Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aquiculture
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aquiculture".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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puériculture
- (Didactique) Art d’élever les jeunes enfants.
- (En particulier) Science des méthodes et des procédés propres à développer les jeunes enfants au plan physique et psychologique.
- L'usage de la tétine, encore appelée sucette, a toujours été un objet de polémique. […]. Si la tétine est aujourd'hui très répandue, son utilisation n'a donné lieu qu'à très peu d'écrits dans les manuels de puériculture ou dans les ouvrages de psychologie. — (Mylène Hubin-Gayte, Les bébés, Le Cavalier Bleu éditions, 2001, page 77)
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enfourchure
- Bifurcation du tronc d’un arbre en deux branches.
- « Oui ! répéta-t-il, trois branches… Il y en avait quatre hier, mais la quatrième est tombée cette nuit… Il n’en reste que le moignon… Je n’en compte plus que trois à l’enfourchure… Plus que trois, vieux burg… plus que trois ! » — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Voilà mon Frédéric II sur l’enfourchure du tronc, à l’endroit d’où partaient les branches maîtresses. — (Giono, Roi sans divertissement, 1947, page 59)
- Entrejambe.
- Il [le saut en hauteur] est presque toujours réservé […] quant à la morphologie, aux hommes grands et de haute enfourchure. — (R. Vuillemin, Éducation physique, 1941, page 139)
- [...] il avait ses passages à lui, ses coulées à travers les plaisses, ses clôtures de grillage à la mesure de son enfourchure […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, première partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 42)
- Partie du cheval se trouvant entre les cuisses du cavalier.
- (Chasse) L'ensemble des deux épois plantés au sommet de chaque merrain comme les dents d'une fourche.
- (Sens figuré) Bifurcation d'un chemin.
- D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. — (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chapitre 1)
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déferrure
- Action de déferrer ou de se déferrer.
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censure
- Examen qu’un gouvernement fait faire des livres, des journaux, des pièces de théâtre, etc., avant d’en permettre la publication ou la représentation.
- Établir la censure.
- Abolir, rétablir la censure.
- Censure préalable.
- Censure dramatique.
- Passer à la censure.
- (Par métonymie) Corps des personnes chargées de cet examen.
- Et les lettres passent ensuite à la censure qui raye soigneusement tout ce qui peut de près ou de loin ressembler à une indication d'ordre militaire. — (Daniel Costelle, Prisonniers nazis en Amérique, Acropole/Place Des Éditeurs, 2012, chap.13)
- La censure ne permit pas l’insertion de cet article dans les journaux. Vers supprimés à la représentation par ordre de la censure.
- Correction, répréhension, interdiction de publication.
- Soumettre ses écrits à la censure de quelqu’un.
- Souffrir la censure.
- S’exposer à la censure.
- Silence médiatique concernant une publication ou une information.
- Censure médiatique.
- En matière de dogme, jugement qui porte condamnation.
- La censure que la Sorbonne fit de tel livre, de telle proposition.
- (Religion) Excommunication, interdiction ou suspension d’exercice et de charge ecclésiastique.
- Il a encouru la censure.
- Peine disciplinaire que les corps, les ordres, les communautés et les assemblées délibérantes prononcent contre un de leurs membres.
- (Histoire) Dignité et fonction de censeur chez les romains.
- Durant la censure de Caton.
- (Législation) Annulation d’un acte législatif pour non-respect d’autres dispositions législatives, en particulier constitutionnelles.
- Pour les lois, seule la méconnaissance d’une obligation de consultation résultant de la Constitution elle-même ou d’une loi organique peut conduire à la censure du texte par le Conseil constitutionnel. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
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forfaiture
- (Droit féodal) Violation par un fonctionnaire public, un magistrat des devoirs essentiels de sa charge.
- Ce magistrat a été destitué pour forfaiture.
- Alors [le ministre de la Guerre] Mercier va commettre, le dernier jour du procès, ce qu'il faut bien appeler — ce n’était pas de la polémique, c’est un fait — une forfaiture. […] Le dernier jour, les juges avaient terminé, le procès était fini, […] ils devaient discuter le coup pour savoir quel verdict ils allaient prononcer. C’est à ce moment-là, les débats étant terminés, que le ministre de la Guerre fait porter à ces juges […] ce qu’on va appeler « le dossier secret ». Pourquoi est-ce qu’il y a forfaiture ? Parce que, dans tout procès, qu’il s’agisse d’un procès civil ou d’un procès militaire, on ne peut pas faire intervenir une pièce dont l’accusé n’a pas connaissance et dont son avocat […] n’a pas connaissance non plus. Une pièce clandestine ! — (Henri Guillemin, Les Dossiers de l'Histoire : L’Affaire Dreyfus, 1er épisode, Radio Télévision Suisse, réalisé par Maurice Huelin, 6 janvier 1965)
- Manquement grave à ses responsabilités, à sa parole, notamment considéré comme une trahison.
- Le bouc émissaire servira d’alibi à toutes les forfaitures officielles. Le chef commet un massacre, un vol ou une injustice, à la suite de quoi, pour ne pas être inquiété, il invente un bouc émissaire et le livre à la vindicte populaire… — (Bernard Werber, Nous les Dieux, Albin Michel, 2004, page 235)
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mature
- (Anglicisme) Mûr, qui fait preuve de maturité (morale et psychologique).
- Elle est mature pour son âge, bien qu’elle n’ait que 15 ans.
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aperture
- (Botanique) Zone de moindre résistance à la surface du grain de pollen par où germe le tube pollinique.
- (Phonétique) Écartement des organes au point d’articulation d’un phonème.
- Le canal buccal est l’espace compris entre la langue et la voûte palatine ; plus la langue s’élève et se rapproche de la voûte, plus le canal se rétrécit — et inversement. Un phonème est dit fermé lorsque le canal buccal réduit sa dimension verticale ; un phonème est dit ouvert lorsque le canal buccal augmente sa dimension verticale. Le degré d’ouverture du canal buccal est appelé aperture. — (François de la Chaussée, Initiation à la phonétique historique de l’ancien français)
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arcure
- Forme d’arc ou de cintre.
- Pour qu’elle fût sympathique, il y avait en Mme de Ferjol quelque chose de trop impérieux, de trop despotique, de trop romain, jusque dans son buste de matrone, dans la fière arcure de son profil, et dans cette masse de cheveux noirs largement empâtés de blanc sur des tempes qu’ils rendaient plus austères et presque cruelles…. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Une histoire sans nom, 1882)
- (Agriculture) Opération consistant à courber en demi-cercle, l'extrémité inclinée vers le sol, une branche, un rameau, un sarment afin qu’il produise davantage.
- L’arcure est un procédé de mise à fruit qui rend de véritables services à l’arboriculture fruitière; aussi elle ne manque pas de partisans. — (Bulletin de la Société d’horticulture et de viticulture de la Cote-d’Or, 1873)
- (Marine) Déformation structurelle d’un navire.
- Mais l’arcure que l’on remarque du côté de tribord du navire et par le travers de ses grands porte-haubans, laisse craindre que ce beau bâtiment n’ait éprouvé de grandes avaries, dans les fortes secousses qu'il a essuyées. — (Le navigateur: revue maritime, Éditeur Souverain, 1836)
- (Médecine vétérinaire) Déviation du carpe chez les équidés ou les bovins.
- L’arcure est une déviation du genou (carpe) en avant de la ligne d’aplomb du membre thoracique, liée à une obliquité des rayons de l’avant-bras et du canon. — (Bérangère Ravary,Nicolas Roch,Nicolas Sattler, Néonatalogie du veau, Éditions Point Vétérinaire, 2006)
- (Armement) Défaut d’un canon entrainant une courbure entre l’âme et la bouche à feux.
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rinçure
- Eau avec laquelle on a rincé un verre, une bouteille, etc.
- On rince bien la surface de cet amydon avec ce seau d'eau ; on a un tonneau vide tout prêt à recevoir les rinçures : on les y met ; elles y déposent ; et ce dépôt des rinçures s’appelle amydon commun. — (Urbain de Vandenesse, article Amydon dans l’Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1741)
- Mais une querelle éclatait entre les deux frères : Jeanlin s’était hâté de sauter dans le baquet, sous le prétexte que Zacharie mangeait encore ; et celui-ci le bousculait, réclamait son tour, criait que s’il était assez gentil pour permettre à Catherine de se tremper d’abord, il ne voulait pas avoir la rinçure des galopins, d’autant plus que, lorsque celui-ci avait passé dans l’eau, on pouvait en remplir les encriers de l’école. — (Émile Zola, Germinal, Paris : G. Charpentier, 1885, pages 123-124)
- Thomas a dit qu’il prenait un café. Je fais remarquer à Thomas qu'ici il n’y a pas de café, mais seulement de la rinçure de balai de chiottes. — (Françoise Leclerc, Forclos, Flammarion, 1986)
- (Par hyperbole) (Péjoratif) Boisson trop diluée.
- - Ce café, mon pauvre oncle, est infect ! Vous avez passé de l’eau sur votre lavasse de ce matin. Si la tante aime les rinçures, ne vous privez pas de lui en servir. — (Yvonne Chauffin, Les Rambourt, tome I : Que votre volonté soit faite, Amiot Dumont, 1952)
- J’enfile mon costume de prolétaire malgré lui, avale un breuvage aux arrière-goûts de rinçure, passe un bon quart d’heure à faire le guet derrière ma fenêtre au cas où un terroriste s’aviserait de me faire péter ma tirelire-à-préjugés. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, pages 15-16)
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surpiqûre
- Variante, dans l'orthographe traditionnelle, de surpiqure (orthographe rectifiée de 1990).
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cambrure
- (Cordonnerie) Pièce d’une chaussure placée entre la semelle et le talon.
- La cambrure d’un soulier.
- Une haute fenêtre donnait sur les jardins du père Bruant. Sous elle, on avait installé l’« atelier », la machine à coudre de ma mère, le bahut de mon père et un grand baquet d’eau dans lequel trempaient toujours des cambrures et des semelles. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 57-58)
- Courbure en arc.
- Une haute fenêtre donnait sur les jardins du père Bruant. Sous elle, on avait installé l’« atelier », la machine à coudre de ma mère, le bahut de mon père et un grand baquet d’eau dans lequel trempaient toujours des cambrures et des semelles. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 57-58)
- quelque chose de subtil qui vous pénétrait se dégageait même des draperies de sa robe et de la cambrure de son pied. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Pansu, il arborait par tous les temps le même gilet blanc brodé de chimères. La jambe, bien que courte, avait une élégance naturelle, due à sa cambrure. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 67)
- Mouvement que l’on fait lorsqu’on se cambre.
- La lombalgie peut être aggravée par un excès de cambrure lombaire, ou lordose.
- – Lève-toi donc un instant…. là … tourne… doucement ! Eh mais, dites donc, Fernand, c’est vrai qu’elle a de l’allure, votre fille : voyez donc un peu cette taille, cette cambrure ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, réédition Casterman Poche, page 182)
- (Ski) Courbure longitudinale d’un ski qui en rehausse la partie centrale.
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assure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe assurer.
- Je t’assure, Suzanne, ils feront très bien dans ta salle de séjour, ces fauteuils et ce canapé, bon il est un peu cra-cra, mais tu le recouvres d’un drap fleuri et te voilà vraiment chez toi ! — (Christine Cotaz-Bertholet, Lettres à Talitha, 1996)
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe assurer.
- On peut toutefois essayer de lui télépathiser, il assure très bien la réception. — (Fanny Cornuault, La France des sectes, 1978, page 174)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe assurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe assurer.
- Je me réfugiai sous mes draps jusqu’à ce qu’elle m’assure qu’elle venait juste pour une partie de gin rami. — (Kyril Bonfiglioli, Cachez-moi ça, 2020)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe assurer.
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épluchure
- Déchet que l’on ôte de quelque chose qu’on épluche. Il s’emploie surtout au pluriel.
- — Oh ! regarde-moi les épluchures que tu fais ! C’est du sabotage ! Tu en enlèves la moitié ! Et nous n’avons que quinze patates ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 180)
- Celui qui méprise le copain qui mange les épluchures que l’on jette dans la coffre de la cantine, le méprise parce que ce copain « ne se respecte plus ». Il pense que ce n’est pas digne d’un politique de bouffer des épluchures. Beaucoup ont mangé des épluchures. Ils n’étaient certes pas conscients, la plupart du temps, de la grandeur qu’il est possible de trouver à cet acte. — (Robert Antelme, L’Espèce humaine, 1947)
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souillure
- Tache, saleté sur quelque chose. — Note d’usage : Il ne s’emploie guère qu’au figuré.
- Marie. – Ah ! Catherine, il n’est même plus beau ; comme une fumée malfaisante, la souillure de son cœur lui est montée au visage. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 6, 1834)
- On a toujours considéré comme une souillure, dans la manière de voir des hommes d’Église, le fait, légitime pourtant, - puisque Angélique s'était mariée, - de produire au monde un nouveau pécheur. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Quelquefois je la trouvais en larmes. Elle les dévorait aussitôt, passait la main sur ses yeux avec un geste indicible d’indignation ou de dégoût, et les essuyait, comme elle aurait fait d’une souillure. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 180)
- Les historiens d'aujourd'hui ont entrepris de faire croire que l'authenticité de la philosophie est marquée par un éloignement aussi grand que possible des souillures de l'homme vulgaire […]. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932)
- Inquiet, blessé, avide, je me sentais pénétrer dans un monde que j’avais à peine soupçonné, un monde où la beauté et la souillure s’unissaient en des noces secrètes, honteuses, mais au regard desquelles tout ne semblait plus que jeux d’enfant. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 104)
- C’est une souillure à son honneur, à sa réputation.
- La souillure de l’âme.
- La souillure du péché.
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biffure
- Texte rayé, barré ou effacé.
- Voici un exemple : ce texte est une biffure sur Wikipédia.
- Une page d’épreuves corrigées par Balzac, où presque chaque phrase est déchiquetée, chaque ligne labourée, la marge blanche rongée de noir avec des biffures, des signes, des mots, me rend palpable l’éruption d’un Vésuve humain ; […] — (Stefan Zweig, traduit par Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013, page 224)
- Ces quelques taches de crayon à papier, ces arrondis d’écolier, les harmonieuses ondulations de la biffure, que nous contemplons inlassablement, voyant presque courir, tremblante, la main du vieillard consciencieux, suffisent à resserrer le malheur sur des milliers d’êtres. — (Daniel Schneidermann, Statut des juifs de 1940 : Pétain, d’un trait de plume, rue89.com, 8 octobre 2010)
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découpure
- Action de découper une étoffe, de la toile, du papier, etc., ou résultat de cette action.
- Les femmes du pays allaient affairées de porte en porte, causant vivement, apportant avec précaution de courtes robes de mousseline empesées comme du carton, ou des cierges démesurés, avec un nœud de soie frangée d’or au milieu, et des découpures de cire indiquant la place de la main. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 34)
- Ce hêtre, planté à l’extrémité de l’un des bastions du burg, s’appliquait en noir sur le fond du ciel comme une fine découpure de papier, et c’est à peine s’il eût été visible pour tout autre que Frik à cette distance. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 5)
- Le bourreau chef jeta un coup d’œil sur la besogne et parut mécontent : la découpure n'était pas assez grande. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Les marches boueuses portaient l’enseigne de chaque métier en offrant aux regards des découpures de cuivre, des boutons cassés, des brimborions de gaze, de sparterie. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Botanique) Divisions des bords d’une feuille.
- Les découpures d’une feuille.
- Fragment détaché d’un journal pour le conserver ou pour le reproduire.
- Bien qu’il fût fatigué, le romancier parcourut les découpures des journaux où l’on citait son nom sans bienveillance. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
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nonciature
- Charge de nonce.
- Les oignons de l’Église, ça devait être, sans doute, pour le général, les sacristies sentant le moisi, les nonciatures, les pastorales d'ensemble, et tout notre bazar extérieur. — (Guy Gilbert, La Rue est mon église, Stock, 1980)
- Résidence du nonce.
- Noriega se réfugie alors à la nonciature apostolique du Vatican. — (Mikal Hem, Et si je devenais dictateur, traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud, Gaïa, 2017, page 212)
- Tandis que Louis Fronsac se faisait secouer comme un bouchon dans un torrent sur les chemins de France, Gaston de Tilly tentait de deviner comment des voleurs avaient pu pénétrer dans la nonciature. — (Jean d'Aillon, La conjecture de Fermat, éd. J.-C. Lattès, 2006, chap. 14)
- Temps pendant lequel on exerce cet emploi.
- Au cours de la nonciature de Mgr Fornari en France (1843-1850) se développa dans tous les domaines ce qu'on a appelé « l'offensive ultramontaine ». — (Le Diocèse de Strasbourg, sous la direction de Francis Rapp, Éditions Beauchesne, 1982, p. 217)
- Sans pouvoir faire une analyse exhaustive des quelque cinquante nominations épiscopales faites durant la nonciature Roncalli, on peut néanmoins relever que, dans un premier temps du moins, il a marqué une préférence pour les candidats âgés et de tendance conservatrice. — (Yves Chiron, Jean XXIII: Un pape inattendu, éd. Tallandier, 2017)
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rudenture
- (Architecture, Ornement) Ornement en forme de câble ou de bâton uni ou sculpté dont on garnit les cannelures d’une colonne ou d’un pilastre dans leur partie inférieure.
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confiture
- Mélange gélifié de sucre, de pulpe ou de purée d'une ou plusieurs espèces de fruits.
- Après ce premier exploit, les époux se partagèrent une grosse poire de Saint-Germain, et mangèrent un peu de confiture d'orange. — (Brillat-Savarin, La physiologie du goût)
- Fouquet commanda qu'on portât les bassins de confiture et les fontaines de liqueurs dans le salon attenant à la galerie. — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne)
- … sur la partie haute, on voyait de la volaille, du daim, […], accompagnés de pains massifs, de galettes et de différentes confitures faites de fruits et de miel. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- … elle lui met dans la bouche une cuillerée de confitures, en symbole des douces pensées qu’il faut apporter en passant le seuil nuptial. — (Pierre Louÿs, Lesbos aujourd’hui, 1901, dans Archipel, 1932)
- La préparation des confitures nous réjouissait. C'était un rite immuable. Notre mère se servait d'un grand chaudron en cuivre rouge et d’une écumoire à trous pour clarifier le jus et surveiller sa consistance. Elle mettait au fur et à mesure l'écume dans une assiette et laissait cuire jusqu'à la perle. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 162)
- Le premier livre français sur les confitures est celui de Michel de Notre-Dame – plus connu pour ses prophéties ou « centuries » sous le nom de Nostradamus –, qui parut en 1555. — (Jean Vitaux, « Le sucre », La mondialisation à table. sous la direction de Jean Viteaux. Presses Universitaires de France, 2009, pp. 133-140.)
- (Par analogie) (Péjoratif) (Peinture) Couleur qui manque de naturel, de réalisme.
- Sur les murs nus, on avait peint des chameaux et des palmiers, noyés dans une confiture rose et violette — (Camus - L'exil et le royaume)
- (Par analogie) (Péjoratif) Galimatias.
- Le contraste de ces confitures philosophiques et de ces sépulcrales abominations formait un plat hybride, peu comestible, mais d’un goût étrange, qui plaisait à ces jolies dames, vêtues si drôlement, avec des bagues aux orteils, la ceinture au-dessus du sein, la hanche dans un fourreau de parapluie et la tête sous une gigantesque feuille de chicorée. — (Paul Féval, La Vampire, E. Dentu, 1891, pages 5-13)
- (Par analogie) (Argot) Substance hallucinogène.
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postcure
- (Médecine) Cure faisant suite à un premier soin.
- Rappelons que cette expérience visait, selon les expressions de Racamier lui-même, à effectuer une révolution sans violence permettant de décarcéraliser l’institution psychiatrique, avec des mesures très diversifiées telles que : équipes mobiles d’intervention auprès de différents groupes sociaux, dont les écoles, ateliers protégés, clubs de malades, hôpitaux de jour ou de nuit, foyers de postcure… ; cet ensemble permettant de desservir l’ensemble de la population locale. — (Patrick Legros, Les Processus discriminatoires des politiques du handicap, 2014)
- Lady Bradshaw attendait, les couvertures sur les genoux, une heure ou davantage, appuyée au dossier, pensant parfois au malade, et parfois, ce qui se comprend, au mur d’or qui s’élevait minute par minute tandis qu’elle attendait ; au mur d’or qui s’élevait entre eux et les changements et soucis (elle les avait vaillamment affrontés, ils avaient eu leurs épreuves) jusqu’à ce qu’elle se sente enfin, tandis qu’elle attendait, fermement assurée sur une mer d’huile où ne soufflait qu’une brise embaumée ; respectée, admirée, enviée, n’ayant pratiquement plus rien à désirer, sauf qu’elle aurait aimé être un peu moins forte ; tous les jeudis soir, de grands dîners pour la Faculté ; de temps en temps l’inauguration d’une vente de charité ; l’accueil des membres de la famille royale ; trop peu de temps, hélas, avec son mari qui avait de plus en plus de travail ; un fils qui réussissait bien à Eton ; elle aurait aimé avoir également une fille ; mais elle avait largement de quoi s’occuper ; protection de l’enfance, postcure des épileptiques, et puis la photographie : pour peu qu’il y ait une église en cours de rénovation, ou menaçant ruine, elle soudoyait le bedeau, obtenait de lui la clé, et prenait des photographies de qualité quasiment professionnelle. — (Virginia Woolf. Mrs. Dalloway, 1925, traduction de Marie-Claire Pasquier, version parue dans la Bibliothèque de la Pléiade. Folio classique, Gallimard, 1994, page 186)
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nature
- Ensemble des êtres et des choses, monde, univers. Ensemble en tant qu’ordonné et régi par des lois.
- Nous sommes si éloignés de connaître tous les agens [sic] de la nature, et leurs divers modes d’action ; qu’il ne serait pas philosophique de nier les phénomènes, uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. — (Pierre-Simon de Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, Mme Ve Courcier, Paris, 1814 (2e édition))
- Vue de loin, la nature semble harmonieuse. Vue de près, on y observe que les plantes cherchent à s’étouffer les unes les autres et que les animaux utilisent la prédation et le parasitisme. — (« L’Insoutenable Légèreté du darwinisme », dans Le Québec sceptique, no 60, été 2006, pages 40–47)
- Rainie adorait ces montagnes. […]. Elle pensait que la nature se devait d'être grandiose, une présence suffisamment majestueuse pour faire trembler dans leurs bottes les simples mortels. — (Lisa Gardner, Disparue, traduit de l'américain par Cécile Deniard, Éditions Albin Michel, 2008, chapitre 10)
- (Par personnification) Puissance, force active et créatrice.
- Ces malfaiteurs littéraires voudraient persuader de tels hommes qu’ils n’ont pas besoin d’excuse et que leur conduite se conforme au dictamen de la nature. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, pages 188-189)
- La nature ne fait rien en vain.
- La nature agit, opère par les voies les plus simples et les plus courtes.
- La nature est admirable jusque dans ses moindres ouvrages.
- Les jeux, les caprices de la nature.
- Campagne avec ses aspects divers, mer, montagnes, bois, prés, rivières.
- Les spectacles de la nature, le sentiment de la nature.
- La nature étale ici toute sa magnificence.
- Les harmonies de la nature.
- Je suis heureux de voir que vous prenez plaisir à ces excursions ; je ne vous savais pas ami de la nature : goût délicat, plaisir des âmes simples et des esprits portés à l’enthousiasme. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (En particulier) Productions qui ne sont pas de la main de l’homme.
- L’art perfectionne la nature, ajoute à la nature.
- Dans ce magnifique jardin, l’art l’emporte sur la nature.
- Ma solution est grossière mais elle est à la mesure de l’urgence : arrêtons un moment de parler d’écologie, de nature, de salut de la planète, de protection de la biosphère. Pourquoi ? Parce que cela renvoie toujours à quelque chose d’extérieur, quelque chose que l’on considère comme à travers une vitre, qui nous concerne peut-être, mais à la marge. Vous aurez remarqué qu’il en est tout autrement dès qu’on parle de territoire.— (Bruno Latour, propos recueillis par « Il faut faire coïncider la notion de territoire avec celle de subsistance », Le Monde, 23 juillet 2018)
- Essence d’un être ou d’une chose avec les attributs physiques ou moraux qui lui sont propres.
- Aussi à Lima, tous les étrangers vont-ils à l’église, non pour entendre chanter aux moines l’office divin, mais pour admirer, sous leur costume national, ces femmes d’une nature à part. — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Mon Dieu ! des mœurs du temps mettons-nous moins en peine,Et faisons un peu grâce à la nature humaine :Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et voyons ses défauts avec quelque douceur. — (Molière, Le Misanthrope, I, scène 1, 1666)
- La nature humaine n’est point stationnaire et, chaque jour, elle apporte un contingent nouveau de découvertes plus ou moins sensationnelles. — (Chanoine Kir, Le Problème religieux à la portée de tout le monde, imprimerie des Orphelins d’Auteuil, Paris, 1923, réédition de 1950, page 19)
- La nature de l’aimant est d’attirer le fer.
- Complexion, tempérament, disposition, tendance de chaque individu. Par extension, il peut se dire, dans la même acception, des animaux.
- J’avais pour invité, dans un bar de Montmartre, le chasseur d’une boîte de nuit qui, sous son beau costume, abritait une nature nquiète. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- Lui non plus n’aurait pas voulu choquer Jim par son manque de délicatesse, mais sa nature brutale subitement l’emportait. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Comment peut-on accorder de l’importance au discours surréaliste du mouvement woke qui est complètement déconnecté de la nature humaine intrinsèque? La peur de passer au tribunal d’inquisition de cette religion le ferait-il trembler? — (Guy Perkins, Plumes de cheval, Le Journal de Québec, 11 février 2021)
- Il est de nature bilieuse, lymphatique.
- Une nature heureuse, indolente, perverse, dépravée.
- C’est une belle nature. — Il est triste, il est gai de nature.
- Le singe est malin et imitateur de sa nature.
- De par sa nature, le chien est ami de l’homme.
- Un mot de nature : Un mot qui révèle le caractère d’un individu.
- Le « sans dot » d’Harpagon est un mot de nature.
- (Sens figuré) Faculté innée qui rend l’homme capable de discerner le bien et le mal.
- Aussi l’injustice est-elle le défaut capital des natures féminines. Cela vient du peu de bon sens et de réflexion que nous avons signalé […] — (Arthur Schopenhauer, Essai sur les femmes, dans Pensées & Fragments, traduction par J. Bourdeau, Félix Alcan, éditeur, 1900 (16e éd.))
- Il faut se secourir les uns les autres, c’est la loi de la nature.
- Cette action, ce sentiment est conforme, est contraire à la nature.
- Éléments constitutifs, propriété d’un objet matériel.
- Le carbone imbrûlé dépend de la nature du combustible et de la mise en œuvre de la combustion. — (François Audibert, Les Huiles usagées : reraffinage et valorisation énergétique, TECHNIP, 2003, page 194)
- La nature d’un terrain, du sol, d’une plante.
- Instinct de chaque être animé ; mouvement qui le porte vers les choses nécessaires à sa conservation.
- Fulk Ephrinell s’entretient avec miss Horatia Bluett, et je comprends qu’il y ait eu rapprochement entre ces deux natures si parfaitement anglo-saxonnes. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Chaque animal a sa nature particulière.
- Chaque animal obéit à sa nature, suit l’instinct de sa nature.
- On peut améliorer, corriger sa nature.
- (En particulier) Principe de vie qui anime et soutient le corps.
- Ce médecin a pour système de laisser agir la nature.
- Il y a des maladies où il faut abandonner la nature à elle-même.
- Les forces de la nature ont un terme.
- (Philosophie, Théologie) État originel de l’homme, par opposition à l’état de grâce ou l’état de l’homme tel qu’on le suppose antérieurement à toute civilisation.
- La nature corrompue.
- La nature déchue et rétablie par Jésus-Christ.
- La nature fragile.
- De l’état de nature, le baptême nous fait passer à l’état de grâce. Dans ce sens, la théologie catholique oppose aussi nature à miracle.
- La loi de nature : Par opposition à l’ancienne loi et à la Loi de grâce.
- Jean-Jacques Rousseau imagine un chimérique état de nature où l’homme aurait été parfaitement heureux et bon.
- Modèle, soit physique, soit moral, des arts d’imitation.
- Observer la nature.
- Prendre la nature pour guide.
- Cet auteur, ce peintre, ce comédien s’éloigne, s’écarte de la nature.
- Étudier la nature.
- (Art) Ce que l’artiste a sous les yeux pour l’imiter.
- Dessiner, peindre, modeler d’après nature.
- Un paysage fait d’après nature.
- Un tableau de nature morte.
- Figures plus grandes, plus petites que nature : Figures qui ont des proportions plus grandes, plus petites que les proportions naturelles.
- Figures de demi-nature : Figures qui n’ont que la moitié des proportions naturelles.
- Sorte ; espèce.
- On n’a jamais vu d’affaires de cette nature.
- La nature d’un événement.
- On ne sait que répondre à une demande de cette nature.
- On ne peut tolérer une réponse de cette nature.
- Une nouvelle de nature inquiétante.
- Des affaires de nature suspecte.
- (Vieilli) Organes sexuels chez les femelles des animaux.
- (Grammaire) Classe lexicale d’un mot, tel que les noms, les verbes, les adjectifs, etc.
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égoutture
- Reste de liqueur si petit qu’il ne tombe que goutte à goutte, quand on le verse.
- Les personnes qui, par sobriété naturelle, laissent toujours leur verre à moitié plein, ne veulent pas avouer que chaque chose en ce monde a son égoutture et sa lie. — (Nietzsche, Humain trop humain, volume II, §.389)
- Goutte d'un liquide restée en suspens.
- Les enfants sont arrivés, la plupart nu-tête et mal chaussés ; les uns, pareils à des épouvantails, avec leurs vêtements de guingois collés sur leur carcasse maigre, et des égouttures au bout des doigts et au bout du nez ; les autres, des petits tas informes, comparables aux vieux paillassons dont les balayeurs municipaux se servent pour barrer les ruisseaux. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
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salure
- Caractère de ce qui est salé.
- La salure en est beaucoup plus forte que celle de la mer, et elle produit sur les lèvres l’effet d’une forte solution d’alun. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- En 1601, 1620, 1627, 1677 le parlement de Paris la renouvelait par des arrêts successifs et fixait le prix du langueyage et la responsabilité des langueyeurs ; mais il autorisait, dans le premier de ces arrêts, la vente de la viande ladre après une salure de quarante jours. — (A. Delpech, Ladrerie, dans Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, sous la direction de A. Dechambre, Paris : chez P. Asselin & chez Victor Masson & fils, 1868, 2e série, vol. 1 (Lab-Lar), page 112)
- Des femmes aux pieds blancs, un râteau à la main, ramassent les algues sèches ; le vent, avec la salure de la mer, leur arrive au visage, apportant une roulante harmonie de bruissements et une poussière d’écume. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- La poussière du Vieux-Port, chargée de salures, éparpille un relent lointain de choses épicées. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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enchevêtrure
- (Médecine vétérinaire) Blessure qu’un cheval se fait à un pied, en l’engageant dans la longe de son licou.
- Mon cheval est boiteux d’une enchevêtrure.
- (Art) Assemblage de solives dans un plancher pour environner le foyer d’une cheminée et porter les barres de fer qui le soutiennent, ou pour donner passage à un tuyau de cheminée.
- Solives d’enchevêtrure.
- Les solives d’enchevêtrure doivent être plus fortes que les autres.
- Y sont assemblées, parallèlement aux solives d’enchevêtrure, des solives plus courtes qui se trouvent ainsi soutenues sans avoir besoin de passer sous l’âtre. — (Jean-Louis Harouel, L’embellissement des villes: l’urbanisme français au XVIIIe siècle, 1933)
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inculture
- Manque de culture d’une terre, d’un sol, état d'une terre inculte.
- La terre est (…) plus résistante dans les couches profondes ; toutefois, la couche superficielle d'un sol cultivé échappe à cette règle, après un certain temps d'inculture. — (Ballu, Mach. agric., 1933, page 43)
- Manque, voire absence, de culture.
- Gros titres suivis d'articles dont vous imaginez le contenu. La crédulité de leurs auteurs était - comme il est habituel - directement proportionnelle à leur inculture scientifique. — (René Cavanhie, Les esprits frappeurs de Vailhauquès, dans Le Québec sceptique, décembre 1992, n° 24, page 28)
- Elle ne supportait pas ce gratin dont l’assurance est inversement proportionnelle à son inculture. — (Pierre Assouline, Lutetia, Gallimard, 2005, collection Folio, page 97)
- Laideur, agressivité, voyeurisme, narcissisme, vulgarité, inculture, stupidité invitent le spectateur à se complaire dans une image infantilisée et dégradée... — (La machine à abrutir, Le Monde diplomatique, Août 2008)
- Plus on parle de culture, plus il est facile de vérifier l’inculture montante. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 404)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.