Dictionnaire des rimes
Les rimes en : articulaire
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "articulaire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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caloyère
- Féminin singulier de caloyer.
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espère
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de espérer.
- Ça me motive et j’espère qu’on me le reproposera un jour. — (journal CNEWS, 11 octobre 2018, page 20)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de espérer.
- Le chercheur espère toujours secrètement (sans vraiment y croire complètement) que ses activités de recherche (en terme d’investigations empiriques (et les interactions avec les acteurs qui vont avec) d’analyses, de descriptions, d’explications, sur un mode oral ou écrit) pourront contribuer à désaffaiblir les acteurs, à réduire leurs situations problématiques en modifiant les processus et les situations de disqualification / catégorisation institutionnels qui le traversent et le constituent en partie (Payet, 2011). — (Denis Laforgue, Le chercheur, les institutions et leurs acteurs faibles : expertise ou conversation ?, XXVIIe colloque européen du réseau REFUTS : ”L’ingénierie sociale en Europe. Quel rôle pour les travailleurs sociaux et les “personnes concernées” ?”, Réseau REFUTS, juillet 2016, Toulouse)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de espérer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de espérer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de espérer.
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cigarière
- Ouvrière travaillant à la confection des cigares.
- ProfessionsAmbulantes, 2. — Blanchisseuses, 11. — Brocheuses, 4. — Cigarière, 1. — Confectionneuse, 1. — Couturières, 18. — Cuisinières, 24. — Culotière, 1. — Domestiques, 78. Drousseuse, 1. — Ecosseuse, 1. — Femmes de chambre, 9. — Feuillagiste, 1. — Fleuristes, 6. — Frangeuse, 1. — Garde-malades, 1. — Infirmières, 3. — Jardinière, 1. — Journalières, 49. — Lingères, 3. — Marchandes, 2. — Matelassière, 1. — Modiste, 1. — Opticiennes, 2. — Passementière, 1. — Perleuses, 2. — Peintre, 1. — Piqueuse de couvertures, 1. — Piqueuses de bottines, 2. — Repasseuses, 3. — Tailleuse, 1. — Tapissière, 1. — Employées, 61. — Sans profession, 1. — (« Asile George Sand, rue Stendhal, 3 », dans Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 22 juillet 1898 [texte intégral])
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cuillère
- Ustensile de table formé d’un manche et d’un cuilleron dont on se sert ordinairement pour manger le potage et d’autres aliments liquides ou de peu de consistance.
- Lesdits seigneurs et gentilshommes vaudois, en leur châtel de Mont-Richer, étant assis au festin, qui consistait principalement, outre le produit de leurs chasses, en laitage des montagnes, qu'ils mangeaient avec des cuillères de buis artistement façonnées; l'un d'eux , François de Pontveyre, seigneur de Ferni, savoyard, brave et intrépide guerrier, ayant déclaré, en levant la main dont il tenait sa cuillère, qu'avant qu'il fût peu ils mangeraient de même les Genevois, tous répondirent à cette bravade en levant en l'air leurs cuillères , et faisant le serment d'exterminer les Genevois. — (Isabelle de Montolieu, Les Chevaliers de la Cuillère ou le Château de Montricher, suivi du Château des Clées et de Lisely, Paris : chez Arthus Bertrand, 1823, page 5)
- Ustensile de cuisine servant à préparer différents aliments.
- Unité de mesure utilisé à préparer différents aliments.
- Une cuillère à soupe d'huile.
- Une cuillère à café de sel.
- (Par analogie) Ustensiles de forme identique dont on fait usage dans certains métiers ou loisirs.
- Faire fondre du plomb, de la poix-résine dans une cuillère de fer.
- Sur le fond, et autour de l’aquarium, des présentoirs exhibaient les attirails, des plus simples aux plus compliqués : gaules en bambou, cannes en fibre de verre, grandes cannes télescopiques pour moulinet à tambour tournant, boîtes de mouches et de cuillères, d’hameçons et de plombs, devons, moulinets de tous calibres, montures pour poissons morts, dégorgeoirs, bourriches, épuisettes, appâts réputés fantastiques ! fabuleux ! ou, plus prosaïquement, épatants ! — (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 6)
- (Sexualité) Position du coït où l’un des deux partenaires est derrière l’autre, son abdomen contre le dos de l’autre.
- La position en cuillères est également appelée position 99, le nombre 99 en lui-même étant une représentation figurative de cette position.
- Couché en cuillère, collé sur ton derrière, t'es mon petit port de mer. — (Les Cowboys Fringants, On tient l'coup - Que du vent, 2011)
- (Argot) Main ; surtout employé lorsqu’il s’agit de la serrer.
- Je leur serre la cuillère à tous et je m’esbigne. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 90)
- (Rugby) Plaquage de dernier recours où la main du plaqueur attrape le pied de l'adversaire pour le faire trébucher dans sa course.
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autoroutière
- Féminin singulier de autoroutier.
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aliénataire
- Celui ou celle en faveur de qui on aliène.
- La négociabilité renvoie à la transmissibilité d’un titre par livraison de main à main du titre, si son aliénataire en est désigné être le porteur ou par livraison et endossement s’il est désigné à l’ordre d’une personne identifiée. — (Normand Leclerc, L’argent en monnaie, un lexique, 2008)
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chaisière
- Femme qui fabrique des chaises.
- Femme qui loue des chaises dans une église.
- La chaisière de la cathédrale, à se préoccuper trop âprement de la location de ses chaises, risque d’oublier qu’elle sert un dieu. — (Antoine de Saint-Exupéry, Lettre à un otage, 1943, page 62)
- Délurier qui a poursuivi ses études aux frais des prêtres, sort du grand séminaire après trois mois de théologie pour être sacristain « dans une église, dit sa mère, où il gagnera plus d'argent que le Curé ». À cette solution personne ne perdra rien, ni la nature : il épouse la chaisière. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, réédition Le Livre de Poche, page 229)
- Femme qui loue des chaises dans un jardin public.
- J’entre dans les jardins du Luxembourg, tout déserts et luisants de pluie. J’erre lamentablement dans les allées. Je lorgne les statues frileuses et la pièce d’eau où l’averse crépite tristement. Ma vie me semble aussi vide et lugubre que ce parc privé de lumières. Une chaisière se hâte, le dos rond, emmitouflée de châles noirs, le long des chemins trempés. Elle a un nez rouge. Elle serre un carnet de tickets multicolores contre son ventre. On entend tinter ses sous dans sa vaste poche de drap. Et, je ne sais pourquoi, la vision de cette vieille grelottante et laide hausse mon angoisse jusqu’au désespoir. Je cours vers les grilles. Je hèle un taxi. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, pages 95-96)
- On s’assied au Luxembourg quand une chaisière n’est pas en vue et on se regarde. C’est décevant et on s’en veut. Je n’avais pas réalisé jusqu’ici que ce pouvait être un problème d’argent de s’asseoir ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 227 (entrée du 29 août 1942))
- Femme qui s’occupe de placer les chaises.
- Officiellement, elle était « assistante sociale », elle était aussi « chaisière », toujours présente pour installer les chaises avant les réunions. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 1)
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conférencière
- Personne qui parle à un auditoire lors d'une conférence.
- La conférence sur « Le contrôle des naissances dans le continent Indien » avait duré plus longtemps qu’il ne s’y attendait à cause, à la fois, de l’enthousiasme de la conférencière et du caractère parfaitement insoluble du problème traité. » — (Tom Sharpe, Cancres Ltd Cie, Paris, Place des éditeurs, 2010)
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chimère
- (Mythologie) Figure imaginaire représentant un animal fabuleux à buste de lion à ventre de chèvre et à queue de serpent.
- Si Barbicane avait seulement pensé à se munir d’un appareil de scaphandre et d’une pompe à air, je me serais aventuré au dehors, et j’aurais pris des attitudes de chimère et d’hippogriphe sur le sommet du projectile. — (Jules Verne, Autour de la Lune, 1869)
- Voici encore, toujours chez M. Koch, un jeune chirobate du Céleste-Empire et une figure d’Ascète, et des griffons, des chimères, des fleurs, des oiseaux, toute une faune quelque peu apocalyptique. — (Casimir Stryienski, Soirées du Stendhal Club : documents inédits, Mercure de France, Paris, 1905, page 147)
- (Par extension) (Fantastique) Toute créature composée de parties de différents animaux.
- La coquecigrue et la cocatrix sont des chimères.
- (Par extension) (Architecture) Sculpture mythique ou grotesque qui orne un bâtiment.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par analogie) (Biologie) Individu qui possède deux génotypes différents, provenant de deux zygotes différents ou plus (qui peuvent être d’espèces différentes). À ne pas confondre avec un hybride.
- Créer des chimères Une chimère est un organisme portant des caractères génétiques issus de deux génotypes différents. Des chimères interespèces chez les mammifères sont réalisées depuis les années 1970, où elles ont été générées chez les rongeurs et utilisées pour étudier les processus de développement précoce. — (Radio-Canada, Des embryons chimériques humain-singe créés, site radio-canada.ca, 21 avril 2021)
- On peut créer des chimères d’espèces différentes, mais il faut que ces espèces soient suffisamment proches génétiquement.
- A-t-on jamais vu une chimère d’homme et de cheval ?
- (Par analogie) (Botanique) Organisme greffé composé de tissus de génotypes différents.
- (Par analogie) (Zoologie) Poisson marin vivant dans les abysses de la sous-classe des holocéphales en classification classique.
- Il dit avoir pêché une chimère dans la rivière, mais j’ai quelques doutes là dessus.
- (Sens figuré) Projet vain, impossible ; utopie.
- Autrefois, rechercher les sources du Nil, « fontes Nili querere », était regardé comme une tentative insensée, une irréalisable chimère. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, 1863)
- Cavalerie, ma mie, à vous de donner l’exemple. Quittez vos vieilles fanfreluches, soutaches, brandebourgs ou plastrons ; pelisses engonçantes, habits vestes étranglant la taille ; tresses et torsades gênant les mouvements. Renoncez à ces couleurs éclatantes, cibles niaisement glorieuses, devant le tir certain des armes d’aujourd’hui. Disons ensemble ici, un dernier adieu à ces héroïques défroques, symboles encore si vivaces des sublimes chimères pour lesquelles nos pères versèrent le plus pur de leur sang ; cela fait, endossez gaiement votre nouvelle tunique qui, pour si sombre et si prussienne qu’elle soit, est aussi plus saine, plus commode, moins coûteuse, vous couvrant mieux les reins et vous tenant plus chaud au ventre. — (Émile-Marcelin-Isidore Planat dit « Marcelin », « Vieux Uniformes », in La Vie parisienne : magazine mensuel artistique et littéraire, 19 décembre 1868)
- « Le mouvement perpétuel est impossible : il faut se tenir loin de ceux qui le trouvent. »Cet aphorisme incisif et précis est de Joseph Bertrand ; il devrait être écrit sur les murs des bureaux de brevets, car il détournerait peut-être certains inventeurs de la poursuite d’une vaine chimère. — (Aimé Witz, « Le Mouvement perpétuel de deuxième espèce », dans La Revue scientifique, 2e sem. 1910)
- Bert portait toujours ce plastron ; c’était sa chimère favorite, créée par une somnambule extra-lucide qui avait déclaré au jeune homme qu’il avait les poumons faibles. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 102 de l’édition de 1921)
- Dire qu’il y a des années que je caresse cette chimère, que je vis avec cette idée folle : mon journal à moi […] Je l’ai réalisé, ce rêve impossible, je le tiens, l’oiseau bleu, entre mes doigts. Le Justicier. C’est un journal de finance. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 171)
- L’évolution des 30 dernières années a nettement montré que la construction d’une société sans classe dans un milieu national arriéré est une chimère. — (« L’U.R.S.S. et le Stalinisme » ; thèse présentée au 2e congrès mondial de la IVe Internationale à Paris en 1948)
- Certains souhaits peuvent paraître utopiques. Cependant, ne perdons jamais de vue que nous sommes aujourd’hui la réalisation des chimères d’hier ! — (Réjean Parent, Dix tracas en moins pour 2021, Le journal de Québec, 30 décembre 2020)
- Armoiries avec une chimère (sens héraldique) (Héraldique) (Rare) Meuble représentant dans les armoiries un être fabuleux à corps de lion et tête et buste de femme. Se blasonne comme la lionne.
- D’argent à une chimère de gueules, tachetée d’azur, qui est de Hideux le Fort Tirant (armoiries fictives des Chevaliers de la Table Ronde) → voir illustration « armoiries avec une chimère »
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muselière
- Appareil que l’on met à la gueule, à la bouche de quelques animaux pour les empêcher de mordre, de paître, etc.
- Je suis comme un conducteur d’ours qui tremble qu’un jour la muselière ne se brise. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Apiculture) Grillage entourant la planche d’envol d’une ruche pour en faciliter le déplacement, permettant ainsi de la fermer et de la protéger de prédateurs tout en laissant respirer les abeilles.
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couturière
- (Couture) Personne qui invente des costumes, prêt-à-porter ou sur mesure.
- Pour le désespoir des femmes, sa toilette était irréprochable, et toutes lui envièrent une coupe de robe, une forme de corsage dont l’effet fut attribué généralement à quelque génie de couturière inconnue… — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Couture) Femme qui exécute des travaux de couture, qui fabrique des vêtements.
- Petite couturière. — Couturière en chambre. — Couturière à la journée.
- Je croyais que maman me conduirait chez « Léonie sœurs » qui habille les dames élégantes de la ville. Elle m’a menée chez une couturière en chambre, Mlle Bernet. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 56)
- Elle avait entre vingt-cinq et trente ans. Elle était de taille moyenne, un peu grasse. Ses vêtements étaient faits par une petite couturière, ou alors, s’ils sortaient d’une bonne maison, elle ne savait pas les porter. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 65)
- C’était Pierson. Il était agenouillé, et avec un mètre de couturière il paraissait très occupé à mesurer le sol. Ses manches étaient retroussées, ses mains tachées de terre, et il y avait une petite pelle à ses côtés. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 147)
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diamantaire
- Personne qui vend ou qui taille des diamants.
- Emmène ce caillou chez un diamantaire pour le confirmer et vends cette pierre. — (Faissoil Mdahoma, Itinéraire d’un diamantaire, 2017)
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insulaire
- Relatif aux îles.
- La sûreté du pays étant suffisamment garantie par sa position insulaire, l’action militaire n’y prit jamais une grande importance. — (d’E…, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Bien qu'elle confine au cercle polaire, l’Islande est située presque entièrement dans la zone tempérée; on pourrait croire qu'elle jouit d'un climat insulaire et uniforme, grâce surtout à l'influence du Gulf-Stream qui adoucit la température de la Norwége ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 15)
- Qui habite une île.
- L’endémisme est particulièrement développé dans trois sortes de flores : les flores isolées, les flores montagnardes, les flores insulaires. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p. 68)
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père
- Mâle ayant fécondé un ovule qui a donné naissance à un enfant.
- Rabalan était le dernier représentant d’une famille de sorciers qui, durant plus d’un siècle, régnèrent dans Trélotte. Son arrière-grand-père, son grand-père, son père, tous ses oncles et tous ses cousins avaient été sorciers, et l’on racontait d’eux des choses terribles et merveilleuses. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Rabalan)
- À mon père, inaccessible et caché comme un dieu, je ne saurais directement penser. — (Pierre Michon, « Vies d'Eugène et de Clara », in Vies minuscules, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1984, page 71)
- Un bon père, un père tendre.
- Être père de plusieurs enfants.
- Tendresse de père, amour de père.
- Il faut honorer son père et sa mère, respecter son père, obéir à son père.
- Les enfants ne peuvent avoir trop de déférence, trop de respect pour leur père.
- Cet enfant a perdu ses père et mère.
- Individu mâle qui a pris le rôle et la responsabilité paternelle dans la vie d’un enfant.
- (Par extension) (Souvent au pluriel) Ascendant, quel que soit le degré de parenté.
- C’est la loi de mes pères, répondit Rébecca ; elle leur a été donnée au milieu des foudres de la tempête, sur le mont Sinaï, dans la nue et dans le feu. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Nos pères étaient donc plus sages que nous lorsqu’ils repoussaient l’idée des courses. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Nous considérons aujourd’hui comme une parfaite cuistrerie l’ancienne prétention qu’eurent nos pères de créer une science de l’art ou encore de décrire l’œuvre d’art […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 195)
- (Sens figuré) Celui qui a beaucoup fait pour la prospérité, pour le salut, pour le bonheur d’un peuple ou d’une classe nombreuse de personnes, qui agit envers ceux dont il prend soin comme un père agirait envers ses enfants.
- Cicéron fut appelé le père de la patrie.
- Ce général est le père de ses soldats.
- Cet homme est le père des pauvres.
- Ce maître est un père pour ses élèves.
- (Religion) (Surtout au pluriel) (Par ellipse) Père de l’église.
- En vain donc ces dangereux interprètes nous crient que le gros des Pères n'a jamais examiné critiquement, le vrai ou le faux des explications littérales de la Bible ; qu'aussi la Tradition varie fort sur cela ; […]. — (Père Ignace de Laubrussel, Traité des Abus de la Critique en Matière de Religion, Paris : Grégoire du Puis, 1711, vol.2, page 135)
- Alors que les premiers Pères expliquaient les analogies entre les enseignements des Écritures et ceux des philosophes par des contrefaçons diaboliques […] un Origène, un Eusèbe, un Ambroise recourent à la théorie du plagiat des Écritures par les Sages de la Grèce. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Homme ayant inventé ou fait naître une science, un art, une technique.
- Cet écrivain est considéré comme le père de la poésie anglaise. — (Magali Favre, Si la langue française m'était contée, Fides, 2021, page 203)
- Mon département a eu l’honneur de donner naissance au père de l’Entomologie ; l’illustre Latreille. — (Edmond Perrier, préface à Le Faune de France - Coléoptères de Alexandre Acloque, Baillière, 1896)
- Mais ce fut le comte de Chardonnet […] qui fut véritablement le père de ce nouveau produit industriel. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Tout autre fut l’attitude de l’oratorien Richard Simon, le père de la critique biblique, dont les controverses avec Bossuet sont restées célèbres. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Remarquons d’entrée de jeu qu’il faut méconnaître le père de la théorie de la relativité pour imaginer qu’il ait pu assimiler l’astrologie à une « science ». — (Denis Hamel, Albert Einstein, astrologue ? Vous voulez rire ? La fin d’un canular, dans Le Québec sceptique, n°57, été 2005, p. 31)
- Il y est encouragé par l’ingénieur Oskar von Miller, le « père » de l’hydroélectricité allemande, qui y voit une solution pour électrifier le pays. — (Ludovic Dupin, La Centrale qui a électrifié la Bavière, dans L’Usine nouvelle, n°3252, 8 septembre 2011, page 8)
- Titre donné aux dignitaires des congrégations et des ordres religieux.
- Le père Cotton craignait si peu que ses pénitentes le quittassent, qu’au contraire il leur conseillait d’aller parfois aux autres confesseurs […] — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, Hachette & Paulin, 1845, 3e éd., p. 83)
- Ces négociants, volés et persiflés par les jésuites, les attaquèrent en justice réglée ; ils prétendirent que ces pères, en vertu de leurs constitutions, étaient solidaires les uns pour les autres, et que ceux de France devaient acquitter les dettes des missions américaines. — (Jean le Rond d’Alembert, La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée), Édouard Cornély, 1888)
- À peine majeur et par les soins de l’Ignacien, Laurent Tailhade fut marié à une hoberelle bretonne dont le terre à terre provincial et l'esprit façonné par les Pères étaient capables de couper les ailes au poète le mieux doué. — (Fernand Kolney, Laurent Tailhade: son œuvre, étude critique, Carnet-Critique, 1922, page 9)
- (Religion) Première personne de la sainte trinité, dans la doctrine chrétienne trinitaire.
- Le père, le fils et le Saint-Esprit.
- Le père éternel.
- (Vieilli) (Sens figuré) (Familier) Homme d’un certain âge que l’on traite avec familiarité. Dans certains cas cette appellation peut contenir une nuance de déférence voire d’admiration affectueuse.
- Par un entrebâillement de rideaux, un rayon de soleil planta dans la pièce sa lance d’or, et son éclat […] sembla transformer la chambre du poêle du père Jourgeot. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Un jour, je découvris une inscription toute fraîche sur le mur de l’École, je m’approchai et lus : « Le père Barrault est un con . » […] Mais, quand je détournais mon regard [du mot « con »], c’était pour retrouver l’appellation infâme : « le père Barrault », qui m’épouvantait plus encore : le mot « con », après tout, je ne faisais qu’en augurer le sens ; mais je savais très bien qui on appelait « père Untel » dans ma famille : les jardiniers, les facteurs, le père de la bonne, bref les vieux pauvres. Quelqu’un voyait M. Barrault, l’instituteur, le collègue de mon grand-père, sous l’aspect d'un vieux pauvre. […] Il me semblait à la fois qu’un fou cruel raillait ma politesse, mon respect, mon zèle, le plaisir que j’avais chaque matin à ôter ma casquette en disant « Bonjour, Monsieur l’Instituteur » et que j’étais moi-même ce fou, que les vilains mots et les vilaines pensées pullulaient dans mon cœur. […] Je murmurai : « Le père Barrault pue » et tout se mit à tourner : je m’enfuis en pleurant. Dès le lendemain je retrouvai ma déférence pour M. Barrault, pour son col de celluloïd et son nœud papillon. — (Jean-Paul Sartre, Les Mots, I, 1964)
- D’abord le père Perrault. (Le titre de père, en Craonnais, est obligatoirement accolé au nom des hommes, même célibataires, qui ont dépassé la quarantaine et n’ont pas droit, de naissance, à s’entendre appeler « monsieur ». Il est officiellement employé en chaire.) — (Hervé Bazin, Vipère au poing, 1948, V)
- Fête (souvent bachique), apparue dans l’armée pour célébrer un certain nombre de jours avant la quille. Note : Cette fête est aujourd’hui présente dans certains lycées un certain nombre de jours avant le baccalauréat, et dans quelques autres écoles un certain nombre de jours avant le diplôme.
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concordataire
- (Commerce) (Vieilli) Qui a obtenu un concordat.
- Failli concordataire.
- (Histoire de France, Religion) Qui existait en vertu du Concordat de 1801, entre la France et la papauté.
- — Il a eu des saillies bizarres, Loyer. Au moment où il se déclarait strictement concordataire : « Les évêques, a-t-il dit, sont des préfets spirituels. Je les protégerai, puisqu’ils m’appartiennent. Et par eux je tiendrai les gardes champêtres des âmes : les curés. » — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 360)
- Depuis un siècle, l’État français et l’Église catholique vivent sous un régime concordataire qui n’a jamais produit ses effets naturels et légaux. La République, n’ayant pour elle ni la crainte résultant des habitudes violentes du pouvoir personnel, ni les bénéfices corrélatifs d’une pieuse docilité, s’est débattue depuis plus de trente ans dans des difficultés inextricables pour régler, conformément au pacte concordataire, les rapports de l’autorité civile et de l’autorité religieuse. Toutes ses tentatives sont demeurées infructueuses. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, 4 septembre 1904)
- La charte de 1814 avait incorporé définitivement à la tradition nationale le système parlementaire, la législation napoléonienne et l’Église concordataire. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre III, Les Préjugés contre la violence, 1908)
- (Histoire, Politique) Qui est partisan d’un concordat.
- Et voilà la raison capitale qui milite en faveur de la séparation réalisée par voie concordataire ou diplomatique, au lieu de la séparation réalisée par voie révolutionnaire et parlementaire. — (Antoine Marie Eugène Philippe Boniface marquis de Castellane, La Politique conservatrice, 1889)
- Cependant il n’était pas besoin de longtemps réfléchir pour apercevoir que, quand on est gallican, quand on est « Église de France », on est forcément concordataire. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
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nautonière
- (Vieilli) ou (Poétique) Celle qui conduit un navire, une barque.
- une nautonière de dix-huit ans, qui me prit à son bord, raccommodait, à chaque coup d’aviron, un bouquet de fleurs mal attaché à son chapeau. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1848)
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suicidaire
- Qui exprime une intention de se suicider.
- Comportement suicidaire.
- Ses héros, hommes et femmes, projections de la fumée de sa pipe tragique, ombres portées sur le mur de sa rancœur, de son taedium vitæ, apparaissent tous et toutes ainsi que suicidaires. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 218)
- Relatif au suicide.
- (Sens figuré) Qui est voué à l’échec, qui n’a aucune chance de réussir.
- Etant donné que 70 % des électeurs conservateurs sont favorables au Brexit, en sortir est pour elle suicidaire. — (Philippe Bernard, Brexit : « Theresa May s’attendait à des paroles encourageantes. Elle est tombée des nues », Le Monde. Mis en ligne le 21 septembre 2018)
- Prendre ce chemin est suicidaire.
- (Sens figuré) Qui mène à la ruine, à la destruction.
- Adieu ses majestés, adieu les présidents, adieu scrutins et lois électorales : les gens choisiront, parmi les apprentis marabouts, leurs propres divinités et vivront de rituels stupides et d’exaltations suicidaires. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 60)
- (Sens figuré) Qui comporte un risque mortel.
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manière
- Façon dont une chose se produit.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Façon dont on agit, dont on parle, dont on pense.
- Car si les Goths, les Francs et les Burgondes embrassèrent le christianisme, ils le firent d’une manière superficielle et ils se laissèrent facilement gagner aux hérésies, en particulier à l’arianisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (En particulier) Façon d’agir habituelle.
- Il m’a salué à sa manière, en portant deux doigts à sa tête et en souriant d’un air bonasse. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 133)
- Selon ma manière de voir, de penser. — Chacun vit à sa manière.
- (En particulier) (Au pluriel) Savoir-vivre
- Il a des manières agréables.
- Il a conservé les manières de la campagne.
- – Je vous défends de toucher au petit, en voilà des manières ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 146.)
- (En particulier) (Art) Façon de composer et de peindre, etc. propre à un artiste, à une école. Style, patte.
- Raphaël a eu plusieurs manières.
- Ce tableau est peint dans la manière de Titien.
- Cet écrivain a changé sa manière.
- Pourtant pourrais-je écrire jamais le livre que je me proposais d’entreprendre sur ce monde si spécial et si mal connu du public ? Les éditeurs n’en voulurent pas. Ils ne me « commandaient » qu’une sorte de suite à mes premiers ouvrages et ne démordaient point, quant à ce qu’ils appelaient ma manière, des histoires d’apaches, de voyous et de filles. — (Francis Carco raconté par lui-même, Éditions Sansot, Paris, 2e édition, 1921, p. 17)
- (En particulier) Affectation ; recherche ; exagération.
- Il arborait une manière de dignité burlesque qui préparait la salle en sa faveur, […]. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Les uns ont de petits bandeaux sur le front ; les autres une manière de toupet à la Benjamin Constant. — (Anatole Claveau, Les Snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 35)
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boulinière
- (Très rare) (Biogéographie, Écologie, Foresterie) Synonyme de bétulaie.
- Samedi il y eut à Fontainebleau chasse au cerf, précédé d’un grand déjeûn qui eut lieu sur une éminence dans la boulinière d’Avon. — (Nouvelles littéraires et politiques: 1810, n°180-302, n°280, 1810)
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taire
- Ne pas dire ; passer sous silence.
- Il vous a bien dit telle chose, mais il vous en a tu beaucoup d’autres.
- C’est un homme sûr et qui ne dit jamais rien de ce qu’il faut taire.
- Maitriser un sentiment ; le contraindre au silence.
- Il a fait taire son ressentiment.
- Ne pas faire de bruit ; en ce sens, il se dit des animaux, et généralement de tout ce qui est capable de faire du bruit.
- Faites taire cet enfant.
- Faites taire ces chiens.
- Notre canon a fait taire celui de l’ennemi, il a mis celui de l’ennemi hors d’état de continuer à tirer.
- (Pronominal) Garder le silence, s’abstenir de parler.
- – Je suis citoyen britannique ! – continua Bert, obstiné. – Vous n’êtes pas obligés d’écouter, mais rien ne me force à me taire. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 352 de l’édition de 1921)
- Dans dix ans, parmi les vestiges de Beaumat, les souffles du vent, les croassements des corbeaux et la chute des pierres retentiront seuls ; nulle oreille humaine ne les entendra et la cloche du village elle-même se taira, fatiguée de tinter seulement pour les morts. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il a manqué une belle occasion de se taire, il a parlé mal à propos, il s’est fait du tort en parlant.
- Se taire sur quelque chose ou simplement se taire, ne pas divulguer un secret.
- Il se tut sur ce que le hasard lui avait fait découvrir.
- Il promit de se taire.
- Ne pouvoir se taire d’une chose, la publier partout, en parler sans cesse.
- Il ne peut se taire sur le service, du service que vous lui avez rendu.
- En de telles circonstances, tous les ressentiments doivent se taire.
- La mer et les vents se turent à la voix de Jésus-Christ.
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éclair
- (Météorologie) Lumière vive et soudaine causée par la foudre, qui brille entre les nuages et qui précède le bruit du tonnerre lors d'un orage.
- Et les éclairs, de même, se produisent selon plusieurs modes ; en effet, c’est par le frottement et le choc des nuages que la configuration du feu propre à produire cet effet, lorsqu’elle s’en échappe, produit l’éclair. — (Épicure, Lettre à Pythoclès, traduction anonyme)
- De temps en temps seulement un éclair livide illuminait les appartements sombres d’un reflet bleuâtre qui disparaissait aussitôt. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Le ciel s’illumina d’éclairs et les éclats de la foudre retentirent. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 382 partie, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- — Pourquoi donc l’éclair suit-il toujours une ligne courbe ou brisée ? dit-elle comme si elle voulait se faire expliquer les phénomènes de l’électricité.— Parce que l’électricité suit toujours la ligne qui offre le moins de résistance à sa transmission, répondit Philippe surpris de cette question. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- On y est à l’aise pendant les soirs d’été où l’ombre est pleine de brises et l’on s’assied dans le jardin pour respirer la nuit. Les étoiles occupent la pensée, on voit quelques éclairs qui sont « des efforts de chaleur » et l’on vit paisiblement au milieu des siens en fumant ses premières cigarettes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, pages 53-54)
- La lumière rasante faisait paraître d’un noir intense les nuées qui furent déchirées bientôt par cent autres lumières, lorsque les éclairs les parcoururent. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- (Par extension) Tout éclat de lumière étincelante et mobile qui paraît à la surface des objets.
- Les éclairs de l’épée sont des éclats de lumière qui se réverbèrent sur la lame de ces armes blanches.
- (Sens figuré) Éclat fugace.
- Tout à l’heure, […], j’ai vu un corsage de velours noir se pencher à demi au-dessus d’une fenêtre et de grands yeux noirs jeter un éclair. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Et il descendit de sa chaire, plus rouge et plus excité que jamais, les yeux lançant des éclairs et brandissant vers la nef un poing terrible et vengeur. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Manifestation brusque et rapide.
- Et ce fut sans plus tarder, parmi la paille, préparée d’avance bien sûr, la culbute amoureuse, l’éclair des cuisses sans pantalon, l’étreinte farouche et brutale. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- J’ai essayé un nombre incalculable de fois. À un moment, j’en eus assez et m’apprêtai à renoncer… lorsqu’un éclair surgit. — (Seymour Papert, traduit par Étienne Cazin, L’enfant et la machine à connaître : Repenser l’école à l’ère de l’ordinateur, Dunod, Paris, 1994, page 41)
- Sa prospérité ne fut qu’un éclair.
- Pâtisserie en longueur, fait d'une pâte à choux, glacée sur le dessus, et fourrée de crème pâtissière à l'intérieur.
- Ces sortes de gâteaux qu’on m'a dit se nommer éclairs et babas. — (France, Orme, 1897, page 30)
- Le raisonnement « les éclairs au café sont des choses délicieuses, des choses délicieuses sont vendues chez les glaciers, donc les éclairs au café sont vendus chez les glaciers » est en revanche incorrect. — (Gilles Dowek, La logique, Flammarion, collection « Dominos », 1995, page 10)
- Par éviscération abdominale, le légiste (aidé d’une brigade de mitrons) dénombra par ordre d’entrée en scène : 18 tartelettes amandines, 26 pets-de-nonne, 13 paris-brest, 8 polonaises, 3 apfelstrudels, 1 demi saint-honoré, 5 poires Bourdaloue, 6 religieuses, 34 profiteroles, 3 quarts de kugelhopf, 1 brioche à la parisienne, 1 cake à l’ancienne, 3 babas au rhum et 137 éclairs au chocolat et 2 au café. — (Alain Demouzon, Trois fois sept : vingt et un !, in Le Crime de la porte jaune et autres nouvelles, 1985)
- (Zoologie) Synonyme de anomie pelure (espèce d’animaux).
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clayère
- (Ostréiculture) Parc à huîtres inondé, sorte de grand marais ou de grand étang qui se remplit d’eau de mer à marée montante et dans lequel on jette les huîtres après les avoir pêchées, pour les y nourrir et engraisser.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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buissonnière
- Féminin singulier de buissonnier.
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asilaire
- Relatif à l’asile, à l’hôpital psychiatrique.
- Dans un premier temps, j’explique comment le changement de statut d'un hôpital psychiatrique étatique pour adultes, ayant un passé asilaire à connotation sociale d’abord – et plus précisément psychiatrique plus tard – en établissement public relevant du droit privé, a conduit à une crise institutionnelle […] — (Simone Thillman-Kohl, La souffrance institutionnelle : réflexions cliniques sur une structure asilaire en mutation, Cahiers de psychologie clinique, 2004/2 (n° 23))
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calvaire
- (Religion) Mont de Jérusalem, où Jésus-Christ fut crucifié.
- Et lorsqu’il prononçait cette phrase désolée : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mon âme est-elle triste et pourquoi me troublez-vous ? » le prêtre était bien la figure de Jésus souffrant sur le Calvaire. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Art) (Par métonymie) Monument reproduisant la crucifixion.
- En face se verdit à la pluie un de ces bons vieux calvaires bretons, ciselés, sculptés, portant fleurons et personnages. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 128)
- En 1980, Yves-Pascal Castel citait le monument dans son Atlas des croix et calvaires du Finistère. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 6)
- (Sens figuré) Épreuve pénible, très grande douleur.
- Ce service est particulièrement attendu car, dans de nombreuses villes françaises, les transports publics sont un calvaire pour les personnes à mobilité réduite, et dans une moindre mesure, pour les parents dotés de poussettes. — (Nicolas Six, On a testé… l’option « fauteuil roulant » de Google Maps, Le Monde. Mis en ligne le 16 mars 2018)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.