Dictionnaire des rimes
Les rimes en : apophonie
Que signifie "apophonie" ?
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- (Linguistique) Modification phonétique du timbre d'une voyelle dans un mot.
- L'apophonie a joué un grand rôle en latin ; elle explique que de con + facio, forme composée du verbe facio (« faire » d'où notre faire), on passe à conficio (d'où confire), par apophonie de /a/ en /i/ en syllabe ouverte, tandis que le participe passé passif est confectus (d'où confection), où l'apophonie se fait de /a/ vers /e/ en syllabe fermée.
- L’apophonie, en revanche, est un phénomène phonétique combinatoire qui a lieu ou non suivant l’environnement phonétique de la voyelle concernée. — (Marco Rühl, Linguistique pour germanistes: Une tentative de médiation entre la tradition française et la tradition allemande de l’étude de la langue allemande, 2000)
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "apophonie".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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imparti
- Participe passé masculin singulier du verbe impartir.
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accroupi
- Dont la posture résulte de l’accroupissement, qui a les genoux repliés, en appui sur la pointe des pieds.
- Je pris l'habitude, à l'imitation des goumiers et des bellahs, d'aller pisser accroupi, à flanc de dune, pour parer au risque de m'humidifier le saroual par vent tourbillonnant et parce qu'en terre d'Islam, ce besoin est à satisfaire discrètement. — (Robert Le Roy, Méhariste au Niger: souvenirs sahariens, Éditions Karthala, 1997, p. 76)
- (En particulier) (Art) Assis sur ses talons, et par extension, agenouillé, en parlant de figures.
- La Vénus accroupie.
- (Héraldique) Assis, en parlant d’animaux.
- Accroupi. Terme pour les animaux sauvages lorsqu’ils sont assis, ainsi que pour les lièvres et écureuils au repos. On peut se servir aussi bien des termes assis et couché. — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884)
- Perduyn — Dordrecht. Éc. [écartelé] : aux 1 et 4 d’azur à un lapin accroupi d’arg., sur une terrasse de sin., surmonté d’une coquille du sec. ; aux 2 et 3 d’arg. à une hure de sanglier de sa. — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 2 (L–Z), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1887)
-
anesthésiologie
- (Médecine) Branche de la médecine qui se consacre à l’anesthésie.
- L’anesthésiologie comprend actuellement l’étude concomitante de l’anesthésie proprement dite et celle de la réanimation. — (,Louis Noël Marcenac, G. Leroy, Anesthésiologie vétérinaire, 1967)
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ampli
- (Électronique) (Familier) Amplificateur (tous sens).
- Personnellement, je dirais plutôt pour des raisons de commodité : si votre tuner tombe en panne, vous n’êtes pas privé de votre ampli, ou si vous voulez changer votre ampli, vous n’êtes pas obligé de changer aussi votre tuner. — (Le Monde de la musique, numéros 30 à 39, 1981)
- (Habillement) Rembourrage de soutien-gorge.
- ..., je suis sûre qu'elle a des amplis (...). — (Annie Ernaux, La femme gelée, Folio, p. 66).
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mythologie
- Ensemble des histoires fabuleuses des dieux, des demi-dieux et des héros de tel ou tel peuple, civilisation, ou région.
- Les Féroésiens l’ont consacrée à Thor : de tous les dieux de l’ancienne mythologie scandinave, Thor est celui qui a la vie la plus dure. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 31)
- Ils manient avec une élégante aisance les mètres latins les plus compliqués et les vocables les plus choisis de la mythologie. — (J. Huizinga, Érasme, traduction de V. Bruncel, Gallimard, 1955)
- En sixième, quand on a fait la mythologie grecque, je me suis dit que c’était normal que les gouers, ils croyaient que Jésus était le fils de Dieu parce que leurs ancêtres, ils croyaient bien qu’Héraclès était le fils de Zeus. — (Houda Rouane, Pieds-blancs, Éditions Philippe Rey, 2006, page 128)
- Le portail de cette dernière est surmonté de deux sirènes, ces êtres mythiques qui, selon la mythologie inca, servaient de messagers entre le monde d’en bas (urin) et le monde d’en haut (hanan). — (Pérou, Michelin, 2010, page 220)
- (Péjoratif) Ensemble des idées qu'un groupe humain se fait de certaines choses.
- Il y a présentement le risque d'une mythologie du nègre en soi qui n'est qu'une évasion du blanc devant ses propres problèmes. Il existe le danger d'une négrophilie philistine, d'une négrophilie sans obligation ni sanction ; […]. — (Georges Mounin, Émile Dermemghem et Magdeleine Paz, « Premières réponses à l'enquête sur le « Mythe du Nègre » », dans Présence Africaine 1948/1 (n° 2), page 197)
- Ainsi la télévision publique est-elle un thème de débat, une posture obligée, une rhétorique de salon qui mériterait de figurer dans les mythologies des couches cultivées. — (Monique Dagnaud, L’État et les Médias: Fin de partie, Éditions Odile Jacob, 2000)
- Mythologie du village français ? Oui, complètement ! C’est même drôle à quel point nous recouvrons la réalité par des métaphores et des mythes. Actuellement, ce sont l’image de la guerre et de l’abri qui dominent. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- (Par extension) Ouvrage qui traite de cette matière.
- Il a acheté une mythologie.
- Science qui étudie les mythes.
-
anarthrie
- (Médecine) Trouble du langage caractérisé par une forme d’aphasie dans lequel le malade ne peut articuler les mots.
- L’anarthrie est démontrée si le patient lit et écrit comme il le faisait avant l’A.V.C. ; peut-être pas immédiatement, car il faut passer l’effet inhibiteur de la diaschisis, mais peu de temps après. — (Anny Lanteri, Restauration du langage chez l’aphasique, 1995)
-
mythomanie
- (Vieilli) Recours systématique aux mythes.
- Une seule exception à la mythomanie, exception caractéristique : parce qu’elle fut durable et profonde, se remarque dans l’histoire de l’art : — chez les Néerlandais. Le génie germanique, en opposition au vieux génie romain, ne s’est jamais affolé de traditions qui lui sont étrangères. La race du Nord n’est point porté à dissimuler l’homme sous le dieu et le héros. Chez elle, l’homme de la nature, comme on eût dit au XVIIIe siècle, s’affirme et s’étale carrément, tel qu’il est, sans nimbe ni auréole. — (W. Burger, Nouvelles tendances de l’art dans Revue Germanique, volume 19, page 71, 1862)
- La mythomanie — Les patriarches antédiluviens nommés par la Genèse sont-ils des mythes. […] La mythomanie est une véritable maladie de notre époque et bien des savants qu’on croit sérieux et graves n’ont pas échappé à la contagion. — (Fulcran Vigouroux, Les Livres Saints et la critique rationaliste : histoire et réfutation des objections des incrédules contre les Saintes Écritures, volume 3, pages 443-445, 1887)
- En effet, certains des arguments critiques avancés par les détracteurs de la mythomanie de l’époque s’adressent indifféremment aux ethnologues, aux mytholoques, et aux membres du Collège de sociologie. — (Dominique Lecoq, Jean-Luc Lory, Écrits d’ailleurs : Georges Bataille et les ethnologues, page 128, 1987)
- (Médecine) Tendance pathologique psychique, plus ou moins volontaire et consciente, au mensonge.
- J’essaierai de vous exposer, dans une histoire d’ensemble, l’histoire de la Mythomanie. — (La Mythomanie : Étude psychologique et médico-légale du mensonge et de la fabulation morbides, Dupré, 25 mars 1905, p. 1)
- Sa mythomanie est un moyen de nier la vie… de nier, et non pas d’oublier. — (La Condition humaine, Malraux, éd. Gallimard, 1933, p. 45)
- Chez l’enfant et l’adolescent, les principaux troubles sont : le mensonge, la mythomanie, les délires imaginatifs, l’hystérie. — (Léon Michaux, Psychiatrie infantile, 1967)
- Par mythomanie, j’entends évidemment cette attitude qui consiste à défaire auprès des auditeurs/lecteurs la perception qu’ils auraient pu avoir d’une situation, d’un évènement, en leur imposant un autre, « inventée », modifiée, « fausse ». — (Relectures de Madeleine Monette par Ricouart, éd. Summa Publications, Inc., 1999, p. 75)
- (Par extension) Fabulation, fait d’inventer et de raconter un mensonge.
- Il a installé chez les Zaïrois la mythomanie, le mensonge surréaliste. — (L’illusion tragique du pouvoir au Congo-Zaïre par Bwatshia, éd L’Harmattan, 2007, p. 119)
- Celui-ci avait nié en bloc, parlant de « mythomanie » alors que nous lui faisions part de plusieurs témoignages concordants. — (Policiers infiltrés à Lyon : le préfet lance une enquête, Burlet, sur le site rue89.com, « Celui » corrigé en « Celui-ci, » 27 octobre 2010)
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poésie
- Art de faire des ouvrages en vers.
- La poésie de la renaissance ne peut pas se contenter de cette simplicité biblique, et, pour célébrer cette nuit de réparation, elle appelle la Joie, personnage allégorique… — (Saint-Marc Girardin, L'Épopée chrétienne, dans la Revue des deux mondes, V.6, 1850, page 156)
- Ce cabinet était la demeure favorite du roi; c’était là qu’il prenait ses leçons d’escrime avec Pompée, et ses leçons de poésie avec Ronsard. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d’absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu’on avait l’esprit aussi caustique que Thierrat; […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- La poésie du Divan et la poésie populaire, issues de classes sociales différentes, ont su parfois puiser aux mêmes sources d’inspiration : mais ce qui forme entre elles cloison étanche, c’est la forme de la langue : la poésie du Divan emploie le vers métrique, la poésie populaire le vers syllabique. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 10)
- (Spécialement) Différentes matières que l’on traite en vers et des différents styles qu’on y emploie.
- Poésie sacrée.
- Mais le seul nom qui ait été sauvé de l’oubli, dans la poésie profane, est celui de ce médiocre rimeur de Mathieu-le-Juif, d’Arras, qui vivait au XIIIe siècle […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Poésie noble, élevée, poésie burlesque.
- Poésie familière.
- Art et manière de faire des vers, de la simple versification.
- Il a choisi un genre de poésie convenable à son sujet.
- Qualités essentielles au genre poétique.
- La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n’être que lue, est enfermée dans sa typographie n’est pas finie, elle ne prend son sexe qu’avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l’archet qui le touche. — (Léo Férré)
- Ouvrage en prose qui tient de l’élévation et du sentiment poétiques.
- Il y a de la poésie dans Pascal, dans Bossuet.
- Les écrits de Platon sont pleins de poésie.
- Liberté, richesse particulière aux pensées, aux expressions, aux tours que l’on emploie dans la poésie.
- La poésie du style
- C’est la poésie du style qui a fait le succès de l’œuvre de Chateaubriand.
- Ce qu’il y a d’élevé, de touchant dans une œuvre, dans le caractère ou la beauté d’une personne, dans les aspects de la nature ou dans une situation.
- Il y a de la poésie dans ses regards, dans sa manière de s’exprimer.
- La poésie d’un paysage.
- La poésie d’un tableau.
- Un peu de poésie est introduite par le biais du soleil couchant. — (Bruno Chenu, Disciples d'Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, p. 100)
- Ensemble des ouvrages en vers composés dans une langue, ou selon leurs caractères communs les plus généraux, ou des traits auxquels se reconnaît la manière d’un poète.
- Si les pièces qu’on y insère n’ont pas toutes le même mérite, au moins est-on sûr de n’y jamais rencontrer de ces fades et plattes rimailles qui, tant de fois on servi de prétexte à calomnier la Poésie. — (Journal de Paris, no 1, 1er janvier 1777, page 1)
- La poésie française.
- La poésie anglaise.
- La poésie de Victor Hugo, de Lamartine.
- La poésie grecque nous charme par son naturel.
- Tableau de la poésie française au XVIe siècle, par Sainte-Beuve.
- Une histoire de la poésie anglaise.
- Ouvrage en vers ; il ne se dit guère que des Ouvrages de peu d’étendue et s’emploie surtout en parlant des modernes.
- Les poésies de Malherbe, de Racan.
- Recueil de poésies satiriques, de poésies morales, de poésies fugitives.
- (Éducation) (Belgique) (Plus rare) Classe de cinquième secondaire, équivalente à la première française, où l’on enseigne la poésie.
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pris
- Précédé de l’adverbe bien, il s’emploie comme adjectif et signifie bien fait, bien proportionné.
- Une personne bien prise dans sa taille. - Il est petit, mais il est bien pris dans sa taille.
- Avoir la taille bien prise, être de taille bien prise.
- Quelle admirable race au contraire que celle des femmes chrétiennes de la Bulgarie, dont nous avons tant de fois rencontré de jeunes essaims, les cheveux ornés de fleurs des champs […], la taille droite et bien prise, toutes les fois que leurs charmes natifs n’étaient pas flétris par le malheur ou la souffrance ! — (Jérôme-Adolphe Blanqui, Voyage en Bulgarie 1841, chapitre VIII, 1845)
- Il embellissait, avait la taille bien prise, un peu de moustache, de bons yeux francs, et un petit chapeau de cuir, placé en arrière comme un pilote. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
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agi
- Participe passé masculin singulier de agir.
- Ils ont tous en commun — et bien que nous ne puissions être les fabricateurs de notre histoire, mais seulement les acteurs — de nous doter d’une certaine façon et dans une certaine mesure de la capacité de « désagir » ce que nous avons « agi », de maîtriser au moins partiellement les processus que nous avons déclenchés. — (Revue d’économie politique, 1978, volume 88, page 418)
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mûrisserie
- Local où l'on laisse mûrir les fruits.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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agueusie
- (Médecine) Perte totale ou partielle du sens du goût.
- La lésion d’un point quelconque de ces voies occasionne des troubles qui se manifestent par l’abolition de la sensation gustative (agueusie) ou sa diminution (hypogueusie), rarement par son exagération (hypergueusie). — (Henri Roger, Léon Binet, Traité de physiologie normale et pathologique, 1935)
- Lors du vol en apesanteur, nous avons expérimenté la quasi-agueusie, comme la vivent les occupants de la station spatiale internationale (ISS) : une privation presque totale du goût, due essentiellement à l’absence de rétro-olfaction. — (Thierry Marx, interview par Anne-Laure Le Gall, Bienvenue sur la planète Marx, Paris Match n° 3537, mars 2017)
- L’agueusie (privation de goût) et l’anosmie (privation d’odorat) sont les symptômes caractéristiques du covid. — (Slobodan Despot, « Pavillon 2020 ou l’hospice du docteur Knockenstein », Antipresse no 265, rubrique « Le bruit du temps », page 3, 27 décembre 2020.)
- (Sens figuré) (Rare) Perte du goût de la vie.
- Et il n'est pas rare que ce sentiment d'essoufflement intérieur s'accompagne d'une impression de ne plus goûter à la saveur de la vie, comme une agueusie existentielle... — (Jean-Guilhem Xerri, La vie profonde, éditions du Cerf, Paris, 2021, page 205)
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abâtardit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe abâtardir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe abâtardir.
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raccourcie
- Participe passé féminin singulier de raccourcir.
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abattis
- Amas de choses abattues, telles que bois, arbres, pierres, maisons.
- On a fait dans cette forêt un grand abattis de chênes.
- Cette rue est bouchée par un abattis de maisons.
- Le charpentier n’épargnait pas la petite forêt, tout en aménageant convenablement ses abatis. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Peut-être la terre serait-elle vendue par petits lots. Il y aurait alors de bons coups à faire. Chacun devait songer à compter ses écus, les tirer de leur cachette, énumérer ses ressources, afin d’avoir sa part dans l’abattis de Saint-Lange. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Militaire) Retranchement fait d’arbres abattus.
- Derrière ces abattis, j’élève un parapet avec une banquette & un fossé en avant. Je place, derrière ce parapet, des compagnies de Chasseurs & l’Infanterie des Troupes Légères. — (Lancelot Turpin de Crissé, Commentaires sur les institutions militaires de Végèce, livr.1, chap.10, Paris, Nyon aîné, 1783, p.211)
- (Par extension) (Québec) Terrain juste déboisé où les branches et les souches sont mise en tas pour être brûlées.
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anordit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe anordir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe anordir.
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zootaxie
- Classification méthodique des animaux.
- [...] mais il n’en restait pas moins dans presque toutes les parties de la zoologie une confusion extrême, et, pour rendre plus fructueuse, abordable même, cette science agrandie de la sorte, il fallait avant tout y introduire de l’ordre, de la méthode. Ce besoin, toujours croissant, fit naître et développa rapidement une nouvelle branche de l’histoire naturelle des animaux que l’on appelle la zootaxie. — (Alphonse Milne-Edwards, Rapport sur les progrès récents des sciences zoologiques en France, Imprimerie impériale, Paris, 1867, page 8)
- Ces restes consistent surtout en molaires, qui présentent de l’un de ces types à l’autre les caractères différentiels les mieux accentués. D’après les règles de la zootaxie, elles appartenaient donc à deux espèces bien distinctes. — (Victor-Amédée Meunier, La Science et les savants en 1867, Germer-Baillière, Paris, 1868, page 135)
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abêti
- Qui est devenu stupide.
- Et elle était là, à genoux encore aujourd’hui, devant son lit de mort, en cheveux grisonnants, avec ses yeux couleur de cendre, dans sa face blême de nonne abêtie par le célibat. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XII)
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ameublit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ameublir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe ameublir.
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angiologie
- (Biologie) Description du système circulatoire chez l’animal et le végétal.
- (Médecine) Spécialité médicale concernant les pathologies et les soins aux vaisseaux sanguins (veines et artères).
- L’inflammation neurogénique est un processus complexe qui se situe à la frontière de trois domaines de la physiologie que sont la neurobiologie, l’immunologie et l’angiologie. — (Françoise Russo-Marie, André Peltier, Barbara S. Polla, L’Inflammation, 1998)
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agonie
- Dernière lutte de la nature contre la mort.
- […] il y eut un silence funèbre entre ces trois hommes, silence interrompu seulement par le râle sourd du mourant, dont l’agonie commençait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- C’était bizarre. Jamalou n’éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiée, presque noire, révélaient l’atroce agonie, aucune espèce de compassion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) (Christianisme, Religion) Angoisse, combat face à une mort prochaine : en particulier, celle du Christ à Gethsémani.
- Jésus souffre dans l’agonie de sa Passion les tourments que lui font les hommes. Mais dans l’agonie il souffre les tourments qu’il se donne à lui‑même. Turbare semetipsum. C’est un supplice d’une main non humaine, mais toute-puissante. Et il faut être tout‑puissant pour le soutenir. — (Blaise Pascal, Les Pensées, fragment hors copies n° 6F (« Le Mystère de Jésus ») – RO 87-1)
- Le plus pascalien de nos romanciers du XXes., G. Bernanos, est lui aussi hanté par l’agonie du Christ. Elle inspire le thème du Dialogue des Carmélites, pièce dont le thème, moral et spirituel, est celui de la faiblesse ou du courage humain devant la certitude de la mort ou du supplice, de cette agonie qu’est la vie, de son appréhension et du pouvoir de la foi. L’angoisse qui est le lot des personnages bernanosiens les plus mystiques faits de chacun d’eux le prisonnier de la sainte Agonie. — (Chantal Labre, Dictionnaire biblique culturel et littéraire, 2002)
- Dans ce vaste ensemble iconographique, l’œuvre de Dürer mérite une attention particulière. Sans cesse, en effet, il a gravé sur le bois ou sur le cuivre, ou bien dessiné, la scène du Mont des Oliviers. De 1496 ou 1497, date de la Grande Passion, jusqu’à un dessin à la plume de 1524, il est revenu, inlassablement et comme fasciné, sur l’agonie du Christ et le sommeil des apôtres, à la recherche de l’image la plus juste. — (Daniel Ménagier, « Le Sommeil des apôtres au Jardin des Oliviers », Camenae, n° 5, novembre 2008)
- (Par extension) État d’un malade ou d’un blessé dans sa dernière extrémité.
- Cependant, dans ce masque de douleur, presque d’agonie, déjà, l’existence qu’elle menait depuis trois années n’avait laissé qu’une ombre de tristesse plus profonde… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Ici un vieillard tuberculeux tisonnant un poêle et prolongeant son agonie tout en criblant innocemment de ses bacilles les tout petits confiés à sa garde. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L’église ce dimanche, regorge de gens qui ne fréquentent qu’aux enterrements, aux bouts de l’an, à la fête patronale, des têtes de bois qui ne l’appellent que pour les derniers sacrements, et qu’il oindra, à l’agonie, dans l’inconscience quasi totale, absous néanmoins de toutes leurs fautes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- On causait de mouches ! Vous savez pas ce que c’est que de mourir de soif, mon général. Mais j’ai étudié ça, c’est assez bichant. Votre langue va d’abord gonfler. La déglutition deviendra de plus en plus pénible. Puis viendront les troubles auditifs, les troubles visuels, ensuite. C’est l’évolution classique. Les spasmes viendront plus tard précédant de peu l’agonie. C’est à ce moment là que les mouches attaqueront. — (Michel Audiard, Un taxi pour Tobrouk, 1961)
- (Sens figuré) Décadence à son dernier terme.
- À travers un monde bouleversé et chaotique, à travers une civilisation secouée par les derniers tressauts de l’agonie, notre faubourien de Londres retrouva son Edna. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 418 de l’édition de 1921)
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accueilli
- Participe passé masculin singulier de accueillir.
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ampélographie
- (Viticulture) Description de la vigne.
- Les connaissances relatives aux variétés de vignes étaient alors bien peu avancées, car on ne cite qu’un seul ouvrage d'ampélographie, composé par le sénateur Pétrus Crescentius. — (De l’Alimentation publique. — La Vigne. — I. — La Treille et le Raisin de table, 1860, p. 962-983)
- (Viticulture) Traité sur la vigne.
- Pour que cette œuvre, pour laquelle l’éditeur n’a reculé devant aucun sacrifice et qu’il a de plus en plus étendue, soit complète, il ne reste à paraître que le tome I sur l’ampélographie générale. — (Académie d’agriculture de France, Bulletin des séances de la Société nationale d’agriculture de France : Compte rendu mensuel, Volume 65, 1905)
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pervertit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de pervertir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de pervertir.
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ennemie
- Femme qui nous est hostile, ou à qui l’on est hostile.
- Chacun finit par se moquer effrontément des prétendues grandes qualités de celle qui devint ainsi l’ennemie des Sancerroises. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- On remarqua beaucoup, à Plassans, une série d’attaques dirigées par le fils contre les personnes que le père recevait chaque soir dans le fameux salon jaune. La richesse des Roudier et des Granoux exaspérait Aristide au point de lui faire perdre toute prudence. Poussé par ses aigreurs jalouses d’affamé, il s’était fait de la bourgeoisie une ennemie irréconciliable, lorsque l’arrivée d’Eugène et la façon dont il se comporta à Plassans vinrent le consterner. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 98)
- Rô, qui faisait de la chair des pauvres gens qu’elle surprenait chaque jour, de coutumières ripailles, n’était pas seulement une redoutable ennemie, mais, douée par surcroît d’une subtile intelligence et d’une perversion inexplicable, elle savait tendre aux riverains de la côte, pièges et trébuchets, afin qu’y tombassent les imprudents égarés loin du bourg, les indigentes glaneuses de coquilles revenant de la marée, le bissac rempli de palourdes, sourdons, crabes, pétoncles et autres menues proies que leur dispensait à son reflux l’éternelle nourricière des besogneux pour qui le pain est toujours amer. — (Henri Mériot, Les Belles Légendes de Saintonge, La Découvrance éditions, page 72)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.