Dictionnaire des rimes
Les rimes en : arancou
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "arancou".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- buoux
-
proue
- Partie extrême de l’avant d’un vaisseau, l’arrière étant la poupe.
- Heussein Bey était debout, un pied sur la proue ; en approchant de notre bugalet, le Bey saisit un hauban et d’un bond fut à bord. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
- Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l’or massif :Ses mâts touchaient l’azur, sur des mers inconnues ;La Cyprine d’amour, cheveux épars, chairs nuesS’étalait à sa proue, au soleil excessif. — (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- (Sens figuré) Ce qui ressemble à une proue.
- Il était toujours là, le petit visage fasciné au nez crochu observant et souriant au-dessus de la proue de son berceau ; […]. — (Martin Amis, La veuve enceinte : Les dessous de l’histoire, 2013, Editions Gallimard)
- (Sens figuré) Ce qui ouvre la voie.
- La Chine et les Etats-Unis font figure de proue dans le développement du livre numérique. — (Emmanuelle Alféef, Le livre numérique conquiert les campagnes chinoises, L’Express, 9 mai 2011)
- trehou
- coadout
-
coup
- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
- dropout
-
doux
- Agréable au toucher.
- Mince, brune, dure de tout le corps, elle représentait le type parfait de la race métisse, la chola, avec ses cheveux noirs lisses, sa peau fine et douce. — (Georges Arnaud, Le Salaire de la Peur, 1950)
- D’une saveur peu prononcée, ni acide, ni amer, ni piquante. Se dit aussi d’une saveur crémeuse et à la texture soyeuse.
- Puisque vous êtes sensible, je vous conseille cette sauce plus douce.
- Agréable à entendre, ni heurté, ni fort.
- Que cet air de Caccini est doux !
- Il parle d'une voix plus douce que la première neige et a ce regard tendre et profond des êtres d'exception. — (Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit, éditions Marchand de feuilles, Montréal, 2015, p. 356)
- Pour une eau, à teneur faible en minéraux, en particulier le sel.
- Cette espèce vit aussi bien dans l’eau douce que dans l’océan.
- Sucré, en évoquant une nourriture, ou une boisson.
- Ce vin est doux et très fruité.
- Apportant du réconfort, du bien-être.
- Je te souhaite une douce nuit.
- Qui n’a rien de fatigant.
- Sur des routes aux doux reliefs, vous prendrez la direction de Champlay, Neuilly et Laduz, où vous pourrez visiter un intéressant musée des Arts et Traditions populaires. — (Balades à vélo en Bourgogne 2009 Petit Futé, p.234)
- Qualifie une consonne sonore, qui n’est pas sourde.
- Il parlait couramment anglais, mais avec un fort accent tudesque, qu’on remarquait spécialement dans la prononciation des lettres v et b ; il adoucissait ses th jusqu’à faire entendre le son dz très doux […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 153 de l’édition de 1921)
- « g » est une consonne douce.
- (Sens figuré) D’un caractère affable et conciliant.
- Un peuple doux et hospitalier.
- (Sens figuré) Peu pénible, peu difficile à supporter, à endurer, à observer, qui n’est pas imposé ou infligé avec trop de rigueur.
- C’est une peine trop douce pour ce criminel.
- Qui est de température tiède.
- Chaque période interglaciaire amène un adoucissement du climat, qui prend le type froid et sec ou bien doux et humide. — (Henri Gaussen, Géographie des plantes, Armand Colin, 1933, p. 58)
- (Métallurgie) Qui se plie aisément sans se casser.
- Le fer le plus doux est le plus propre à faire de l’acier.
-
cajou
- Arbre de la famille des Anacardiaceae.
- Bois de cet arbre.
- C’est là, sur un buffet de cajou blanc, que se trouvait la bouteille de Cristal-de-Roche. — (Jypé Carraud, Tim-Tim-Bois-Sec, éditions Payot et Rivages, 1996, collection Rivages/Mystère, page 10)
-
cailloux
- Pluriel de caillou.
- Quelques légères mousses, de maigres graminées, verdissaient çà et là, et de petites fleurs, presque incolores, montraient leur humide corolle entre les cailloux. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
- vauroux
- aubous
-
sajou
- Genre de singes de taille médiocre, à grande queue, à poil court et épais, qui sont répandus dans l’Amérique tropicale.
-
déséchoue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déséchouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déséchouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déséchouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déséchouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déséchouer.
- anoux
-
désenroue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désenrouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désenrouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désenrouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désenrouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désenrouer.
- greoux
-
bouteroue
- (Art) Bande de fer dont on garnissait la chaussée d’un pont de bois pour protéger le tablier contre le frottement des roues des voitures.
- Le pont s'ouvre en tournant à peu près horizontalement sur un pivot : pour diminuer le poids et la portée, il est coupé en deux moitiés au milieu du passage, en sorte que chaque moitié tourne de son côté et vient se placer parallèlement à la rive. La fig. 3 représente une de ces moitiés : elle est composée de fortes longrines, croisées par des traversines, avec madriers en plate-forme, garde-fous , bouteroues, etc. — (Dictionnaire technologique ou nouveau dictionnaire universel des Arts et Métiers, Paris : chez Thomine, 1829, vol. 16, p 477)
- Borne mise à l'angle des bâtiments pour les préserver des frottements des véhicules qui prennent leur virage trop près.
- Alors, il pense aux murs gris du pensionnat, cette longue et étroite rue au pavement inégal que bordait le haut mur de la pension, et cette porte cochère, immense, bornée de deux bouteroues comme au temps des calèches, […]. — (Henry Bonnier, Le Cœur violé, éd. Albin Michel, 1978)
- Les façades et fontaines se protégeaient par des bouteroues. Seules ces ébauches de trottoir étaient pavées de galets ronds au frais du propriétaire. C'est là qu'il se tenait, sur « le haut du pavé », les autres étaient nés « dans le ruisseau ». — (Daniel De Roulet, Légèrement seul: Sur les traces de Gall, éd. Phébus, 2013)
-
bourdalou
- (Désuet) Tresse autour d'un chapeau.
- (Désuet) Laisse de chapeau avec une boucle.
- (Désuet) Étoffe, linge ouvré.
- (Désuet) Pot de chambre oblong.
- Comme, dans ce cas, prendre, c'était voler, madame Hugo s'abstint, et, en supposant que le bourdalou fît partie d'une collection, la collection ne fut pas dépareillée. Maintenant, pourquoi ces petits vases allongés s'appellent-ils des bourdalous ? Voici : C'est que l'illustre prédicateur faisait de si interminables sermons, que les femmes durent prendre, contre leur longueur, certaines précautions que nous croyons inutile d'expliquer. Plus heureux que Christophe Colomb, le fondateur de l'éloquence chrétienne a donné son nom, nous ne dirons pas à un nouveau continent découvert par lui, mais à un nouveau meuble inventé à cause de lui, lequel meuble, par sa forme allongée et étroite, offrait de plus grandes facilités de transport. Ce point historique éclairci, à la satisfaction de nos lecteurs, nous le pensons du moins, rejoignons le convoi sur la route de Madrid. — (Alexandre Dumas, Mes mémoires, ch. 128)
- (Pâtisserie) Gâteau fait avec des poires et de la frangipane.
- (Cuisine) Entremet chaud confectionné avec des fruits.
- landigou
-
droue
- Nom vulgaire de diverses graminées qui fournissent un fourrage de mauvaise qualité.
-
couscous
- (Cuisine) Semoule de blé dur ou de mil, cuite à la vapeur, que l'on sert habituellement, en Afrique du Nord, avec de la viande ou du poisson, des légumes et une sauce épicée.
- Le seikouk est un petit-lait légèrement aigre adouci de semoule de couscous vendu 1 dirham le verre par un marchand qui a harnaché sa bicyclette comme un âne d’une marmite et de deux gros bidons. — (Le nouvel observateur, 1989, n°1261, page 79)
- (Cuisine) Plat maghrébin à base de cette semoule, accompagné de légumes et de viande.
- — Si ça vous dit, Monsieur Duprez, je peux préparer un couscous pour ce soir ? J’ai tout. Seulement faudrait pas trop tarder à me le dire, pour le bouillon. — (André Pierrard, Le janissaire, Dunkerque : Éditions des Beffrois-Westhoek, 1983)
- Restaurant spécialisé dans ce plat.
- Il y avait beaucoup de monde dans la rue piétonne, à cause de l’heure et de l’endroit : les cinémas dégorgeaient leur public aux yeux fatigués dans les pizzerias, « couscous » et pseudo-grecs, et réciproquement. — (Alain Demouzon, Section rouge de l’espoir, 1979, chapitre 9)
- (Désuet)[4] Mets arabe formé d’un mélange de viande hachée et de farine, réduit en boulettes très petites qu’on fait frire dans l’huile.
-
giou
- (Montréal) (Argot) Délicieux, savoureux.
- Mes filles m’ont surpris hier soir. Nous conversions de choses et d’autres quand l’une m’a dit : « C’est giou ». Ça vient du créole « gou », au sens de délicieux, et ça se prononce « guiou ». — (Jean-Benoît Nadeau, Cette langue qui ne voulait pas changer , L'Actualité, 3 juin 2019)
- brioux
- carquefou
- amphoux
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.