancouver : Éditions P.O., 2015, page 296)
- Qui a les manières, le langage, etc., du peuple.
- Des manières affables et populaires.
- Sous son air populaire il cachait beaucoup de hauteur.
-
allumettière
- Celle qui fabrique des allumettes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
diptère
- (Biologie) Qualifie un ordre d'insectes caractérisé par la présence de deux ailes. Elles peuvent s'être atrophiées ou avoir disparu.
- Insectes diptères.
- (Architecture) Qui a deux rangs de colonnes de chaque côté.
- Un temple diptère.
-
abstraire
- (Transitif) Considérer isolément par abstraction des choses qui sont unies.
- Bébé abstrait le bleu de plusieurs jouets bleus, mais ne lui parlez pas d’abstraire.
- Remarquez même que ces deux opérations opposées, concraire et abstraire, se trouvent toujours réunies, et sont nécessaires toutes les deux dans la formation de toute idée composée quelconque ; car toutes les fois que je forme une nouvelle idée avec divers élémens pris çà et là, si je sépare chacun de ces élémens de circonstances que je néglige parce qu’elles ne sont pas nécessaires à mon objet, si je les abstrais, en même temps je les réunis, je les concrais pour en former l’idée nouvelle. Ainsi j’abstrais et je concrais en même temps, ou plutôt ce que j’abstrais d’un côté je le concrais de l’autre ; c’est pourquoi je n’aime pas beaucoup ces mots abstraire et concraire. — (Antoine Destutt de Tracy, Élements d’idéologie, an XII (1805))
- M. Laporte dit que l’on abstrait lorsqu’on pense à l’état isolé ce qui n’est point fait pour exister isolément. Le concret, par opposition, est une totalité qui peut exister par soi seule. — (Jean-Paul Sartre, L’Être et le Néant, Gallimard, « Tel », 2000, page 37)
- Abstraire l’accident du sujet, de la substance.
- En algèbre, on abstrait la quantité, le nombre de toutes sortes de sujets.
- (Pronominal) Se plonger dans la méditation ou dans la rêverie, n’avoir de pensée et d’attention que pour l’objet intérieur qui occupe.
- Je vais m’abstraire dans le travail ! — (Franquin, Gaston — Gala de gaffes à gogo, éditions J.Dupuis Fils, 1973, page 36)
- Il a une telle faculté de s’abstraire qu’il travaille au milieu du bruit.
-
cautère
- (Médecine) Instrument qui sert à brûler les tissus.
- Et dès l’incision, il arrêta le saignement avec un cautère rougi. — (Barbara Wood, Séléné, 2014)
- (Médecine) Ulcération artificielle que l’on provoque à l’aide d’un caustique pour entretenir la suppuration.
- Panser un cautère. Laisser fermer un cautère.
-
cuillère
- Ustensile de table formé d’un manche et d’un cuilleron dont on se sert ordinairement pour manger le potage et d’autres aliments liquides ou de peu de consistance.
- Lesdits seigneurs et gentilshommes vaudois, en leur châtel de Mont-Richer, étant assis au festin, qui consistait principalement, outre le produit de leurs chasses, en laitage des montagnes, qu'ils mangeaient avec des cuillères de buis artistement façonnées; l'un d'eux , François de Pontveyre, seigneur de Ferni, savoyard, brave et intrépide guerrier, ayant déclaré, en levant la main dont il tenait sa cuillère, qu'avant qu'il fût peu ils mangeraient de même les Genevois, tous répondirent à cette bravade en levant en l'air leurs cuillères , et faisant le serment d'exterminer les Genevois. — (Isabelle de Montolieu, Les Chevaliers de la Cuillère ou le Château de Montricher, suivi du Château des Clées et de Lisely, Paris : chez Arthus Bertrand, 1823, page 5)
- Ustensile de cuisine servant à préparer différents aliments.
- Unité de mesure utilisé à préparer différents aliments.
- Une cuillère à soupe d'huile.
- Une cuillère à café de sel.
- (Par analogie) Ustensiles de forme identique dont on fait usage dans certains métiers ou loisirs.
- Faire fondre du plomb, de la poix-résine dans une cuillère de fer.
- Sur le fond, et autour de l’aquarium, des présentoirs exhibaient les attirails, des plus simples aux plus compliqués : gaules en bambou, cannes en fibre de verre, grandes cannes télescopiques pour moulinet à tambour tournant, boîtes de mouches et de cuillères, d’hameçons et de plombs, devons, moulinets de tous calibres, montures pour poissons morts, dégorgeoirs, bourriches, épuisettes, appâts réputés fantastiques ! fabuleux ! ou, plus prosaïquement, épatants ! — (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 6)
- (Sexualité) Position du coït où l’un des deux partenaires est derrière l’autre, son abdomen contre le dos de l’autre.
- La position en cuillères est également appelée position 99, le nombre 99 en lui-même étant une représentation figurative de cette position.
- Couché en cuillère, collé sur ton derrière, t'es mon petit port de mer. — (Les Cowboys Fringants, On tient l'coup - Que du vent, 2011)
- (Argot) Main ; surtout employé lorsqu’il s’agit de la serrer.
- Je leur serre la cuillère à tous et je m’esbigne. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 90)
- (Rugby) Plaquage de dernier recours où la main du plaqueur attrape le pied de l'adversaire pour le faire trébucher dans sa course.
-
aubère
- (Hippologie) Dont le poil est couleur de fleur de pêcher, entre le blanc et l'alezan, en parlant d’un cheval.
- 2° Une médaille d’argent à M. Prigent Cougard, de Plouénan (Finistère), pour sa pouliche Mystère, dont suit le signalement : espèce carrossière; âge, deux ans; robe aubère; taille 1 m. 54; origine : père, Sénégal, demi-sang; aug. normand; […]. — (Bulletin de la Société des agriculteurs de France, partie 2, 1882, page 431)
- Il y avait naturellement beaucoup plus de bais que d’autres. Mais il y avait aussi des alezans brûlés, des aubères, des rouans, des pies, des isabelles, des gris pommelés, des noirs, des poils de souris… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 22)
-
plaire
- Agréer ; être agréable.
- Ces lieux communs mythologiques et ce cliquetis de mots sonores, mais à peu près vides de sens, plurent au roi Sighebert et à ceux des seigneurs Francs qui, comme lui, comprenaient quelque peu la poésie latine. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Les parties de pêche au bord de la Cuisance lui plaisaient; il admirait les coups d’épervier lancés d'une main vigoureuse par Jules Vercel. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ils causèrent au coin du feu ; l’intérieur plut sans doute à l’abbé, car il se mit à l’aise. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l’art littéraire chinois, dans Choix d’études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- (impersonnel) Vouloir.
- Il me plaît de faire ceci.
- Je ferai ce qu’il vous plaira.
- Il fait de ses amis tout ce qu’il lui plaît.
- Cela va comme il plaît à Dieu, se dit d’une affaire dont la conduite est abandonnée, négligée.
- (impersonnel) (Absolument) Terme de politesse, utilisé de façon phatique.
- S’il vous plaît ; S'il te plaît...
- Répondez, s’il vous plaît, à la question que je vais vous poser.
- Croyez, s’il vous plaît, que je sais ce que je dis.
- N’allez pas, s’il vous plaît, vous imaginer que je vous laisserai faire.
- Plaît-il ? c’est-à- dire Que vous plaît-il ? Le plus souvent, on emploie cette formule pour faire répéter ce qu’on n’a pas bien entendu ou souvent ce qu’on n’a pas apprécié avoir entendu.
- Plaise à Dieu, plût à Dieu que, Façons de parler dont on se sert pour marquer qu’on souhaite quelque chose.
- Plaise à Dieu qu’il revienne sain et sauf!
- Plût à Dieu que cela fût ! On dit aussi absolument
- Plût à Dieu !
- — Ah ! plût à Dieu, s’écria-t-elle, que mon fils eût l’âme ouverte à vos discours et le bras assez fort pour en profiter ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- J’eus une terreur folle qu’elle fût partie pour toujours ! Plût à Dieu, mon ami !… — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Note d’usage : Dans les formules ci-dessus, on utilise le présent du subjonctif pour exprimer un souhait (potentiel). L’imparfait du subjonctif sert à formuler un regret ou le souhait d’une chose qu’on sait impossible (irréel).
- à Dieu ne plaise, ce qu’à Dieu ne plaise, façons de parler dont on se sert pour témoigner l’éloignement ou l’aversion que l’on a pour quelque chose.
- à Dieu ne plaise que j’y consente jamais.
- S’il meurt, ce qu’à Dieu ne plaise, je quitterai cette maison.
- Plaise à la cour, formule dont on se sert dans quelques écrits ou mémoires qu’on présente aux magistrats.
- (Pronominal) Prendre plaisir à quelque chose.
- Loin de s'occuper des jappements indicatifs du chien, notre personnage se plaisait à suivre loisireusement le sentier tortueux dans lequel il marchait. — (Angelo de Sorr, Le Châtiment, dans la Revue Parisienne, mai 1856, page 2)
- (Pronominal) Aimer à être dans un lieu, s’y trouver bien.
- Mon Dieu, mon Dieu ! quand on vient des pays où fleurit l’oranger, où trillent les cigales saoulées de soleil, comment se plaire ici ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- C’est un des endroits où je me plais le plus.
- Les truites se plaisent dans l’eau vive.
- La vigne se plaît dans les terres pierreuses.
- (Pronominal) Aimer.
- Se plaire à soi-même, être content de soi.
- Se plaire l’un à l’autre, être agréable l’un à l’autre.
-
adversaire
- Personne qui est opposée à une autre, dans une lutte, une compétition, un procès.
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Ce principe de la philosophie cartésienne, je pense, donc je suis, est ce que les adversaires du cartésianisme ont attaqué avec le plus de persévérance; et cela se conçoit, car ce principe admis, l’autorité de la conscience et de la raison s’ensuit nécessairement. — (Jules Simon, Introduction de: « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Une coalition se forme dans l’ombre et l’on dirige contre moi, un tir de barrage. Me voilà propre avec cette cohorte d’adversaires sur le reins. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 203)
- Silence, voyons, dit le maire. Chacun doit écouter avec courtoisie l’adversaire, même s’il est de mauvaise foi, même s’il manque de civilité ! Exprimons-nous poliment. Rétorquons de même, sans nous départir de sang-froid. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Nietzsche s'est dressé face au siècle. Et l’adversaire qu'il s'est choisi, c'est l’esprit de lourdeur, notre poids naturel, notre faculté naturelle de retombement dans la coutume. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, note n°1, p.105)
- Tenez vos engagements. Cela découragera totalement vos adversaires. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 36)
-
coursière
- (Commerce) Personne qui fait les courses pour un commerce ou une administration. Personne qui livre de petits colis et des enveloppes.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.