Dictionnaire des rimes
Les rimes en : archiduchesse
Que signifie "archiduchesse" ?
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- (Noblesse) Épouse d’un archiduc.
 - Un autre, elle refuse de saluer sa belle-sœur, une archiduchesse d’Autriche, qui vient de mettre au monde une fille et qu’elle n'a pas revue depuis ses couches, « ce qui fit effet aux spectateurs », ajoute avec perplexité Charles-Félix. — (Charles Dupêchez, La reine velue, 1993})
 - (Noblesse) Fille ou sœur de l’empereur d’Autriche.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
Mots qui riment avec "esse"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "archiduchesse".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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                                            méconnaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de méconnaître (ou méconnaitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de méconnaître (ou méconnaitre).
 
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                                            stress
                                                                                            
?- Réaction à une agression par un agent extérieur, dont l’intensité dépend à la fois des facteurs internes à l’entité stressée (capacité d’interprétation d’un élément comme stressant) et externes à l’entité stressée (les caractéristiques des agents extérieurs).
 - Le syndrome général d’adaptation dit Hans Selye, le théoricien du Stress, passe par trois phases : la réaction d’alarme, le stade de résistance, le stade de l’épuisement. — (Raoul Vaneigem, Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, 1967, Folio actuel, page 98, ISBN 2070326861)
 - L'aération de l'eau peut être maintenue au moyen de bulleurs. Il est conseillé de placer les bulleurs à des endroits où ils n'entraînent pas de stress excessif chez les têtards. — (Lignes directrices de l'OCDE pour les essais de produits chimiques : Essais de métamorphose des amphibiens, OCDE, fascicule 231, 2009, page 15)
 - Il fallait consacrer plus de temps à l'évolution du concept de stress, emprunté au vocabulaire des ingénieurs, transformé en psycho-pop. [...] Quand le métal est soumis à un stress (poids, chaleur ou fatigue), sa résistance tient jusqu'à un certain coefficient. Le stress du matérialisme occidental va bientôt faire sauter le cadenas politique socialiste. — (Jacques Godbout, De l'avantage d'être né, Boréal, 2018, « 1990 », page 201)
 - L’agression en elle-même.
 - (Agriculture) (Familier) État d’une plante ou d’une culture lorsque l’un des facteurs de sa croissance (eau, engrais, chaleur, etc.) vient à manquer.
 - Le desmédiphame peut causer un retard de croissance temporaire et/ou [sic] la chlorose ou la brûlure de la pointe des feuilles de la betterave à sucre lorsqu’on l’applique sur des plants soumis à un stress. La croissance normale reprend 10 jours après le traitement. — (Pub 75F : Guide de lutte contre les mauvaises herbes, Ministère de l’Agriculture de l’Ontario, novembre 2006)
 
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                                            rebaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de rebaisser.
 - Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de rebaisser.
 - Première personne du singulier du présent du subjonctif de rebaisser.
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de rebaisser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif de rebaisser.
 
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                                            hautesse
                                                                                            
?- Titre qu’on donnait au sultan.
 - À mon arrivée, j’ai été informé par le capitaine d’un brûlot français qu’on a fait prisonnier environ douze des vaisseaux qui avaient combattu sous l’escadre de Vos Hautesses. — (Eugène Sue, Histoire de la Marine, éditeur Félix Bonnaire, 1837)
 - Grand Prince, dis-je alors au sultan, veuillez croire que je suis d’avoir participé à cette audacieuse soustraction. Mais que Votre Hautesse veuille bien se rassurer. — (Léo de Bernard, Une séance de prestidigitation devant le sultan, paru dans Le Monde illustré, 1857)
 - Au moment de nous séparer, il s’adressa à votre serviteur, à raison de mes fonctions de chancelier du Divan, que j’étais à cette époque, pour m’annoncer que Sa Hautesse, prenant en considération la requête qu’il lui avait présentée, de concert avec le sérasquier, avait bien voulu rendre la liberté à Stéfanâki, destiné à être interprète de l’armée, et à l’exilé Yacovâki, dont le sérasquiérat utiliserait les services. Il me donna, en outre, personnellement, l’ordre de promulguer, dès mon arrivée à la Sublime-Porte, les firmans relatifs à leur mise en liberté et de les délivrer au sérasquier. — (Akif-Pacha, Un diplomate ottoman en 1836 (affaire Churchill), Ernest Leroux, Éditeur, Paris, 1892, traduction annotée d’Arthur Alric)
 
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                                            paraisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de paraître (ou paraitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de paraître (ou paraitre).
 
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                                            maîtresse
                                                                                            
?- Celle qui a un pouvoir de domination sur les êtres ou les choses.
 - Celle qui a quelqu’un à son service.
 - Ils déclarèrent qu’ils la reconnaissaient toujours pour leur dame et maîtresse, et qu’ils la défendraient envers et contre tous. — (Charles de Montalembert, Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe, Debécourt, Paris, 1836, page 186)
 - Celle qui exerce un pouvoir.
 - Rome fut fondée par des brigands, et Rome n’en devint pas moins la maîtresse du monde ; que cet exemple vous inspire, et faisons pour la Germanie, ce qu’ils firent pour l’univers. — (Jean-Henri-Ferdinand Lamartelière, Robert, chef des brigands, Paris, 1844 (1re édition 1793), page 77)
 - Celle qui a la prééminence dans un domaine ou un lieu, qui peut y faire prévaloir son autorité.
 - ou, ce qui reviendroit au même, asservir ses ministres, en ce qui regarde leurs fonctions spirituelles, à la puissance civile, devenue maîtresse dans l’Église, comme elle l’est de droit dans l’état. — (Félicité de La Mennais, De la religion considérée dans ses rapports avec l’ordre politique et civil, 1825, page 105)
 - Debout l’un près de l’autre, comme le maître et la maîtresse de maison, quand les invités arrivent — (Jean Giraudoux, Sodome et Gomorrhe, 1943, page 145)
 - Tout nouveau venu qui entrait dans la gargote disait en voyant la Thénardier : Voilà le maître de la maison. Erreur. Elle n’était même pas maîtresse. Le maître et la maîtresse, c’était le mari. Elle faisait, il créait. Il dirigeait tout par une sorte d’action magnétique invisible et continuelle. — (Victor Hugo, Les Misérables, Émile Testard, Paris, 1890 (1re édition 1862), page 149)
 - (Spécialement) Servante(-)maîtresse, servante qui joue le rôle de la maîtresse de maison.
 - Le mari a sa femme, le garçon a la maîtresse ; et le garçon qui n’a pas la maîtresse a la servante-maîtresse. — (Edmond de Goncourt, Jules de Goncourt, Journal des Goncourt : 1858-1860, H. Champion, Paris, 2005 (1re édition 1860), page 531)
 - Une vieille bonne qui l’avait élevé, une de ces servantes maîtresses qui sont les tyrans des familles, vint ouvrir — (Guy de Maupassant, Monsieur Parent, Paul Ollendorff, Paris, 1886, page 5)
 - Être sa maîtresse, être maîtresse de soi : être indépendante, avoir la faculté d’agir à sa guise, de disposer librement de soi.
 - Ah ! quand ne serai-je plus reine, pour être ma maîtresse ! — (Eugène Scribe, Le Verre d’eau, Velhagen & Klasing, Bielefeld, 1861, page 33)
 - Annette est libre, elle est maîtresse d’elle-même, et il faut lui plaire — (Honoré de Balzac, Annette et le criminel, 1824, page 111)
 - N’ayant jamais un foyer qui lui appartienne, elle [la femme romaine] n’a rien de ce qui donne l’autorité dans la maison. Jamais elle ne commande ; elle n’est même jamais libre ni maîtresse d’elle-même. — (Numa Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique, Durand, 1864, page 103)
 - Être maîtresse en quelque chose ou de quelque chose : être supérieure dans un domaine, être un modèle pour autrui.
 - Ô femmes ! Vous êtes nos maîtresses en fourberie ! Qui peut lutter contre vous ? — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé, 1796, page 173)
 - (Sens figuré) Celle qui domine, gouverne.
 - Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux que cette passion, qui fait d’un homme une bête féroce ? et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, tome 3, Charpentier, Paris, 1910 (1re édition 1670), page 242)
 - Il s’inclinait devant la nécessité, maîtresse des hommes et des dieux, et il terminait la lecture du classement par les noms de Morlot, Laboriette et Chazal, sans commentaire inutile. — (Anatole France, La Vie en fleur, Calmann-Lévy, Paris, 1925, page 97)
 - Tout l’acte de la construction exige une coordination aussi parfaite que possible entre la mimique, la figuration et la musique, laquelle est ici souveraine maîtresse et doit commander l’action des personnages et des matériaux mouvants. — (Paul Valéry, Variété III, 1936, page 108)
 
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                                            kermesse
                                                                                            
?- Nom qu’on donne aux Pays-Bas, en Belgique et dans le nord de la France à des foires paroissiales qui se célèbrent avec des processions, des mascarades, des danses et autres divertissements.
 - [Il] s’imaginant de prodigieuses kermesses, de continuelles ribotes dans les campagnes. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)
 - Puis les cloches sonnèrent de nouveau, annonçant la fin de l’office. Le grand portail s’ouvrit sur la kermesse. Et une poussée de foule eut lieu, une invasion d’hommes, de paysans, de fermiers et de gens de la terre, qui avaient jusque-là attendu dans les cabarets. — (Van der Meersch, Empreinte dieu, 1936)
 - Depuis 2015, la fête commençait dès le lundi soir. Les joueurs étaient disponibles pour tous les médias dans un amphithéâtre ouvert aux partisans dans une atmosphère de kermesse. — (Jean St-Onge, La pandémie et les « festivités » du Super Bowl, radio-canada.ca, 4 février 2021)
 - (Par analogie) Fête de charité en plein air ; fête foraine.
 - C’était [la foire des Mosi] il y a peu d’années encore, une vaste kermesse, un grand marché de campagne, une braderie villageoise… — (Morand, Bucarest, 1935)
 - Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
 - Tableau représentant une kermesse.
 - Une kermesse de Rubens.
 - (Sens figuré) (Péjoratif) Sujet de société nous occupant comme un divertissement.
 - Sur cette balance grossière le mérite spirituel de l'art est sans poids ; privé de tout encouragement celui-ci se retire de la kermesse bruyante du siècle. — (Friedrich von Schiller, Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme, 1795)
 
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                                            joliesse
                                                                                            
?- (Rare) Qualité de ce qui est joli.
 - Le Picard de la côte est moins dru, d'une charpente moins massive que celui qui habite l'intérieur des terres; j'ai vu dans le Vimeu des visages virils d'une rare noblesse; et la joliesse des Abbevilloises est légendaire. — (Henri Potez, La jeunesse de Denys Lambin (1519-1548), dans la Revue d'histoire littéraire de la France, éd. Armand Colin, 1902, p. 387)
 - Vers sa dix-huitième année, il devait perdre tout d’un coup le fruit de ses expériences, comme se préparant à entrer dans un monde où les raffinements, les joliesses devenaient un bagage encombrant. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 122.)
 - Que m’importe d’être laide ? disait-elle régulièrement à la jeune femme. La joliesse n’eût jamais pu m’apporter un destin plus heureux que de vivre avec vous. — (Amélie Nothomb, Mercure, Éditions Albin Michel, Paris, 1998, page 223)
 - Leur grâce fragile disait la joliesse de l’infante défunte. — (Amélie Nothomb, Journal d’Hirondelle, Éditions Albin Michel, Paris, 2006, page 75)
 - Que cette représentation soit une construction fantaisiste née de la joliesse des enluminures importe peu. — (Joseph Morsel et al., L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
 
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                                            gentillesse
                                                                                            
?- Agrément accompagné de délicatesse.
 - Galamment, il lui baisa la main et badina un instant avec gentillesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
 - Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
 - Pour nombre de Saujonnais, Jeannette Grenon restera cette monitrice d’auto-école, connue pour sa grande gentillesse. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 15)
 - Tour de souplesse agréable.
 - Il a dressé son chien à mille gentillesses.
 - (Ironique) (Souvent au pluriel) Saillies agréables, spirituelles.
 - Dire des gentillesses.
 - (Ironique) Trait de mauvaise conduite, de malice, etc.
 - Il a fait là une gentillesse dont il pourrait bien se repentir. — Cette gentillesse est un peu forte.
 
 - gonesse
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                                            drôlesse
                                                                                            
?- (Péjoratif) (Populaire) Jeune femme, adolescente, avec éventuellement une nuance péjorative.
 - Et que de Léonore on ne me parle plus ;La drôlesse me coûte et l’honneur et l’ouie,Et je ne l’en vois pas guéres moins réjouie. — (Paul Scarron, Don Japhet d’Arménie, acte III, scène 4, 1653)
 - Si le curé, manipulant sa barrette aux arêtes luisantes de crasse, t’appelle Madame depuis ce baptême discret d’une bâtarde indiscrète qui braillait le sel à pleins poumons… s’il y en a qui disent : « Ma foi, elle se tient, elle ne se dérange plus », nous en connaissons d’autres dont les yeux luisent sur ton passage et qui pensent : « Drôlesse ! On t’a eue. On t’aura. Et tant qu’à faire, pourquoi pas moi ? » — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, page 308)
 - Je n’aurai pas de rancune - pas assez de place dans mon chagrin - mais toutes les minauderies des drôlesses ne sauraient me réconcilier avec ceux que j’estime être aujourd’hui mes fossoyeurs potentiels. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 20)
 - Femme de mauvaise vie.
 - Innocent, il l’avait été si peu de temps, qu’avant sa quatorzième année, on l’avait renvoyé du lycée, pour avoir fait du scandale, en costume de collégien, aux courses de la Marche où il s’était montré dans la compagnie de deux drôlesses célèbres. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
 - S’il se marie un jour, ce qui peut très bien arriver, ce sera quand il sera tout à fait vieux, impotent et invalide. Alors, s’il est amoureux de quelque drôlesse, et il le sera ; si la drôlesse résiste, et il est probable qu’elle résistera, il l’épousera. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
 - […] et je me félicite d’avoir élevé le niveau mental de mes sujets en leur permettant de constater en paix la beauté des vierges, quand nos voisins fondent tout leur art sur la bedaine de quelques drôlesses. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
 - — Elle a couché ici ! Tu as osé la faire coucher ici, et dans le lit de ton pauvre frère ! Cette drôlesse ! — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 211)
 
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                                            superforteresse
                                                                                            
?- Bombardier long-courrier, fabriqué et utilisé par les États-Unis à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
 - Le choix des Mariannes comme cible était fortement influencé par l'introduction récente de la superforteresse B-29 dont l'autonomie de 9 000 kilomètres désignait les Mariannes comme une base idéale pour bombarder Tokyo à quelque 2 400 km.
 
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                                            centauresse
                                                                                            
?- (Mythologie) (Fantastique) Femelle du centaure.
 - Les longues queues s’enroulent sur elles-mêmes et deviennent des serpents que la centauresse maintient à distance de sa tête à l’aide de ses deux mains. — (Pierre Moulier, La basilique Notre-Dame des Miracles de Mauriac, 2006)
 - (Sens figuré) Cavalière habile et infatigable.
 - Les tribulations maritales que le philosophe eut avec sa centauresse, le jetèrent dans le vin du cru, un vin qui contient trois quarts d’eau-de-vie, et qui lui donna une attaque de delirium tremens. — (Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt, Journal des Goncourt : 1878-1884, G. Charpentier, Paris, 1892, page 92)
 
 - possesse
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                                            dogaresse
                                                                                            
?- (Histoire) (Noblesse) Épouse d’un doge.
 - En attendant que fussent achevées ces robes, je m’en fis prêter quelques-unes, même parfois seulement des étoffes, et j’en habillais Albertine, je les drapais sur elle ; elle se promenait dans ma chambre avec la majesté d’une dogaresse et la grâce d’un mannequin. — (Marcel Proust, La Prisonnière, 1923)
 
 - longuenesse
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                                            vitesse
                                                                                            
?- Allure, rapidité lors d’un mouvement.
 - Un des problèmes majeurs de la technique est que les vitesses circulatoires doivent être a priori connues pour éviter les phénomènes « d’aliasing » bien connus par les doppleristes. — (Francis Joffre, Traité d’imagerie vasculaire, 2015, page 45)
 - Sans cesse sur le pont, ajustant les écoutes de mes voiles pour en obtenir le meilleur rendement, utilisant chaque souffle de vent, j’avais réussi à conserver la vitesse d’à peu près un nœud. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
 - […] la préoccupation qui, chez les hommes, semble dominer toutes les autres, c’est celle de la vitesse obtenue soit par leurs propres moyens, soit par des instruments, et des appareils de locomotion, au perfectionnement desquels ils appliquent le meilleur de leur ingéniosité et de leurs facultés inventives. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
 - La vitesse de circulation de la monnaie croissait ainsi de jour en jour et sa répudiation définitive semblait devoir être prochaine. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 Octobre 1923 - 11 octobre 1924), Presses universitaires de France, 1925 (réimpression 2e édition revue), page 93)
 - Pour évaluer exactement les temps de pose, il est indispensable de pouvoir déterminer ou vérifier les vitesses des obturateurs. — (Agenda Lumière 1930, Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, Paris, page 143)
 - La vitesse ne se marque pas tant, à mes yeux, par la distance parcourue en un laps de temps défini que par le pouvoir d’arrachement. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 195)
 - (Mécanique) Dérivée de la position par rapport au temps.
 - (Physique) (Ou métaphorique) Rapport entre une distance parcourue et une unité de temps.
 - Le ciel est huit dixième couvert par cumulus et cumulo-nimbus, et un vent de S.-S.-E. à S.-E. de 60 kilomètres-heure augmente notre vitesse jusqu’à 240 kilomètres-heure. — (Jean Mermoz, Mes vols, Flammarion, 1937, page 91)
 - Il y avait déjà deux jours que le bateau filait vers le grand Nord, à la vitesse maintenue de vingt nœuds. — (Jean Lhassa, Dernières Nouvelles d’ailleurs, Éditions Publibook, 2009, page 209)
 - Les lois de la physique ne permettent pas de filer plus vite que la vitesse de la lumière. Si on s’approche de cette limite de vitesse, on peut bénéficier d’effets relativistes qui pourront diminuer le temps requis pour le voyageur, comme s’il voyageait à une vitesse plusieurs fois celle de la lumière. — (Louis Dubé, « Tourisme interstellaire envahissant », dans Le Québec sceptique, n° 70, automne 2009, page 33)
 - (Physique) (En particulier) La valeur absolue d’un vecteur vitesse.
 - (Chimie) (En particulier) Le taux d’une réaction chimique, la quantité de matière transformée par unité de temps.
 - Combinaison motrice d’engrenages sur un véhicule.
 - Mettre la vitesse sur le point mort pour démarrer la voiture.
 - En 1869, certaines bicyclettes comportaient déjà des systèmes imaginés pour changer les vitesses.
 - Épreuve de sport cycliste.
 - Épreuve de vitesse, piste de vitesse, la vitesse olympique.
 
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                                            cresse
                                                                                            
?- Nom de la passerage.
 
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                                            naisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de naître (ou naitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de naître (ou naitre).
 - On pourrait éventuellement même aller un pas plus loin et dite que Schmitt veut précisément « désentimentaliser» ou « dépassionnaliser » l’inimitié, c’est-à-dire faire en sorte que cesse, voire que ne naisse même pas, la haine pour l’ennemi et que, là où elle existe, elle soit remplacée par la reconnaissance de l’autre. — (Norbert Campagna, Le droit, le politique et la guerre, 2004)
 
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                                            robustesse
                                                                                            
?- Force, vigueur, en parlant d'une personne.
 - Sa robustesse a triomphé de la maladie.
 - (Par extension) Solidité, en parlant d'une chose.
 - Le facteur le plus important, en dehors de la robustesse de mon navire et de tout son matériel, était la possibilité de « capayer » à la voile […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
 - Ainsi, la robustesse du protocole RSA, utilisé dans les cartes bancaires, vient du fait qu’il est facile de multiplier des nombres premiers entre eux mais qu’il est difficile de faire l’opération inverse : trouver les deux nombres connaissant leur produit. — (David Larousserie, Logarithme discret, Le Monde, 13 mai 2014)
 - (Informatique) Capacité d’un programme informatique à fonctionner dans des conditions non nominales, comme les erreurs de saisie, etc.
 - La robustesse du programme face aux retours de ligne en trop.
 - (Nucléaire) Capacité d’une installation à assurer certaines de ses fonctions de sûreté lorsqu’elle est soumise à des sollicitations plus fortes que celles qui sont prises en compte dans son référentiel de sûreté.
 
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                                            mairesse
                                                                                            
?- (Administration territoriale) (France), (Canada), (Suisse) La première officière municipale d’une commune, municipalité ou (Canada) arrondissement, élue, en France, par les conseillers municipaux à l’issue des élections municipales, en Suisse et au Canada, directement par le corps électoral.
 - Tel est le comble de cette histoire. Car la mairesse qui a eu ma peau a elle aussi été condamnée – pour avoir organisé un faux mariage. Elle a marié un homme dans le coma. — (Jérôme Morin, On ne réveille pas un fonctionnaire qui dort : Avant propos à la nouvelle édition, éditions de l’Archipel, 2014)
 - Commémorations pour les héros et pour Hidalgo la mairesse de Paris, les à-côtés de la plaque, marchant à côté de leurs pompes… funèbres.D’un côté des héros, de l’autre des zéros pour l’orthographe. — (Guy Maillet, 2016, dépôt de bilan, des pots de départ et la farce tranquille !, Publibook, 2017, page 13)
 - En ayant beaucoup d’élus sortants, la mairesse a un avantage organisationnel avec un parti financièrement en santé et des militants passionnés. — (Elsie Lefebvre, « La bataille de Montréal : où en sommes-nous? », dans Le Journal de Québec, 20 janvier 2021 [texte intégral])
 - (Désuet) Épouse du maire.
 - Au moral, la mairesse était, si vous voulez, du strass ; mais, pour les sauvages, le strass ne vaut-il pas le diamant ? — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre premier)
 - Elle n’avait alors que cinquante-trois ans ; et, selon sa femme de chambre, devenue la femme d’un gendarme, une madame Soudry à qui l’on dit madame la mairesse gros comme le bras : « Madame était plus belle que jamais. » — (Honoré de Balzac, « Les Paysans », dans éditions Houssiaux, 1855 [texte intégral])
 - On avait d’ailleurs, immédiatement après, un nouvel exemple de cette manière de former les féminins, car Françoise ajoutait : Mais sûr et certain que c’est à la Duchesse qu’est le château de Guermantes. Et c’est elle dans le pays qu’est madame la mairesse. C’est quelque chose. — (Marcel Proust, « Le Côté de Guermantes », dans Gallimard, 1921 [texte intégral])
 - Certes, il existe le terme mairesse qui désigne traditionnellement la femme du maire (comme la préfète est aussi la femme du préfet) ; l’ennui, c’est que la terminaison en “esse” est souvent un peu péjorative […]. — (Claude Duneton, « Écrivain ou écrivaine ? Comment féminiser les fonctions ? », dans Science et Vie Junior, no 134, novembre 2000, page 87)
 
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                                            diaconesse
                                                                                            
?- (Christianisme) Femme qui, dans la primitive église, était employée à certains ministères ecclésiastiques.
 - Voici donc comment le rôle de la diaconesse dans le baptême est décrit: En premier lieu, quand les femmes descendent dans l'eau, il est requis que celles qui descendent dans l'eau soient ointes par une diaconesse avec l'huile de l'onction. — (Victor Saxer, Les rites de l'initiation chrétienne du IIe au VIe siècle : esquisse historique et signification d'après leurs principaux témoins, Il Centro, 1988, page 217)
 - Femme qui, dans certaines églises protestantes et sous l’autorité des pasteurs, se voue au soin des malades et des pauvres.
 - Chère Annabel de linon blanc, entrant chaque jour, dès le matin, chez le pasteur, choisissant, avant d’y pénétrer, ses guimpes les plus simples, s’appliquant à rejeter en arrière ses belles boucles, à les tordre même en petites nattes austères, et n’arrivant pas, malgré ses efforts, à se donner le moins du monde l’air diaconesse. — (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, collection Le Livre de Poche, page 103)
 - Quand elle courut à la maison, elle y trouva une diaconesse en train de veiller le corps du mystérieux mécène. — (Jean Giono, Les Âmes fortes, Gallimard, 1949, Folio page 271)
 - C’était une femme d’une quarantaine d’année, de taille chétive, sans formes, vétue d’une blouse blanche d’infirmière, maintenue par une ceinture, et qui portait sur sa poitrine une croix de grenats. Sous son bonnet de diaconesse paraissaient des cheveux roux et clairsemés […] — (Thomas Mann, La Montagne magique, Fayard, 1931, le Livre de Poche, 2013, page 230)
 
 - machinaisse
 - lespesses
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                                            oppresse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de oppresser.
 - Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de oppresser.
 - Première personne du singulier du présent du subjonctif de oppresser.
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de oppresser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif de oppresser.
 
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.