Dictionnaire des rimes
Les rimes en : anurie
Que signifie "anurie" ?
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- (Nosologie) Défaut total de production d’urine.
- Lʼanurie diffère de la rétention dʼurine qui procède dʼun obstacle à lʼexcrétion de l’urine contenue dans la vessie. — (Émile Sergent, Technique clinique médicale et séméiologie élémentaires, 1916)
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "anurie".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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anglophobie
- Aversion pour le peuple anglais et tout ce qui s’y rattache.
- En juin 1898, Delcassé entre au Quai d'Orsay. […]. Il y a contracté une maladie qui sévit dans la maison : l'anglophobie. Il n'en est pas guéri quand il prend la direction des Affaires extérieures. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (En particulier) Aversion pour l'anglais en tant que langue.
- On les accusait d’alarmisme linguistique et certains commentateurs les présentaient comme des ayatollahs de la langue française. On les suspectait d’anglophobie. — (Mathieu Bock-Côté, Le cégep français: c’est urgent!, journaldemontreal.com, 12 mars 2020)
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alunit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe alunir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe alunir.
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sorti
- Participe passé masculin singulier de sortir.
- Ah ! si nous avions été là, nous autres, de tous ces Allemands qui sont entrés en France pas un ne serait sorti vivant. Nos draks, nos feux follets les auraient conduits dans des fondrières. — (Alphonse Daudet, Les fées de France, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 150)
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compagnie
- Réunion de plusieurs personnes assemblées pour le plaisir d’être en société.
- Une nombreuse compagnie.
- Il fut bien reçu, lui et sa compagnie.
- Aimer la compagnie.
- Recevoir compagnie chez soi.
- Il est très aimable en compagnie.
- Il n’y a ou il n’est si bonne compagnie qui ne se sépare ou ne se quitte : (Proverbial), souvent (Ironique) Pour faire comprendre, à une ou des personnes qu’on quitte, qu’on n’est pas fâché de s’en séparer.
- Un jeune paysan marchait devant, touchant alternativement de son aiguillon les cornes des bœufs.Sans modifier le pas, il ôta son béret.– Bonjour, Isabeline, dit-il, et la compagnie. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 31)
- « Allez, au revoir, la compagnie ! » — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 91)
- (Par extension) Plusieurs personnes que des habitudes ou des goûts communs rapprochent et qui forment une espèce de société.
- C’était la première fois dans sa vie que Zaheira avait ajouté foi à des prédiction de ce genre. La compagnie des femmes du village, depuis son mariage, l’avait peu à peu inclinée vers ces superstitions. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Monsieur de C. aime à répéter l’irrévérencieux dicton : « Princes russes et marquis italiens sont de petite compagnie. » — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 352)
- Introduire quelqu’un dans une compagnie.
- La bonne compagnie, ensemble des personnes distinguées par leur éducation, leur politesse, leur bon ton.
- Sa maison est le rendez-vous de la bonne compagnie.
- Il a le ton de la bonne compagnie.
- Être de bonne compagnie, avoir un bon ton, de bonnes manières.
- Et voilà pourquoi la bonne compagnie, en France, est arrivée à une époque de décadence. Nous sommes arrivés au siècle de Sénèque et n’osons plus agir et parler comme du temps de madame de Sévigné et du grand Condé. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La mauvaise compagnie.
- Deux ou plusieurs personnes qui sont ensemble, qui font ensemble la même chose.
- Voyant que M. Filloteau partait le lendemain par la diligence pour rejoindre le régiment, Lucien lui demanda la permission de voyager de compagnie. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Depuis ce jour, Célestin et Amycus vécurent de compagnie. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 32)
- On le citait partout et en toutes occasions, soit qu’il galopât son cob irlandais, le matin au Bois […] soit qu’il apparût, le soir, dans une avant-scène de théâtre, en compagnie d’une jolie fille. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Ils vinrent de compagnie.
- Elle y alla de compagnie avec sa sœur.
- Il sortit en compagnie d’un tel.
- Tenir, faire compagnie à quelqu’un.
- Il serait bien aise de jouir un moment de votre compagnie.
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010)
- Être bête de compagnie, aimer la société et se laisser facilement mener où les autres veulent.
- Il fera ce que vous voudrez, il est bête de compagnie.
- Chose ou animal qui peut distraire quelqu’un dans la solitude, l’empêcher de se sentir seul.
- Son chien, son oiseau est pour elle une compagnie.
- Le feu lui tient compagnie.
- Les livres lui tiennent compagnie.
- (Chasse) Troupe, bande.
- Une compagnie de perdreaux, de faisandeaux.
- La femme, les enfants couraient comme un vol de perdreaux, se posaient haletants derrière un buisson. Et parfois le tireur s’acharnait sur cette compagnie. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 277)
- Ils [des perdreaux] ne prirent par leur vol, comme si ma présence désarmée n'exigeait pas les grands moyens. Alors, je ramassai des pierres et je les lançai devant moi : un bruit énorme, pareil à celui d'une benne de tôle qui vide un chargement de pierres, me terrorisa ; pendant une seconde, j'attendis l'apparition d'un monstre, puis je compris que c'était l'essor de la compagnie, qui fila vers la barre, et plongea dans le vallon. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 303)
- Bêtes de compagnie : Jeunes sangliers qui vont par troupes.
- Ce sanglier a quitté les compagnies : Il commence à aller seul.
- (Nom collectif) (Ornithologie) Groupe d’oiseaux en particulier des perdrix.
- (Commerce) Société commerciale.
- De grands embarras financiers avaient conduit le gouvernement à signer avec des compagnies de chemin de fer des conventions que les radicaux avaient dénoncées comme étant des actes de brigandage. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI, La Moralité de la violence, 1908, page 281)
- Peu de temps après, mon père entre au service de la Compagnie de l’Ouest. Il reçoit mission de construire le chemin de fer du Mans à Angers. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- L’anarchisme s’est surtout manifesté par des grèves dures, conduites dans les secteurs les plus sensibles de l’économie d’exportation : bananeraies de Colombie, compagnies pétrolières du Mexique. — (Pierre Vayssière, Les Révolutions d’Amérique latine, Éditions du Seuil, 1991, page 105)
- Untel et compagnie, Untel et ses associés.
- Cette maison de commerce, de banque est sous la raison Gauthier, Lefèvre et compagnie.
- Réunion de personnes formant un corps, une assemblée, tels que des magistrats, des gens de lettres, des savants, des artistes, des religieux.
- Tel fut l’avis de la compagnie.
- Il a eu tous les suffrages de la compagnie.
- La Compagnie de Jésus, la société des jésuites.
- (Militaire) Unité de formation d’infanterie sous les ordres d’un capitaine.
- Longue marche dans le brouillard. Le régiment tousse, moins la compagnie du lieutenant Viard, où la toux est punie et où les soldats se rattrapent sur l’éternuement. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Nous errons tristement dans les rues quand nous avisons une compagnie de la Wehrmacht en train de popoter à la roulante sur la place du village. — (Louis Boyé, Un jour, le grand bateau viendra : Chronique de la résistance, L’Harmattan, Paris, 1996, page 359)
- Et dans ce moment même, sans qu’on sût comment et pourquoi, ce peuple qui s’élançait sur les compagnies se mit à reculer… — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Le plan de Gage est simple : lever cinq compagnies de 60 hommes chacune […] — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 522)
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aluminothermie
- (Technologie) Procédé utilisant la chaleur dégagée par l’oxydation de l’aluminium pour la réduction d’oxydes (préparation du chrome, du manganèse, etc.) et la soudure des rails.
- Une coquille, qui s’est glissée dans notre article de mars 1928 sur la soudure autogène, peut faire croire à un abandon quasi général de l’aluminothermie au profit de la soudure électrique, pour la jonction des rails de tramway. — (Revue industrielle, volume 58, 1928)
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poli
- Lisse, luisant.
- Le miroir est poli.
- (Marbrerie) Marbre poli, marbre qui a été frotté avec du grès, un bouchon de linge et de l’émeri.
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susdit
- (Style juridique) Nommé ci-dessus.
- La susdite maison.
- La susdite somme payable au susdit terme.
- Dans le cas susdit.
- En revanche, il se jeta avec fureur sur d’autres documents que l’on lui présenta et se mit à griffonner avec une ardeur qui aurait fait honneur à M. Dumont lui-même, entassant allégués sur allégués, ajoutant les dits aux susdits, mettant la cité dans le comté, le comté dans le district et le district dans la province ; enfin n’omettant rien de tout ce qui pouvait rendre son style parfaitement barbare et inintelligible, et par là même parfaitement légal et irréprochable. — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, G.H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, I, 5, page 74)
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anagogie
- Niveau interprétatif qui vise l’essence des choses ou les réalités ultimes.
- Les tours, les clochers, s’envisagent, d’après la théorie de Durand, évêque de Mende au XIIIe siècle, […], et leurs sommets sont l’anagogie de cette perfection que cherchent à atteindre, en s’élevant, ces âmes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Religion) Ravissement de l'âme dans la contemplation des choses divines, ou efforts qu'elle fait pour découvrir le sens mystique de quelques passages de l'Écriture.
- Pour les Pères, l’anagogie signifie la pénétration des mystères de la foi et du salut ainsi que de la destinée eschatologique de l’homme et de l’Église. — (Association d’étude sur l’humanisme, la réforme, et la renaissance, RHR: réforme, humanisme, renaissance: Numéros 26 à 30, 1988)
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aguerrit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de aguerrir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de aguerrir.
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luit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de luire.
- Troisième personne du singulier du passé simple de luire.
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honnit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de honnir.
- Elle honnit le carton-pâte et l’ornement en staff, l’orviétan des charlatans littéraires, le tarabiscotage des épithètes, qui sont trop souvent l’essentiel d’un livre consacré aux splendeurs factices d’un climat africain. — (Pierre Mannoni, Les Français d’Algérie : vie, mœurs, mentalité, 1993)
- Troisième personne du singulier du passé simple de honnir.
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agonie
- Dernière lutte de la nature contre la mort.
- […] il y eut un silence funèbre entre ces trois hommes, silence interrompu seulement par le râle sourd du mourant, dont l’agonie commençait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- C’était bizarre. Jamalou n’éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiée, presque noire, révélaient l’atroce agonie, aucune espèce de compassion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) (Christianisme, Religion) Angoisse, combat face à une mort prochaine : en particulier, celle du Christ à Gethsémani.
- Jésus souffre dans l’agonie de sa Passion les tourments que lui font les hommes. Mais dans l’agonie il souffre les tourments qu’il se donne à lui‑même. Turbare semetipsum. C’est un supplice d’une main non humaine, mais toute-puissante. Et il faut être tout‑puissant pour le soutenir. — (Blaise Pascal, Les Pensées, fragment hors copies n° 6F (« Le Mystère de Jésus ») – RO 87-1)
- Le plus pascalien de nos romanciers du XXes., G. Bernanos, est lui aussi hanté par l’agonie du Christ. Elle inspire le thème du Dialogue des Carmélites, pièce dont le thème, moral et spirituel, est celui de la faiblesse ou du courage humain devant la certitude de la mort ou du supplice, de cette agonie qu’est la vie, de son appréhension et du pouvoir de la foi. L’angoisse qui est le lot des personnages bernanosiens les plus mystiques faits de chacun d’eux le prisonnier de la sainte Agonie. — (Chantal Labre, Dictionnaire biblique culturel et littéraire, 2002)
- Dans ce vaste ensemble iconographique, l’œuvre de Dürer mérite une attention particulière. Sans cesse, en effet, il a gravé sur le bois ou sur le cuivre, ou bien dessiné, la scène du Mont des Oliviers. De 1496 ou 1497, date de la Grande Passion, jusqu’à un dessin à la plume de 1524, il est revenu, inlassablement et comme fasciné, sur l’agonie du Christ et le sommeil des apôtres, à la recherche de l’image la plus juste. — (Daniel Ménagier, « Le Sommeil des apôtres au Jardin des Oliviers », Camenae, n° 5, novembre 2008)
- (Par extension) État d’un malade ou d’un blessé dans sa dernière extrémité.
- Cependant, dans ce masque de douleur, presque d’agonie, déjà, l’existence qu’elle menait depuis trois années n’avait laissé qu’une ombre de tristesse plus profonde… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Ici un vieillard tuberculeux tisonnant un poêle et prolongeant son agonie tout en criblant innocemment de ses bacilles les tout petits confiés à sa garde. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L’église ce dimanche, regorge de gens qui ne fréquentent qu’aux enterrements, aux bouts de l’an, à la fête patronale, des têtes de bois qui ne l’appellent que pour les derniers sacrements, et qu’il oindra, à l’agonie, dans l’inconscience quasi totale, absous néanmoins de toutes leurs fautes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- On causait de mouches ! Vous savez pas ce que c’est que de mourir de soif, mon général. Mais j’ai étudié ça, c’est assez bichant. Votre langue va d’abord gonfler. La déglutition deviendra de plus en plus pénible. Puis viendront les troubles auditifs, les troubles visuels, ensuite. C’est l’évolution classique. Les spasmes viendront plus tard précédant de peu l’agonie. C’est à ce moment là que les mouches attaqueront. — (Michel Audiard, Un taxi pour Tobrouk, 1961)
- (Sens figuré) Décadence à son dernier terme.
- À travers un monde bouleversé et chaotique, à travers une civilisation secouée par les derniers tressauts de l’agonie, notre faubourien de Londres retrouva son Edna. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 418 de l’édition de 1921)
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apoplexie
- (Médecine) Arrêt brusque, plus ou moins complet, des fonctions cérébrales, accompagné de la perte entière ou partielle de la connaissance et du mouvement.
- Eh bien ! ceux-là ont pu dire la sensation qu'ils ont éprouvée. C'est celle d'une apoplexie foudroyante, c'est-à-dire d'un sommeil profond sans aucune douleur particulière, sans aucun sentiment d'une angoisse quelconque, une espèce de flamme qui jaillit devant les yeux, et qui, peu à peu, se change en couleur bleue, puis en obscurité, lorsque l'on tombe en syncope. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes, 1849)
- Je ne parle pas ici du mutisme causé par la destruction des nerfs récurrents ou par une attaque d’apoplexie : il n’est alors qu’un symptôme. — (Isidore Valleix, Guide du médecin praticien, volume 2, 1860)
- Il parlait peu, ne pouvant trouver les mots ; il n’écoutait que lorsqu’on accusait les républicains de vouloir piller les maisons des riches, se contentant alors de devenir rouge à faire craindre une apoplexie et de murmurer des invectives sourdes, au milieu desquelles revenaient les mots « fainéants, scélérats, voleurs, assassins ». — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 92)
- Personne ne nous rendait visite, à l'exception de notre voisine de palier, madame Moreau, qui vivait seule avec son mari paralysé à la suite d'une attaque d'apoplexie. Aujourd'hui, on parlerait plutôt d'un AVC, mais le résultat était le même : le pauvre monsieur Moreau, qui avait été champion de boxe, puis déménageur, restait cloué dans son fauteuil roulant de matin au soir avec, sans doute à son plus grand désarroi et à sa suprême honte, car c'était un homme fier, un long filet de bave sur le menton. — (Serge Lamothe, Mektoub, éditions Alto, Québec, 2016, p. 122)
- (Viticulture) Maladie cryptogamique de la vigne et nommée esca.
- Principal domaine d'application : lutte contre l'Esca ou apoplexie et l'Excoriose de la vigne, pendant le repos complet de la végétation […]. — (Index phytosanitaire de l'ACTA, 1961, p.82)
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amerri
- Participe passé masculin singulier de amerrir.
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alchimie
- Science occulte et chimérique qui consistait surtout dans la recherche d’un remède universel et d’un moyen propre à opérer la transmutation des métaux.
- La vraie question, nous le verrons, est de définir ce qu’était la magie pour les Anciens : science des « Mages » ou sorcellerie ? La frontière entre les deux est indécise, certainement autant qu’elle ne l’était, au Moyen-Âge, entre alchimie et science. — (André-Julien Fabre, Mythologie et plantes médicinales de l'Antiquité, publié dans Histoire des Sciences Médicales. volume 37(1), 2003, page 65)
- Mais le but ultime de l’alchimie ne peut être obtenu que par le Grand-Œuvre, ou Grand Magistère, menant à la pierre rouge, c’est-à-dire la fameuse pierre philosophale, capable de transformer par simple contact les métaux en or. — (Philippe de La Cotardière, Histoire des sciences de l’antiquité à nos jours, Tallandier, 2004)
- Accord particulièrement profond entre des personnes.
- Vous dialoguez avec votre partenaire et retrouvez une belle alchimie. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 novembre 2022, page 16)
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inscrit
- Écrit, qui a fait l’objet d’une inscription.
- Je suis inscrit au concours.
- Le texte fait référence aux filles inscrites, appelées aussi par l’administration « filles publiques ou soumises ». Ces prostituées se déclaraient à la mairie. — (Régis Latouche, Une maison de tradition : le 52 ; Bruyères et la prostitution, 1800–1946, Journées d’études vosgiennes, 2005)
- (Mathématiques) Tracé, dans l’intérieur d’une figure géométrique et touchant les contours.
- Un cercle inscrit dans un triangle.
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survie
- (Droit) État de celui qui survit.
- En cas de survie, l’un des contractants s’oblige….
- Gains de survie.
- Prolongement de l’existence après la mort.
- Croire à la survie.
- Fait de se maintenir en vie dans un environnement défavorable ou mortifère.
- La survie dans ce milieu hostile nécessite de bien connaître quelles plantes sont comestibles.
- Une telle situation rend la survie du sarde plus difficile que jamais et condamne les sardophones a un statut de diglossie, loin du bilinguisme souhaité, dans lequel leur langue apparait cantonnée, plus que jamais, à des situations de communication limitées. — (Michel Contini, « Un sarde unitaire ? La parole est aux isophones… » dans Јужнословенски филолог, LVI/1-2, Belgrade, 2000, page 530)
- Une décision justifiée par les limites de la survie en mer dans cette zone à environ dix miles nautiques (soit 18 kilomètres) à l’ouest de Faial. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 7)
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aporie
- (Soutenu) Problème ou contradiction logique insoluble.
- Mais, dupé par la langue grecque, qui, grâce à l’article, permet de transformer des verbes en substantifs, il n’échappe à l’aporie de Parménide « L’Être est, le non-être n’est pas, on ne sortira pas de cette pensée » que par cinq théories […]. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, édition 1966)
- Devrons-nous, comme Jonathan Barnes, retenir l’image d’une pensée campant résolument dans l’aporie qu’elle aurait osé formuler ? (« le scepticisme abdéritain est de type pyrrhonien », déclare expressément cet auteur). — (Jean Salem, Démocrite ; grains de poussière dans un rayon de soleil, 1996)
- L’aporie est une espèce d’énigme, mais considérée d’un point de vue logique plutôt que magique ou spirituel. C’est un problème qu’on renonce à résoudre, au moins provisoirement, ou un mystère qu’on refuse d’adorer. — (André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique, Presses universitaires de France, 2001)
- Aucun néo-humain, je le savais maintenant, ne serait en mesure de trouver une solution à l’aporie constitutive ; ceux qui l'avaient tenté, s'il y en avait eu, étaient probablement déjà morts. — (Michel Houellebecq, La possibilité d'une île, Fayard, 2005, page 484)
- L’équation semble une aporie. Elle l’est en logique. Elle cesse de l’être en démocratie. C’est l’éthique qui en offre l’issue. — (Christiane Taubira, tribune au journal Le Monde du 19 avril 2022, à propos du choix à faire entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron lors du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2022 en France)
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partit
- Troisième personne du singulier du passé simple de partir.
- Ceci fait, Athanagore se désaccroupit et partit en direction présumée d’Amadis Dudu. — (Boris Vian, L’Automne à Pékin)
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tandis
- (Vieilli) Pendant ce temps.
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amaigrit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de amaigrir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de amaigrir.
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acrimonie
- Agressivité verbale due à une mauvaise humeur.
- Cet homme est désagréable, car il ne sait pas parler sans acrimonie (humeur agressive).
- Il y a de l’acrimonie dans son caractère, dans ses discours.
- Réclamer avec acrimonie.
- Je constate que vous n’avez aucune acrimonie contre moi. J’aurais été désolée que vous en eussiez. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 373.)
- On décèle, dans la position de Howard, une certaine acrimonie, voire une acrimonie certaine. — (Matthieu Calame, Une agriculture pour le XXIe siècle, 2007)
- (Vieilli) Disposition à l’âcreté.
- Les médecins ont disputé longtemps sur l’acrimonie des humeurs.
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anthropométrie
- (Anthropologie) Technique de mesure des particularités dimensionnelles de l’homme.
- J’opposais un masque impassible, qu’on destine d’ordinaire à l’anthropométrie. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 17)
- (Police) Technique permettant d’identifier directement ou indirectement une personne.
- L’emploi de l’anthropométrie comme procédé d’identification repose sur les trois données suivantes que l’expérience de ces dix dernières années a rendues indiscutables, […] — (Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, pages xvi-lxv)
- (Sens figuré) Ensembles des caractéristiques d’un être humain.
- Nous ne devons point soumettre Balzac aux règles d'une anthropométrie vulgaire. L’enfermer dans l’étroite cellule des morales courantes et des respects sociaux, c’est ne rien comprendre à un tel homme, c’est nier, contre toute évidence, le prodige, l’exception qu'il fut. — (Octave Mirbeau, La Mort de Balzac, 1907)
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abrutie
- Féminin singulier de abruti.
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alibi
- (Police) Présence d’une personne dans un lieu autre que celui où a été commis le crime ou le délit dont on l’accuse.
- On l’accusait d’un meurtre commis à Charenton ; mais il a prouvé son alibi et il a été acquitté.
- La fausseté de cette accusation a été prouvée par un alibi.
- Si on veut faire accuser quelquʼun, on sʼarrange pour quʼil nʼait pas dʼalibi. — (François Carlier, Elm Street: Oswald a tué Kennedy !, 2008)
- (Sens figuré) Argument invoqué pour échapper à une accusation, même non juridique.
- Cela demande à être pensé, surtout pour l'islam qui en est à son quinzième siècle. C'est une religion jeune, ce qui ne doit pas lui servir d'alibi ou de justification. — (Abdennour Bidar, Pour une réforme de l'islam, Télérama n°3393, janvier 2015)
- Un discours logique trouve toujours un alibi indiscutable pour motiver le meurtre de l’autre ou son asservissement. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 68)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.