Dictionnaire des rimes
Les rimes en : arthur
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "arthur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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talure
- (Agriculture) Tavelure, meurtrissure sur un fruit ou une branche.
- Dans ces derniers emballages on peut redouter des talures plus nombreuses car les fruits sont entassés sur 60-70 cm de hauteur et le risque d'écrasement est important. — (Revue pratique du froid et du conditionnement de l'air, 1968)
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jodhpurs
- (Habillement) Pantalon d’équitation ajusté du genou à la cheville et qui se porte sans bottes.
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pelure
- Peau ou enveloppe de certains fruits, de certains légumes, lorsqu’on les a détachées en pelant ces fruits, ces légumes.
- Venues de 107 pays, ces crèches, tantôt en plâtre, tantôt en paille, en céramique, en pelure de maïs, en bois, en cire, en chocolat, en ébène, en bronze ou en courge, méritent vraiment le détour. — (Le Devoir, 7 janvier 2005)
- Pour illustrer cette situation dramatique, Peer Gynt ramasse un oignon par terre et le pèle. Chaque pelure évoque différents rôles qu’il a joués au cours de sa vie. Il pèle, il pèle, mais il n’arrive jamais à atteindre le cœur. — (Le Devoir, 26 mai 2006)
- Sur le trottoir, les passants dévient quelque peu de lui, de lui sur leur passage, comme s’il n'était qu’une pelure. — (Le Devoir, 25-26 février 2006)
- « On a été habitués à séparer le corps et l'âme, une conception grecque. Mais la conception moderne, c’est comme un oignon : chaque pelure est l’oignon. Si on touche de façon « inappropriée », comme dirait Clinton, on blesse tout, le corps et l'âme aussi! » — (Le Devoir, 25 mars 2005)
- (Sens figuré) Surface d’un objet, en particulier d’une planète, par opposition aux couches profondes.
- Plutôt que de se limiter à la « pelure », Corot permettra d’obtenir des données sur les diverses couches internes des étoiles. — (Le Devoir, 28 décembre 2006)
- (Sens figuré) (Par analogie) Élément qui s’ajoute graduellement à d’autres dans la conception d’une œuvre ou d’une pensée.
- « En fait, le spectacle s’est construit une pelure à la fois, de façon organique, comme un show rock, avec beaucoup d'énergie, quelques chansons aussi et des chorégraphies. À partir du texte écrit, tout est venu s’ajouter une couche à la fois — la bande sonore, la musique… Comme si on faisait ensemble une sorte de sculpture collective. — (Le Devoir, 30-31 décembre 2006)
- (Textile) Laine provenant d'un animal mort et dépilée par un moyen chimique.
- Les laines mortes sont celles qui proviennent d'animaux morts. Dans cette catégorie on distingue : les pelures ou pelades qui sont détachées de la peau du mouton par des procédés chimiques. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Argot) (Péjoratif) Individu sans intérêt, minable.
- Enfin tout ce qu’on bafouille pour se débarrasser d'une pelure… d’un foutu fâcheux… — (Louis-Ferdinand Céline, Bagatelle pour un massacre, Denoël, Paris, 1937)
- Deux pelures en goguette venaient d’offrir ferme dix sacs, première enchère, pour la fin de la noye… — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 59)
- (Papeterie) Papier très fin autrefois utilisé avec des papiers carbone pour pouvoir avoir plusieurs exemplaires d'un même texte écrit à la main ou à la machine à écrire.
- Celle-ci (la machine à écrire) à permis la reproduction simultanée d'un document en intercalant derrière l'exemplaire original des feuilles de papier pelure et de papier carbone appliquées directement sur celles-ci. — (Michèle Roche, les nouvelles secrétaires, Éd. Marabout, 1984)
- Sans ce lecteur éventuel, pourquoi me donnerais-je le narcissique tintouin de manier le bic, le papier collant, le ciseau, le crayon rouge, et puis le carbone, la pelure ? — (Nicole Vedrès, Paris 6ème, Éd. Seuil, 1966)
- (Par analogie) Pardessus.
- L’agent, qui voit le pardessus. — Sa pelure ! — (Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant, 1899)
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oxyure
- Nématode de la famille des oxyuridés à la queue pointue et dont une espèce est parasite de l’homme et se trouve surtout dans le gros intestin et le bord de l’anus des enfants.
- Mais je ne supporte pas plus ces sortes d’apéritifs que je boirais maintenant les trucs qu’on me faisait ingurgiter pour les oxyures quand j’étais petit. — (Joseph Zobel, Adieu Paris, dans le recueil Le Soleil partagé, 1964, page 198)
- Le cheval peut avoir des oxyures blancs, longs (15 cm), avec une queue fine dans les excréments. Le cheval frotte alors sa queue contre des objets. Les oxyures pondent autour de l’anus et causent une irritation autour de la queue. — (Bill Forse, Christian Meyer, et al., Que faire sans vétérinaire ?, Cirad / CTA / Kathala, 2002, page 240)
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échauboulure
- (Désuet) (Médecine) Éruption cutanée produite par la chaleur, par un eczéma dyshidrosique.
- Cela a lieu dans l’échauboulure (sudamina-hydroa), maladie locale très légère, comme dans les plus graves, telles que la fièvre jaune, le typhus, la peste, le choléra, maladie qui affectent simultanément tout l’organisme, qui le frappe de sidération. — (Barthélemy Lacoste, Pensées médicales sur la nécessité de n'avoir en médecine qu'un seul système, celui de la nature, Éditeur G. Baillière, 1838)
- (Désuet) (Médecine vétérinaire) Maladie de la peau qui apparaît subitement chez le cheval et chez le bœuf, sous la forme de bosselures.
- Une vache bretonne, de l’âge de sept ans, fut affectée de tumeurs, ressemblant à celles de l’échauboulure, et qui se montrèrent sur certaines parties du corps. — (École nationale vétérinaire d’Alfort, Recueil de médecine vétérinaire, 1837)
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ramure
- (Rare) Ensemble des branches d’un arbre.
- L’eau frangeait les ramures, alourdissait les fils d’araignée, imbibait les écorces gluantes, et des feuilles tombaient, çà et là, en tournant, dans le tranquille égouttement, dans le grand calme profond. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, 1910, chapitre 2)
- (Courant) Bois d’un cerf ou d’un daim.
- La ramure du cerf est ronde.
- La ramure du daim est plate.
- Le taureau tomba à genoux en poussant un beuglement douloureux, ayant la poignée de l’épée entre les deux épaules, comme ce cerf de saint Hubert qui portait un crucifix dans les ramures de son bois, ainsi qu’il est représenté dans la merveilleuse gravure d’Albert Durer. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Mon Dieu ! Que les hommes sont bêtes !On les ferait marcher sur la têteFacilement, je crois,Si par malheur ils n’avaient pasÀ cet endroit précis des ramures de bois. — (Sacha Guitry, J’ai deux amants, de l’opérette L’Amour masqué, 1923)
- (Héraldique) Meuble représentant les bois d’un cervidé dans les armoiries. Elle est représentée par deux demi-ramures posées en chevron renversé, éventuellement liées mais sans crâne sinon on parle de massacre.
- Tiercé en chevron renversé ployé et patté au 1) d’argent à l’écrevisse de gueules au 2) de sinople, au 3) d’or à la ramure de cerf de sable, qui est de Verlans → voir illustration « armoiries avec une ramure »
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bisulfure
- (Chimie) Sulfure dont la molécule contient deux atomes de soufre.
- On purifie le bisulfure par sublimation dans une atmosphère de gaz carbonique. — (Augustin Boutaric, A. Raynaud, Phosphore, arsenic, antimoine, 1920)
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tablature
- (Musique) (Anciennement) Pièce de musique qui est écrite sur un papier, qui est tirée à cinq ou six lignes, et qui est en notes, en chiffres ou en lettres pour servir à apprendre la musique vocale ou instrumentale.
- (Musique) Système schématisé de notation musicale pour un instrument qui indique les doigtés et le rythme.
- (Sens figuré) (Archaïsme) Ce qui sert d’enseignement.
- Entendre la tablature : être rusé, capable de mener une intrigue.
- Une lettre, Crispin ! — Ah ciel ! quelle aventure ! Le maître de musique entend la tablature. — (Jean-François Regnard, Les Folies amoureuses, 1704)
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égratignure
- Action d’égratigner ou résultat de cette action.
- Une égratignure au visage.
- Se faire une égratignure.
- ne pouvoir souffrir la moindre égratignure, être peu endurant ou trop délicat.
- (Sens figuré)
- De Gaulle que tant de tempêtes avaient assailli sans jamais l'ébranler, s'évanouit et disparut à la première égratignure que lui fit un parlement-croupion. — (François Mitterrand, Le coup d'État permanent, 1965)
- (Par extension) Blessure légère et peu dangereuse.
- Ce n’est qu’une égratignure.
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projecture
- (Architecture) Saillie ou avance horizontale des divers membres d’architecture.
- (Botanique) Petite côte saillante qui, partant de l’origine d’une feuille, se prolonge de haut en bas sur la tige, comme dans les légumineuses.
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fêlure
- Fente d’une chose fêlée.
- La fêlure de ce vase est si légère qu’on ne la voit point, qu’elle ne paraît point.
- Il avait tiré la bague d’opale de son doigt. […] il examina un instant la fêlure qui la traversait. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p.331, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
- (Sens figuré) (Familier) Dérangement de l’esprit.
- Cet individu divague : il a sûrement une fêlure.
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gaufrure
- Empreinte que l’on met sur une étoffe en la gaufrant.
- La gaufrure de ce velours n’est pas jolie.
- Il entra dans une vaste pièce où quatre fenêtres aspiraient la clarté. Elle était tapissée de carton à gaufrures et, devant la toile cirée blanche, jonchée de fleurs bleues, qui couvrait une longue table, Jean eut un sentiment de fraîcheur et de gaieté. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 22)
- Façon que l’on donne aux fleurs artificielles.
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dentelure
- Bord dentelé.
- lorsqu’on regarde en arrière, on aperçoit la dentelure des Alpes Bernoises, couronnées par la neige d’un éternel diadème d’argent. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 64)
- Bientôt après, les flèches de la cathédrale développèrent sur le ciel leurs dentelures de plus en plus distinctes. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Je commençai par arracher d’un coup sec, trois pages du cahier : j’obtins ainsi les dentelures irrégulières que je désirais. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 192)
- Faire des dentelures à un morceau de cuir, à une bande de linge.
- (Anatomie) — Les dentelures d’un muscle, d’un ligament.
- (Botanique) — Les dentelures d’une feuille.
- Sous le microscope, nous remarquons, à part une diminution des feuilles de la tige qui sont deux fois plus longues chez la forme d’entrée que chez la forme des lampes, une différence très nette dans la dentelure des feuilles. — (Annales de spéléologie, volume 25, 1970)
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posture
- Attitude, situation où se tient le corps ; manière dont on tient son corps, sa tête, ses bras, ses jambes, etc.
- Il se mit en posture d’invectiver un adversaire, les poings sur les hanches, la tête renversée. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Deux minutes après, un foulard de coton au cou et son béret « Le Vengeur » planté sur la tignasse épaisse, il attendait dans une posture recueillie et digne les ultimes recommandations paternelles. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle était couchée auprès de moi. Elle se retourna sans aucun dessein de me proposer une posture ; […]. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre IV)
- La posture neko ashi dachi (neko = le chat, ashi= le pied) est surtout pratiquée par les adeptes du Karaté Do. Cette posture est ainsi nommée car elle rappelle, dans son principe, le geste qu'un chat fait lorsqu'il touche une proie qu'il vient de tuer : […]. — (Philippe Pradel, Vademecum de l'instructeur de l'art du sabre japonais, volume I, Villsiscle : chez l'auteur & Lulu.com, 2014, page 249)
- (Sens figuré) État où est quelqu’un par rapport à sa situation morale ou sociale, à son crédit.
- Il n'empêche, la situation est limpide, je suis en mauvaise posture pour une bonne cause. C'est une mauvaise posture franchement honorable pour un chef de mission diplomatique, puisque je suis critiqué pour avoir expliqué la ligne de mon institution sur le dossier des droits de l'homme. — (Marc Pierini, Télégrammes diplomatiques: Voyage au cœur de la politique extérieure de l'Europe, Éditions Actes Sud, 2010)
- Je pense que si Strauss-Kahn avait adopté une espèce d'attitude rocardienne, c'est-à-dire bien ancrée à gauche mais moderne, il se serait trouvé très haut dans les sondages, et en bonne posture pour être finalement désigné par le PS. — (Claude Allègre, La défaite en chantant, conversations avec Dominique de Montvalon, éd. Plon & éd. Fayard, 2013)
- (Par extension) — Une fois son armée en bonne posture, il s'occupe de savoir ce que fait l'ennemi pour lui dicter la loi et lui imposer la bataille sans perdre un jour, ni une heure. — (Revue Napoléonienne, sous la direction de Albert Lumbroso, éd. F. Casanova, 1903 , volume 4, page 278)
- Comportement ; conduite.
- Vivier. Vieux sénateur. Vieux cochon. Bon républicain. S'est fait pincer vingt fois dans un édicule municipal en posture d'exhibitionniste. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 184)
- (Sens figuré) (Par extension) Jeu de rôle qu'implique la vie publique et politique.
- Et cette identité peut fort bien se décliner de la façon la plus typée qui soit : non seulement ces jeunes refusent d’abandonner leur identité Beatles au seuil de l'établissement qu'ils fréquentent, mais ils se réclament d'une posture rebelle qui ne prédispose ni à la discrétion ni à l’invisibilité. — (Christian Le Bart, Les fans des Beatles: Sociologie d'une passion, Presses universitaires de Rennes, 2000, page 151)
- Tout dépend de l’attitude à la fois culturelle, ecclésiale et personnelle de ceux qui adoptent une telle posture intellectuelle (nous avons personnellement cessé depuis longtemps de croire que la posture intellectuelle suffisait à rendre compte de l’attitude réelle d'un intellectuel !). — (Denis Müller, Les passions de l'agir juste: fondements, figures, épreuves, Fribourg (Suisse) : chez Saint-Paul, 2000, page 13)
- Ainsi la télévision publique est-elle un thème de débat, une posture obligée, une rhétorique de salon qui mériterait de figurer dans les mythologies des couches cultivées. — (Monique Dagnaud, L’État et les Médias: Fin de partie, Éditions Odile Jacob, 2000)
- Faut-il une refonte de l'assurance-chômage ? « Il ne doit pas y avoir de tabou ni de posture », répond Emmanuel Macron au Journal du dimanche (JDD). On comprend pourquoi le ministre de l'économie utilise le mot « tabou » : tout ce qui touche aux acquis suscite des levées de boucliers, ce qui empêche de réfléchir puis d'avancer sereinement. En revanche, le propos sur la posture est plus intrigant. — (Guillaume Goubert, Capacité de rénovation, Journal La Croix, Éditorial, 13 octobre 2014)
- (Belgique) (Familier) Statue.
- Elle a orné sa cheminée avec une belle posture.
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ouverture
- Action d’ouvrir.
- Ses rues, dans le silence d'un lieu désert, attendent le claquement des volets, l'ouverture des portes, le hennissement des chevaux, l'essor d'une marmaille. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Puis, la réserve se transforma en opposition ouverte lorsqu'ils s'aperçurent que chaque ouverture d'école française était accompagnée de la fermeture d'écoles coraniques et de zâouïas. — (Mohamed Seghir Feredj & Chikh Bouamrane, Histoire de Tizi-Ouzou et de sa région: des origines à 1954, Éditions Hammouda, 1999, page 215)
- (Par extension) - L’ouverture d’une dépêche. L’ouverture de la lettre. - L’ouverture d’un testament.
- L’ouverture de cette banque, de ce magasin, de ce musée a lieu à telle heure. - Pendant les heures d’ouverture.
- (Sens figuré) Commencement de certaines choses.
- Si les cérémonies d’ouverture des Jeux de Pékin auront lieu dans un an, Myles se prépare de la même façon que pour les Jeux de Tokyo cet été. — (Richard Boutin, Jeux olympiques: le boycottage n’est pas une option, Le Journal de Québec, 5 février 2021)
- L’ouverture de l’assemblée. - L’ouverture de la session parlementaire. - Le discours d’ouverture. - L’ouverture d’un cours.. - L’ouverture d’une tenue maçonnique.
- (Sens figuré) Le premier travail ou première action que l’on fait.
- L’ouverture de la tranchée. - Ouverture des hostilités.
- (Absolument) (Chasse, Pêche) L’ouverture de la pêche, de la chasse.
- Samedi, c’est l’ouverture du brochet.
- J'aimais beaucoup la chasse à cette époque, et, en ma qualité de grand chasseur, c'était chose grave que le choix du pays où devait, chaque année, se faire l'ouverture. — (Alexandre Dumas, « La Rue de Diane à Fontenay-aux-Roses », dans Les Mille et Un Fantômes, 1849)
- (En particulier) (Musique) Symphonie par laquelle commence un opéra.
- L’ouverture de cet opéra est trop longue. - Je suis arrivé après l’ouverture. - L’ouverture de " Don Juan ", de " Guillaume Tell ".
- Œuvre musicale isolée de forme similaire et appelée comme telle.
- L’Ouverture solennelle 1812 de Tchaïkovsky.
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décousure
- Endroit décousu de quelque linge ou de quelque étoffe.
- Puis, les agrafes et les ficelles destinées à retenir le soulier partaient, […]. Enfin, l’eau, la neige y entraient souvent par une décousure inaperçue , par un béquet mal mis, et le pied se gonflait. — (Honoré de Balzac, Histoire intellectuelle de Louis Lambert, Bruxelles : Hauman, Cattoir & Cie, 1837, p.42)
- (Chasse) Plaie faite aux chiens par le sanglier, le cerf etc.
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acuponcture
- Variante orthographique de acupuncture.
- Pour tenter d’expliquer le fonctionnement de l’acuponcture, des médecins occidentaux ont suggéré que les aiguilles bloquent des voies nerveuses, empêchant les messages de douleur d’arriver au cerveau. — (Abayomi Sofowora, Plantes médicinales et médecine traditionnelle d’Afrique, 2010)
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injure
- Insulte, outrage, ou de fait, ou de parole, ou par écrit.
- Louer les princes des vertus qu’ils n’ont pas, c’est leur dire impunément des injures. — (François de La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions morales (320), 1664)
- La veille du jour où il arrêta Eugène sur le cours Sauvaire, il avait publié, dans l’Indépendant, un article terrible sur les menées du clergé, en réponse à un entrefilet de Vuillet, qui accusait les républicains de vouloir démolir les églises. Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99)
- Il cracha une injure, s’élança et réempoigna la jeune femme qui, cette fois, se débattit en vain. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre V)
- J'aurais voulu qu'ils se missent en colère, qu'ils me dissent des injures ou qu'ils me montrassent le poing, car c'était leur impassibilité qui me rendait fou. — (Jacques Boucher de Perthes, Voyage a Constantinople par l'Italie, la Sicile et la Grèce, 1855, vol.2, chap.68, p.494)
- (En particulier) Parole offensante, outrageante.
- […] les discussions avec les camarades se réglaient toujours à la manière antique, par des bordées d’injures qui précédaient le crêpage en règle des tignasses. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et elle me bombarde, d’une voix mauvaise, avec un accent crapuleux, d’une bordée d’injures grasses. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 159)
- Ainsi, lorsque l’injurieur (celui qui prononce l’injure) s'adresse à un injuriaire (celui à qui s'adresse l’injurieur) à propos d'un injurié (celui dont parle l’injure) : c'est l’injure référentielle, car l’injurié dans le discours est le référent, et l’injurieur ne s'adresse pas directement à lui mais à l’injuriaire. La relation est, schématiquement de type triangulaire.Ou bien , lorsqu'un injurieur s'adresse à un injuriaire qui est en même temps l’injurié : c'est l’injure interpellative. La relation est ici duelle. — (Évelyne Larguèche, L’injure, la société, l’islam. Une anthropologie de l’injure, dans la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Aix-en-Provence : Édisud, 2004, n° 103-104, page 31)
- (Sens figuré) Dégradation, la ruine, la perte de certaines choses par l’effet des intempéries, de la durée, de l’âge.
- Ces monuments, ces édifices ont éprouvé, ont ressenti l’injure du temps.
- Cette statue est exposée aux injures de l’air, du temps.
- L’injure de l’âge.
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forure
- (Serrurerie) Trou fait avec un foret.
- La forure de cette clef est ronde, est en trèfle, en étoile, etc.
- […] : Il n'eut pas plutôt pris haleine, qu'il tira de la poche de son pourpoint une clef d'une petitesse remarquable ; il souffla dedans pour s'assurer si la forure était bien nette, et il l'appliqua à tous les cadres les uns après les autres. […]. — (Théophile Gautier, La cafetière, chapitre II)
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fortraiture
- (Manège) Fatigue excessive d’un cheval.
- Plus question de fouée: il ressentait une véritable fortraiture. — (Jean-Claude Raimbault, À la recherche des mots perdus, 2006)
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roulure
- Action de rouler, état de ce qui est roulé.
- (Foresterie, Menuiserie) Défaut de grume apparaissant lorsque des cernes n’adhèrent pas l’une à l’autre ; sur bois vif, ce défaut se remplit de fluide.
- La roulure peut être provoquée par des efforts mécaniques (vent) qui tendent à plier l’arbre dont les cernes sont d’épaisseurs irrégulières. — (Emmanuelle Brunin, Christophe Heyninck et Delphine Arnal, Carnet d’assistance pour l’évaluation qualitative des bois sur pied et abattus, Forêt wallonne, 2012, ISBN 2-9600251-6-4)
- (Populaire) Femme de mauvaise vie, prostituée.
- C’était Satin, avec un chapeau et une voilette, prenant des airs de dame en visite. Une jolie roulure ! murmura Prullière. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Entre parenthèses on assure que j’ai lâché ignominieusement ma femme pour aller vivre aux crochets d’une roulure. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 207)
- La fille de bar dont je fus amoureux à quinze ans, parce qu'elle était lesbienne, qu'elle avait une voix éraillée et que je l`avais entendue geindre durant une rage de dents, – vague roulure qui purement et simplement m’entôla, ne couchant même pas avec moi et s`enfuyant avec l`argent que, comme un jobard, je lui avais donné, ce qui inimaginablement m`humilia. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 144.)
- Raphaële, une Marseillaise, roulure des ports de mer, jouait le rôle indispensable de la belle Juive, maigre, avec des pommettes saillantes plâtrées de rouge. — (Guy de Maupassant, La Maison Tellier, 1881)
- (Populaire) (Par extension) (Péjoratif) (Injurieux) Personne méprisable.
- Eh bien, toutes ces gonzesses, c’est rien. T’as pas idée ! C’est moins que rien : des ordures, des roulures, bonnes à t’entuber comme personne, si peu qu’tu lâches la main. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
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coulure
- Ce qui s'écoule, en parlant d'un liquide, d'une substance, de peinture.
- Au dire des deux frères, il y avait trop peu de temps que je ne grattais plus pour les manger, au long des chandelles, les « coulures » en forme de longues larmes. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 100.)
- Une atmosphère de délaissement presque accablante se glissait dans ces couloirs vides où le salpêtre mettait de longues coulures. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- Il faut aimer plonger les mains dans la mécanique, se prendre la tête avec les plans d’un moteur, bichonner une peinture pour éviter les vilaines coulures… — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, coll. Raconter la vie, page 95)
- (Métallurgie) Ce qui s’écoule, en parlant du métal qui s’échappe par les interstices du moule et des grains de la grappe qui tombent quand le raisin commence à se nouer.
- Ce qu’on fait couler, enfoncer.
- Les coulures d’un filet, Les cordes d’un filet munies de liège à l’extrémité supérieure et d’un caillou à l’extrémité inférieure.
- (Botanique) Chute des fleurs ou des jeunes fruits à la suite de conditions climatiques qui altèrent le pollen et empêchent la fécondation.
- Petits rendements à Palmer, […]. Comme partout, ce résultat est dû en partie à la « coulure », la mauvaise floraison par temps froid, et aussi à l'orage de grêle du 28 mai (juste avant la floraison) qui a frappé plusieurs parcelles : […]. — (Jacques Dupont, Le guide des vins de Bordeaux, Éditions Grasset & Fasquelle, 2011)
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judicature
- (Vieilli) Profession du juge ou de toute personne employée à l’administration de la justice.
- Pour restituer au Sénat son pouvoir, il fallait avant tout lui rendre la judicature. La difficulté était grande. — (Gustave Bloch, La République romaine, Flammarion, 1913)
- Je rappelle que toutes les charges de judicature étaient vénales. Le prix de plusieurs d’entre elles avait beaucoup baissé depuis le commencement du siècle. — (Alfred Franklin, La Vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, p. 10)
- (Par extension) Territoire sur lequel s’exerce cette administration.
- Un édit donné en 1730 l’érigea en sénéchal et présidial : il ne renfermait d’abord dans ses enclaves que les judicatures royales de Caussade, La Française, Septfonds, Réalville, Montfermier. — (Alexandre Du Mège, Histoire des institutions religieuses, politiques, judiciaires de la ville de Toulouse, éditeur Laurent Chapelle, 1844)
- Pour donner , en effet, un digne apanage à son frère, Louis XI joignit au pays de Guyenne les judicatures du pays toulousain qui se trouvaient sur la rive gauche de la Garonne. — (Abbé Henri-Dominique Larrondo, Monographie de la commune de Merville (Haute-Garonne), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, Paris & Lille, 1898, p. 57)
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épluchure
- Déchet que l’on ôte de quelque chose qu’on épluche. Il s’emploie surtout au pluriel.
- — Oh ! regarde-moi les épluchures que tu fais ! C’est du sabotage ! Tu en enlèves la moitié ! Et nous n’avons que quinze patates ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 180)
- Celui qui méprise le copain qui mange les épluchures que l’on jette dans la coffre de la cantine, le méprise parce que ce copain « ne se respecte plus ». Il pense que ce n’est pas digne d’un politique de bouffer des épluchures. Beaucoup ont mangé des épluchures. Ils n’étaient certes pas conscients, la plupart du temps, de la grandeur qu’il est possible de trouver à cet acte. — (Robert Antelme, L’Espèce humaine, 1947)
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effilure
- Fils qui résultent de l’effilage.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.