Dictionnaire des rimes
Les rimes en : atres
Mots qui riment avec "atre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "atres".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : atre , atres , âtre , âtres , attre , attres , oitre , oitres , oître et oîtres .
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châtre
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe châtrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe châtrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe châtrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe châtrer.
- La hardiesse du vrai s’élève à des combinaisons interdites à l’art, tant elles sont invraisemblables ou peu décentes, à moins que l’écrivain ne les adoucisse, ne les émonde, ne les châtre. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, quatrième partie)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe châtrer.
- galfatre
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battre
?- Frapper de coups répétés.
- Soit un être animé :
- Battre quelqu’un jusqu’au sang.
- Battre un chien.
- Soit un être inanimé (par extension, s’applique aussi au vent, à la pluie, aux vagues, aux flots…) :
- Le forgeron qui doit battre le fer a la partie supérieure de son corps et les muscles des bras très-développés. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- […] et l’on voyait déjà quelques embarcations filer doucement sur l’eau que battaient les grands avirons, pareils à des vols de goélands lents et bas. — (Octave Mirbeau, Les Eaux muettes )
- Battre le fer sur l’enclume : utiliser un marteau pour le déformer (dérivés : battre le fer à chaud, battre le fer à froid).
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goitre
?- (Médecine) Hypertrophie diffuse de la glande thyroïde au-devant de la trachée-artère et du larynx et qui déforme le cou. Ce nom est aussi parfois donné à d’autres sortes d’atteintes de la thyroïde, quelle qu’en soit l’étiologie (goitre tuberculeux, goitre cancéreux, etc.).
- Elle [la duchesse de Bourgogne] avait le cou long avec un soupçon de goitre qui ne lui seyait point mal. — (Saint-Simon, 321, 194 — cité par Littré)
- Ces femmes qui passaient devant la maison de mon oncle, paysannes avec des goitres, revenant des champs et des vignes avec des corbeilles de fruits sur la tête, s’arrêtaient toujours pour m’offrir les raisins les plus dorés, les plus délicieuses pêches. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- LYON – […] Vilaine population ; beaucoup de goitres. Mes jeunes officiers disent que les cheveux et les dents tombent vite. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- La peur des goitres me faisait obéissant et silencieux. J’en avais vu beaucoup, au marché, à la gorge des montagnardes qui vendent les châtaignes, et notre beurrière aussi en portait un, gonflé au-dessus des deux autres comme un troisième sein. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 11)
- Leur égoïsme monstrueux pousse comme un goitre à la place de leur cœur atrophié. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 103)
- Vers dix heures, un vieillard parut au seuil de la coutellerie, et rien de lui ne me frappa d’abord, sinon un goitre que dérobait mal un foulard de soie blanche. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 162)
- Quand tout va bien, la petite glande se tient coite. C’est donc par l’une de ses déviances majeures qu’elle parvint tout d’abord à attirer l’attention : le goitre, caractérisé par un corps thyroïde de volume supérieur à la normale, aurait été mentionné dès 2800 avant J.-C. par un empereur chinois. — (Catherine Vincent, Histoire d’une glande : la thyroïde sous toutes les coutures sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 27 octobre 2017, consulté le 6 décembre 2017)
- (Zoologie) Expansion cutanée qui pend sous le cou de plusieurs batraciens, reptiles ou oiseaux.
- La rainette, atteinte en plein flanc, écartait les pattes et ouvrait la gueule en montrant son goitre blanc. — (Louis Pergaud, Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921, Un sauvetage)
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opiniâtre
?- Qui est trop fortement attaché à son opinion, à sa volonté, en parlant des personnes.
- Tous les sots sont opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots. — (Baltasar Gracián, L'homme de cour, traduction de Amelot de la Houssaie, 1702)
- Celui-là est défendu contre les quémandeurs trop opiniâtres par une sorte de femelle revêche, bourrue, grimaçante, qui s'entend à merveille à décourager les volontés les plus obstinées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 183)
- Un esprit opiniâtre.
- Un enfant opiniâtre.
- La nature envers moi moins mère que marâtreM'a formé très rétif, et très opiniâtreSurtout lorsque quelqu'un veut m'imposer la loi. — (Philippe Néricault Destouches, Le Glorieux, Philinte, Acte III, sc.7)
- (Par extension) Se dit des choses où l’on met de la persévérance, de l’obstination, de l’acharnement.
- Le combat fut opiniâtre.
- Une défense opiniâtre.
- Un travail opiniâtre vient à bout de tout.
- Il a gardé un silence opiniâtre.
- (Par extension) La nature opiniâtre de Cédric dut fléchir devant de tels obstacles. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Médecine) Qui dure longtemps, qui résiste aux remèdes.
- Bien qu'il fût Islandais pur sang , il semblait supporter difficilement le climat de son pays : il était affligé d'une toux opiniâtre. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 78)
- aumatre
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marâtre
?- (Vieilli) Belle-mère, épouse du père par rapport aux enfants qu’il a eus d’un précédent mariage.
- J’affectai les chagrins d’une injuste marâtre. — (Jean Racine, Phèdre, 1677)
- Françoise de Plaix, la femme qu'il épousa, lui donna trois autres enfants : deux filles, Madeleine et Claude ; un fils , Nicolas. — Vous savez que , si rien au monde ne vaut une mère, rien n'est pire qu'une marâtre, — si ce n'est une belle-mère. — Donc Françoise de Plaix, comme une vraie marâtre qu'elle était, aimait peu les enfants de l'autre lit, et tâchait de favoriser les siens de tout ce qu'elle pouvait tirer de son côté et du leur. — (Théophile Gautier, « Paul Scarron », (1844, dans La Revue des deux Mondes), chap. 10 de Les grotesques part. 2 , Paris : chez Michel Lévy frères, 1856, page 342)
- En devenant sa belle-mère, j’avais espoir de gagner son cœur ; malgré mes avances, je n’ai point réussi. C’est ma faute, sans doute, ou plutôt c’est la faute de notre situation respective. Si je n’ai pas pu être une mère pour elle, comme je le désirais, je ne serai jamais une marâtre. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (Péjoratif) Mauvaise belle-mère.
- Maintenant, Julie voulait vivre pour préserver son enfant du joug effroyable sous lequel une marâtre pouvait étouffer la vie de cette chère créature. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- S’il arrive de temps à autre que des enfants aient à se plaindre des traitements d’un parâtre ou d’une marâtre, ou seulement de certaines préférences, il n’en est pas moins vrai, […], les secondes noces, au lieu d’être un mal pour eux, leurs sont incontestablement avantageuses. — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
- Quand je lui ai demandé si nous allions bientôt rentrer à la maison, elle m’a dit : « Ce n’est pas ta maison. »– Tout à fait ce que la méchante marâtre aurait pu répondre à la pauvre Cendrillon. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 130)
- (Afrique) Dans une situation de polygamie, coépouse de la mère.
- En terme de parenté, il est dit qu’un homme ne peut pas épouser la fille de sa sœur, ni la sœur d’une marâtre (coépouse de sa mère). — (Marc Pilon, Ménages et familles en Afrique sub-saharienne: du village à la capitale, entre permanence et changement : L'exemple de la société Moba-Gurma du Togo, Presses universitaires du septentrion, Villeneuve d’Ascq, 2002, page 159)
- « Quand j'avais douze ans, un jeune est venu voir mes parents et a dit qu'il voulait m’épouser. J’étais d’accord et ma mère aussi, mais ma marâtre [coépouse de sa mère], qui avait une fille aussi, a convaincu mon père qu’il fallait marier ce jeune à sa [propre] fille, et me donner un autre mari. » — (Joëlle Kerl-Kochanski, Violences faites aux femmes : une anthropologue au Tchad, Évidence éditions, La Rochelle, 2018)
- Un destin à faire pâlir de jalousie toutes les coépouses de ma mère ! Il suffisait de se rappeler les lueurs de convoitise de mes marâtres et de mes demi-sœurs à la vue de la voiture flambant neuve que mon fiancé m’avait offerte un soir comme premier cadeau de mariage. — (Djaïli Amadou Amal, Les impatientes, éditions Emmanuelle Collas, Paris, 2020, pages 63-64)
- Mauvaise mère.
- Ce n’est pas une mère, c’est une marâtre.
- La nature a été une véritable marâtre envers cet homme.
- Et moi, jeté au dernier rang par une providence marâtre, moi à qui elle a donné un cœur noble et pas mille francs de rente, […] moi, refuser un plaisir qui s’offre ! — (Stendhal, Le Rouge et le noir, 1830)
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mulâtre
?- (Anthropologie) (Vieilli) Métis né d’un parent noir et d’un parent blanc ou de deux parents mulâtres.
- « Nous n’avons qu’une belle mulâtre, une jolie femme, bien faite; mais elle est stérile.» — (Jean-Charles Houzeau, La terreur blanche au Texas et mon évasion, 1862)
- Si Dris Ben-Aâlem, le caïd el-mechouar, gouverneur de la cour, commandant de la garde chérifienne, porte-parole du Sultan, était un mulâtre gigantesque à voix stentorienne. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 71)
- J’ai oublié ma réserve habituelle : parodiant cette boutade célèbre d’un pamphlétaire qui reprochait à un mulâtre de ne pas avoir eu le courage d’être nègre tout à fait, je me suis mise à persifler :— M. le délégué n’a pas eu la simplicité de s’appeler communément Dubois. Il a poussé le sens de la distinction, l’effort imaginatif et précieux jusqu’à se nommer Libois. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Un mulâtre en chandail chiné de rouge et vert, en casquette de toile blanche, était entré derrière elle et refermait la porte. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VI, Gallimard, 1937)
- (Haïti) Afrodescendant liotrique à la peau jaune ou café au lait et aux traits europoïdes.
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croître
?- Se développer, en parlant des êtres humains, des animaux, des plantes.
- Croître très vite, en peu de temps, à vue d’œil, insensiblement.
- Croître à une certaine hauteur.
- Se laisser croître la barbe, les cheveux.
- Les herbes, les arbres croissent.
- Cette pluie a fait croître les blés.
- Ces animaux croissent jusqu’à tel âge.
- Bien plus commode à exploiter que le bois, le bambou croît très rapidement. — (Palissades en bambou: techniques traditionnelles de construction et d'assemblage de Isao Yoshikawa, Eyrolles, 2006, page 5)
- Pour croître, un arbre a besoin d'eau, d'oxygène, de lumière, d'éléments nutritifs tirés du sol, etc. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 173)
- Augmenter de quelque façon que ce soit, en parlant des choses.
- La vitesse de circulation de la monnaie croissait ainsi de jour en jour et sa répudiation définitive semblait devoir être prochaine. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 octobre 1923 - 11 octobre 1924), Les Presses Universitaires de France, 1925 (réimpression 2e édition revue), page 93)
- La rivière a crû, est crue. - Les pluies, les neiges l’ont fait croître.
- Naître, pousser, en parlant des herbes, des plantes, des fruits, etc.
- La laine apparait au mois de septembre, croît pendant l’hiver et tombe au printemps, au moment de la mue ; on peigne tous les deux jours, sur l’animal vivant, la toison avec un démêloir jusqu’à ce que celui-ci n’amène plus de duvet. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Cette stérilité contraste avec les nombreuses touffes de retems et de verdure qui croissent dans le lit de la vallée. — (Antonin Jaussen & Raphaël Savignac, Mission archéologique en Arabie: Les châteaux arabes de QueṣairʾAmra, Ḫarâneh et Ṭûba, E. Leroux, 1922, volume 1, page 25)
- Ce pays est bon, toutes sortes de plantes y croissent.
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rabattre
?- Rabaisser, faire descendre.
- Madame Fusellier la conduisit dans le salon où elle alluma le feu. Et, comme le bois fumait et ne flambait pas, elle restait penchée, les deux mains sur les cuisses.— C’est la pluie, dit-elle, qui rabat la fumée. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 365)
- Les aéronats roulaient, tanguaient, dérivaient ; des rafales de grêle les rabattaient vers la terre […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 246 de l’édition de 1921)
- […] il s'enlumina la trogne à la manière d'un clown ou plutôt d'un ivrogne, avant de rabattre sur son front une longue mèche de cheveux. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras […], et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Abaisser, réprimer.
- Rabattre l’orgueil, la hauteur, le ton, la fierté de quelqu’un.
- Le froid, la grippe, les difficultés d’un voyage en diligence vinrent rabattre beaucoup de leur enthousiasme. — (Julien Green, Nathaniel Hawthorne, dans Suite anglaise, 1927, Le Livre de Poche, page 123)
- Diminuer, retrancher de la valeur d’une chose, du prix qu’on en demande.
- La consommation de stout, au lieu de saint-émilion, m’aurait rabattu environ quatre shillings et demi, soit vingt-six francs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 511)
- Ces chiffres sont à rabattre, tenu compte de l'entrecroisement des sangs, le même aïeul se retrouvant fréquemment à l'intersection de plusieurs lignées, comme un même nœud à l'entrecroisement de plusieurs fils. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, pages 45-46)
- Il faut rabattre beaucoup du prix que vous demandez.
- Un marchand qui vend sa marchandise sans en rien rabattre.
- Il n’en rabattrait pas un sou.
- Rabattre de l’estime qu’on avait pour quelqu’un.
- Il y a beaucoup à rabattre de ce qu’il dit.
- Il faut en rabattre de moitié.
- Ramener vivement vers un endroit.
- Le général rabattit l’ennemi sur ses positions.
- L’armée ennemie se rabattit sur telle place.
- — Moi, la première fois que j’ai donné un baiser à une femme, c’était sous un noyer, où nous avions été rabattus par une de ces averses de printemps… — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- (Chasse) Battre la campagne pour pousser (le gibier) vers des filets ou des panneaux tendus, ou vers la ligne des chasseurs.
- On fait du bruit pour rabattre le gibier.
- Fermer, clore.
- Peu avant d'arriver à l'angle de l'aile, non loin du perron, ils remarquèrent une croisée sur laquelle étaient rabattus les contrevents tout de guingois et que l'on pouvait ouvrir facilement. — (André Dhôtel, Le Pays où l'on n'arrive jamais, 1955)
- Penchée au-dessus du guéridon, elle choisit une cigarette dans le coffret dont elle rabattit le couvercle d'un coup sec [...]. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, page 281)
- (En parlant des plis d’une robe) Aplatir.
- (Escrime) Détourner (un coup), le rompre en rabaissant le fer de son ennemi.
- (Agriculture) Faire passer le rouleau sur les avoines déjà levées, pour aplanir la terre.
- Remplir (les ornières, les sillons) de la terre qui s’est élevée au bord.
- Tailler (un arbre, une branche) de manière qu’il ne soit plus aussi élevé ou que ce qui reste soit plus vigoureux.
- Devant la façade s’étendait une étroite terrasse, que d’antiques mûriers, rabattus en forme de treille, allongeant et tordant leurs grosses branches, ombrageaient. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)
- (Pour le juge, à l’audience) Révoquer (le défaut qu’il avait donné contre une des parties, faute par elle d’avoir comparu).
- (Intransitif) Quitter un chemin et se détourner tout d’un coup pour passer dans un autre.
- Quand vous serez en tel lieu, vous rabattrez à main droite. Il faut rabattre par tel endroit.
- (Intransitif) (Argot) Arriver, revenir, rentrer.
- Tous les locataires ont vite rabattu dans ma piaule. — (Alexandre Breffort, Mon taxi et moi, Éditions de la Corne d'or, Nice, 1951)
- D'ici que les flics rabattent dans le cirque, y’a pas des kilomètres. — (Robert Tachet, Alors, pommadé, tu jactes ?, Éditions le Condor, Paris, 1953)
- Une femme mariée, sans doute, car certains jours le dab rabattait vers deux du mat’ ; […]. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 147)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Amener, par divers moyens de propagande, des clients à une entreprise financière, des adhérents à un parti, des recrues à une armée, etc.
- (En particulier) Celui qui recrute des prostituées.
- — Il raccrochait des types chics dans les relations de sa famille et, n’osant pas tarifer ses propres faveurs, rabattait pour le petit truqueur et partageait la galette avec lui. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
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roussâtre
?- Qui tire sur le roux.
- Devant moi, un type tout différent et qui n’a rien d’oriental : trente-deux à trente-cinq ans, figure à barbiche roussâtre, regard très vif, […]. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Une brume roussâtre emplissait le boulevard Beaumarchais. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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encloître
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe encloîtrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe encloîtrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe encloîtrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe encloîtrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe encloîtrer.
- gentillatre
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embatre
?- (Désuet) Cercler une roue avec une bande de fer.
- Les moufles consistent en plusieurs roues attachées ensemble. On dit embatre des roues, pour dire, les ferrer. — (Antoine Furetière, Dictionnaire universel, Arnoult & Reinier Leers, 1690, article Roue)
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hippiatre
?- Vétérinaire spécialisé dans les maladies des chevaux.
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l'époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l'élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, p.213)
- viatre
- nouatre
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rebattre
?- Battre de nouveau.
- Il a été battu et rebattu.
- Rebattez ce tapis, il est encore plein de poussière.
- Rebattre un matelas, le refaire et battre la laine qu’il contient.
- Rebattre un tonneau, en resserrer les douves, en frappant sur les cerceaux pour les faire avancer du côté de la bonde.
- (Chasse) Ce chien rebat ses voies se dit d’un chien courant lorsqu’il revient à plusieurs reprises sur les mêmes voies.
- Originellement rebattre les oreilles, et par ellipse : répéter inutilement et d’une manière ennuyeuse.
- Il m’en a rebattu les oreilles.
- Cet avocat n’a fait que rebattre ce qu’il avait dit à la première audience.
- C’est un sujet rebattu.
- Être rebattu de quelque chose, en avoir les oreilles rebattues, être las d’en entendre parler.
- lanchatre
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grisâtre
?- Qui tire sur le gris.
- Quoique plusieurs grands espaces d’azur séparassent encore vers l’horizon de gros nuages noirs, on voyait des nuées blondes s’avancer avec une effrayante rapidité, en étendant, de l’ouest à l’est, un léger rideau grisâtre. — (Honoré de Balzac, Adieu, 1830)
- Leurs gros troncs, revêtus de branches flexibles, offraient une nuance grisâtre très caractérisée. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- C’était une édition pour enfants de la Case de l’oncle Tom. Un grand livre cartonné, illustré de gravures grisâtres. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 39)
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théâtre
?- (Vieilli) Édifice destiné à la représentation.
- En effet, le matin même, le cardinal de Bourbon avait uni les deux époux avec le cérémonial usité pour les noces des filles de France, sur un théâtre dressé à la porte de Notre-Dame. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Lieu où l’on représente des ouvrages dramatiques, où l’on donne des spectacles.
- [Autrefois], l'État, dispensateur de tous les privilèges, obligeait les théâtres à s'ouvrir en tout temps, de peur que les internés de Paris ne fussent privés de récréation pendant les soirées de juillet. Mais comme l'autorité n'était pas assez forte pour contraindre le public à s'enfermer dans une étuve et à payer ce supplice-là, les théâtres mangeaient de l'argent depuis les lilas jusqu'aux vendanges, sauf à se rattraper sur les recettes d'hiver. — (Edmond About, Causeries, 1865)
- Le théâtre de Bacchus.
- Le théâtre de l’Opéra.
- Le Théâtre-Français.
- Théâtre de marionnettes.
- Théâtre en plein air.
- Ouvrir un théâtre.
- L’administration d’un théâtre.
- Le directeur d’un théâtre.
- La salle, la scène, les coulisses, le foyer d’un théâtre.
- Aller au théâtre.
- Pièce de théâtre se dit, en général, d’une tragédie, d’une comédie, d’un drame, d’un opéra, etc.
- Costumes de théâtre, vêtements servant dans les représentations théâtrales.
- Personnages de théâtre, personnages d’une pièce de théâtre.
- Gens de théâtre, acteurs et actrices de profession.
- C’est une femme de théâtre.
- Écrire, travailler pour le théâtre, Composer des tragédies ou des comédies.
- Mettre un sujet au théâtre, En faire une comédie, un drame, une tragédie.
- Mettre une pièce au théâtre, La donner aux acteurs, la faire représenter.
- Monter sur le théâtre, Choisir la profession d’acteur.
- Cet acteur a l’habitude, l’usage, l’expérience du théâtre, Il connaît son art, il en a la pratique.
- Fermer un théâtre, Cesser les représentations pendant quelque temps.
- Rouvrir un théâtre, Recommencer à jouer.
- Scène, partie élevée où les acteurs, vus de tous les points de la salle, exécutent les représentations dramatiques.
- Les décors du théâtre.
- Le devant du théâtre.
- Le fond du théâtre. Il vieillit en ce sens ; on dit plutôt aujourd’hui « scène ».
- (Sens figuré) Profession d’acteur.
- Se destiner au théâtre.
- Renoncer au théâtre.
- Quitter le théâtre.
- (Par extension) Art dramatique, de l’œuvre dramatique.
- Cet auteur est sans doute un poète, mais il n’entend rien au théâtre.
- Corneille et Molière ont fondé le théâtre en France.
- La pratique du théâtre.
- L’influence du théâtre sur les mœurs.
- Ensemble des pièces d’un auteur, d’un peuple.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Le théâtre de Corneille.
- Le théâtre de Molière.
- Le théâtre de Shakespeare.
- Le théâtre grec.
- Le théâtre français, italien, espagnol.
- (Sens figuré) Lieu où se passent des actions remarquables, où des hommes figurent et sont, pour ainsi dire, en spectacle.
- Tous les ambitieux qui ont paru jusqu’ici sur le théâtre de la Révolution ont eu cela de commun, qu’ils ont défendu les droits du peuple, aussi long-temps qu’ils ont cru en avoir besoin. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- Ces deux anges faisaient pâlir par les vives couleurs de leurs yeux humides, […], les fleurs du tapis moelleux, ce théâtre de leurs ébats, …. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Quelques minutes lui suffirent à franchir la distance qui la séparait du théâtre du combat. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Si […] je me suis décidé à ajouter ces pages à la vaste littérature marocaine, c’est que je crois sincèrement qu’elles pourront contribuer à mieux faire connaître le Maroc et à faciliter l’appréciation des événements dont ce pays est en ce moment le théâtre. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 8)
- Dans les semaines qui suivent, la place de la République à Paris et d’autres places dans d’autres villes de France deviennent le théâtre d’une occupation citoyenne. — (Catherine Vincent, Un an après, Nuit (toujours) debout ? sur LeMonde.fr. Mis en ligne le 30 mars 2017, consulté le 2 avril 2017)
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décroître
?- Diminuer peu à peu.
- Assise sur un coin de la table, Marguerite écouta décroître le bruit de ses pas. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 212.)
- Ces stocks qui étaient de moins d’un million de tonnes en 1929, se sont élevés jusqu’à 5 millions de t. en septembre 1935 et 4 millions fin juin 1936 ont progressivement décru jusqu’à 1,5 million de t. fin septembre 1937, diminuant d’environ 175 000 t. par mois. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 365)
- En général le potentiel rédox décroît lorsque le pH augmente. — (Pierre-François Thomas, Précis de physique-chimie, 2006, page 73)
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verdâtre
?- Qui tire sur le vert.
- Le soleil pâlit au milieu de son cours, et l'azur du ciel, traversé de bandes verdâtres, semble se décomposer dans une lumière louche et troublée. — (François-René de Chateaubriand, Les Martyrs, livre dix-neuvième, volume 2, éd. Le Normant, 1809, page 239)
- Quand on voit le résultat, on n’a pas envie de se taper des générations de mous de la cuisse au teint verdâtre de poireau bouilli ! — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- Le Choin, au contraire, garde toute l'année une teinte terne, gris-verdâtre, qui s'anime à peine au printemps , […]. — (Pierre Allorge , Les Associations végétales du Vexin français, thèse de doctorat, faculté des sciences de Paris, 24 novembre 1922, page 129)
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âtre
?- (Rare) Noir foncé et mat.
- La jusquiame y croissait aussi, avec ses couleurs âtres et ses fleurs meurtrières. — (Nodier)
- Et son voile brumeuxLes zigzags du tonnerreEt la sombre colèreDu flot âtre et spumeux. — (Amédée Pommier, Océanides et fantaisies, page 42)
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contrebattre
?- (Militaire) Battre une position d’où l’on est battu par l’artillerie ennemie ; tirer contre cette artillerie.
- Au bout d’un mois de cette propagande enragée, que pas plus au Soviet qu’au Gouvernement nul ne songeait à contrebattre autrement qu’avec les vaines armes de l’éloquence, les résultats « encourageants » qu’avaient prévus Lénine se faisaient déjà sentir. — (Louis Dumur, Les fourriers de Lénine, Albin Michel, 1932, page 158)
- Pendant ce temps les arbalétriers, dont la présence eût été indispensable pour contrebattre les archers mamelouks, étaient restés au nord du canal qui, à peine guéable pour la cavalerie, restait infranchissable pour les piétons. — (René Grousset, L’Epopée des croisades, Perrin, 1995, 2017, page 340)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.