Dictionnaire des rimes
Les rimes en : assureur
Que signifie "assureur" ?
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- Personne qui assure un dommage, un risque. (pour une femme, on dit : assureuse)
- J'en ai parlé avec mon assureur.
- Compagnie qui propose des contrats d'assurances.
- (Escalade) Individu qui assure un grimpeur, qui le retient par une corde d'escalade (équivalent féminin : assureuse).
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "assureur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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consoeur
- Orthographe par contrainte typographique de consœur.
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assimilateur
- (Didactique) Qui procure l’assimilation.
- Dans une logique de résistance face aux velléités assimilatrices du continent, la société insulaire s’est d’une certaine façon « zanzibarisée ». — (L’autre Zanzibar Géographie d’une contre-insularité, sous la direction de Nathalie Bernardie-Tahir, 2008)
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aquiculteur
- Celui qui s’occupe d’aquiculture.
- Encore une fois, il s’agit de généralités, chaque cas présentant des sujétions particulières qu’un aquiculteur s’attachera à solutionner. — (Michel Pollet, Production naturelle du poisson: Création, nettoyage, entretien, repeuplement des étangs et cours d’eau, 1959)
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collimateur
- (Optique) Dispositif optique permettant d’obtenir un faisceau de rayons parallèles à partir d’une source de lumière.
- Il est composé d’un collimateur qui permet d’obtenir un faisceau de rayons de lumière parallèles, d’une lunette de visée et d’une plate-forme sur laquelle on place le cristal. — (Cécile Michaut, Patrimoine scientifique : ces instruments sauvés de l’oubli, Le Monde. Mis en ligne le 18 décembre 2018)
- (Militaire, Optique) Dispositif optique qui permet un pointage précis et sert dans les instruments de visée.
- Le collimateur d’un canon.
- (Sens figuré) Être dans le collimateur de quelqu’un : Être surveillé de près avec une connotation menaçante[1]. → voir dans le collimateur
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accapareur
- Personne qui accapare.
- Vous avez multiplié les articles pour assurer la plus grande liberté à l'exercice de la propriété, et vous n'avez pas dit un seul mot pour en déterminer le caractère légitime; de manière que votre Déclaration parait faite, non pour les hommes, mais pour les riches, pour les accapareurs, pour les agioteurs et pour les tyrans. — (Robespierre, Propositions d’articles additionnels à la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, le 24 avril 1793 à la Convention)
- Le tigre de Lyon est devenu un parfait accapareur, un capitaliste habile et économe, un maître usurier. — (Stefan Zweig, Joseph Fouché, Grasset, 1969, page 147)
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horreur
- Mouvement de l’âme généralement accompagné d’un frémissement physique, d’un frisson du corps et causé par quelque chose d’affreux, de révoltant ou de terrible.
- […], tout ce désordre fantastique et grimaçant au milieu des ténèbres et de l’humidité froide qui tombe comme un suaire, laisse dans le cœur et dans les nerfs un long sentiment d’horreur. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Privé de tout accommodement, […], le vice a peu de chance de séduire la vertu la plus chancelante. Elle s’en détourne avec horreur et trouve soudain dans cet instinctif revirement son équilibre et son salut — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- Brrr ! fit Bert, en se cramponnant à la balustrade, et quelques soldats auprès de lui firent entendre un murmure d’horreur. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 204 de l’édition de 1921)
- À terreur je préfère horreur. Le mot n’est guère plus précis mais il se trouve qu’il marque le dégoût et qu’il témoigne de la haine. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 47)
- J’ai horreur de le dire.
- Cela fait horreur à penser.
- On n’y saurait penser sans horreur, qu’avec horreur.
- L’horreur d’un supplice signifie aussi la Cruauté d’un supplice.
- L’horreur d’un tel supplice, l’horreur de ces tourments n’émut point son courage.
- (Familier) (Par hyperbole) Chose extrêmement laide dans son genre, ou faite sans goût, sans habileté.
- Cela fait horreur, est à faire horreur,
- (Familier) Personne extrêmement laide
- C’est une horreur,.
- Vous disiez que c’était une jolie femme, c’est une horreur.
- Il se dit également d’une chose extrêmement laide ou défectueuse dans son genre.
- Vous vantiez ce logement comme agréable et commode, mais c’est une horreur!
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bûcheur
- (Familier) Celui qui travaille beaucoup dans le domaine intellectuel.
- Paillardin. — Ah ! en voilà un qui ne pense pas à la gaudriole. C’est un bûcheur qui ne songe qu’à piocher sa philosophie ! — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Je ne ressemblais en rien à ces enfants qui sont toujours premiers en faisant semblant de ne se donner aucun mal. J’étais un « bûcheur » et m’en faisais gloire : un bûcheur, rien que cela. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- Il en était déjà ainsi quand il fréquentait le lycée. On le prenait pour un bûcheur parce qu'il était toujours enfermé dans sa chambre. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
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chantepleure
- Entonnoir qui a un long tuyau percé de trous pour faire couler les liquides dans un tonneau sans les troubler.
- Depuis deux jours on m’entretientPour savoir d’où vient chantepleure ;Du chagrin que j’en ai, je meure,Si je savais d’où ce mot vient,Je l’y renverrais tout à l’heure. — (Le Chevalier de Cailly)
- Fente dans un mur de clôture ou de terrasse pour le passage des eaux, barbacane.
- Murs percés de chantepleures. — (Joris-Karl Huysmans, Là-bas, tome 1, 1891)
- Robinet d’un tonneau à vin, à cidre ou à bière.
- La noire figure géante avisait un coffre d'aspect imposant, et en tirait une urne enflée, au moins en apparence, à contenir la cuvée de trois arpents de vigne, et la soutenait à mi-corps dans cette attitude d'expectative propre au pichet que l'on présente à la chantepleure. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 44)
- Dans l’ombre, il savait où se trouvait le puise-bois. C’était une grosse écuelle creusée dans un billot de bouleau. Il la mit sous la chantepleure et il la remplit. Il but à même. Le goût de blé, et de terre descendit dans son ventre. Dans sa bouche, il eut le goût du vin. C’était son vin. — (Jean Giono, Que ma joie demeure)
- Arrosoir de jardinier, à queue longue et étroite.
- Rigole ouverte dans la berge d’une rivière.
- Tonneau dans lequel on foule, en certains vignobles, le raisin avant de le descendre dans la cuve.
- (Viticulture) Pipette, tastevin.
- Auprès de chaque cuvée, un vigneron se tient, avec, au poing, la « chantepleure », ou « chantefleure », ou « tastevin », c’est-à-dire la pipette de verre que l’on plonge dans le fût par la bonde. Les tasses d’argent ouvragé, jusqu’alors soigneusement enveloppées d’un linge fin, sortent des poches, et se tendent vers les chantepleures. — (Académie de Mâcon. Société des Arts, Sciences, Belles-lettres, Archéologie, Agriculture et Encouragement au Bien de Saône-et-Loire, Annales, 1921)
- La chantepleure […] est un instrument qui sert a puiser du vin dans un tonneau sans troubler ce liquide. Il est forme d’une espèce de cylindre creux qui porte à ses extrémités deux ouvertures. Quand on le plonge dans une liqueur, elle y monte à la même hauteur que dans le réservoir, et demeure suspendue dans ce tube lorsqu’on a soin de fermer l’orifice supérieur en le tirant hors du vase. — (Pierre Jacotot, Cours de physique expérimentale et de chimie)
- Siphon, transvaseur, tuyau.
- On place la chantepleure devant le bondon de la cuve, et l’on se sert, pour chasser le bouchon de liège, d’une broche de bois qui entre dans le trou de la chantepleure ; cette broche de bois se nomme lancette. — (Manuel du Cirier)
- La matière broyée sous des meules à l’eau, est soutirée par des chantepleures et reçue dans des cuves munies de robinets à différentes, hauteurs. — (Encyclopédie du commerçant : fabrication de l’Azur)
- (Poétique) (Rare) (Sens figuré) Tristesse.
- Dans la clairière d’une enfanceOù la chantepleure a pris voixComment oublier son regardQu’on voyait parfois La tristesse embrumer. — (Revue « Poésie présente », no 97, 1995)
- Armoiries avec une chantepleure (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant divers outils dans les armoiries. Anciennement, la chantepleure était représentée comme la bouse (outres servant à puiser et transporter l’eau) dont elle était synonyme. Puis la représentation est passé à celle d'un entonnoir muni d'un tuyau rappelant l’ustensile utilisé dans le vignoble pour remplir les tonneaux sans troubler le vin. Enfin, elle fait référence au robinet situé à la base d'un tonneau et permettant de se servir. Cette dénomination doit être utilisée en connaissance du contexte historique et culturel de création des armoiries.
- D’argent à la barre d’azur remplie du champ, chargée de la devise « chante et pleure » en lettre de sable, accompagnée, en chef de deux léopards d’azur passant l’un sur l’autre et en pointe, d’une chantepleure du même remplie aussi d’argent, qui est de la commune d’Auzouville-sur-Ry de Seine-Maritime cf. illustration « armoiries avec une chantepleure »
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applicateur
- Ouvrier qui applique.
- Applicateur d’enduit contre l’oxydation.
- Applicateur d’autres métaux que l’or et l’argent. (Tarif des patentes, 1858)
- Dans le cadre de toute intervention de lʼapplicateur, il est indispensable de procéder aux mises hors dʼeau et de rétablir ou de créer les conditions dʼhygiène normales de la construction. — (Michel Vernay, Sylvie Mouras, Utilisation des bois de Guyane pour la construction, 2009)
- Personne qui applique une décision.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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botteleur
- Celui qui fait des bottes de foin, de paille, etc.
- Payer des botteleurs.
- Lorsque le botteleur a placé à terre la quantité voulue de fourrage, il prend un lien de foin et s’en sert pour lier le fourrage au tiers environ de la longueur que la botte doit avoir. — (Gustave Heuzé, La pratique de l’agriculure - Volume 2, 1891)
- Les Belges sont là, ils travaillent depuis les premières lueurs de l’aube. Ils sont en ligne et balancent leur faux d’un mouvement régulier et assuré. Derrière eux, les botteleurs lient des gerbes et les dressent en javelles. Tous les gestes, toutes les attitudes sont bien rythmées comme les figures d’un ballet. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 140.)
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dictateur
- (Antiquité) Magistrat unique et souverain qu’on nommait extraordinairement à Rome, du temps de la République, en certaines circonstances critiques, et au maximum pour six mois.
- Malheureuse famille, qui ne s’apercevait pas que le siècle s’avançait comme le dictateur romain précédé de ses faisceaux de commandement !!! — (Anonyme, Revue littéraire, 1830, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- Par une dérogation à la coutume établie, Jules César fut fait dictateur perpétuel.
- (Par extension) (Politique) Tout chef investi d’une autorité souveraine et absolue et de tous les pouvoirs politiques.
- Il fut un temps de plomb, pas si lointain, où un dictateur hongrois avait donné un nom à une pratique politique restée célèbre dans l'histoire du communisme, la tactique du salami : semaine après semaine; le stalinien Mátyás Rákosi s'en prenait aux libertés démocratiques nées de l'après-guerre comme on découpe un vulgaire saucisson, tranche après tranche, jusqu'à régner sans partage. — (Vincent Giret, Salami, dans Libération (journal), n° 9532, 4 janvier 2012, page 3)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Personne qui exerce un pouvoir, une autorité sans partage.
- La dictatrice de la mode […] la jeune, belle et intrépide duchesse de Berry. — (Villard, Histoire du costume, 1956)
- Laurier n’était pas seulement, et à la fois, un dictateur par tempérament, un riche propriétaire foncier et un puissant industriel (…), mais c’était aussi un personnage populaire, fort habile à cultiver l’art de la popularité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 390 de l’édition de 1921)
- Par contre, nul n'aime les bigots et, surtout, les dictateurs de consciences. — (Anne-Marie Sicotte, Histoire inédite des Patriotes, Fides, 2016, page 230)
- Les dictateurs sont souvent à la fois narcissiques et psychopathes. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 323)
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amplificateur
- Qui amplifie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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beurre
- (Cuisine) Substance alimentaire, grasse, onctueuse, que l’on extrait, en la battant, de la crème de lait de vache.
- Passez au beurre et laissez cuire dans son jus, et à très-petit feu, la rouelle lardée de gros lard; servez-la ensuite dedans, après l'avoir dégraissée. — (M. Cardelli, Nouveau manuel complet du cuisinier et de la cuisinière, édition Encyclopédie-Roret, 1842)
- Qu’il soit de ferme ou de laiterie, salé ou doux, allégé, concentré ou frigotartinable, le beurre fait partie intégrante de l’alimentation et est utilisé quotidiennement pour étaler sur le pain ou cuire les aliments. — (Bernard Dubrulle, Wallonie: l'Ardenne et bien plus, page 44, Le Petit Futé, 2007)
- « La cuisine du Périgord est sans beurre et sans reproche. » — (Maurice Edmond Saillant, dit Curnonsky)
- Il existe un grand nombre de variétés de beurre : beurre aromatisé salé, avec condiments, coloré, plus ou moins liquide, etc. Le beurre se conserve à + 3°C pendant 3 mois. — (Meyer, C., Denis, J.-P. ed. sci., Élevage de la vache laitière en zone tropicale, 314 p., pages 282-283, 1999, Montpellier, Cirad, Collection Techniques)
- Substance grasse extraite de certaines plantes.
- Cependant, les huiles de palme, de coco, etc. , liquides dans les pays qui les produisent, nous arrivent sous forme de graisses consistantes ; le manque de chaleur a amené leur solidification. On les appelle beurres ou huiles concrètes. Elles sont molles à 18° C. et fusibles à des températures variant de 30 à 37°. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 2)
- Couleur de beurre, d’un jaune soutenu. #F0E36B
- (Argot) (Rare) Argent.
- (Chimie, Alchimie)(Désuet) Désignait généralement des chlorures.
- Beurre de zinc, beurre de bismuth, beurre d'arsenic, beurre d'étain, ...
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dateur
- Qui sert à apposer, à imprimer une date.
- Un timbre dateur.
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meilleure
- Celle qui est la mieux placée, la première ; qui est au maximum, au top.
- Version ultraséduisante chez Fuller (Le Port de la drogue) qui utilisa sa nervosité au service d’une sorte de pédagogie amoureuse aussi violente qu’efficace, lorsqu’un homme et une femme construisent une histoire d’amour à coups de gifles (reçues par Jean Peters, la meilleure des teigneuses hollywoodiennes). — (Les inrockuptibles, n° 640 à 648, 2008, page 49)
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causeur
- Qui aime à causer.
- … ; les chasseurs, gens peu causeurs de leur nature, croyant soupçonner sous les paroles embarrassées et les réticences du jeune homme, un secret qu’il désirait garder, …. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Pendant les heures des repas nous fîmes connaissance, et bien vite, il me prit en amitié ; j’étais questionneur enragé, il était causeur ; nous devînmes inséparables. Dans la mine, où généralement on parle peu, on nous appela les bavards. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
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banqueteur
- Celui qui banquette, qui fait bonne chère.
- En analysant en parallèle des représentations de banquets masculins et mixtes, elle souligne l’homologie de la position de la femme et du jeune homme par rapport au banqueteur adulte. — (Femmes et images - Numéro 19, 2004)
- Et je me suis dit, quittant les lieux, que je préférais cent fois mes amis banqueteurs et jouisseurs à ces spécimens irréprochables, d'une humanité aseptisée, aimant se mortifier et se croyant absolument vertueux, alors qu'ils font l'expérience d'une existence au formol, s'extasiant pour un bol de crudité et chantant les charmes de la vie non-denrée. — (Mathieu Bock-Côté, Une époque puritaine, Le Journal de Montréal, 11 mars 2023, page 47)
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chaleur
- Qualité de ce qui est chaud, sensation produite par un corps chaud.
- Chaleur naturelle.
- Chaleur vitale.
- Chaleur animale.
- Chaleur solaire, rayonnante.
- (Par extension) Sensation de chaud qui ordinairement est incommode.
- Avez-vous parfois enduré cette trinité de supplices : la faim, la soif, la chaleur ?... Avez-vous eu en même temps l’estomac creux, le gosier sec, le crâne en feu ? — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- A Éphèse, les premières grosses chaleurs estivales échauffent les esprits. Dans les églises, dans les rues, sur les places publiques, évêques, prêtres et moines, nestoriens et cyrilliens se prennent à partie et s'invectivent en termes crus. La situation devient intenable. — (Frédéric Lenoir, Comment Jésus est devenu Dieu, Éditions Fayard, 2010, chapitre 6)
- Il apparaît assez tardivement , comme la plupart des hygrophores, préférant la fraîcheur des pluies automnales aux chaleurs de la fin de l'été. — (Jean-Louis Lamaison et Jean-Marie Polese, Encyclopédie visuelle des champignons, Éditions Artémis, 2005, page 126)
- Température produite par l’action du soleil, du feu ou de toute autre cause.
- Il s’agit de faire face à la bobologie courante, mais également aux malaises et déshydratations potentielles liées aux fortes chaleurs qui auront lieu pendant l’intégralité du festival. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 13)
- Quand l'orge est bien germée, on la porte dans une étuve à courant d'air chaud, appelée touraille ; la chaleur arrête immédiatement la germination. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 139)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c’est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 125, Fischbacher, 1896)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p.290)
- (Physique) Énergie calorifique.
- Si la chaleur cosmique diminue, c'est donc que le monde n'a pas toujours existé, sans quoi, […], il y a longtemps qu'elle serait complétement usée. — (Chanoine Kir, Le problème religieux à la portée de tout le monde, Paris : imp. des Orphelins d'Auteuil, 1923, rééd. 1950, page 43)
- Le renforcement des alizés depuis vingt ans y a créé un énorme réservoir de chaleur, « les eaux chaudes y forment une couche plus épaisse », explique Cazenave. Est-ce un effet du changement climatique ? Mystère. — (Sylvestre Huet, Une vue plongeante sur les eaux, dans Libération (journal), 1er mars 2013, p.38)
- (Sens figuré) Ardeur, feu, véhémence des passions, des sentiments ou de ce qui sert à les manifester.
- Dans la chaleur du combat, dans le feu de l'action.
- Bientôt il entendit ses domestiques qui revenaient en se disputant avec une sorte de chaleur. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Mais je me figurais que tout le monde savait ça à Paris, que toute la France s’en était émue du moment que Médée, lui-même, s’emballait avec tant de chaleur en m’en parlant. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C'est José, un Marseillais pure laine, plein de chaleur, d'une quarantaine d'années, qui nous a accompagné pendant notre séjour. — (Henri-Paul Labonté, Une histoire d'engagement social, Éditions Publibook, 2011, page 88)
- (Sexualité) Œstrus, état d’une femme ou femelle qui est chaude.
- Être en chaleur.
- Gueuse en chaleur. — (Zola, La Faute de l'Abbé Mouret, 1875)
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autorégulateur
- Qui s'autorégule, qui est autorégulé.
- I faut en finir avec l'utopie du marché autorégulateur.
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collaborateur
- (Travail) Celui qui travaille de concert avec un ou plusieurs autres à une œuvre commune.
- Mais tout de même, procréer à son âge lui paraissait louche et, bien qu’un tel résultat flattât sa vanité de vieux coq, la crainte d’avoir été aidé dans cette œuvre par des collaborateurs bénévoles autant qu’inconnus le retenait hésitant au bord du fossé conjugal. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le venin distillé par Drumont et ses collaborateurs fut recueilli par le quotidien royaliste, l’Action Française. Les dirigeants du mouvement néo-royaliste ne se contentèrent pas de rééditer, à leur compte, les mensonges et les faux de la Libre Parole. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Marchand avait coutume de ne jamais donner d’instructions détaillées à ses collaborateurs, se bornant à leur préciser l’orientation qu’il souhaitait les voir adopter. — (Sandford F. Borins, Le français dans les airs: le conflit du bilinguisme dans le contrôler de la circulation aérienne au Canada, page 47, Institut d’administration publique du Canada, 1983)
- (Par extension) (Mélioratif) Employé.
- Nous recrutons 2000 collaborateurs chaque année.
- (Histoire) Nom donné, pendant la Seconde Guerre mondiale, aux citoyens des pays occupés qui montraient de la complaisance envers l’occupant ou travaillaient en collaboration avec lui.
- Je me rappelle maintenant qu’il n’était pas antisoviétique, non, d’ailleurs en général, ce n’est pas possible que ce couple soit collaborateur ; s’il l’était, il ne serait pas ici, mais à Paris, ou à Vichy. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 309)
- Venir chercher un collaborateur chez un résistant comme moi, vous avouerez. — (Aymé, Uranus, 1948, page 46)
- En septembre de la même année, Ange avait intégré l’équipe spéciale interrégionale basée à Montpellier, une unité chargée — entre autres — d’éliminer officiers allemands et collaborateurs français. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 8)
- (Par extension) (Péjoratif) Celui qui travaille avec un ennemi.
- Nous ? On accueille les collabos à bras ouverts ? Va donc dire ça aux lecteurs du Figaro, ça les déridera un peu. — (S. de Beauvoir, Les Mandarins, 1954, page 122)
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antérieur
- (Familier) Patte avant d'un animal.
- À peine les deux antérieurs avaient-ils quitté la terre, que le poney, allégé d’autant, accentuait son effort. Déséquilibré, le rouan retombait gauchement sur ses quatre membres, et se laissait traîner quelques pas en titubant. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 48)
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chiqueur
- Celui qui a l’habitude de chiquer (mâcher des chiques de tabac).
- Chiqueurs et priseurs, surtout, prétendaient que le tabac qu’on leur vendait avait « une odeur urineuse ». — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, p.111)
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saveur
- Qualité qui est l’objet du goût, impression produite sur les organes du goût et de l’olfaction.
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- Peu de consommateurs savent que les choux d’York, pain de sucre et cœur de bœuf, sont préférables sous le rapport de la saveur a toutes les autres espèces, quand on les laisse pommer complétement. — (Johann Christian Ferdinand Hoefer, Dictionnaire théorique et pratique d’Agriculture et d’Horticulture, Firmin Didot, 1855, page 177)
- Le sucre de raisin que l’on appelle aussi glucose, se rencontre dans les fruits sucrés qui présentent en même temps une saveur acide, comme les raisins, les groseilles, etc. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 120)
- À la recherche de saveurs japonaises raffinées dans un environnement moderne ultra-séduisant? — (Alain Legault, Restaurants et Hébergement de Las Vegas, 2006)
- Si monotone qu’en soit la rusticité, le plat ne manque pas de saveur, parfumé d’un lard si épais, si tendre qu’il ne laisse guère de cretons. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- En 2007, il s’est installé dans les murs de l’une des plus illustres saurisseries de Boulogne-sur-Mer pour fumer ses harengs dans des coresses, ces fours à bois qui ressemblent à de hautes armoires et où le poisson prend cette saveur et cet aspect inimitables que procure le lent fumage à l’ancienne (vingt-quatre à quarante-huit heures). — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
- (Sens figuré) Vivacité ou piquant qui séduit l’esprit.
- Il ne s’agit là que d’un fragment d’une longue déposition parmi trente-trois autres […]. Outre une saveur qu’il ne doit pas seulement à la gelée de groseille, ce texte offre l’avantage d’introduire doublement notre matière. — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, volume 46, n° 46, page 120)
- Pour nous autres geeks, la situation actuelle n’est pas sans saveur. Nous réalisons un vieux rêve : rester toute la journée devant nos écrans sans crainte d’être jugé. — (Nicolas Gastineau, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 27/04/2020 de Philosophie Magazine.)
- (Physique) Variété de certaines particules telles que les quarks ou les leptons.
- On trouve le neutrino sous trois saveurs différentes : électronique, muonique et tauique.
- En septembre 1972, Gell-Mann et Fritzsch avaient élaboré un modèle constitué de trois quarks de charge fractionnaire qui pouvaient emprunter trois « saveurs » – up, down et étrange – et trois couleurs, liés ensemble grâce à un système de huit gluons de couleur, les médiateurs de la « force de couleur » forte. — (Jim Baggott, traduit par Benoît Clenet, La particule de Dieu, Dunod, Paris, 2013, page 93)
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calculateur
- Qui calcule, qui a pour habitude de prévoir et d’anticiper.
- Mais faites-moi l’honneur de croire que je suis assez calculateur pour toujours me donner la conscience nécessaire à mon état. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.