Dictionnaire des rimes
Les rimes en : arroux
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "arroux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
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cagou
- (Ornithologie) Échassier de la Nouvelle-Calédonie ; il ne vole pas, ses ailes ne lui servant qu’à accélérer sa course[2].
- M. le comte Vignes a fait don au Muséum de vingt-six couples d’oiseaux des plus rares, et entre autres d’une paire de cagoux ; c’est la première fois que ces oiseaux, qui appartiennent à la famille des échassiers, ont pu être rapportés vivants de la Nouvelle-Calédonie ; haut de trente centimètres environ, le cagou est gris cendré. — (Journal officiel 2 février 1875, page 884, 1ière colonne)
- grealou
- cercoux
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encloue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enclouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enclouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe enclouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe enclouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe enclouer.
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chou
- (Botanique) Plante potagère de la famille des crucifères et qui sert d’aliment.
- — Je n’aime pas les choux.Il riposta, du tac au tac :— Vous vous trompez, mademoiselle Coco, c’est sous leurs feuilles que naissent les deux choses que vous préférez au monde : les petits garçons encore en robe, et le beurre. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 143)
- On entendait, sur le pavé, le craquement des roues des hautes charrettes chargées de choux, de navets, de poireaux, de carottes. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est avec de telles calembredaines que le prêtres s’imaginent piper la confiance des enfants à l’âge où, précisément, ils commencent à discerner qu’ils n’ont pas poussé dans les choux. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- Et enfin, vous voudriez que Dieu fît courir le soleil, qui est quatre cent et trente-quatre fois plus grand que la terre, rien que pour pommer nos choux ? — (Umberto Eco, L’île du jour d'avant, Grasset & Fasquelle, 1996)
- De toutes les les plantes cultivées dans le monde, le chou [Brassica oleracea L.], de la famille des Brassicaceae, est probablement l’espèce légumière présentant le polymorphisme le plus important.— (Philippe Marcheney et Laurence Bérard, Aux Origines des plantes. Tome 1, Des plantes anciennes à la botanique du Modèle:s-, Fayard 2008, page 70 - ISBN 978-2-213-62836-3)
- (Par extension) Plante ou partie de plante qui a plus ou moins de ressemblance avec le chou.
- (La Réunion) Bourgeon de certaines plantes comme le cocotier ou le vacoa.
- Comme pour d'autres palmiers, on peut consommer l'unique bourgeon coronal, le chou de coco, ce qui est fatal au cocotier ; on pratique donc cette amputation sur un cocotier victime d'un cyclone ou qui doit être abattu. — (Tonelli Nicole, Gallouin François, Des fruits et des graines comestibles du monde entier, Éditions Lavoisier, 2013)
- Signalons celle de l'extrémité de la fleur de bananier, dite « baba de figue », qui, débarrassée de ses premières enveloppes, puis battue à l'aide de deux couteaux, est cuite en cari, comme le chou de vacoa ou le jaque vert. — (Marie Valentin, La cuisine réunionnaise, Éd. Institut d'anthropologie du Centre universitaire de la Réunion, 1982)
- (Par analogie)
- (Mode) Nœud de ruban, d’étoffe, en forme de chou stylisé.
- [Un] bonnet de nuit orné de touffes de rubans jaunes, appelées techniquement des choux. — (A. Dumas Fils, La Dame aux Camélias, 1848)
- La mode était aux chapeaux cloches, aux petits marquis fort seyants, aux turbans ornés parfois d’un chou de ruban. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 250)
- Je recevais un cadeau orné d'un chou. Parfois, il y avait des spirales multicolores autour du chou […]. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 151)
- (Pâtisserie) Pâtisserie en forme de petite boule.
- Et à l'été de la Saint-Martin, l'oie est à point. Et l'oie, on s'en fourrait jusque-là, même les morceaux honteux. Et pas que l'oie, d'ailleurs. Du potage gras, et des huîtres aux saucisses truffées, et du rôti à la ficelle, et des crèmes fines ! Et des petits choux ! Quel gueuleton ! — (Jean-Luc Hennig, Érotique du vin, éd. Zulma, 1999, page 91)
- […] revenait dix fois, pour passer devant les gâteaux aux amandes, les saint-honoré, les savarins, les flans, les tartes aux fruits, les assiettes de babas, d’éclairs, de choux à la crème.— (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- (Argot) (Familier) Tête.
- Ah! v’là une môme qui a autant d'idées dans le chou, que de ce que je me pense où je pense! — (San-Antonio, Béru-Béru, Éditions Fleuve noir, 1970, II, 7)
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ragoût
- (Cuisine) Viande accommodée avec une sauce.
- Une porte latérale s'ouvrit, et nous entrâmes dans une pièce voûtée où, sur un long potager, bouillaient dix ragoûts. — (Amans-Alexis Monteil, Histoire des Français des divers états aux cinq derniers siècles, 1841, page 11)
- Entre deux falaises de primeurs étagées en munitions, les effluves toniques du ragoût de mouton luttaient désespérément contre ceux, plus sucrés, de la marijuana. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 10)
- Ma mère faisait un délicieux ragoût de mouton qu'elle appelait barboton.
- (Par extension) Mets goûteux, même préparé sans viande.
- Une nourriture commune donne autant de plaisir qu’un festin somptueux, et c’est un ragoût admirable que l’eau et le pain lorsque l’on en trouve dans le temps de sa faim et de si soif. — (Épicure, Lettre à Ménécée, Traduction par Jacques Georges Chauffepié, 1840)
- Ah ! s’il avait su, il n’aurait jamais eu cette marmaille, qui le forçait à ne plus fumer que quatre sous de tabac par jour, et qui ramenait par trop souvent, au dîner, des ragoûts de pomme de terre, un plat qu’il méprisait profondément. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- La cacasse à cul nu, repas habituel était la fricassée du pauvre. On faisait brûler légèrement les pommes de terre au lard au fond d'une casserole en fonte pour donner à ce simple ragoût un petit goût de roussi agréable. — (Paul Dunez, Les Grandes Hazelles: L’Émeraude des Ardennes, L'Harmattan, 2011, page 91)
- (Sens figuré) (Familier) (Vieilli) Ce qui rend appétissant, ce qui excite le désir, l’intérêt.
- La difficulté est une espèce de ragoût.
- Il y a un ragoût dans la nouveauté.
- Quel ragoût trouvez-vous à cela ? : Quel plaisir y trouvez-vous ?
- En effet, il projetait dans le débat des clartés qui me paraissaient admirables… Étaient-elles en somme si admirables ?… Je crois bien que je vomirais aujourd’hui ce ragoût. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
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thou
- (Archaïsme) Tu.
- Thou hast been faithful.
- Tu as été fidèle.
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cantaloup
- (Botanique) Sorte de melon à côtes saillantes et rugueuses.
- La pastèque nous fit grand bien ; cette pulpe rose dans cette écorce verte a quelque chose de frais et de désaltérant qui fait plaisir à voir. À peine y a-t-on mordu qu’on est inondé jusqu’au coude d’une eau légèrement sucrée d’un goût très-agréable, et qui n’a aucun rapport avec le jus de nos cantaloups. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Derrière, le long des étagères, il y avait des files de melons, des cantaloups couturés de verrues, des maraîchers aux guipures grises, des culs-de-singe avec leurs bosses nues. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- – Êtes-vous de ceux, Monsieur de la Fleurissoire, qui préfèrent les prétentieux melons du Nord, les sucrins, les prescots, que sais-je, les cantaloups, à nos ruisselants melons d’Italie ? — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
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lou
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du créole louisianais.
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giou
- (Montréal) (Argot) Délicieux, savoureux.
- Mes filles m’ont surpris hier soir. Nous conversions de choses et d’autres quand l’une m’a dit : « C’est giou ». Ça vient du créole « gou », au sens de délicieux, et ça se prononce « guiou ». — (Jean-Benoît Nadeau, Cette langue qui ne voulait pas changer , L'Actualité, 3 juin 2019)
- arrou
- landigou
- capoue
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padou
- Ruban fait moitié de fil grossier moitié de soie.
- En roulant ou déroulant du padou, il suivait le cours brillant des rivières. — (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
- Les padous que l’on fabrique dans les manufactures de Saint-Etienne en Forest, & de Saint-Chaumont dans le Lyonnais, sont faits avec de la soie & du fleuret. On les appelle communément padous de Lyon, parce que c'est de cette ville qu’on les tire. — (Honoré Lacombe de Prézel, Dictionnaire du citoyen, ou Abrégé historique, théorique et pratique du commerce, page 208, chez Grangé, 1761)
- En mai 1797, possesseur d’un petit capital de six mille Francs, Richard s’établit à St Chamond, comme fabricant de padoux. Les padoux étaient des rubans étroits, dont les hommes comme les femmes formaient des floquets. On les utilisait aussi comme rubans pour attacher les catogans et les chaussures. — (Charles-François Richard-Chamovet, industriel)
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boubou
- (Habillement) Vêtement traditionnel africain, long et très ample, aussi bien porté par des hommes que par des femmes.
- Chez Hédiard, dans le quartier des boutiques chic de la Ville Nouvelle, un femme noire en boubou est entrée. Immédiatement, l’œil de la gérante se transforme en couteau, surveillance sans répit de cette cliente qu’on soupçonne en plus de s’être trompée de magasin, qui ne sent pas qu’elle n’est pas à sa place. — (Annie Ernaux, Journal du dehors, 1993, réédition Quarto Gallimard, page 531)
- Un groupe d’enfants jouaient avec la guenon apprivoisée d’un Flamand efféminé, un habitant de l’impasse qui se faisait appeler Fifi, et qui ne portait que des chemises en pagne et des boubous africains. — (Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, pages 108–109).
- Normand Brathwaite y incarne le professeur en sociologie Napoléon Kiwi Premier, vêtu d’un boubou, un par-dessus commun en Afrique subsaharienne, et s’exprime avec un accent caricatural, à couper au couteau. — (Raphaël Pirro, Radio-Canada retire un épisode de «La Petite vie» avec Normand Brathwaite, Le Journal de Montréal, 11 novembre 2020)
- Un boubou chatoyant.
- (Par métonymie) Les Africains, les Noirs eux-mêmes.
- […] De toute façon, des boubous il y en a. C'est pas ce qui manque [rires]. On les appelle les boubous, les Noirs quoi. […] S’il y a un Français qui me dit « je suis manœuvre », je lui dis « j’ai rien du tout ». […] Le mec il ira pas sur les chantiers, avec un temps comme ça, prendre la pelle, charger, le mec il le fera pas. Non, non, manœuvre, c'est boubou, quoi. Le problème, c'est que le Français, il aura pas la même culture, donc il le fera pas… L'autre, là-bas, boubou, il va aller sur le chantier, le chef il va lui secouer les plumes « tiens tu fais ça, tu vas là, tu montes ça », bon il va le faire… — (Nicolas Jounin, Chantier interdit au public, Paris, La Découverte, 2009, page 19).
- clergoux
-
biniou
- (Musique) Sorte de cornemuse en usage en Bretagne.
- « On danse chez M. Dominique, me dit le docteur. Bonne occasion pour lui faire visite dès ce soir, si vous le voulez bien, puisque vous lui devez des remercîments. Lorsqu’on danse au biniou chez un propriétaire qui fait vendanges, sachez que c’est presque une soirée publique. » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 19)
- Le biniou de Jozon Thoraval! Il avait sa légende, comme tout biniou qui se respecte; j’en puis faire aujourd'hui l’histoire […]. — (Charles Le Goffic, Le biniou du mobilisé (1871), dans Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 227)
- Elle m’apprenait à jeter un œil goguenard sur les faïences quimpéroises à binious et à bragou braz accrochées aux murs des rares maisons bourgeoises où il m’était arrivé d’entrer. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 103)
- Jed les dépassa, et, pénétrant dans le premier salon de réception, fut accueilli par la plainte lancinante d’une dizaine de sonneurs de biniou bretons, qui venaient de se lancer dans un morceau celtique torturé, interminable, d’une audition presque douloureuse. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 231)
- (Péjoratif) Instrument à vent, généralement lorsque celui qui en joue n’est pas très doué.
- Tu veux bien arrêter ton biniou deux minutes ?
- (Familier) Téléphone.
- Dès que tu es rentrée, passe-moi un coup de biniou.
- (Familier) Alcootest
- Les gendarmes m’ont demandé de souffler dans le biniou.
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rajout
- Ajout, ce qu'on rajoute.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- baloue
- arancou
-
bafoue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe bafouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe bafouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe bafouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe bafouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe bafouer.
-
coup
- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
-
chouchou
- Personne préférée, ou à qui toutes les attentions sont portées (généralement en parlant d’un enfant).
- Il suffirait que tu décides d’être un peu plus sage, et tu verrais, tu deviendrais très facilement le chouchou de la maîtresse. — (Béatrice Hammer, Superchouchoute, 2009)
-
goût
- Celui des cinq sens par lequel on discerne les saveurs.
- Le gras, un goût ? Tout dépend comment on définit ce dernier. Si l’on réduit le goût à la saveur fondamentale captée par les récepteurs de la cavité buccale, le gras ne peut encore accéder à ce glorieux titre, car les biochimistes ne sont pas tous d’accord. — (Camille Labro, Le gras, précieux révélateur de saveurs, Le Monde. Mis en ligne le 26 juillet 2019)
- Tout le monde a appris à l’école qu’on pouvait détecter quatre goûts fondamentaux : le salé, le sucré, l’amer et l’acide. Mais saviez-vous qu’il existe en réalité une cinquième saveur? C’est l’umami! — (Élise Madé, L’umami, ce goût qui fait dire « miam! », ici.radio-canada.ca/mordu, 10 novembre 2021)
- Avoir le goût bon, le goût fin, le goût sûr, le goût mauvais, le goût dépravé, le goût usé.
- Cela plaît au goût, chatouille le goût, flatte le goût.
- Saveur.
- Des petits pois, ainsi préparés, peuvent se conserver plusieurs années sans perdre le goût qu'ils ont dans la primeur. — (Armand Étienne Maurice Havet, Le dictionnaire des ménages, page 363, 1822)
- On obtient ainsi de l'eau-de-vie qui possède un goût empyreumatique, dit goût de feu, très prononcé ; on peut le faire disparaître en partie en distillant de nouveau l'eau-de-vie. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 143)
- Il fut intéressé par la salade de carottes râpées en longues lamelles. Il en prit une fourchettée, mâcha. Le goût le surprit. Il n'appréciait pas. — (Roger Hanin, Les sanglots de la fête, Grasset, 1996)
- Nous nous souvenons du premier dîner avec l’être aimé (nous pouvions à peine manger, tant le désir de l’autre nous emplissait). Nous nous souvenons du goût de son corps sur notre langue. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 319)
- On faisait brûler légèrement les pommes de terre au lard au fond d'une casserole en fonte pour donner à ce simple ragoût un petit goût de roussi agréable. — (Paul Dunez, Les Grandes Hazelles: L’Émeraude des Ardennes, L'Harmattan, 2011, page 91)
- Odeur.
- On sent ici un goût de renfermé.
- Ce tabac a un goût de pourri.
- Y a comme un goût.
- Appétence des aliments, plaisir qu’on trouve à boire et à manger.
- Ce malade ne trouve goût à rien, ne prend goût à rien.
- Il a entièrement perdu le goût.
- Le goût commence à lui revenir.
- (Sens figuré) Faculté de sentir, de discerner les beautés et les défauts qui se trouvent dans les ouvrages d’esprit, dans les productions des arts.
- Il a le goût fin, délicat.
- Il a bon goût.
- C’est avoir le goût fort mauvais que de trouver de l’esprit à cela.
- Le goût des pointes.
- Finesse de goût.
- Délicatesse de goût.
- Le goût particulier d’une nation.
- Le goût français.
- (Par extension) Sentiment agréable ou avantageux qu’on a de quelque chose.
- — Si tu veux rester, dit-il, je te garderai, mais sans gages parce que tu n’es pas assez fort ; plus tard, je ne dis pas.Je le remerciai.— À ton goût, ce que j’en disais c’était pour toi ; bon voyage ! — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Mais cette effervescence sociale n’est pas du goût des autorités de l’Empire. L’activisme de Camélinat lui vaut quelques démêlés avec la justice. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Satisfaire tous les goûts.
- Cet ouvrage est au goût de tout le monde.
- Avoir le goût difficile.
- Attrait qui porte vers certaines choses et du plaisir qu’on y trouve.
- Il n’a aucun goût pour la musique.
- Le goût de la solitude.
- Inspirer à quelqu’un le goût d’une chose.
- Prendre goût à une chose.
- Il n’a point goût au travail qu’on lui impose.
- Son goût le porte à ce genre d’études, vers ce genre d’études.
- Mettre en goût d’une chose, en donner envie, désir et aussi Exciter à la faire.
- Les dernières émeutes les avaient, pour ainsi dire, mis en goût pour les mouvements publics. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXVI, 1826)
- Ce qu’on lui dit de ce livre le mit en goût, et il voulut le lire.
- Ses premiers gains le mirent en goût.
- Ce facile succès le mit en goût de continuer.
- Mme de Schwanthaler, mise en goût par ses succès de canotière, passait sa vie sur l’Isar en costumes extravagants. — (Alphonse Daudet, La pendule de Bougival, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 57)
- Faire une chose par goût, La faire pour son plaisir.
- Ouvrages de goût, Ouvrages, objets qui ne sont faits que pour l’agrément, pour l’ornement.
- En effet, le Marquisien se soucie peu de l’argent et, pour obtenir son copra, certains capitaines exploitent son goût pour l’alcool, ce qui est défendu par la loi mais très difficile d’empêcher. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Vieilli) Inclination qu’on a pour certaines personnes.
- On a remarqué qu’il avait du goût pour cette jeune fille et on pense qu’il l’épousera.
- Ce n’est point de l’amour, c’est un goût passager.
- Manière dont une chose est faite, caractère particulier de quelque ouvrage.
- Des ornements d’un goût recherché, d’un goût mesquin.
- Ce meuble est de bon goût, de mauvais goût, d’un goût nouveau.
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m’offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Voilà une plaisanterie d’assez mauvais goût.
- Une galanterie de bon goût.
- Une toilette de bon goût.
- Cet artiste travaille dans un fort mauvais goût.
- Un mobilier d’un goût sévère.
- (En particulier) Manière propre à un artiste, de la manière d’une école, et du caractère général d’un siècle.
- Ces vers sont dans le goût de Racine.
- Ce tableau est dans le goût de Michel-Ange, de Raphaël.
- Le goût de la Renaissance.
- Ce tableau est dans le goût vénitien.
- Cette pièce est bien du goût du XVe siècle.
- Il a écrit dans le goût de son siècle.
- (Par ellipse) Bon goût ; agrément ; grâce ; élégance.
- Les cache-nez masculins et féminins sont d'un goût parfait au Comptoir des Indes, et, à cette époque de fin d’année, il est bon de signaler les dessins les plus séduisants et les plus nouveaux. — (« Revue des magasins », dans Le Moniteur de la mode: journal du grand monde, n° 50 du 14 décembre 1873, Paris : chez Adolphe Goubaud & fils, page 2)
- Avoir du goût.
- Un homme de goût, plein de goût.
- Les lois, les règles du goût.
- C’est un critique du goût le plus sur.
- Manquer de goût.
- Le goût s’épure.
- Le goût se perd.
- L’étude, la lecture forment le goût.
- La perversion du goût.
- Un ouvrage fait avec goût.
- Il y avait dans cette parure plus de richesse que de goût.
- La magnificence et le goût de ces fêtes.
- Le goût brille dans ses moindres ouvrages.
- (Sens figuré) Propriété ; caractéristique.
- « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », a clamé le président de la République. « Au nom de la nation, je m’incline devant leur sacrifice, je m’incline devant la douleur des familles », a-t-il poursuivi avant de décrire en quelques mots la carrière de chaque soldat. — (Le Monde avec AFP, L’hommage national aux treize soldats morts au Mali : « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », Le Monde. Mis en ligne le 2 décembre 2019)
- ascoux
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.