Dictionnaire des rimes
Les rimes en : astreins
Que signifie "astreins" ?
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- Première personne du singulier de l’indicatif présent de astreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de astreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de astreindre.
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "astreins".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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daltonien
- Personne atteinte de daltonisme, c’est-à-dire ne différenciant pas certaines couleurs.
- La première question que l’on pose toujours concernant le daltonisme est : « Comment le daltonien voit-il le monde qui l’entoure? » — (Philippe Lanthony, Les Yeux des peintres, 1999)
- Georges déclara à Liane qu’elle était une ravissante petite fée bleue ; elle portait une robe verte. Georges n’était pas daltonien, il savait surprendre les femmes. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
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dandin
- (Familier) Niais qui n’a pas de contenance.
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canadien
- (Géographie) Relatif au Canada actuel, celui qui existe depuis la Confédération de 1867.
- Soudain la vitalité canadienne prenait à mes yeux toute son importance historique. Elle continuait lentement, sans se presser, sans effort inutile, mais avec une patiente énergie, le rôle qu’avait joué jadis la mère patrie, dans la civilisation. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 258)
- Inédit en salles en France, ce film canadien a connu un certain succès outre-Atlantique. — (Le Monde, 24 février 2006)
- L’Arctique canadien couvre 3,4 millions de km² et 40 % du territoire national, dont un immense archipel quasi inhabité, hormis par une poignée d’Inuits. — (Le Monde, 27 mai 2006)
- (Histoire, Politique) Relatif au Canada français.
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défunt
- Décédé ; mort ; feu.
- Cet enfant est lord Fermain Clancharlie, fils légitime unique de lord Linnœus Clancharlie, baron Clancharlie et Hunkerville, marquis de Corleone en Italie, pair du royaume d’Angleterre, défunt, et d’Ann Bradshaw, son épouse, défunte. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869, édition 1907)
- Le regard ankylosé par trop d’impérities, je cherchais un improbable mais tant espéré soutien au loin, partout et nulle part, peut-être vers le ciel où s'était machinalement orientée ma tête; ce ciel où avaient établi leurs pénates, mon défunt père et mes regrettées sœurs. — (Jean Richard Ndoumbe, Les douleurs de ma mère, Lulu.com, 2013)
- Feu. (Note : se place devant un nom pour indiquer que la personne est morte, invariable dans ce cas).
- — Défunt ma mère servait un homme de justice à qui Cambremer a tout dit par ordre du prêtre qui ne lui a donné l’absolution qu’à cette condition-là, à entendre les gens du port. — (Honoré de Balzac, Un drame au bord de la mer, 1834, réédition Gallimard, Folio, page 89)
- Chère enfant !… si défunt sa mère la voyait ne pas être ici la reine de la maison, elle en pleurerait dans son cercueil ! — (Honoré de Balzac, La marâtre, Éditions Michel Lévy, 1851)
- — Barberin ! m’écriai-je.— Défunt, c’est défunt Barberin qu’il faut dire. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Sens figuré) Détruit.
- Figure mélancolique, il méditait profondément devant le monceau de ferraille et de cendres qui représentait sa défunte motocyclette. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 64 de l’édition de 1921)
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ambrosien
- (Liturgie) Relatif à saint Ambroise.
- Chant ambrosien.
- Messe ambrosienne.
- Relatif à la bibliothèque Ambrosienne, à Milan.
- Le palimpseste ambrosien est dans le plus triste état ; il est mutilé, d'une écriture souvent évanide. — (Egger, Journal des savants, janvier 1877)
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frangin
- Un dérivé irrégulier de frère, le suffixe est inexpliqué, mais dans toutes les langues, les synonymes familiers de frère ont subi beaucoup de déformations ; « On dit aussi fralin » — (Dictionnaire de la langue verte: argots parisiens comparés, 1867) → voir bratr, brach et brácha en tchèque ;
- Emprunt à l’argot piémontais franzino « id. » (Bl.-W.5), mais l’inverse (emprunt à l'argot français) est aussi possible ;
- De l’argot canut lyonnais, où le mot serait une déformation de frangeur (ouvrier qui fait des franges), le nom de famille Frangin est attesté au XVIIIe siècle.
- Alice Becker-Ho rattache ce mot au romani phral, pal, bral (« frère, camarade »)[2].
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francolin
- (Zoologie) Nom vernaculaire normalisé donné à cinq genres de gallinacés de l'Ancien Monde, de la famille des phasianidés et de la sous-famille des perdicinés, à la silhouette plus ou moins élancée, à la queue courte et redressée à la manière d'un palmipède, au bec assez long, incurvé et crochu, dont le mâle possède souvent une ou deux paires d'ergots aux tarses, et dont un grand nombre d'espèces habitent l'Afrique.
- Les Gallinacés sont représentés par la poule, l'unique volaille de basse-cour des Bédouins, l'outarde, assez fréquente dans les hautes plaines, la poule de Carthage, la perdrix rouge, le francolin, la caille […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 227)
- Côme était l’aîné, l’héritier du titre, et s’il est peu tolérable de voir un baron sauter dans les arbres comme un francolin, on peut encore moins l’admettre d’un duc, même enfant ; pour un titre aussi controversé que le nôtre, ce ne serait certainement pas un argument favorable que la conduite de l’héritier. — (Italo Calvino, Le Baron perché, 1957, traduit de l’italien par Juliette Bertrand, 1959, page 86)
- Sitôt assis, il baissa la tête vers sa salade de betteraves et demeura muet comme un francolin pris. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 25)
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coquin
- Le latin coquinus (« culinaire, de cuisine ») peut être accepté du point de vue sémantique (→ voir cuistre issu latin *coquistro de coquere) ; mais le substantif, en latin médiéval coquinus au sens de « mendiant » n’est apparemment qu’une latinisation du français et cela supposerait une formation demi-savante qui ne correspond pas aux formations populaires des mots français issus du latin[2].
- Comme coquet[1] dérivé de coq mais aucun des dérivés ne présentant un sens proche de coquin[2].
- Le dérivé de coque au sens de « coquille » pour désigner un mendiant ou un gueux portant une coquille pour faire le faux pèlerin (→ voir coquillard) est impossible du point de vue chronologique : coquin apparait au douzième siècle[2].
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doucin
- (Botanique) Cultivar sauvage du pommier domestique utilisé comme porte-greffe.
- Un sociétaire présenta deux pommes « Jeanne d’Arc », produites par un arbre provenant de greffe sur doucin. — (Michel Besnier, Cherbourg, 1986)
- Mélange d’eau douce et d’eau de mer.
- (Zoologie) Oursin aussi nommé châtaigne de mer.
- (Œnologie) Mauvais goût altérant le vin.
- (Aunis) Terres douces (argilo-calcaires), appelées ainsi par contraste avec les terrains pierreux. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Les doucins tirent leur nom de la douceur au toucher qui les opposent aux rendzines caillouteuses. — (Alain Ratour, Géographie humaine et aménagement en Haute-Saintonge, 1979)
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chien
- (Zoologie) Mammifère carnivore de la famille des Canidés, apparenté au loup (dont il est considéré comme une sous-espèce) et domestiqué par l’être humain, existant sous de nombreuses races aux morphologies variables, de nom scientifique : Canis lupus familiaris.
- Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent. — (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, tome 42, 1775, page 19)
- Le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures, sans doute pour y déterrer un os ou quelque régal de ce genre. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Quelques chiens, des braques hongrois, gambadent sur les pelouses. — (Daniel Apruz, Le coq, 1992)
- Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les chiens distinguent-ils les hommes de leurs sœurs les jeunes filles, de leurs femmes les femmes ; les chiens peuvent-ils être attentifs à d’autres qu’à la vieille demoiselle en visite qui leur dit, grattant le dessous de sa chaise : « Le chat ! » — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 123)
- L’ouverture donnait sur la loge de Gaby Million où la vedette avait laissé ses chiens. Les bêtes se mirent à aboyer. — Naturellement c’est plein de cabots, crut devoir déclarer spirituellement Mr. Morgan. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) (Familier) Personne rude ou sévère, avare, déloyale, ou faisant autrement preuve de bassesse.
- Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien, viens-tu encore à cette heure, avec ta femme trois fois maudite, me narguer jusque dans ce bouge… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- – Maintenant on a la certitude que c’est cette ordure de Jacques qui l’a donné, c’est exactement le même coup que pour Lafont… Son compte est bon !... Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! » Il sortit de la pièce. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 75)
- (Sens figuré) (Bible) Prostitué homosexuel.
- Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le prix d’un chien, pour l’accomplissement d’un vœu quelconque ; car l’un et l’autre sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. — (Deutéronome, XXIII, 19, traduction de Louis Segond)
- (Cartes à jouer) Talon de cartes constitué par celui qui distribue au jeu de tarot, le preneur devra écarter autant de cartes avant que la partie commence.
- Faire son chien.
- (Marine) Mâchoire métallique empêchant les deux hunes d’un chalut de s’écarter pendant le trait.
- (Technique) (Vieilli) Chariot servant au transport du minerai.
- (Technique) (Vieilli) Outil de tonnelier.
- (Technique) (Vieilli) Barre de fer avec deux crochets, dont l’un est mobile pour assembler la menuiserie.
- (Technique) Outil utilisé par les cordonniers pour assembler les chaussures.
- Le chien (10) d’un révolver (Par analogie) (Armement) Pièce d’une arme à feu portative, qui assure la percussion de l’amorce de la cartouche.
- L’inconnu arma le pistolet, et l’on entendit au milieu du profond silence qui accompagnait les intervalles du dialogue le craquement du chien. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C’était le petit Gavroche qui s’en allait en guerre. Sur le boulevard il s’aperçut que le pistolet n’avait pas de chien. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 11, 1 ; 1862)
- Le jeune homme caressait son arme avec amour ; il rabattit le chien à plus de vingt reprises, introduisit son petit doigt dans le canon, examina attentivement la crosse. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 13)
- […] un très joli fusil, qui paraissait tout neuf. Les canons étaient d'un beau noir mat, la gâchette était nickelée et, sur la crosse sculptée, s'allongeait un chien, noyé dans le bois verni. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 231)
- La crosse n'en était pas sculptée, et elle avait perdu son vernis ; la gâchette n'était pas nickelée, et les chiens étaient si grands qu'ils avaient l'air d'un ouvrage de ferronnerie. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 233)
- (Sens figuré) (Familier) En parlant des choses : très mauvais, exécrable.
- Il alla à la fenêtre. La neige tombait toujours et rayait le gris du ciel. – Quel chien de temps ! dit-il. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- Cela n’est pas tant chien. : Cela n’est pas trop mauvais.
- – Savez-vous, reprit le père, qu’il fait un froid de chien dans ce galetas du diable ? — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- (Ichtyologie) Synonyme d’émissole lisse car elle se rassemble souvent en meutes comme les chiens (poisson).
- Le chien (13) d’une vielle (Musique) Pièce de bois placée entre un bourdon et la table d’harmonie d’une vielle qui permet au joueur de rythmer la mélodie avec un son grésillant.
- Armoiries avec un chien (14) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il s’agit généralement d'un braque mais la race importe peu sauf quand il s’agit d'un lévrier. Il est généralement passant. À rapprocher de goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Coupé, au premier d’azur, au deuxième ondé d’argent et d’azur de six pièces, au chien braque d’or colleté et bouclé de sable lampassé de gueules brochant sur le tout, qui est d’Hundsbach d’Alsace → voir illustration « armoiries avec un chien »
- (Technique) Pinceau court, en poils de sanglier, utilisé par les doreurs, et destinés à lustrer l’assiette avant la pose d’une feuille d’or.
- (Technique) Héridelle.
- (Maçonnerie) Outil utilisé pour griffer un enduit frais de manière à pouvoir ensuite faire tenir par dessus un parement ou un crépi.
- (Familier) Charme provocant.
- - Oh, elle était belle, continua-t-elle sans tenir compte de l’interruption. Terriblement sexy. Un chien à fleur de peau, et elle savait en jouer, croyez-moi ! — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 116)
- Objet d'une ancienne taxe perçue par les communes.
- Le contrôleur lui-même sait que pour ma famille les chiens de chasse n’ont pas plus d’importance que des chiens de berger, et il se garde de les taxer plus d’un franc. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 48)
- (Lorraine) (Champagne) (Foresterie, Agriculture, Viticulture) Repas commun célébrant la fin de la période de travail (saison de martelage, vendanges, moissons…).
- Après les vendanges, on tue le chien.
- Suivant l'expression consacrée, les agriculteurs de Pâlis auront donc fait le chien de moisson ce lundi, symbole de la fin des quelques jours de travail intensif qui caractérisent désormais cette épisode toujours délicat dans la saison du paysan. — (Matthieu, Chien de moisson, 31 juillet 2008 → lire en ligne)
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contemporain
- Qui est du même temps que quelqu’un ou quelque chose.
- Pour nos idéologues contemporains, l’être humain est conçu comme un cyborg naturel, libre à lui de s’appliquer, de s’auto-greffer les dernières technologies pour évoluer vers une forme supérieure comme dans la fable de Pic de la Mirandole. — (Éric Lemaitre, Transhumanisme : la conscience mécanisée, 2019)
- Elle m’avait fait découvrir des romancières anglaises contemporaines que j’appréciais presque autant que Daphné Du Maurier : Penelope Lively, Rose Tremain, Joanna Trollope, A. S. Byatt. — (Tatiana de Rosnay, Moka, 2006, partie II)
- Pourquoi ? Parce que les technologies contemporaines, proposera ce livre, remettent en question non seulement la perception que nous avons du monde, mais bien aussi les universaux qui nous ont aidés, à travers les millénaires, à rendre ce monde cohérent et à rationaliser notre présence en celui-ci. — (Ollivier Dyens, La Condition inhumaine. Essai sur l’effroi technologique, Flammarion, 2008, page 15)
- (En particulier) Qualifie les historiens qui ont écrit les choses qui se sont passées dans leur temps.
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équin
- (Équitation, Médecine vétérinaire) En rapport avec les équidés (cheval, âne, mulet…).
- Le sarcoïde est la tumeur cutanée équine la plus fréquente, régulièrement rencontrée dans les EEP des zèbres de Hartmann et des ânes de Somalie, mais peu décrite chez les zèbres de Grévy. — (Céline Uhlrich-Meunier, Contribution à l’étude du sarcoïde chez le zèbre de Hartmann, le zèbre de Grévy et l’âne de Somalie, au sein des programmes d’élevage européens, 2015)
- La profession de dentiste équin n’a pas d’existence légale, ni de diplôme. — (Alain Grépinet, La responsabilité du vétérinaire, 1992)
- La licorne médiévale, à l’allure équine dotée d’une corne frontale et d’attributs caprins (bouc et pattes), est symbole de puissance spirituelle, de pureté et de pouvoir magique. — (Claude Ferrero, Tous les secrets de Lyon et de ses environs, Ouest-France, 2016, page 182)
- (Péjoratif) Qui tient du cheval ou des autres équidés.
- […], et le bellâtre à tête plus ou moins simiesque, bovine, équine, porcine, corvidée ou batracienne, — toute la lyre esthétique ! — exulte devant son miroir, se tient pour la copie la plus parfaite de l’Antinoüs, et se fait a lui-même les yeux doux. — (Auguste Dietrich, 31 décembre 1911, « Préface » de Fragments sur l'histoire de la philosophie, par Arthur Schopenhauer, Paris : Librairie Félix Alcan, 1912, page 12)
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airain
- (Fontainerie) (Vieilli) Métal rouge connu sous le nom de cuivre rouge, que l'on mélange avec la calamine pour faire le cuivre jaune, et avec l'étain pour faire le bronze ou la fonte.
- (Vieilli) ou (Littéraire) (Chimie) Alliage de différents métaux dont le cuivre est la base ; bronze.
- Pendant longtemps l’airain satisfit à toutes les exigences de la civilisation ; il servait aux arts de la paix comme à ceux de la guerre, et si quelques autres métaux comme l’or, l’argent, le plomb, le mercure, étaient déjà connus des anciens, on ne les appliquait qu'à des usages très limités. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 177)
- Et, frappant du doigt une cloche sombre et nue, qui rendit un son grêle :— Celle-ci, reprit-elle, est une sainte villageoise du Ve siècle. C’est une fille spirituelle de saint Paulin de Nole, qui le premier fit chanter le ciel sur nos têtes. Elle est d’un métal rare, qu’on a nommé airain de Campanie. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 119)
- Dans l’airain de Corinthe entrait une certaine quantité d’or et d’argent.
- (Littéraire) Objet de ce métal.
- Comme ils parlaient de la sorte, la lourde cloche de l’église de Saint-Michel de Templestowe […] vint couper court à leur contestation. Leurs oreilles furent successivement frappées par ces mornes vibrations, […] avant que l’oreille se sentît remplie de nouveau par la répercussion du glas de l’airain. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Sa voix sonore tinte comme de l’airain. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Les carnets d'un fou, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 313))
- (Sens figuré) Symbole de la dureté.
- Sa vitalité était prodigieuse ; avec son poumon abîmé il vivait, au fond, en bravant toutes les lois de la médecine, mais une formidable volonté de vivre, un sentiment d’airain du devoir à accomplir le maintenait debout. — (Stefan Zweig, traduit par Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013, page 443)
- Les injures s’écrivent sur l’airain et les bienfaits sur le sable, on se souvient longtemps des injures et on oublie vite les bienfaits.
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biquotidien
- Qui revient, qui paraît deux fois par jour.
- Une promenade biquotidienne.
- Janvier, il surveille l’agnelage et commence en février la traite biquotidienne qu’il poursuivra jusqu’en juillet. — (Hélène Leroy, Vieux métiers Tout un art, éditions Debaisieux, 2013, page 6)
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fridolin
- (Argot) Variante de Fridolin.
- Il fallait faire attention de ne pas tomber sur un fridolin !
- Sais-tu que dès 1918 les fridolins ont planté des graines dans les forêts domaniales de l'arrière-pays, importées de la Schwarzwald… — (Jean-Yves Jouannais, La bibliothèque de Hans Reiter, Édition Grasset, 2016, page 54.)
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blondin
- Jeune homme qui a les cheveux blond
- La directrice, d’un brusque sursaut, se redresse dans son fauteuil et considère l’enfant qui se tient debout devant la cheminée : un blondin de cinq ans et demi, à figure ronde, à l’air étrangement fermé. — (Léon Frapié, La ribouldingue, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 42)
- Mais elle n’osait rien demander et s’occupait seulement à faire taire trois petits blondins couleur d’épis brûlés, qui riaient autour de la nappe en croquant une bonne salade de radis noirs à la crème. — (Alphonse Daudet, Le mauvais zouave, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 47)
- Les chansons forment des vagues. Celle qui revient le plus souvent c’est :Là-haut sur la colline est un gentil moulinLe meunier qui l’habite est un petit blondinLes godillots sont lourds dans l’sacLes godillots sont lourds. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 240.)
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décathlonien
- (Athlétisme) Participant à un décathlon ; athlète spécialiste du décathlon.
- Mais les bonnes surprises pourraient venir du décathlonien algérien Larbi Bouraada, de Tosin Oke, auteur d’un triple bond à 17m 22 a Nairobi, voire des relais sud-africain (4X100 m) et nigérian (4X400m). — (Star Africa, L'Afrique veut renouer avec la victoire, www.starafrica.com, août 2010)
- Mais il ne faut pas se tromper, aucun décathlonien ne sera jamais en même temps Usain Bolt sur 100 m, Mondo Duplantis à la perche et Jan Zelezny au javelot. — (Kevin Mayer, Nicolas Herbelot, Kevin Mayer, 2020, page 1902)
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estuarien
- Propre au delta ; relatif à l’estuaire d’un cours d’eau.
- Loin des eaux estuariennes mais en haute mer, la grande pêche sportive se rallie parfois à cette situation quand s'ancrant, on recherche thons et bonites au broumé ou requins à la strouille. — (André Péjouan, Toutes les pêches côtières en petit bateau, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1997, page 58)
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deviens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de devenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de devenir.
- Tu payes tes dettes, tu deviens riche de douze mille livres de rente, et tu n’as pas l’ennui de te rendre père : en voilà, des avantages ! — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de devenir.
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chérifien
- Relatif à la famille des descendants de Mahomet par sa fille.
- Au Sénégal et dans la sous-région, l’on ne s’arrête plus sur les nombreuses actions de Cheikhna Cheikh Saad-Bouh et sur celles des membres de la sainte famille chérifienne.
- (En particulier) Marocain, parce que le Maroc est dirigé par la dynastie alaouite, considérée comme issue du Prophète par Ali.
- Et, malgré les travaux d’une pléiade de savants et d’explorateurs qui en font depuis quelques années l’objet de leurs recherches, on peut dire que l’Empire chérifien, pour le grand public, est encore un pays à peu près inconnu. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 8)
- La résurrection politique, économique et sociale de l’antique et vaste empire chérifien a donné lieu depuis quelque trente ans et surtout pendant la période qui va de 1904 à 1914 à toute une série d’actes diplomatiques […]. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in La Revue de Paris, 1922)
- À travers le flux de ses paroles je démêlai qu’il ne consentait à rien moins qu’à abandonner à nos amis d’outre-Pyrénées la plus large part de l’empire chérifien, y compris Taza, y compris Fez. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Le royaume chérifien avait auparavant décidé de suspendre les vols réguliers à destination et en provenance de France, ainsi que les liaisons maritimes, en raison de la recrudescence de l’épidémie de COVID-19, en Europe, à partir de dimanche soir et «jusqu’à nouvel ordre». — (AFP, Omicron: suspension pour 2 semaines de tous les vols de passagers vers le Maroc, Le Journal de Québec, 28 novembre 2021)
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enclin
- Qui est porté de son naturel à quelque chose.
- Il est enclin au bien. On le dit plus ordinairement en mauvaise part.
- Il est enclin au mal, à l’ivrognerie.
- La jeune fille se rendit à ce raisonnement, car on est toujours enclin à choisir la route de la facilité, moins pentue que celle du devoir. — (San Antonio, Trempe ton pain dans la soupe , S-A 173 , Fleuve noir, 1999)
- Elle est un peu plus timide, un peu plus encline à l’introspection que moi. — (Damien Leloup, « Felicia Day : « La culture geek est avant tout une contre-culture »», Le Monde.fr, 26 juin 2014)
- On les disait peu enclins à se porter volontaires pour la guerre – tout particulièrement la Seconde Guerre mondiale. — (Josée Legault, Se souvenir de quoi, au juste?, Le Journal de Montréal, 12 novembre 2020)
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cabotin
- Relatif à Choisey, commune française située dans le département du Jura.
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brun
- De la couleur du marron clair tirant sur le noir. #5B3C11
- Ses yeux bruns étaient bordés de noir ou plutôt meurtris ; sa lèvre supérieure était ornée d’un duvet brun qui dessinait une espèce de fumée ; elle avait les lèvres menues, et son front impérieux était rehaussé par une chevelure jadis noire, mais qui tournait au chinchilla. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- La plupart des maisons avaient un rez-de-chaussée en pierre, des étages faits de tournisses sombres et d’un hourdage de torchis brun. — (Claire-Lise Marguier, Le Sceau de la reine, Rouergue, 2014, page 179)
- (Par extension) Couleur sombre des cheveux.
- On distingue sept teintes naturelles de cheveux, réparties, en France, selon les proportions suivantes : 50 % de cheveux châtains, 20 % de cheveux gris, 10 % de cheveux blonds et noirs, 5 % de cheveux roux et 2,5 % de cheveux bruns et blancs. — (Pierre Bouhanna, Soigner et entretenir ses cheveux : Les Nouveaux Traitements du cheveu, Alpen Editions s.a.m., 2006, page 14)
- Les enfants sont là, deux beaux garçons bruns à l’air solide que j’ai déjà rencontrés, et je me découvre surtout une adorable petite-fille, qui éveille en moi un sentiment nouveau : […]. — (Marcelle Sortia, Le temps revient, éditions Dricot, 1987, page 187)
- (Politique) Fasciste ; nazi.
- Je suis entré ce soir au café « Sturm ». Les Berlinois de la Société ne fréquentent jamais ce dancing vulgaire où la jeunesse brune et les « sous-offs » de la garnison fraternisent. — (Xavier de Hauteclocque, La tragédie brune, Nouvelle Revue Critique, 1934, page 77)
- (Héraldique) → voir de brun.
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latin
- (Histoire) Qui est originaire ou se rapporte aux Latins, les habitants du Latium.
- La mythologie latine.
- (Par extension) Romain, relatif à l’empire romain.
- Le droit latin.
- Empire latin d’Orient.
- (Linguistique) Relatif au latin, la langue.
- La littérature française du moyen-âge n'a guère que des antécédens latins. Les poésies celtique et germanique n’y ont laissé que de rares et douteux vestiges ; la culture antérieure est purement latine. C’est du sein de cette culture latine que le moyen-âge français est sorti, comme la langue française elle-même a émané de la langue latine. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- L’homme ne doit savoir littérairement que deux langues, le latin et la sienne ; mais il doit comprendre toutes celles dont il a besoin pour ses affaires ou son instruction. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 166-167)
- « Votre castillan et notre français, et l’italien encore ne sont que des dialectes issus du latin parlé », poursuivit Joanny, récitant malgré lui sa grammaire ; « ce sont des langues vulgaires, d'anciens patois de paysans. Un temps viendra, vous dis-je, où de nouveau on enseignera le latin dans toutes les écoles de l'Empire, le latin classique, et où tous les vulgaires seront oubliés. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, pages 143-144)
- Toute la nuit, il avait rêvé qu’il récitait un discours latin en présence de l’Archevêque, et il lui avait semblé prononcer, ore rotundo, un nombre infini de belles terminaisons et de nobles désinences : abunt, arentur, ibus, arum… — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 210)
- Les plus énormes bêtises qui sortaient de la bouche de Johnson prenaient en effet je ne sais quel accent de véracité qui tenait sans doute au style de l’orateur, à la parfaite symétrie de ses phrases et à son redoutable arsenal de mots savants à désinences latines. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 12)
- Le jeune jésuite chargé de la classe de latin lit à haute voix les thèmes des élèves sur un ton de persiflage, pour faire rire. Michel en particulier, nouveau venu expulsé depuis peu par une institution laïque, sert de cible.– Voici, Messieurs, du latin de lycée.– Cela vous changera de votre latin de sacristie. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 225)
- Qui s’exprime dans cette langue.
- Les auteurs latins.
- – Je prenais sur mes nuits pour parfaire ma connaissance des maîtres latins. Car je les préfère aux Grecs. Ceux-ci sont plus élégants, peut-être. Mais les autres sont plus vigoureux, et ont davantage le sens du droit. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 203)
- (Religion) Relatif à l’Église catholique romaine.
- L’église latine ; de rite latin.
- Qui a certaines caractéristiques des habitants du Latium, des anciens Romains et, par extension, des peuples qu’ils ont longtemps et durablement colonisés et influencés.
- Il releva ses cheveux. Sa beauté était célèbre à Tolède : nez aquilin, yeux très grands, le masque conventionnel de beauté latine. — (André Malraux, L’Espoir, 1937, page 622)
- Qui a pour origine la langue latine, qui à l’origine parlait le latin.
- Les peuples latins.
- (En particulier) Espagnol, portugais et italien par opposition à anglo-saxon.
- Amérique latine.
-
byzantin
- Relatif à Byzance.
- Dès l’époque byzantine, la prononciation du β grec s’est modifiée en [v]. Ceci permet d’expliquer pourquoi la lettre cyrillique в se prononce [v] et non [b].
- Relatif à l’Empire romain d’Orient.
- D’origine berbère ou carthaginoise, elle passa successivement sous la domination romaine, vandale, byzantine et arabe. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 145)
- L'héritière médiévale, malgré la fidélité aux sources antiques dont elle se réclame, malgré une connaissance minutieuse des agronomies orientale et byzantine contemporaines, s'avère plus expérimentale et libre de superstitions. — (Lucie Bolens, Agronomes andalous du Moyen-Age, Librairie Droz, 1981, p. 219)
- C’est là plus qu’une métaphore. Hippocrate fut représenté à l’époque byzantine comme un Christ en gloire tenant ouvert son livre des Aphorismes. — (Jacques Jouanna, Hippocrate, Fayard, 1992)
- (Théologie) Relatif à l'école de théologie de Byzance, et aux rites religieux spécifiques à cette église.
- Le plein-nimbe de la Madone en habits de ciel, brillait, rosacé de la croix byzantine dont les fins et rouges linéaments, fondus dans le reflet, ombraient d’une teinte de sang l’orient ainsi allumé des perles. — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Véra, dans les Contes cruels, 1883, page 18)
- Le rite chaldéen ou syrien oriental, fait partie des six familles de rites qui subsistent aujourd'hui avec le rite antiochien (syrien occidental), alexandrin,byzantin, arménien et latin. — (Irak, le monde redoute une purification religieuse, journal La Croix, 23 juillet 2014)
- (Péjoratif) Qui est d’une subtilité excessive, compliqué à l’excès.
- Si c'est de la sorte que Kaulbach entend le réalisme, nous aimons encore mieux les abstractions les plus nuageuses ou les imitations les plus archaïquement byzantines. — (Théophile Gautier, L’Art moderne, Paris : chez Michel Lévy frères, 1856, page 272)
- J’échafaudais des raisonnements byzantins à propos des jouets trop grands pour pouvoir logiquement passer dans la cheminée, le Père Noël les ayant lâchés d’en haut. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 33)
- Il ne s’agit pas de byzantines subtilités. — (Claude Hagège, Dictionnaire amoureux des langues, 2009)
- Discussion byzantine, croirons-nous d’abord ; essentielle au contraire, découvrons-nous bientôt. — (Luc Fraisse, Les Fondements de l’histoire littéraire, Honoré Champion, 2002, page 166)
- (Sens figuré) Discuté, incertain (par allusion aux disputes sur le « sexe des anges » qui occupaient les Byzantins alors que leur ville était assiégée par les Turcs).
- Comment décrire la beauté de cet ange au sexe byzantin, la ferveur immédiate qui nous a unis, l’ivresse que me prodiguaient sa voix si douce et ses mots salvateurs ? — (Amélie Nothomb, Mercure, Éditions Albin Michel, Paris, 1998, page 212)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.