Dictionnaire des rimes
Les rimes en : appréhensif
Que signifie "appréhensif" ?
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- (Rare) Qui est porté à l’appréhension, à la crainte.
- Il m’arrive, si je me déplace (il appelle « se déplacer » aller aux Indes ou en Australie) de regretter le temps des sous-marins et mines boches, qui donnaient à la traversée un intérêt appréhensif. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 527)
Mots qui riment avec "if"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "appréhensif".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : if et ifs .
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chétif
- Qui est faible, frêle. — Note d’usage : Se dit des personnes ou des choses qui n’ont pas l’apparence ou les qualités, la force qu’elles devraient avoir.
- Il me restait une chétive maison, je l'ai vue pillée et détruite. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XV. Le pêcheur, 1748)
- (Sens figuré) - Je ne me lassais point d’admirer la bizarre réunion de ces misérables mortels […] que le hasard s’était néanmoins plu à rassembler pour les soumettre à une existence aussi chétive, aussi précaire. — (Voyage de Dumont d’Urville autour du Monde, raconté par lui-même)
- C’étaient de chétives terres, produisant de chétives récoltes et nourrissant de médiocres moutons. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Une récompense, d’ailleurs me fut réservée dès le lendemain même de mon entrée dans la pension obscure où je devais occuper durant trois ans et demi la situation la plus chétive. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 189)
- Petit-Pierre paraissait plus avisé que ses frères ; mais autant ceux-ci étaient gros, joufflus et vermeils, autant il avait l’air maigre, chétif et pâlot. — (Charles Deulin, Manneken-Pis)
- (Sens figuré) - Il se vit lui-même si chétif, si pauvre, si humble, si seul au monde qu'un rire d'amertume éclata sur ses lèvres crispées. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Kinkin, vers la quarantaine, était un gaillard de taille moyenne qui dissimulait sous des dehors chétifs et une allure pataude une force herculéenne et une agilité de singe. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je me revois tout chétif, tout mièvre, suivant les cours du catéchisme, où j'arrivais bon premier. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- « Ce regard il est sur moi également, sur moi, qui me tiens en retrait, bien à l’abri, semblable à un chien chétif, effrayé de la meute. » — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
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considératif
- Qui considère, qui réfléchit.
- Cette foi qui fait le passage de l’état considératif à l’état contemplatif. — (Bossuet, Lettre 193)
- Comme il y en a tousjours qui sont fort consideratifs, ceux-là repliquerent qu’ils appercevoyent bien le danger apparent, neantmoins que la salvation leur estoit cachée. — (François Lanoue Bras de Fer, 606, XVIe s)
- Et l’autre, lent et consideratif comme un Fabius, opina hazardeusement. — (François Lanoue Bras de Fer, 651, XVIe s.)
- Le prince, ennuié de voir les eaux entre son chemin et lui [son adversaire], et le voiant trop consideratif pour passer, lui voulut toucher à la main. — (Théodore Agrippa d'Aubigné, Histoire universelle depuis 1550 jusqu'en 1601III, 526)
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hypersensitif
- Qui est hypersensible.
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subjonctif
- (Conjugaison) Qualifie le mode qui exprime la dépendance, la tension psychologique (volonté, sentiment) ou la subjectivité (doute, incertitude).
- Le mode subjonctif est celui de certaines propositions subordonnées.
- Dans la proposition principale, le mode subjonctif exprime le regret, le souhait, la défense, l’ordre, l’éventualité, l’exhortation, la concession ou la supposition.
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plaintif
- Qui a l’accent de la plainte.
- Et doucement, la chanson plaintive s'envolait dans l'espace illimité... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Semblable au déplorable malade d’Edgar Poë, Durtal entendait avec terreur des frôlements de pas dans les escaliers, des cris plaintifs derrière les portes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- On ne voyait pas les tramways. […]. Pourtant les quais où ils roulaient, avec des piaulements plaintifs, n'étaient guère éloignés, car la rue, quelquefois, tremblait à leur passage […]. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 41)
- (Rare) Qui se plaint souvent, à tout propos, qui fatigue les autres par ses plaintes.
- Il est toujours chagrin, toujours plaintif. Un vieillard plaintif.
- (Poétique) Se dit de personnes, d’animaux qui font entendre des plaintes.
- Mânes plaintifs. Ombres plaintives. La plaintive tourterelle.
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adjectif
- (Grammaire) Se dit d’un mot qui désigne une qualité ou une propriété d’une substance, par opposition au nom substantif qui désigne la substance elle-même.
- On nomme les objets à l’aide des noms substantifs et leurs propriétés à l’aide des noms adjectifs.
- Les participes sont les formes adjectives du verbe.
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immunodépressif
- Dont le système immunitaire est affaibli.
- Chez des individus immunodépressifs, cette bactérie peut être la cause de diverses infections cutanées et viscérales voire même de septicémie.
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allusif
- Qui contient une allusion.
- Le ton péremptoire et l’expression allusive me glacèrent. J’eus le pressentiment d’une discussion immédiate et violente. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 142)
- Cette ambiguïté allusive est une réalisation du phénomène de l’intertextualité : elle fonctionne seulement si le récepteur dispose d’un bagage culturel suffisant. — (Pierre Le Goffic, Catherine Fuchs, Points de vue sur l'imparfait, 1986, page 112)
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if
- (Botanique) Arbre sempervirent de la famille des taxacées, à feuilles persistantes longues, étroites, vénéneuses, d’un vert très sombre, à fausses baies rouges, utilisé comme arbre d’ornement dans les parcs, les jardins, les cimetières, et plus spécialement l’if commun (Taxus baccata).
- Il y a le pin d’Italie à écorce rouge avec son majestueux parasol ; il y a un cèdre âgé de deux cents ans, des saules pleureurs, un sapin du Nord, un hêtre qui le dépasse ; puis, en avant de la tourelle principale, les arbustes les plus singuliers, un if taillé qui rappelle quelque ancien jardin français détruit, des magnolias et des hortensias ; enfin, c’est les Invalides des héros de l’horticulture, tour à tour à la mode et oubliés, comme tous les héros. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- L’enceinte de l’Alcazar renferme des jardins dessinés dans le vieux goût français, avec des ifs taillés dans les formes les plus bizarres et les plus tourmentées. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Toutes les tombes étaient à l’ombre, et l’on n’avait planté que des arbres dont l’ombre n’est pas malsaine. Sous les ifs, qui semblent des sapins retroussés par le vent, étaient étendues les femmes. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 33)
- (Art) Support de forme triangulaire dont l’assemblage imite un if taillé en pyramide.
- Support pour fixer des lampes.
- Je me sens une immense tristesse devant les affiches mouillées et les ifs à lampions qui clignotent encore à la porte. — (Alphonse Daudet, Un soir de première, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 177)
- Support dans les églises pour fixer des cierges allumés.
- Dans l’ombre humide et fraîche qui tombait des voûtes, Gestas tourna sur sa droite vers le bas-côté où, près du porche, devant la statue de la Vierge, un if de fer dressait ses dents aiguës, sur lesquelles aucun cierge votif ne brûlait encore. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 115)
- Support pour égoutter les bouteilles.
- (Héraldique) (Rare) Meuble héraldiquereprésentant l’arbre du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme n’importe quel arbre. À rapprocher de arbre, chêne, pin, pommier, sapin…
- D’or, à la croix échiquetée de gueules et d’argent de trois tires, cantonnée de quatre ifs de sinople, qui est de la famille Des Nos de Bretagne → voir illustration « armoiries avec 4 ifs »
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palliatif
- Qui pallie.
- Des mesures palliatives sont entreprises pour lutter contre le réchauffement climatique.
- remède palliatif, cure palliative, remède, cure qui soulage un mal, mais sans le guérir.
- soins palliatifs, soins qui ne visent que le confort du malade, souvent en phase de début de symptomes.
- Deux d’entre elles sont héritées du passé: une assistance, le plus souvent impuissante, et l’euthanasie d’une part, l’acharnement thérapeutique et les soins palliatifs d’autre part. — (Gilles Bernheim, Quarante méditations juives, 2011)
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illatif
- (Grammaire) Cas grammatical qui exprime « aller dans », employé par certaines langues finno-ougriennes.
- L’illatif semble être le plus fréquent de tous les cas locaux. — (Fanny de Sivers, Parlons live: une langue de la Baltique, 2001)
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interprétatif
- Qui interprète, qui explique.
- Pour des raisons longuement accumulées, et dont les unes sont assez claires (intérêt pour les problèmes du réalisme, du sens politique des textes dans un monde où tout visait à les déposséder dans ce domaine, à les dédimensionner), et dont d’autres certainement m’échappent mais que les malins sauront bien lire, qui me voient et me lisent du dehors et que je ne récuse pas, il se trouve que mon champ d’enquête et de réflexion est à peu près celui du roman mimétique, interprétatif et révélateur (et par là même comme autorévélé), et de la dramaturgie de même nature et portée, qui accompagnent et signalent à la fois le changement d’univers entre l’autrefois héroïque et l’aujourd'hui marchand déjà travaillé par ses propres difficultés. — (Pierre Barbéris, Le Prince et le Marchand, 1980)
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adventif
- (Botanique) Qualifie une partie de la plante qui pousse sur un organe inhabituel, par exemple des racines qui apparaissent sur les tiges ou les rhizomes.
- (En particulier) (Botanique) Qualifie des bourgeons se formant sur un bois stressé ou coupé.
- Le bourgeon proventif désigne un bourgeon latent non apparent tandis qu'un bourgeon adventif se développe après un stress (coupe ou blessure d'un des organes de l'arbre sur les tissus de cicatrisation). — (Bourgeon (botanique) sur l’encyclopédie Wikipédia )
- (Droit romain) (Vieilli) Qui est concédé aux fils de famille en nue propriété. Cette expression n’est plus usitée dans le Droit moderne.
- Pécule adventif.
- Un édifice adventif, situé à l'emplacement du haut fond, émerge et se développe sur la partie sud-ouest. — (Société géologique de France, HighWire Press, Bulletin de la Société géologique de France, 1992)
- (Géologie) Cône volcanique qui se forme sur l'édifice principal d'un volcan à partir d'un centre d'éruption secondaire.
- Les cratères adventifs rejettent de la lave et un mélange de gaz et de vapeurs. — (Henry Guéde , La géologie, 1901 p.279)
- Dans la troisième étape de sa construction, le magma à nouveau très fluide jaillit par de multiples orifices sur les flancs du volcan, édifiant les 368 cônes adventifs qui bossèlent l’intérieur et le rivage de l'île.— (Bernadette Gilbertas, Corée du Sud sous les frondaisons de Jeju, Le Figaro le 8 août 2014)
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bouif
- (Populaire) Savetier ; cordonnier.
- Il nous appelle fainéants ? un crampu qui ne saurait lever ses quilles du tabouret. Mais les jambes te remonteraient jusqu'à la gruette, pauvre bouif ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 116)
- Moi, je suis une artiste, mais lui, tout ce qu'il a récolté, c'est d'être un bouif chez qui on ne met les pieds qu'à la toute dernière extrémité de la semelle ! — (Claude Izner, Les souliers bruns du quai Voltaire, Paris : éditions 10/18, 2011)
- Pour les rares opérations plus délicates, nous avions tout près de chez nous un cordonnier professionnel, […]. J'appréciais sa conversation, parce que, comme tous les bouifs qui se respectent, il avait toujours la bouche pleine de clous, ce qui donnait à son discours du piquant, et même du suspense : je guettais toujours un accident qui ne vint jamais. — (Gérard Genette, Bardadrac, Le Seuil, 2006)
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imitatif
- (Didactique) Qui imite.
- Nous conclurons là que la musique chorégraphique (formellement ou virtuellement chorégraphique) est imitative, mais en un sens large qui laisse la place à beaucoup d’indétermination. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts n° 11, Grasset, 1922, page 80)
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attentif
- Qui a de l’attention, de la concentration sur quelque chose.
- Aristote n'a connu que le bras hectocotylisé des octopus, comme on peut s'en convaincre facilement par la lecture attentive des passages en question, mais il l'a connu fort exactement. — (Japetus Steenstrup, « La formation des hectocotyles chez les Argonautes et les Tremoctopus expliquée par la découverte d'organes analogues chez les Céphalopodes en général », dans les Archives des sciences physiques et naturelles, tome 36, Lausanne : chez Georges Bridel & Paris : chez G. Masson, 1882, page 76)
- En algèbre, sentant mon interlocuteur plus calé que je ne le suis, je reprends mon rôle de disciple attentif. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, page 123)
- Nous, on s’esbigne en souplesse sans seulement qu’elle s’en aperçoive, la chère épicemarde, attentive qu’elle est à sa laitue peu chère qu’a tendance à faner, et dont elle arrache une feuille jaunie de temps en temps, avec une grande détresse de femme qui épluche son capital. — (Frédéric Dard, San Antonio : Sucette boulevard, éditions Fleuve Noir, 1976)
- (Par extension) Qualifie un personnage rempli d’attention, de politesse et de soin pour les autres.
- La bonne femme s’assit sur les degrés du dais, aux pieds du jeune homme attentif et fixant sur elle un regard plein de bienveillance et de curiosité. — (Alexandre Dumas, Les Deux Diane, chapitre 1, 1847)
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nuncupatif
- (Droit) Se dit d’un testament dicté par le testateur lorsque les lois admettaient cette manière de tester.
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disjonctif
- Qui disjoint, sépare.
- (Grammaire) Il se dit spécialement des conjonctions ou, soit, ni, qui, en unissant les membres d’une proposition ou d’une phrase, sépare les choses dont on parle, c’est-à-dire qui unit les expressions et sépare les idées.
- Des conjonctions disjonctives.
- (Philosophie) Qui affirme une alternative.
- Jugement disjonctif.
- Le dilemme est un raisonnement disjonctif.
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inexpressif
- Qui manque d’expression ; qui n'exprime rien. — Note : Il se dit surtout en matière d’art et d’esthétique.
- La petite dame du type « conoïde » tristement inexpressif, que l’absence de menton fait comiquement grimacer alors qu’elle s’imagine gracieusement sourire, se proclame volontiers reine de beauté, […]. — (Auguste Dietrich, 31 décembre 1911, « Préface » de Fragments sur l'histoire de la philosophie, par Arthur Schopenhauer, Paris : Librairie Félix Alcan, 1912, page 12)
- Cette modestie physique et morale faisait qu'on l'oubliait facilement. Elle devenait un objet ; objet mobile mais inexpressif qu'on remarquait à peine. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- Ses mains étaient complètement inexpressives, aussi les rentrait-il dans ses poches dès qu’il parlait. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 352)
- Dans la salle à manger vient s’asseoir à une autre table un homme au visage bouffi et blafard que me rappellera plus tard l’acteur qui jouait l’assassin dans le film allemand « M ». Dès que je le regarde, il me fixe comme pour me faire peur de ses yeux très brillants. Son regard immobile, inexpressif, me fait penser au regard des fauves. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 117)
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vocatif
- (Grammaire) Dans les langues à déclinaisons, cas dont on se sert quand on adresse la parole à quelqu’un.
- Dans les phrases suivantes : « Ô mon Dieu ! » ; « Malheureux, que fais-tu ? » ; « Toi que j’implore », les termes mon Dieu, Malheureux et Toi doivent être mis au vocatif en grec et en latin.
- Dans la célèbre phrase (en latin) de Jules César en train de mourir « Tu quoque, fili ! » (« toi aussi, mon fils ! »), fili est le vocatif de filius (« fils »).
- En russe, l’expression figée « Боже мой » ("Bozhe moy", "Mon Dieu") fait intervenir une ancienne forme du vocatif de « Бог » ("bog", "dieu").
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suif
- Graisse de certains animaux, dont on se sert principalement pour faire des chandelles et des bougies.
- Le suif de mouton mêlé à celui du bœuf, sert à faire des chandelles : on s'en sert pour les pommades & pour les onguents. — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- A travers les plantes et la fournaise des bougies, elle verra parfaitement le défilé. Mais, en attendant, toutes ces flammes répandent une odeur désagréable de suif et de fumée. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 235)
- Ils frappèrent à la porte du 7. Le garçon restait tapi au fond du couloir, et la bougie tremblait si fort dans sa main qu’elle aspergeait le plancher de gouttes de suif. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 117)
- Donner du suif à un bâtiment. (Marine) Enduire sa carène d’un mélange de suif, de brai et de soufre fondus ensemble.
- Arbre à suif, (Botanique) Arbre de Chine dont les graines sont recouvertes d’une huile qui sert à faire des chandelles.
- (Argot) (Paris) Argent.
- (Argot) Grabuge.
- « Monsieur, c’était quinze jours, un mois après le suif à Ferdinand.– Ah ! oui, la perte du liquide pleurétique… sacré diable d’animal ! » — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 132)
- En cas de suif imprévu, Tony et Dick pouvaient se permettre, avant que le pet soit donné, une prise de champ d’au moins vingt bornes… — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 223)
- Alors, qui nous contraint à ce carême forcé ? Qui est responsable de tout ce suif ? Bref, qui escamote le beurre ? — (Benoît Hopquin, « Qui escamote le beurre ? A en croire de plus doctes, ce serait à cause du marché » sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 4 novembre 2017, consulté le 6 novembre 2017)
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revif
- (Mer) Temps où la marée devient de plus en plus forte.
- [Deux navires] ne sont pas sortis hier, à cause de la morte eau et de l’état de la mer ; le revif s’est fait sentir ce matin, et la marée a déjà regagné plus d’un mètre de hauteur sur le niveau des marées précédentes. — (Journal officiel 10 novembre 1875, page 9172, 2e colonne)
- État de ce qui redevient vif; regain.
- Cette anecdote les rendit gais ; elle en conta d’autres, et avec un revif de grâce, de jeunesse et d’esprit. — (Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, tome II, page 255)
- Frédéric fut pris d’un grand revif de tendresse pour son amante du joli mois de mai. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 209)
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figuratif
- (Art moderne) Qui reproduit la forme, la figure de telle ou telle chose.
- J’abandonne ma peinture au regardeur. Je ne mets pas de mode d’emploi dessous, je ne mets pas de titre anecdotique comme le font souvent les peintres figuratifs qui sont dans la nécessité de le faire. — (Pierre Soulages, Outrenoir. Entretiens avec Françoise Jaunin. La Bibliothèque des Arts, 2012, p.67)
- Plan figuratif d’un lieu, d’un bois.
- Carte figurative.
- Écriture figurative : Écriture composée de la figure des objets que l’on veut désigner.
- Les hiéroglyphes sont une écriture figurative.
- Qui représente une chose par symbole.
- Tout était figuratif dans l’ancienne loi.
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infirmatif
- (Justice) Qui infirme, rend nul.
- En annulant le jugement de l'instance précédente, l'arrêt infirmatif donne raison à l'appelant ou demandeur. — (Alain Legros, Montaigne en quatre-vingt-jours, Albin Michel. 2022, page 212)
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possessif
- (Grammaire) Qui marque la possession de la chose dont on parle.
- Mon, ton, son, nos, vos, leurs sont des déterminants (ou adjectifs) possessifs.
- Le mien, la mienne, les nôtres sont des pronoms possessifs.
- (Psychologie) Qui éprouve le besoin de s’approprier quelqu’un, de le posséder exclusivement.
- C’est une mère possessive pour ne pas dire abusive !
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.