Dictionnaire des rimes
Les rimes en : archiatre
Que signifie "archiatre" ?
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- (Antiquité) Premier médecin d’une cour, d’un district, etc.
- Émerveillé de la distinction subtile d’un fameux archiatre de nos jours entre l'assassinat positif et l'assassinat négatif. — (Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque)
- Le médecin qui n’aurait pas été, je crois, fort émerveillé de la distinction subtile d’un fameux archiatre de nos jours entre l’assassinat positif et l’assassinat négatif, mais qui ne connaissait pas mieux que le facultatiste le péril auquel on s’expose en commençant un forfait et la récompense qu’on s’assure en le consommant. — (Diderot, Essai sur Claude)
- En 1715, à la mort de Louis XIV, le poste d’archiatre s’achevait ; mais Fagon conserva la surintendance du Jardin Royal, où il se retira et y vécut, jusqu’à sa mort, le 11 mars 1718. — (Fagon - Vie - Carrière - Œuvre, Urofrance)
Mots qui riment avec "atre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "archiatre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : atre , atres , âtre , âtres , attre , attres , oitre , oitres , oître et oîtres .
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accroître
- Augmenter ; rendre plus grand ou plus étendu.
- Au cœur du modèle néolibéral, le libre-échange sans précaution a accru le phénomène des délocalisations. — (Contribution générale « Réaliser le changement », pour le congrès de 2012 du Parti socialiste (France))
- … l'assassinat de la duchesse de Praslin, par son mari, pair de France, accrurent l'irritation publique. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Autrefois, nos écorces se vendaient à vil prix, et nos cuirs n’avaient pas une grande valeur ; mais nos écorces et nos cuirs, une fois bonifiés, la rivière nous permit de construire des moulins à tan, il nous vint des tanneurs dont le commerce s’accrut rapidement. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- Il était alors composé de soixante-douze chanoines et le nombre s’accrut encore, car lorsque la Révolution survint, il s’élevait au chiffre de soixante-seize. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- La chèvre belge, quoique abâtardie, pouvait fournir de 4 à 8 pintes de lait (2 à 4 litres et plus) par jour, rendement qui pourrait, par la sélection, être encore accru. — (Paul Diffloth, Zootechnie : Chèvres, porcs, lapins , Encyclopédie agricole J. B. Baillière, & fils, 4e édition, 1918, page 63)
- Aller en augmentant, devenir plus grand.
- Son bien, son revenu accroît tous les jours.
- (Droit) (Intransitif) Revenir au profit de quelqu’un par la renonciation ou l’empêchement d’une autre personne, en parlant d'une chose.
- Entre colégataires, la portion de l’un accroît à l’autre ; la part de l’héritier renonçant accroît à ses cohéritiers.
- (Par extension) Cette portion de terre est accrue à son champ, à son héritage par alluvion, par atterrissement.
- (Pronominal) Aller en augmentant, devenir plus grand.
- Dès avant l'hibernation, les ovaires s'étaient considérablement accrus et remplissaient la cavité générale ; ils ont encore un peu grossi pendant l'hibernation aux dépens des réserves nutritives accumulées dans l'organisme. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Depuis 1870 le nombre des insulteurs du Dieu des chrétiens s’est accru d'une dizaine de millions ; vous le constatiez vous-même l'an dernier. — (Henri Louatron, À la messe noire ou le Luciférisme existe, Mamers (Sarthe) : à compte d'auteur, s.d. (vers 1918-1920), page 39)
- coquatre
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mulâtre
- (Anthropologie) (Vieilli) Métis né d’un parent noir et d’un parent blanc ou de deux parents mulâtres.
- « Nous n’avons qu’une belle mulâtre, une jolie femme, bien faite; mais elle est stérile.» — (Jean-Charles Houzeau, La terreur blanche au Texas et mon évasion, 1862)
- Si Dris Ben-Aâlem, le caïd el-mechouar, gouverneur de la cour, commandant de la garde chérifienne, porte-parole du Sultan, était un mulâtre gigantesque à voix stentorienne. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 71)
- J’ai oublié ma réserve habituelle : parodiant cette boutade célèbre d’un pamphlétaire qui reprochait à un mulâtre de ne pas avoir eu le courage d’être nègre tout à fait, je me suis mise à persifler :— M. le délégué n’a pas eu la simplicité de s’appeler communément Dubois. Il a poussé le sens de la distinction, l’effort imaginatif et précieux jusqu’à se nommer Libois. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Un mulâtre en chandail chiné de rouge et vert, en casquette de toile blanche, était entré derrière elle et refermait la porte. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VI, Gallimard, 1937)
- (Haïti) Afrodescendant liotrique à la peau jaune ou café au lait et aux traits europoïdes.
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déplâtre
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déplâtrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déplâtrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déplâtrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déplâtrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déplâtrer.
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gastrolâtre
- (Vieilli) (Rare) Gourmand ; goinfre.
- Certes , voilà bien de quoi humilier les gens de table de Paris, qui se donnent les noms ambitieux de gourmands, de gastronomes, de gastrolâtres, etc. — (Pierre Louis de Rigaud comte de Vaudreuil, Tableau des mœurs françaises aux temps de la chevalerie : tiré du roman de Sire Roland et de la belle Ermeline, Paris : chez Adrien Egron, 1825, volume 3, page 284, note bas de page)
- Supposons que le malheur conjugal soit tombé sur un gastrolâtre ! Il demande naturellement des consolations à son goût. Son plaisir, réfugié en d'autres qualités sensibles de son être, prend d'autres habitudes. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage, ou, Méditations de philosophie éclectique: sur le bonheur et le malheur conjugal : méditation XXVIII, 1829, Paris : chez Charpentier, 1838, page 368)
- Au surplus, qu'on examine sans prévention l'effet social que produirait nécessairement l'épicurisme phalanstérien : l'homme habitué à ne marcher que sur des tapis moelleux, […], peut-il être doué du moindre courage? Le gastrolâtre n'est-il pas naturellement enclin à l'égoïsme? L'homme adonné aux voluptés érotiques n'est-il pas étranger aux élans de la piété? — (Louis Rousseau, Exposition critique des théories phalanstériennes, dans Croisade du XIXe siècle, Paris : chez Debécourt, 1841, page 472)
- On notera ainsi avec bonne humeur « débrouillamini » (action de débrouiller un embrouillamini), « bonenfantise » (qualité d’une personne bon enfant), « gastrolâtre » (personne qui ne vit que pour les plaisirs de la table), « métromanie » (manie de composer des vers), « merdoie » (d’une couleur jaune verdâtre), « bisbrouille » (fâcherie, petite brouille), « ignivome » (qui vomit du feu). — (Alain Rey, l’amoureux des mots, Le Devoir.com, 6 janvier 2014)
- La digestion, en employant les forces humaines, constitue un combat intérieur qui, chez les gastrolâtres, équivaut aux plus hautes jouissances de l’amour. On sent un si vaste déploiement de la capacité vitale, que le cerveau s’annule au profit du second cerveau, placé dans le diaphragme, et l’ivresse arrive par l’inertie même de toutes les facultés. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre IV, page 19 de l'édition Garnier)
- Adorateur du ventre, celui dont le dieu est le ventre.
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embatre
- (Désuet) Cercler une roue avec une bande de fer.
- Les moufles consistent en plusieurs roues attachées ensemble. On dit embatre des roues, pour dire, les ferrer. — (Antoine Furetière, Dictionnaire universel, Arnoult & Reinier Leers, 1690, article Roue)
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bellâtre
- Homme chez qui l’impression de beauté est gâtée par un air de prétention niaise et de contentement de soi-même.
- C’était bien le bellâtre que ses antécédents annonçaient ; mais l’âge l’avait déjà doté d’un petit ventre rond assez difficile à contenir dans les bornes de l’élégance. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, 1837)
- […], et le bellâtre à tête plus ou moins simiesque, bovine, équine, porcine, corvidée ou batracienne, — toute la lyre esthétique ! — exulte devant son miroir, se tient pour la copie la plus parfaite de l’Antinoüs, et se fait a lui-même les yeux doux. — (Auguste Dietrich, 31 décembre 1911, « Préface » de Fragments sur l'histoire de la philosophie, par Arthur Schopenhauer, Paris : Librairie Félix Alcan, 1912, p. 12)
- – Eh ! dit âprement Mme Larralde, est-ce notre faute, à nous, si son bellâtre de capitaine la trompe ? Nous pâtissons déjà assez des fredaines de ce monsieur, et il faut, par-dessus le marché, que nous supportions son caractère, à elle. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 168.)
- La cervelle du bellâtre se mit à bouillonner comme un chaudron de confiture. — (San-Antonio, Les cochons sont lâchés, 1991)
- Derrière ma façade de stoïque bellâtre, je suis aussi solide qu’une statue de plâtre. — (Jonathan Painchaud, Pousse pousser)
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croître
- Se développer, en parlant des êtres humains, des animaux, des plantes.
- Croître très vite, en peu de temps, à vue d’œil, insensiblement.
- Croître à une certaine hauteur.
- Se laisser croître la barbe, les cheveux.
- Les herbes, les arbres croissent.
- Cette pluie a fait croître les blés.
- Ces animaux croissent jusqu’à tel âge.
- Bien plus commode à exploiter que le bois, le bambou croît très rapidement. — (Palissades en bambou: techniques traditionnelles de construction et d'assemblage de Isao Yoshikawa, Eyrolles, 2006, page 5)
- Pour croître, un arbre a besoin d'eau, d'oxygène, de lumière, d'éléments nutritifs tirés du sol, etc. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 173)
- Augmenter de quelque façon que ce soit, en parlant des choses.
- La vitesse de circulation de la monnaie croissait ainsi de jour en jour et sa répudiation définitive semblait devoir être prochaine. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 octobre 1923 - 11 octobre 1924), Les Presses Universitaires de France, 1925 (réimpression 2e édition revue), page 93)
- La rivière a crû, est crue. - Les pluies, les neiges l’ont fait croître.
- Naître, pousser, en parlant des herbes, des plantes, des fruits, etc.
- La laine apparait au mois de septembre, croît pendant l’hiver et tombe au printemps, au moment de la mue ; on peigne tous les deux jours, sur l’animal vivant, la toison avec un démêloir jusqu’à ce que celui-ci n’amène plus de duvet. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Cette stérilité contraste avec les nombreuses touffes de retems et de verdure qui croissent dans le lit de la vallée. — (Antonin Jaussen & Raphaël Savignac, Mission archéologique en Arabie: Les châteaux arabes de QueṣairʾAmra, Ḫarâneh et Ṭûba, E. Leroux, 1922, volume 1, page 25)
- Ce pays est bon, toutes sortes de plantes y croissent.
- lattre
- antipsychiatre
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abattre
- (Génériquement) Mettre à bas ; jeter à terre ; faire tomber.
- On vient d’abattre à Lyon un platane géant. Cet arbre cubait près de 12 mètres et le tronc seul pesait 19540 kilogr. — (Bulletin de la Société royale forestière de Belgique, volume 15, page 224, 1908)
- Pour les autres, il creusait des fossés, fagottait, écorçait des arbres ou les abattait. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre troisième)
- (Par analogie) Démolir, casser une maison, un mur, un plancher, etc.
- (Par extension) (Marine) Coucher un navire sur son flanc pour travailler à la carène ou à quelque autre partie qui est ordinairement submergée.
- (Par extension) (Médecine vétérinaire) Coucher un animal sur le flanc quand il doit subir quelque opération.
- Ce cheval est fougueux, on est contraint de l’abattre pour le ferrer.
- (Par extension) (Cartes à jouer) Mettre une ou plusieurs de ses cartes sur la table pour les montrer.
- Abattre son jeu, ses cartes, son dernier atout.
- (Par extension) (Charbonnage) Récolter le charbon au moyen d’un outil.
- Dans le cas de couche présentant des intercalations de schiste, prendre soin d’abattre le charbon puis le schiste. — (Jean-Louis Tornatore, Le charbon et ses hommes, Université de Metz, page 426)
- (Sens figuré) Expédier en peu de temps beaucoup de travail.
- Il a abattu un boulot énorme.
- Tout le travail que vous aurez abattu dans la journée n’aura servi à rien.
- Il avait beaucoup de mal à remuer les outils à cause de ses douleurs, mais il réussissait tout de même à abattre sa besogne. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 106)
- Le gouvernement en a plein les bras avec cette pandémie qui n’en finit plus. François Legault, Christian Dubé, Horacio Arruda abattent un boulot colossal sans compter les heures. — (Rémi Nadeau, La semaine gâchée de François Legault, Le Journal de Québec, 17 avril 2021)
- La lutte que nous menons présentement est loin d’être vaine, et la communauté scientifique abat un travail considérable. — (Luc Laliberté, Immunité collective impossible aux États-Unis?, journaldemontreal.com, 3 mai 2021)
- (Sens figuré) (Familier) Boire (une quantité réputée importante).
- Ils ont abattu dix bouteilles de vin et quatre de champagne ce soir-là.
- Tuer un animal.
- Ce chien était enragé : il a fallu l’abattre.
- Assassiner par arme à feu.
- Il a été abattu de sang froid.
- (Par extension) (Militaire) Détruire un avion en vol.
- Ce pilote a abattu trois chasseurs ennemis.
- (Sens figuré) Affaiblir physiquement et moralement.
- Une fièvre continue abat bien un homme.
- La moindre affliction l’abat.
- (Pronominal) Tomber brusquement.
- Et tout d’un coup, comme une masse, je m’abattis sur le colporteur que je bâillonnai et ligotai en un clin d’œil... — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
- A peine nos tentes sont-elles dressées, qu’une averse diluvienne s’abat sur le camp. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 131)
- Pareil à une bête tapie dans les hauteurs, le lourd rideau s’abattait, puis remontait au cintre, tandis que les duettistes venaient saluer. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L’Humanité, 7 septembre 2011)
- En avril 1872, les mouches de la Saint-Marc envahirent Paris et sa région. Elles volaient en abondance et venaient s'abattre sur les passants. L'apparition surprenante en nombre prodigieux de cet insecte fit craindre à certains l'annonce d'un fléau. — (Vincent Albouy, Des insectes en ville, Éditions Quae, 2017, page 33)
- (Pronominal) S’apaiser, en parlant du vent.
- Le vent s’abat, s’est abattu, est abattu.
- (Pronominal) (Spécialement) Tomber ou se laisser tomber (sur quelqu’un ou quelque chose) en provoquant un dommage.
- Au début de mars 1870, c’est-à-dire quatre mois avant la guerre entre la France et la Prusse, parmi la foule des étrangers qui s’abattirent sur Paris, aucun n’attira plus soudainement l’attention que la comtesse de Cagliostro. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Malgré les mouvements brusques, imprévisibles souvent du bateau, il restait debout à son poste, bien d’aplomb sur ses courtes jambes et il ne tressaillait même pas quand des paquets de mer s’abattaient sur ses vastes épaules. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), L’île des maudits, éditions J. Ferenczy et Fils, 1929, réédition 1980, chapitre VIII)
- Cette année-là, une épidémie s’étant abattue sur les phasianidés, Mme Lefur dut s’estimer heureuse de pouvoir remplacer par une oie sa dinde noëlesque. — (revue Lectures pour tous, Hachette et Cie, 1908, page 254)
- (Marine) Éloigner la proue d’un bateau du lit du vent, en faisant une abattée volontaire.
- Ce voilier vient d’abattre de trente degrés.
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cloître
- Partie d’un monastère qu’une clôture sépare du reste du bâtiment.
- Le démon, au contraire, a envoyé dans les cloîtres des monastères la faim et la soif d’entendre les paroles des hommes et les bruits du monde, en sorte qu’occupés d’un vain parlage, nous repoussions d’autant plus la parole divine, […]. — (Lettres complètes d’Abélard et d'Héloïse, Lettre VIII, traduction de Octave Gréard, Garnier, 1875, page 274)
- Partie d’un monastère qui est faite en forme de galeries, avec un jardin ou un préau au milieu.
- Un cloître est fort bien situé auprès d’une église ; il ménage heureusement la transition de la tranquillité du sanctuaire à l’agitation de la cité. On peut aller s’y promener, rêver, réfléchir, sans toutefois être astreint à suivre les prières et les cérémonies du culte ; les catholiques entrent dans le temple, les chrétiens restent plus souvent dans le cloître. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Rien n’est plus noble que ce cloître gothique attenant à la cathédrale Saint-Pierre de Condom. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Agadem, qu’il ne faut pas confondre avec Agadès, capitale de l’Aïr, est un ancien fortin abandonné, du type classique à cour intérieure, avec bâtiments donnant sur le puits et arcades en forme de cloître ; le fort est en ruine, […]. — (Roger Frison-Roche, Mission Ténéré, Paris : éditions Arthaud, 1960)
- (Par extension) (Familier) Monastère.
- On entre dans un couvent, on se jette dans un cloître : la mortification se pratique dans le cloître. — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, volume 5, 1834, page 536)
- Enceinte de maisons où logeaient autrefois les chanoines des églises cathédrales ou collégiales.
- Le cloître de Notre-Dame ou de Saint-Germain-l'Auxerrois.
- Édifice qui entoure une cour fermée.
- Les marchés d’esclaves les plus importants étaient ceux de Fez et de Marrakech. Je n’ai vu que ce dernier. C’était un préau carré entouré d’un cloître. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 33)
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vératre
- (Botanique) Plante de la famille des Mélanthiacées, auquel appartient l’ellébore blanc (Veratrum album Linné).
- Les vératres sont très robustes et vivaces.
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beigeâtre
- Vaguement beige.
- Aspect macroscopique : canaux à lumière dilatée, contenant un matériel épais beigeâtre, cernés par un épais liseré opaque. — (Docteur F. Burtin, Histopathologie mammaire bénigne)
- La vigne vierge débordait un peu sur la pancarte brune aux lettres beigeâtres, légèrement écaillées. — (Philippe Delerm, Sundborn ou les jours de lumière, 1996)
- aumatre
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rabattre
- Rabaisser, faire descendre.
- Madame Fusellier la conduisit dans le salon où elle alluma le feu. Et, comme le bois fumait et ne flambait pas, elle restait penchée, les deux mains sur les cuisses.— C’est la pluie, dit-elle, qui rabat la fumée. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 365)
- Les aéronats roulaient, tanguaient, dérivaient ; des rafales de grêle les rabattaient vers la terre […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 246 de l’édition de 1921)
- […] il s'enlumina la trogne à la manière d'un clown ou plutôt d'un ivrogne, avant de rabattre sur son front une longue mèche de cheveux. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras […], et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Abaisser, réprimer.
- Rabattre l’orgueil, la hauteur, le ton, la fierté de quelqu’un.
- Le froid, la grippe, les difficultés d’un voyage en diligence vinrent rabattre beaucoup de leur enthousiasme. — (Julien Green, Nathaniel Hawthorne, dans Suite anglaise, 1927, Le Livre de Poche, page 123)
- Diminuer, retrancher de la valeur d’une chose, du prix qu’on en demande.
- La consommation de stout, au lieu de saint-émilion, m’aurait rabattu environ quatre shillings et demi, soit vingt-six francs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 511)
- Ces chiffres sont à rabattre, tenu compte de l'entrecroisement des sangs, le même aïeul se retrouvant fréquemment à l'intersection de plusieurs lignées, comme un même nœud à l'entrecroisement de plusieurs fils. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, pages 45-46)
- Il faut rabattre beaucoup du prix que vous demandez.
- Un marchand qui vend sa marchandise sans en rien rabattre.
- Il n’en rabattrait pas un sou.
- Rabattre de l’estime qu’on avait pour quelqu’un.
- Il y a beaucoup à rabattre de ce qu’il dit.
- Il faut en rabattre de moitié.
- Ramener vivement vers un endroit.
- Le général rabattit l’ennemi sur ses positions.
- L’armée ennemie se rabattit sur telle place.
- — Moi, la première fois que j’ai donné un baiser à une femme, c’était sous un noyer, où nous avions été rabattus par une de ces averses de printemps… — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- (Chasse) Battre la campagne pour pousser (le gibier) vers des filets ou des panneaux tendus, ou vers la ligne des chasseurs.
- On fait du bruit pour rabattre le gibier.
- Fermer, clore.
- Peu avant d'arriver à l'angle de l'aile, non loin du perron, ils remarquèrent une croisée sur laquelle étaient rabattus les contrevents tout de guingois et que l'on pouvait ouvrir facilement. — (André Dhôtel, Le Pays où l'on n'arrive jamais, 1955)
- Penchée au-dessus du guéridon, elle choisit une cigarette dans le coffret dont elle rabattit le couvercle d'un coup sec [...]. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, page 281)
- (En parlant des plis d’une robe) Aplatir.
- (Escrime) Détourner (un coup), le rompre en rabaissant le fer de son ennemi.
- (Agriculture) Faire passer le rouleau sur les avoines déjà levées, pour aplanir la terre.
- Remplir (les ornières, les sillons) de la terre qui s’est élevée au bord.
- Tailler (un arbre, une branche) de manière qu’il ne soit plus aussi élevé ou que ce qui reste soit plus vigoureux.
- Devant la façade s’étendait une étroite terrasse, que d’antiques mûriers, rabattus en forme de treille, allongeant et tordant leurs grosses branches, ombrageaient. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)
- (Pour le juge, à l’audience) Révoquer (le défaut qu’il avait donné contre une des parties, faute par elle d’avoir comparu).
- (Intransitif) Quitter un chemin et se détourner tout d’un coup pour passer dans un autre.
- Quand vous serez en tel lieu, vous rabattrez à main droite. Il faut rabattre par tel endroit.
- (Intransitif) (Argot) Arriver, revenir, rentrer.
- Tous les locataires ont vite rabattu dans ma piaule. — (Alexandre Breffort, Mon taxi et moi, Éditions de la Corne d'or, Nice, 1951)
- D'ici que les flics rabattent dans le cirque, y’a pas des kilomètres. — (Robert Tachet, Alors, pommadé, tu jactes ?, Éditions le Condor, Paris, 1953)
- Une femme mariée, sans doute, car certains jours le dab rabattait vers deux du mat’ ; […]. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 147)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Amener, par divers moyens de propagande, des clients à une entreprise financière, des adhérents à un parti, des recrues à une armée, etc.
- (En particulier) Celui qui recrute des prostituées.
- — Il raccrochait des types chics dans les relations de sa famille et, n’osant pas tarifer ses propres faveurs, rabattait pour le petit truqueur et partageait la galette avec lui. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
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bleuâtre
- Qui tire sur le bleu.
- Puis, dans le lointain, l'élégante lanterne des Invalides flamboie entre les masses bleuâtres du Luxembourg et les tours grises de Saint-Sulpice. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Mazeppa, qui n’a plus la force de se tordre dans ses nœuds, gît, inerte, bleuâtre et glacé, ne sachant pas que, selon la magnifique expression du poète, il va se relever roi. — (Théophile Gautier, Théodore Chassériau vu par Gautier, La Presse, 27 mars 1844)
- […]; de temps en temps seulement un éclair livide illuminait les appartements sombres d’un reflet bleuâtre qui disparaissait aussitôt. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Une lueur bleuâtre glissait sur les murs et les arbres, jetant des ombres profondes dans tous les renfoncements et les recoins qui semblaient des abîmes. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Pendant quelques secondes il roula son cigare entre le pouce et l’index, à hauteur de l’œil droit, suivit du regard le mince filet de fumée qui montait en spirale bleuâtre, […]. — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
- […], ces infortunés, depuis les temps les plus anciens, se sont évertués à épierrer ces immensités du Causse, ces plateaux calcaires que leur industrie mal rétribuée a compartimenté de murets innombrables d'un gris bleuâtre. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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folâtres
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe folâtrer.
- Deuxième personne du singulier du subjonctif présent du verbe folâtrer.
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rebattre
- Battre de nouveau.
- Il a été battu et rebattu.
- Rebattez ce tapis, il est encore plein de poussière.
- Rebattre un matelas, le refaire et battre la laine qu’il contient.
- Rebattre un tonneau, en resserrer les douves, en frappant sur les cerceaux pour les faire avancer du côté de la bonde.
- (Chasse) Ce chien rebat ses voies se dit d’un chien courant lorsqu’il revient à plusieurs reprises sur les mêmes voies.
- Originellement rebattre les oreilles, et par ellipse : répéter inutilement et d’une manière ennuyeuse.
- Il m’en a rebattu les oreilles.
- Cet avocat n’a fait que rebattre ce qu’il avait dit à la première audience.
- C’est un sujet rebattu.
- Être rebattu de quelque chose, en avoir les oreilles rebattues, être las d’en entendre parler.
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blanchâtre
- Qui tire sur le blanc.
- Physiologiquement, la cavité vaginale contient un liquide blanchâtre, plus ou moins abondant, constitué essentiellement par la desquamation des couches épithéliales superficielles. — (J.-M. Bohbot, « Les Leucorrhées », dans Traité de gynécologie médicale, dirigé par Bernard Blanc, Charles Sultan & Christian Jamin, 2004, p. 177)
- Entretemps les Génois étaient revenus, habillés en moines, tout en précédant, clochettes agitées, une bande d'êtres enveloppés dans de crasseux draps blanchâtres qui recouvraient jusqu'aux visages. — (Umberto Eco, Baudolino, traduit de l'italien, Éditions Grasset & Fasquelle, 2002)
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pédiatre
- Médecin spécialiste des enfants.
- Le gouvernement continue d’étudier la possibilité d’allonger le congé des Fêtes des jeunes. Une pédiatre assure que la fermeture des écoles devrait être la dernière option. — (TVA Nouvelles, « Congé de Noël prolongé: «On est vraiment les cancres nationaux», dit une pédiatre », Le journal de Québec, 20 novembre 2020)
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neuropsychiatre
- Spécialiste en neuropsychiatrie.
- En espérant la “résilience” prochaine. Popularisée par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, cette notion, qui désignait à l’origine la propriété d’un métal pouvant retrouver sa forme initiale après un choc, décrit aujourd’hui la capacité de rebond d’un individu après un traumatisme. — (Anne-Sophie Moreau, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 27/03/220 de Philosophie Magazine.)
- « Quelque chose d’anodin pour un adulte sera vécu très différemment par un enfant qui n’a pas appris à gérer ses émotions », explique le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, interrogé lundi par Le Parisien. — (Johanna Zilberstein, « Après le suicide de Matteo, ses parents portent plainte », le 18 février 2013, sur le site du journal Le Figaro (www.lefigaro.fr))
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jaunâtre
- Qui tire sur le jaune.
- Mais tous ses soins furent pour le salon. Elle réussit presque à en faire un lieu habitable. Il était garni d’un meuble de velours jaunâtre, à fleurs satinées. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. II ; réédition 1879, p. 82)
- Une pâte de corozo, préparée d’après une recette qu’il avait inventée, lui permettait également de fabriquer des dés d’une nuance jaunâtre, comme si l’on s’en était longtemps servi. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Mais la terre jaunâtre et glaiseuse du Perche, désignée dans le pays sous le nom de gruette ou de bournais, exige périodiquement des marnages, en raison de son acidité. — (Jean Vassort, Une Société provinciale face à son devenir: le Vendômois aux XVIIIe et XIXe siècles, 1995, p.29)
- barbatre
- louatre
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.