Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ascoux
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ascoux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- authiou
- biriatou
- armbouts
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poux
?- Pluriel de pou.
- coubisou
- ceilloux
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ajoux
?- Les deux lames de fer qui servent à retenir les filières du tireur d’or.
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chatou
?- (Antilles) Petite pieuvre comestible.
- Lavez soigneusement un chatou de 1/2 kg environ avec des feuilles de giraumon ou de christophines afin de le débarrasser de son mucus gluant. — (Ary Ebroin, Art culinaire créole des Antilles françaises, page 90, E. Kolodziej, 1977)
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nandou
?- (Ornithologie) Oiseau paléognathe apparenté à l’autruche, incapable de voler, et appartenant à l’ordre des rhéiformes et au genre Rhea, dont il existe deux espèces distribuées en Amérique du Sud au sud de l’Équateur : le nandou d’Amérique et le nandou de Darwin.
- La chair du nandou est très-estimée, et Thalcave tenait à fournir son plat au repas commun. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Le nandou, n’est pas recommandé à titre d’oiseau de boucherie. — (Louis Figuier, L’Année scientifique et industrielle, Volume 6, 1862)
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roudoudou
?- (Confiserie) (Populaire) Confiserie constituée de caramel coloré coulé dans un contenant individuel de petite taille, habituellement une coquille de coquillage.
- On s’écrasait autour du cirque, des loteries à la vaisselle, des marchands de roudoudous. — (Marcel E. Grancher, Sous le pavillon noir, Éditions Gutenberg, 1944, page 131.)
- — Tiens, lui dit-il en tendant vingt sous, tu t'achèteras du roudoudou. — Du roudoudou, sans blague ? Je suis plus une môme. Je me paierai des cibiches. — (Roland Dorgelès, Le Marquis de la Dèche, Éditions Albin Michel, 1971, chap. 1)
- « Chez Bébé » était un lieu de perdition pour les gourmands. C’est là que passaient toutes nos petites économies, en achats de bonbons de toutes sortes, de pochettes-surprises, de bâtons de réglisse et des fameux « roudoudous », sorte de sucre mou, coloré en rouge, vert ou jaune, contenu dans de petits fonds de boîte en bois, et qui vous collaient aux dents et aux doigts. On en avait deux pour un sou. Les roudoudous étaient la tentation suprême. Offrir un roudoudou à un ami était le fin du fin. Et pourtant, malgré sa grande vogue, le roudoudou était, quand on y pense, une bien médiocre friandise. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 64.)
- Quand on m’amenait un prisonnier, celui-ci n’avait qu’une idée : s’évader. Alors, il y avait des tractations, il me disait :« Si tu me paies un roudoudou quand tu auras un sou, je ne me débinerai pas. »L’affaire se concluait et le jeu se poursuivait. Mais quand il y avait plusieurs prisonniers, je ne pouvais payer ces roudoudous à tout le monde avec un sou ! — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 17.)
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goût
?- Celui des cinq sens par lequel on discerne les saveurs.
- Le gras, un goût ? Tout dépend comment on définit ce dernier. Si l’on réduit le goût à la saveur fondamentale captée par les récepteurs de la cavité buccale, le gras ne peut encore accéder à ce glorieux titre, car les biochimistes ne sont pas tous d’accord. — (Camille Labro, Le gras, précieux révélateur de saveurs, Le Monde. Mis en ligne le 26 juillet 2019)
- Tout le monde a appris à l’école qu’on pouvait détecter quatre goûts fondamentaux : le salé, le sucré, l’amer et l’acide. Mais saviez-vous qu’il existe en réalité une cinquième saveur? C’est l’umami! — (Élise Madé, L’umami, ce goût qui fait dire « miam! », ici.radio-canada.ca/mordu, 10 novembre 2021)
- Avoir le goût bon, le goût fin, le goût sûr, le goût mauvais, le goût dépravé, le goût usé.
- Cela plaît au goût, chatouille le goût, flatte le goût.
- Saveur.
- Des petits pois, ainsi préparés, peuvent se conserver plusieurs années sans perdre le goût qu'ils ont dans la primeur. — (Armand Étienne Maurice Havet, Le dictionnaire des ménages, page 363, 1822)
- On obtient ainsi de l'eau-de-vie qui possède un goût empyreumatique, dit goût de feu, très prononcé ; on peut le faire disparaître en partie en distillant de nouveau l'eau-de-vie. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 143)
- Il fut intéressé par la salade de carottes râpées en longues lamelles. Il en prit une fourchettée, mâcha. Le goût le surprit. Il n'appréciait pas. — (Roger Hanin, Les sanglots de la fête, Grasset, 1996)
- Nous nous souvenons du premier dîner avec l’être aimé (nous pouvions à peine manger, tant le désir de l’autre nous emplissait). Nous nous souvenons du goût de son corps sur notre langue. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 319)
- On faisait brûler légèrement les pommes de terre au lard au fond d'une casserole en fonte pour donner à ce simple ragoût un petit goût de roussi agréable. — (Paul Dunez, Les Grandes Hazelles: L’Émeraude des Ardennes, L'Harmattan, 2011, page 91)
- Odeur.
- On sent ici un goût de renfermé.
- Ce tabac a un goût de pourri.
- Y a comme un goût.
- Appétence des aliments, plaisir qu’on trouve à boire et à manger.
- Ce malade ne trouve goût à rien, ne prend goût à rien.
- Il a entièrement perdu le goût.
- Le goût commence à lui revenir.
- (Sens figuré) Faculté de sentir, de discerner les beautés et les défauts qui se trouvent dans les ouvrages d’esprit, dans les productions des arts.
- Il a le goût fin, délicat.
- Il a bon goût.
- C’est avoir le goût fort mauvais que de trouver de l’esprit à cela.
- Le goût des pointes.
- Finesse de goût.
- Délicatesse de goût.
- Le goût particulier d’une nation.
- Le goût français.
- (Par extension) Sentiment agréable ou avantageux qu’on a de quelque chose.
- — Si tu veux rester, dit-il, je te garderai, mais sans gages parce que tu n’es pas assez fort ; plus tard, je ne dis pas.Je le remerciai.— À ton goût, ce que j’en disais c’était pour toi ; bon voyage ! — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Mais cette effervescence sociale n’est pas du goût des autorités de l’Empire. L’activisme de Camélinat lui vaut quelques démêlés avec la justice. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Satisfaire tous les goûts.
- Cet ouvrage est au goût de tout le monde.
- Avoir le goût difficile.
- Attrait qui porte vers certaines choses et du plaisir qu’on y trouve.
- Il n’a aucun goût pour la musique.
- Le goût de la solitude.
- Inspirer à quelqu’un le goût d’une chose.
- Prendre goût à une chose.
- Il n’a point goût au travail qu’on lui impose.
- Son goût le porte à ce genre d’études, vers ce genre d’études.
- Mettre en goût d’une chose, en donner envie, désir et aussi Exciter à la faire.
- Les dernières émeutes les avaient, pour ainsi dire, mis en goût pour les mouvements publics. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXVI, 1826)
- Ce qu’on lui dit de ce livre le mit en goût, et il voulut le lire.
- Ses premiers gains le mirent en goût.
- Ce facile succès le mit en goût de continuer.
- Mme de Schwanthaler, mise en goût par ses succès de canotière, passait sa vie sur l’Isar en costumes extravagants. — (Alphonse Daudet, La pendule de Bougival, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 57)
- Faire une chose par goût, La faire pour son plaisir.
- Ouvrages de goût, Ouvrages, objets qui ne sont faits que pour l’agrément, pour l’ornement.
- En effet, le Marquisien se soucie peu de l’argent et, pour obtenir son copra, certains capitaines exploitent son goût pour l’alcool, ce qui est défendu par la loi mais très difficile d’empêcher. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Vieilli) Inclination qu’on a pour certaines personnes.
- On a remarqué qu’il avait du goût pour cette jeune fille et on pense qu’il l’épousera.
- Ce n’est point de l’amour, c’est un goût passager.
- Manière dont une chose est faite, caractère particulier de quelque ouvrage.
- Des ornements d’un goût recherché, d’un goût mesquin.
- Ce meuble est de bon goût, de mauvais goût, d’un goût nouveau.
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m’offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Voilà une plaisanterie d’assez mauvais goût.
- Une galanterie de bon goût.
- Une toilette de bon goût.
- Cet artiste travaille dans un fort mauvais goût.
- Un mobilier d’un goût sévère.
- (En particulier) Manière propre à un artiste, de la manière d’une école, et du caractère général d’un siècle.
- Ces vers sont dans le goût de Racine.
- Ce tableau est dans le goût de Michel-Ange, de Raphaël.
- Le goût de la Renaissance.
- Ce tableau est dans le goût vénitien.
- Cette pièce est bien du goût du XVe siècle.
- Il a écrit dans le goût de son siècle.
- (Par ellipse) Bon goût ; agrément ; grâce ; élégance.
- Les cache-nez masculins et féminins sont d'un goût parfait au Comptoir des Indes, et, à cette époque de fin d’année, il est bon de signaler les dessins les plus séduisants et les plus nouveaux. — (« Revue des magasins », dans Le Moniteur de la mode: journal du grand monde, n° 50 du 14 décembre 1873, Paris : chez Adolphe Goubaud & fils, page 2)
- Avoir du goût.
- Un homme de goût, plein de goût.
- Les lois, les règles du goût.
- C’est un critique du goût le plus sur.
- Manquer de goût.
- Le goût s’épure.
- Le goût se perd.
- L’étude, la lecture forment le goût.
- La perversion du goût.
- Un ouvrage fait avec goût.
- Il y avait dans cette parure plus de richesse que de goût.
- La magnificence et le goût de ces fêtes.
- Le goût brille dans ses moindres ouvrages.
- (Sens figuré) Propriété ; caractéristique.
- « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », a clamé le président de la République. « Au nom de la nation, je m’incline devant leur sacrifice, je m’incline devant la douleur des familles », a-t-il poursuivi avant de décrire en quelques mots la carrière de chaque soldat. — (Le Monde avec AFP, L’hommage national aux treize soldats morts au Mali : « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », Le Monde. Mis en ligne le 2 décembre 2019)
-
roux
?- D’une couleur proche de l’orange, souvent en parlant des cheveux. #AD4F09
- Sous son chapeau, à bords retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plutôt roux que blonds […] — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. IV ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 41)
- Vingt-six à vingt-sept ans, de taille moyenne, mince, nerveux, les yeux énergiques, les cheveux roux, il a moustache rousse retombant à la gauloise. — (Jules Mary, La Pocharde, 1898, chapitre 1, Paris : chez H. Geoffroy, 1904-1905, page 7)
- Sous sa brosse de cheveux roux, il avait l’air doré sur tranches. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 142)
- On distingue sept teintes naturelles de cheveux, réparties, en France, selon les proportions suivantes : 50 % de cheveux châtains, 20 % de cheveux gris, 10 % de cheveux blonds et noirs, 5% de cheveux roux et 2,5% de cheveux bruns et blancs. — (Pierre Bouhanna, Soigner et entretenir ses cheveux : Les nouveaux traitements du cheveu, Alpen Éditions s.a.m., 2006, page 14)
- Le noir et blanc de la photographie ne permet pas de voir les « yeux roux » dont fait état sa fiche d’incorporation à l’Inscription maritime de l’Aber-Wrac’h. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 57)
- Les sièges derrière eux étaient occupés par un vieux couple qui transportait une grosse poule rousse. — (Arto Paasilinna, Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail, Éditions Gallimard (coll. Folio), 2016, chapitre 10)
- Qui a les cheveux roux.
- L’une de ces filles avait les cheveux d’un roux très véhément, couleur qui est très fréquente en Espagne, où il y a beaucoup de blondes et surtout beaucoup de rousses, contre l’idée généralement reçue. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- C’est M. Lefèvre, l’ancien acteur des Variétés, qui a fait éclore un jour cette phrase dans la bouche de mademoiselle Juliette, une figurante laide et rousse qu’Odry, par antiphrase, appelait Joliette. — (Joachim Duflot, Les secrets des coulisses des théâtres de Paris: mystères, mœurs, usages, Paris : chez Michel Lévy frères, 1865, page 90)
- C’est une couleur nette, au moins : je suis content d’être roux. […] J’ai encore de la chance : si mon front portait une de ces chevelures ternes qui n’arrivent pas à se décider entre le châtain et le blond, ma figure se perdrait dans le vague, elle me donnerait le vertige. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Malgré elle il lui parut beau, bien qu’il fût roux. C’était cela qui la troublait, cette chevelure de flamme, ce teint d’une blancheur laiteuse, et elle se domina pour qu’il ne comprît pas l’espèce de répulsion qu’il lui inspirait. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 7)
- Fondu et cuit jusqu’à obtenir une couleur rousse en cuisine.
- Beurre roux.
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bajoue
?- Partie inférieure de la mâchoire de certains animaux.
- (Par extension) Grosse joue, flasque et pendante.
- Chacun des chapiteaux de ses colonnes porte un large dé où s'épanouit la monstrueuse image de Typhon, dont le menton et les pendantes bajoues rejoignent le ventre énorme. — (Maxime Du Camp, Le Nil: Égypte et Nubie, 1854)
- Quand une femme, jusque-là très féminine, commence à ressembler à un curé, c’est le signe qu’elle n’espère plus, de l’autre sexe, ni faveur, ni sévices. Une certaine blancheur jaune, le nez qui s’attriste, le sourire qui rentre, la bajoue qui descend. — (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 60.)
- J'ai perdu mes bajoues, j'ai perdu ma bedaine,Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine,Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas,Qui se rit d'Esculape et le laisse baba. — (Georges Brassens, Le Bulletin de santé, in Supplique pour être enterré à la plage de Sète, 1966)
- Albert est un trou de balle prétentieux. Son visage estampillé cinquante ans trahit une récente plastie des bajoues, il sourit en permanence de toutes ses facettes dentaires,[…]. — (Dan Fante, Point Dume, traduit de l'anglais (USA) par Samuel Todd, Paris : Le Seuil, 2014, chap. 1)
- injoux
- arrou
- gouloux
- bourrou
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atout
?- (Cartes à jouer) Carte de la même couleur que celle qui retourne, ou qui, suivant une convention, l’emporte sur les autres.
- Si, à la seconde levée, A avait joué son 7 de cœur au lieu de son roi d’atout, cette manière inattendue de jouer aurait dû mettre votre défiance en éveil […] — (« Les Jeux de cartes », dans la Grande Encyclopédie méthodique, universelle, illustrée des jeux et des divertissements de l’esprit et du corps, Librairie illustrée, 1888, page 545)
- Cette fois, le gentilhomme n’avait pas tourné un roi, mais le sept de trèfle. J’avais deux cœurs et trois atouts : le roi et l’as de cœur, l’as, le dix, et le neuf de trèfle. — (Gaston Leroux, L’Homme qui a vu le diable, 1908)
- Un jeu de cartes sortit d’une poche et les cris montèrent. Trois petites filles sur six ne savaient-elles pas déjà tricher, mouiller le pouce comme au cabaret, asséner l’atout sur la table : « Et ratatout ! Et t’as biché le cul de la bouteille ; t’as pas marqué un point ! » — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Livre de Poche, 1960, page 20)
- 1er janvier 1941 – Ah, je voudrais tout rejouer depuis le début. Ne pas avoir étalé mes cartes si vite ; j’ai joué l’atout trop tôt et je n’ai plus rien dans les mains. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 124)
- Avantage de quelqu’un ou de quelque chose ; élément de succès.
- C’est la mort dans l’âme que je repris le chemin du retour, repassant la ligne de démarcation exactement comme à l’aller, mais sous une pluie battante…, ce qui était malgré tout un bon atout pour ne pas se faire prendre par les patrouilles schleuhes. — (André Courvoisier, Le Réseau Heckler : De Lyon à Londres, France-Empire, Paris, 1984, page 164)
- Joanna Kulig, révélée dans Cold War et toujours épatante, se montre un excellent atout pour l’évadé. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 7 septembre 2022, page 14)
- (Argot) (Vieilli) (Rare) Coup grave.
- — Ah Sylvie ! dit la veuve, voilà mon dernier atout. — Vous m’avez donné le coup de la mort, messieurs ! ça m’a frappée dans l’estomac. — (Honoré de Balzac, « Scènes de la vie privée : Le Père Goriot », in La Comédie humaine, 1855 (1835))
- (Argot) (Vieilli) (Rare) Courage.
- – Non ! non, je ne me plains pas… tu es un cadet qui a de l’atout — dit le brigand d’un ton bourru, mais avec cette sorte de considération respectueuse que la force physique impose toujours aux gens de cette espèce. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, première partie, chapitre premier, 1842)
-
trou
?- Ouverture au travers d’un corps ou qui y pénètre à une certaine profondeur.
- Sa spécialité consistait à scier les dés et à les piper. Il m'expliqua l'opération, car achetant lui-même l'ivoire, il le débitait en petits cubes dont il forait certains côtés pour les bourrer de plomb, en ayant soin de reboucher ensuite les trous à l'aide d'un mélange de poudre d'os et de sécotine. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les trous seront effectués à la tarière hélicoïdale ou à la barre à mine avec comme objectif d'enfoncer la tige à 1 mètre de profondeur. — (Vincent Thècle, Peupliers : comment réussir les nouvelles plantations., dans La France agricole, n° 3361 du 26 novembre 2010)
- Faire un trou dans une muraille.
- Il y a un trou à vos bas, à votre manteau.
- Regarder par le trou de la serrure.
- Les trous d’une flûte ; le trou d’une aiguille.
- (Mécanique) Un trou borgne est une perforation qui ne traverse pas en entier.
- (Jeux) (Au trictrac) Avantage de douze points, que celui qui les gagne marque par un fichet qu’il met dans un trou.
- Il faut douze trous pour gagner une partie. — Je marque un trou.
- (Golf) Cavité où il faut introduire la balle.
- Un golf de dix-huit trous.
- (Par extension) Parcours pour atteindre un trou.
- (Sens figuré) Lacune, manque, vide.
- Il y a un trou de vingt briques dans mon budget.
- Car il y avait maintenant comme un trou de silence, quinze jours pendant lesquels Ferdinand n'avait été relié à aucun des siens. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
- Alors en cas de panne de réveil d’un bénévole ou de trou dans le planning, c’est lui que l’on appelle à la rescousse pour assurer le fonctionnement du dépôt de pain. — (Camille Bordenet, Solène Cordier et Solène Lhénoret, Les maires des petites communes, Don Quichotte fatigués, Le Monde. Mis en ligne le 27 septembre 2018)
- (Familier) Lieu dont on veut indiquer la petitesse d’une manière exagérée.
- Je m'intéressais à l'officier de ligne venu, Dieu sait d'où, s'ennuyer dans un trou de province, […]. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Pas plus tard qu’hier, tout le monde se serait précipité pour voir un ballon partir, et maintenant il n’y a pas un trou à la campagne qui n’ait son départ de ballon tous les dimanches… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
- Je me demande si nous ne ferions pas mieux de quitter Vichy, et d’aller nous enterrer dans un trou de campagne. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- En dépit de son armée de fonctionnaires, Siuwensin était un trou, profondément plongé dans sa léthargie rurale. — (Ursula Le Guin, La Main gauche de la nuit, 1969 ; trad. de Jean Bailhache, 1971)
- Bailleul passe au rang de ces estimables trous de province, chers de tout temps au roman français, où des magistrats plus ou moins titrés et de petits nobles préférant les commodités de la ville à l’inconfort de leurs terres jouent au trictrac entre deux bougeoirs d’argent. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 61)
- (Argot) (Prison) Cachot où sont détenus les prisonniers punis d'infractions aux règles.
- — Putain de ma race, j'aurais mieux fait d'aller au trou. Là-bas, au moins, on te choufe que trois fois par jour, alors qu'ici, chiennerie, j’peux même pas me taper un petit gars à la bataille... — (Dmitri Bortnikov, Le Syndrome de Fritz, traduit du russe par Julie Bouvard, Lausanne & Paris : Les Éditions Noir sur Blanc, 2010)
- Plus généralement, tout lieu d’incarcération.
- Avec le père au trou et la mère aux abonnés absents, au sein de groupuscules extrémistes, les frérots avaient cru reconstituer une famille. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
-
tabou
?- (Anthropologie) Relatif à un interdit de caractère religieux.
- Le riche mobilier archéologique retrouvé dans le fossé de clôture de ces enceintes confirme leur caractère tabou.— (Jean-Louis Brunaux, L’origine orientale de la religion celtique, Pour la Science, 1er octobre 2008)
- « De tels faits sont tabous dans les sociétés humaines, sauf lorsqu’on fait partie d'une élite dirigeante qui se voit tellement au-dessus de la population en termes de statut qu’il est logique de se marier entre eux, » explique Daniel Bradley. — (D’anciens génomes révèlent une lignée incestueuse sur un site funéraire irlandais du Néolithique, La Recherche, 22 juillet 2020)
- (Par extension) Se dit d’une chose ou d’un être qu’il n’est pas permis de toucher, ou d’un sujet qu’il n’est pas permis ou très délicat d’aborder sans choquer ou provoquer de fortes réactions de susceptibilité. Note : Reflète souvent l'opinion de l'observateur qui le qualifie comme tel pour en faire plus ou moins la critique.
- Je te le répète, ma petite Joséphine, je suis « tabou » comme on dit en Polynésie. Tabou des pieds à la tête ! — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Elle lui reprochait également de l'avoir entraînée dans une relation amoureuse toxique, à savoir une cohabitation inconfortable avec sa femme et une histoire cachée du grand public, la vie privée des dirigeants étant taboue en Chine. — (AFP, La Chine appelle à ne pas monter l’affaire Peng Shuai en épingle, ici.radio-canada.ca, 23 novembre 2021)
- Il ne faut pas parler de divorce dans cette maison; ce sujet y est tabou.
- La sexualité est encore taboue dans bien des milieux.
- (Familier) (Ironique) Se dit d’un sujet sans gravité mais que l’on se garde d’aborder, notamment pour des questions d’amour-propre.
- Évite de lui parler de sa défaite au tennis, c’est un sujet tabou.
-
blou
?- Variante de bloi.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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loue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de louer.
- Je loue toutes ces coïncidences, je m’émerveille de cette tuerie perpignanaise, j’ai envie de rire. — (Hervé Commère, Les Ronds dans l’eau, Fleuve Noir, 2011, chapitre XXIX)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de louer.
- Les censeurs royaux ayant délicatement découpé la figure du Pauvre dans le chef-d’œuvre découronné, décordialisé, le Christ ôté, le Roi très-chrétien se sentit la conscience en paix; et on loue beaucoup Sa Majesté d’avoir répliqué aux fanatiques qui ne pouvaient souffrir don Juan sur la scène française : « Mais il n’est pas récompensé !… » — (Désiré Laverdant, Les renaissances de Don Juan, tome premier, 1864, page 134)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de louer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de louer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de louer.
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knout
?- Supplice du fouet en Russie tsariste.
- Le supplice du knout.
- Donner le knout.
- Fouet.
- Le malheureux mourut sous les coups du knout.
- ...entre ces larges épaules, il y avait place pour cent coups de cravache, — ou de knout. — (Paul Féval, Les Mystères de Londres, 1844)
- M. Blokh en avait autrefois gagné le noyau en fournissant à l’armée russe des riz dont l’empire des Indes lui-même aurait refusé de nourrir ses administrés en temps de famine ; et même cela lui avait valu, au front de ces troupes qu’il avait failli affamer, une promenade du matin, en pyjama, et dont un knout rythmait l’allure. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Huâ ! Huâ !… (Varichkine eut une rire qui résonnait comme des claquements de knout.) — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 59)
- Ni les proclamations programmatiques, ni l’ « idéologie », ni le knout, ni l’hôpital psychiatrique ne suffisent pour le déclencher. — (Cornélius Castoriadis, Devant la Guerre, Œuvres complètes, Guerre et Théories de la Guerre,volume VI, Éditions du Sandre, page 229)
-
absout
?- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe absoudre.
- (orthographe rectifiée de 1990) Participe passé masculin singulier du verbe absoudre.
- arnoux
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.