Dictionnaire des rimes
Les rimes en : antirouille
Que signifie "antirouille" ?
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- Qui retarde ou prévient l’apparition de la rouille.
- De la peinture antirouille.
- (Par extension) Qui ne rouille pas.
- L’industrie moderne, après de nombreuses tentatives, est parvenue à obtenir des aciers dits antirouilles, absolument inoxydables. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "antirouille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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fertile
- (Agriculture) Qui produit beaucoup, en parlant principalement d’un sol cultivé.
- La route parcourt une campagne fertile et variée par des jardins, par des plantations de noyers, et par des coteaux plantés de vignes: à gauche, ou suit presque constamment le cours de l’Yonne; […]. — (Girault de Saint-Fargeau, Guide pittoresque du voyageur en France, Firmin Didot frères, 1837, volume 1 (Route de Paris à Genève : Département de l’Yonne), page 1)
- Nous parcourons la vaste plaine fertile des Doukkala, sans pierres et sans arbres, où s’étalent à perte de vue d’immenses champs de blé, d’orge, de maïs, de fèves et de pois chiches. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 153)
- Si les engrais verts donnent de fort bons résultats dans les sols infertiles et épuisés, à plus forte raison sont-ils avantageux dans les sols fertiles et riches. — (Charles-Victor Garola, Engrais : Le matières fertilisantes, Paris : J.-B. Baillière & fils, 7e édition, 1925, page 184)
- (Par extension) Le Bacchus, qui provient d’un semis de Clinton, est un cépage d’avenir pour la culture en treillages dans les sols profonds. […]. Il est très vigoureux, très fertile, très résistant au phylloxéra, à l’oïdium et au mildew. — (Lyon horticole, volume 13-14, Association horticole lyonnaise, 1891, page 54)
- (Reproduction) Qui peut féconder ou être fécondé
- Les nonnes fertiles lui offrent, aux périodes lunaires, une goutte symbolique de leur dégoulinure. — (Jean Basile, Le piano-trompette: roman, 1983, page 262)
- (Sens figuré) Qualifie une personne, ou son activité, qui produit beaucoup et facilement.
- La période qui s’étend entre le débarquement japonais à l’embouchure du Wang-poo et le bombardement de Nagasaki fut pour la Chine particulièrement fertile en catastrophes. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 11)
- Cet homme est fertile en expédients, en inventions. — Esprit, imagination fertile.
- (Sens figuré) Qualifie un sujet sur lequel il y a beaucoup de choses à dire, ou une matière qui fournit abondamment des idées.
- (Physique des réacteurs nucléaires) Se dit d’un nucléide susceptible d’être transformé, directement ou indirectement, en un nucléide fissile par capture de neutrons.
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tranquille
- Qui est paisible, calme, sans agitation.
- Il regardait les vastes bâtiments de l’Asile, les ailes des différents quartiers, séparés par des jardins, celui des hommes et celui des femmes, ceux des fous tranquilles et des fous furieux. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)
- Par contraste, le côté du lagon était étrangement calme, une eau merveilleusement tranquille, à peine ridée par les alizés, où passaient des poissons aux couleurs éblouissantes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du Soleil; t.1, de New-York à Tahiti, 1929)
- Cet enfant était très tranquille, mais il devient turbulent.
- Des voisins fort tranquilles.
- Dormir d’un sommeil tranquille.
- Un séjour tranquille.
- (Sens figuré) En paix, paisible.
- Avoir l’esprit tranquille.
- Sa conscience est tranquille.
- Tout est tranquille dans l’état.
- Quand vous serez plus tranquille, on vous parlera.
- Tenez-vous tranquille.
- Sans bulles, pour un vin.
- Dans les vins dits « tranquilles », c’est-à-dire sans bulles, les appellations bordelaises, gardent leur longueur d’avance et dépassent la barre des 2 milliards d’euros de ventes à l’export. — (L’alcool français continue de couler à flots à l’étranger, Le Monde. Mis en ligne le 13 février 2019)
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toril
- (Tauromachie) Lieu où l’on tient enfermés les taureaux avant le combat.
- Pour rien au monde, on ne voudrait manquer l’évacuation de l’arène et la fuite précipitée de l’alguazil, quand il a jeté au garçon de combat la clef du toril où sont enfermés les gladiateurs à cornes. Le toril fait face au matadero, où l’on écorche les bêtes abattues. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Le salon a deux portes. Il les regarde comme le toréador doit regarder les portes du toril, et se place de telle façon que Telcide pourra entrer par l’une ou l’autre, il lui fera toujours face. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 270)
- La vachette apparaissait aux portes du toril, elle fonçait au milieu de la piste, en marquant un temps d'arrêt, pour regarder ceux qui l'entouraient. — (Nicole Sagnimorte, Le Mas Pastourel, Éditions Publibook, 2007, page 32)
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streptobacille
- (Vieilli) Streptocoque.
- Le streptobacille de Ducrey.
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intactile
- (Didactique) Qu’on ne peut toucher, qui échappe au sens du tact.
- La lumière est intactile.
- Comme le fumeur d’opium aux sens hyperesthésiés, il me semblait parfois que les ondes intactiles du radiogramme libérateur frôlaient mes oreilles en s’épandant à travers l’espace. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 187)
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brouille
- Désunion, mésintelligence.
- Il y a de la brouille entre eux.
- Il y a de la brouille dans le ménage.
- En 1922. à l’époque de Pâques, Friedo et Hertha se revoient quelquefois, à Brême, mais ils évitent, semble-t-il, de revenir sur leur brouille et restent sur la réserve. — (Eugène Badoux, Friedo Lampe: une psychobiographie, 1986)
- Les récits d'Anne ou de Constance montrent qu'aux réalités familiales internes (fratrie, cousins proches, affinités) s'ajoutent les logiques locales et les ententes, ou les brouilles, entre familles, qui construisent des environnements différents. — (Yaëlle AMSELLEM-MAINGUY, Les filles du coin. Vivre et grandir en milieu rural, Presses de Sciences Po, 2021.)
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dépouille
- Peau qui, au moment de la mue, se détache du corps des serpents et de certains insectes.
- La dépouille d’un serpent.
- La dépouille d’un ver à soie.
- Les Ophidiens ou serpents sortent de leur peau comme d’un fourreau ; les Batraciens se débarrassent de leurs vieilles dépouilles au moyen de mouvements rapides et saccadés. — (Albert Granger, Histoire naturelle de la France, 4e partie, « Reptiles, batraciens », Émile Deyrolle, Paris, 1890, pages 4-5)
- Peau de bête féroce.
- La dépouille d’un tigre.
- Hercule se revêtit de la dépouille du lion de Némée.
- Près de là, le marché aux fourrures étalait des dépouilles d’animaux sans nombre, venues soit de la haute Sibérie, soit des bords de la mer Caspienne. - L’ours blanc, le renard bleu, l’hermine, étaient les moindres curiosités de cette incomparable exhibition. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- (Sens figuré) Linge qu’on a quitté.
- Elle avait d’abord lavé la dépouille des hommes et les torchons de cuisine : il lui restait le linge fin des petits et son idée était qu’il fût très propre. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- (Littéraire) Corps d’un défunt.
- Ils me disent que ce bûcher est destiné à consumer ma dépouille mortelle et à m’ouvrir un chemin douloureux, mais court, vers un monde meilleur. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ce sont d’abord les saints ayant foi en la révélation qui, prochainement et du jour au lendemain, disparaîtront tous de ce monde pour être transportés au ciel, sans laisser ici-bas aucune dépouille mortelle. — (Une station sur les côtes d'Amérique, II. New-York et la société américaine, dans La revue des deux mondes, 1862, page 197)
- Tu ne pensais qu’à cette chair de ta chair qui allait être ensevelie et qui était au moment de pourrir ; tandis que moi, l’incrédule, j’éprouvais devant ce qui restait de Marie, tout ce que signifie le mot « dépouille ». J’avais le sentiment irrésistible d’un départ, d’une absence. Elle n’était plus là ; ce n’était plus elle. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 81-82)
- C’était la mascotte de l’équipe. Elle l’a fait taxidermiser quand il est mort à l’âge de vingt-trois ans. En frôlant la cheminée, je pus constater à quel point la dépouille confinait au cauchemardesque. — (Serge Brussolo, Agence 13 : Le chat aux yeux jaunes, volume 3, Fleuve Noir, 2011)
- (Sens figuré) (Littéraire) Succession d’une personne, et particulièrement des dignités, des emplois qui deviennent vacants par sa mort.
- C’était un homme qui occupait beaucoup de places : les ambitieux auront là une riche dépouille à se partager.
- Toute chose dont on s’empare ou que l’on acquiert au détriment, au préjudice d’autrui.
- Il voulait me déposséder et s’enrichir de mes dépouilles.
- Ses biens furent confisqués, et les dénonciateurs eurent une part de sa dépouille.
- C’est un plagiaire impudent, qui s’enrichit, qui se pare des dépouilles d’autrui.
- (En particulier) Tout ce qu’on enlève à l’ennemi.
- Si, lors de la distribution des dépouilles, les vainqueurs ont appliqué aux vaincus la brutale formule du væ victis, cela ne veut pas dire que dans leur camp même le principe égalitaire ait été respecté. — (Victor Margueritte, Avortement de la S.D.N. (1920-1936), Flammarion, 1936, page 78)
- (Art, Métallurgie) Pente, inclinaison prévue sur les parties latérales d’un modèle afin d’assurer un parfait démoulage en vue de son extraction lors de la réalisation du moule.
- (Métallurgie) (Par extension) En usinage, espace laissé par un outil de découpe pour permettre l’élimination des copeaux de matière. → voir angle de dépouille.
- Nous établirons donc l'outil avec une dépouille ≥ de 30° au sommet, ce qui assurera une dépouille admissible de de 4°30 par rapport à la fraise aux points ou celle-ci possède le plus fort engagement. — (Produire, usinage et outillage modernes, Revue technique des industries mécaniques et électromécaniques, Volume 5, 1922)
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épile
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de épiler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de épiler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de épiler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de épiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de épiler.
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seuil
- Pièce de bois ou dalle de pierre qui est au bas de l’ouverture d’une porte qui l’affleure.
- La Moussotte allait de temps à autre jusqu’au seuil de la porte, interrogeant le coin du bois d’où la route s’échappait de la forêt, la main en abat-jour sur les yeux, […]. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Autrefois, monsieur, il y avait à cette fontaine un seuil de pierre. Les cantonniers s'en sont servis comme de moellon pour la construction du pont qui est là-bas. — (Anatole Le Braz, Les Saints bretons d'après la tradition populaire en Cornouaille, Les Annales de Bretagne, 1893-1894, Paris : Calmann-Lévy, 1937, p.5)
- (Architecture) Entrée d’une maison, d'un appartement ou de toute pièce de logement.
- La porte était à peine fermée derrière le prince que le roi de Navarre, […], apparut souriant sur le seuil de la chambre. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Marx franchit le seuil sans prononcer un seul mot, se contentant d’observer l’habitation d’un œil inquisiteur. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, p.144, 2018)
- (Par extension) Petit barrage, courte section du lit d'un cours d'eau dont le fond est naturellement ou artificiellement fixé, conduisant à modifier la hauteur de la lame d'eau.
- (Par extension) Entrée.
- Au seuil de la vieillesse.
- Au seuil de son ouvrage, l’auteur avertit ses lecteurs que…
- Valeur limite.
- Le seuil de tolérance.
- (Géographie) Espace d’altitude intermédiaire entre deux reliefs, permettant le partage des eaux et un passage facilité des hommes.
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indélébile
- Ineffaçable, qu’on ne peut plus modifier ou oblitérer.
- La coloration ainsi acquise est indélébile : dès lors l’insecte ne sera homochrome que s’il demeure sur le sol dont il a pris la teinte. — (Étienne Rabaud, Le hasard et la vie des espèces, 1953, page 86)
- Encre indélébile, couleur indélébile.
- (Sens figuré) Inoubliable, impossible à altérer ou à effacer de la mémoire, de l’esprit ou de l’âme.
- J’ai essayé de vous décrire ce compère indélébile que nous sommes quelques-uns à avoir fréquenté. — (René Char, « L'Absent », Seuls demeurent dans Fureur et Mystère, Gallimard, 1962, collection « Poésie », 1967, page 39)
- Et nous avions pourtant dès lors montré nos clefs, tachées chacune aux secrets indélébiles de nos chambres interdites, ma mère si tôt perdue, les grands désordres de nos pères, cette petite sœur, 18 ans, je me souvenais mais j’ai vérifié sur la plaque, 18 ans, tu y pensais tous les jours encore me disais-tu. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 11)
- Le Baptême, le sacrement de l’Ordre impriment un caractère indélébile.
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défile
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de défiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de défiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de défiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de défiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de défiler.
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cinéphile
- Qui aime le cinéma.
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morfil
- Certaines petites parties d’acier, presque imperceptibles, qui restent au tranchant d’un couteau, d’un rasoir, etc., lorsqu’on les a passés sur la meule, et qu’il faut achever d’enlever par affilage pour se servir utilement de l’instrument.
- On commence par donner un coup de lime pour blanchir les entablures des Ciseaux, & emporter en même temps les inégalités, s'il y en a ; on appareille les lames & l'on abat le morfil qu'il y a sur les tranchants, ce qui s'appelle affiler. — (Jean-Jacques Perret, L'Art du Coutelier, partie 1, chapitre 17 : Manière de monter les Ciseaux ; & les Principes généraux pour l'affilage des Ciseaux, des Couteaux, des Grattoirs, des Canifs & des Rasoirs, dans la collection Descriptions des arts et métiers faites ou approuvées par MM. de l'Académie royale des sciences, Paris : chez Saillant & chez Desaint, 1771, page 124)
- Sept épées de mélancolieSans morfil ô claires douleursSont dans mon cœur et la folieVeut raisonner pour mon malheurComment voulez-vous que j'oublie — (Guillaume Apollinaire, La Chanson du Mal-aimé, dans Alcools, 1913)
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quenouille
- (Tissage) (Textile) Bâton à l’extrémité supérieure duquel on attache des fibres à filer en le dévidant au moyen du fuseau ou du rouet.
- La quenouille nourrissait et consolait la moitié du genre humain : les femmes filaient dans les campagnes depuis le berceau jusqu’au tombeau. — (Alphonse de Lamartine, Jacquard, 1xxx)
- Que de fois je l’ai vu descendre du plancher, pirouetter sur un pied et rouler par la chambre comme le fuseau tombé de la quenouille d’une sorcière. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Elle brandissait la quenouille qu’elle tenait à la main, comme si elle eût été une des fatales sœurs qui filent et tranchent le cours des destinées humaines. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) Quantité de lin ou de chanvre dont une quenouille est chargée.
- Filer une quenouille.
- Elle a achevé sa quenouille.
- Ne disons rien de Du Guesclin : toutes les filles de France, nous apprend-on à l’école, ont filé une quenouille pour celui qui est à la maison le « Trubard » du Barzaz Breiz, la figure même du traître. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 126)
- (Par analogie) Chose en forme de fuseau, dont la forme évoque celle d’une quenouille.
- À ses pieds, les cyprès élevaient leurs quenouilles noires et les oliviers moutonnaient sur les pentes. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 119)
- (Agriculture) (Botanique) Arbres fruitiers qui sont taillés de manière que le branchage se rapproche de la forme d’une quenouille.
- J’ai fait planter des quenouilles qui n’ont pas réussi.
- Sans doute elles recouvrèrent, elles aussi, la raison, et la conscience de leur condition de femelles, car après avoir hésité, elles s’enfuirent et fondirent dans le jardin à l’abandon, derrière des quenouilles d’arbres fruitiers et les feuillages vaporeux d’un plant d’asperges. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943, réédition Le Livre de Poche, page 109)
- Colonnes, piliers qui sont aux quatre coins de certains lits.
- Quenouilles dorées.
- Un lit à quenouilles.
- (Agriculture) Maladie fongique des graminées.
- (Canada) (Botanique) Plantes de la famille des typhacées, plus précisément la massette à larges feuilles (Typha latifolia) et la massette à feuilles étroites (Typha angustifolia).
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stencil
- (Anglicisme) (Imprimerie) Pochoir, modèle, patron.
- Sur le recto du stencil, j’ai tracé au normographe les lettres majuscules du message : « LES COMPLICES DES REBELLES, EUX AUSSI, SERONT PUNIS. PARLONS ! » — (Didier Daeninckx et Tignous, Corvée de bois, 2002, page 58)
- (Imprimerie) Feuille intermédiaire permettant la reproduction de documents.
- Le stencil est constitué par un tissu fibreux ou un papier pelure, perméable à l'encre, mais non perforable, imprégné d'une matière de remplissage qui, imperméable à l'encre, est perforable. — (Jean-Paul Kurtz, Dictionnaire Etymologique des Aglicismes et des Américanismes, Volume 3, BoD - Books on Demand, 28 février 2014)
- La machine à écrire, son cliquetis et ses accessoires, l’effacil, le stencil et le carbone, nous paraissaient relever d’une époque lointaine, impensable. — (Annie Ernaux, Les Années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 209)
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guenille
- (Familier) Haillon, chose sans valeur, sans importance, méprisable.
- Selon lui, le corps est une guenille dont il est honteux de s’occuper.
- Il n’a pas une guenille au cul qu’il ait gagnée par lui-même. Qu’il y vienne, vous verrez si je sais faire foutre le camp aux maquereaux ! — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 142)
- (Sens figuré)
- « Vous avez fait de mauvais devoirs cette semaine, me dit le professeur, qui n’y retrouve ni du Virgile, ni de l’Horace, si ce sont des vers ; ni des guenilles de Cicéron, si c’est du latin ; ni du Thomas, ni du Marmontel, si c’est du français. » — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Familier) (Régionalisme) Individu méprisable, vaurien.
- Ce type-là, c’est une guenille !
- (Familier) Appellation faussement insultante adressée à un enfant.
- – Lève-toi de ma route, guenille ! me criait-elle. Je vais t'ébouillanter si tu restes là, bouche ouverte. Tu attends des truffes ? — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Au pluriel) Vêtement misérable en lambeaux.
- Un vieillard et son enfant en guenilles tendirent leurs mains sales et calleuses vers nous. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Victorin examina d’un œil défiant ce soi-disant ermite en pèlerinage, et vit un superbe modèle de ces moines napolitains dont les robes sont sœurs des guenilles du lazzarone, dont les sandales sont les haillons de cuir, comme le moine est lui-même un haillon humain. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (Au pluriel) Sorte de longs poils plus ou moins feutrés ou crasseux que portent certaine races de mules et de baudets.
- La nécessité des guenilles, des cadenettes et de la moustache aux talons n’est certainement pas démontrée d’une manière très-rigoureuse ; mais l’éleveur de mules repousserait le baudet qui ne les porterait pas. — (J. A. Barral, Journal d’agriculture pratique, volume 2, 1860, page 68)
- Le marchand de mules […] imite, au moyen de la bouse de vache ou du crottin délayé, les crottes ou guenilles qui pendent sur les fesses et le ventre des mules de bonne provenance qui ne sont pas débourrées. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Québec) Torchon, chiffon, débarbouillette.
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cédille
- Signe diacritique de l’alphabet latin en forme de crochet vers la gauche (‹ ◌̧ ›) comme la moitié inférieure de z wisigothique (duquel elle provient), de petit c culbuté ou parfois de petite virgule souscrite.
- La cédille s’utilise sous le c pour noter le son ‹ s › devant a, o et u.
- La Cédille est une virgule qu’on met sous le C, pour montrer que cette lettre se prononce comme la lettre S, dans ce mot ci et semblables : leçon. — (Roch-Ambroise Sicard, Manuel de l’enfance, 1797)
- Herbin s’exprimait avec un correction parfaite, n’omettait aucun accord. On eût dit que tout en parlant, il barrait exactement les t, plaçait les accents sans en omettre un seul, mettait le point sur les i, n’oubliait aucune cédille, et exposait en italiques les mots importants. Dans ce milieu d’étrangers il triomphait modestement et rougissait un peu, pour marquer le coup, quand Desposoria faisait une faute de français. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, pages 91-92)
- Et les cédilles, ça ressemblait à rien ces zigouigouis, quant au verbe avoir qui s’accordait tantôt avec le complément d’objet direct tantôt pas, c’était un cauchemar. — (Akli Tadjer, Alphonse, Jean-Claude Lattès, 2005)
- Si l’on envoyait un message avec des accents ou des trémas, des cédilles, des perluètes, il arrivait péniblement chez la plupart des autres avec des codes chiffrés entre les lettres normales. Le débat fît rage, de savoir s’il fallait désaccentuer le français pour que la communication des idées continue (en attendant d’hypothétiques progrès techniques) […]. — (Patrick Rebollar, Les salons littéraires sont dans l'Internet, Presses universitaires de France, 2002, page 25)
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béquille
- Canne surmontée d’un support de l’aisselle ou de l’avant-bras, souvent utilisée par paire, pour assister à la tenue debout et à la marche d’une personne dont l’une des jambes ne peut servir d’appui.
- Son chapeau avancé sur un front poudré, son dos voûté à cheval, ses grands yeux, sa bouche moqueuse et sévère, sa canne d’invalide faite en béquille, rien ne m’était étranger. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Il reprit sa canne à béquille et sortit très-vite, sans écouter de Thou, qui le poursuivit jusqu’à sa voiture en cherchant à l’apaiser. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- La messe finie, ils enlevaient bandages et bandeaux, jetaient loin d’eux béquilles et béquillons, et faisaient une guinse, je veux dire une noce, que le diable en prenait les armes. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874 ?))
- Mais quel est ce pauvre diable qui vient vers nous sur des béquilles […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Le second était un infirme véritable, avec deux béquilles déjà sculptées et patinées comme un ex-voto. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 57)
- Son aînée est bossue et boiteuse ; eh bien, elle a la béquille gratuite ! Oui, madame, elle a droit à la béquille jusqu’à je ne sais plus quel âge ! — (Léon Frapié, La marchande, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 201)
- Ouroz était là, certes, mais sur des béquilles. Le plus orgueilleux des hommes avait déposé superbe, apparat, fierté. Il venait à lui sans penser aux mancherons qui soutenaient ses aisselles, à la manière dont flottait l’étoffe des braies sur sa jambe mutilée, au claquement pitoyable des supports contre le sol. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Par analogie) Pied supplémentaire, amovible ou escamotable, d’un objet qui autrement ne reposerait que sur deux points, pour en assurer l’équilibre.
- La béquille du cadre d’une image, d’une bicyclette.
- (Mécanique) Dispositif constitué d’une simple patte métallique repliable vers l’arrière et qui permet de maintenir droit un véhicule à deux roues à l’arrêt (motocyclette, bicyclette).
- Sa porte fermée à double tour, Justin enfourcha sa vieille mobylette bleue à moitié rouillée appuyée contre le mur de la maison. Il la mit sur sa béquille et, arcbouté sur le guidon, pédala comme un fou pour la mettre en route. — (Alain Fournier, Le bouc marchait sur deux pattes, Éditions Edilivre, 2013, chapitre 1)
- (Par analogie) (Agriculture) Instrument en forme de ratissoire avec lequel on donne de légers labours aux plantes en végétation.
- (Sens figuré) Élément qui soutient moralement.
- La jeunesse connaît ces privilèges : Qui saurait la confondre ? L’expérience, cette béquille pour éclopés de la vie, ne vient point alourdir le survol de ses certitudes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 26)
- (Serrurerie) Poignée d’un bec-de-cane.
- (Populaire) Coup de genou porté au niveau du col du fémur, sur le flanc, pour bloquer une fraction de seconde l’afflux sanguin dans la jambe, et ainsi, handicaper quelques instants la personne visée.
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souille
- (Chasse) Cuvette bourbeuse où se vautre ponctuellement le gibier pour se débarrasser de ses parasites.
- Plusieurs hardes de pécaris avaient établi leur souille dans les marécages de la côte orientale de l’île et y demeuraient enfouies pendant les heures les plus chaudes de la journée.— (Michel Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pacifique, Éd. Gallimard, 1967)
- Un des éléments qu’il considère comme étant crucial pour atteindre le succès escompté est la découverte d’un indice frais démontrant, hors de tout doute, la présence d’un orignal, comme une souille récente ou un frottage présentant une écorce fraîchement dégarnie. — (Patrick Campeau, Orignal. Déplacez-vous vers lui…, Le Journal de Montréal, 2 octobre 2021)
- (Par extension) Enfoncement dans un sol sableux ou vaseux.
- Je la suivis ; j’avais caché dans un trou mon panier et mes sabots et je marchais pieds nus sur la grève, où mes pas creusaient une souille qui s’emplissait d’eau... — (Hector Malot, Romain Kalbris, Ch. Delagrave, Paris, 1876, page 18)
- (En particulier) (Marine) Enfoncement, sorte de lit que forme, dans la vase ou dans le sable mou, un navire échoué momentanément.
- En fin d'exploitation, taluter les bords de souille en pente douce et niveler le fond si nécessaire pour rendre le site propre au chalutage. — (Jean-Louis Mauvais, L'état de l'environnement sur la façade atlantique, Éditions Quae, 1999, page 68)
- (Vocabulaire des TAAF) Cuvette bourbeuse où se vautre l’éléphant de mer [2].
- (Par extension) Tout endroit boueux [2].
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débrouille
- (Argot) Façon de se tirer d’une situation délicate, de résoudre un problème, sans grands moyens, en improvisant.
- Ça arrive par un jour ensoleillé, d’un seul coup la vie est finie, le voile de mariée ou la petite valise et le môme, la débrouille misérable. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 379)
- La débrouille n’est pas la créativité constructive. Alors que la créativité constructive est un processus itératif destiné à apporter une réponse à un besoin identifié, et aboutissant à la réalisation d’un schéma pérenne et reproductible, la débrouille est une réponse immédiate à un problème. — (Patrick Dupin, Le lean appliqué à la construction, éditions Eyrolles, 2014, page 73)
- Comment survivre à une rupture amoureuse ? Comment s’insérer dans une société qui, clairement, n’attend pas les bras ouverts un bac + 5 de sémiologie ?... En adoptant une technique de survie simple : la débrouille. — (Présentation du livre de Titiou Lecoq : Chroniques de la débrouille, Fayard, 2015, sur le site livredepoche.com)
- (Par extension) Activité économique informelle, voire illégale, qui permet de gagner sa vie.
- C’est grâce à la débrouille que l’infirmière peut survivre et, par conséquent, continuer à remplir ses obligations - présentées parfois comme un "apostolat" - à l’égard des Cliniques universitaires. — (Isidore Ndaywel è Nziem, Manières de vivre - Économie de la « débrouille » dans les villes du Congo/Zaïre, revue Cahiers africains n° 49-50, éditions L'Harmattan, 2002)
- Mais c’est Janet MacGaffey qui fut la première scientifique à utiliser l’expression « économie de la débrouille » dans ses travaux. — (Sylvie Ayimpam, Économie de la débrouille à Kinshasa, éditions Karthala, 2014, page 24)
- Reste avec moi, quitte les bancs scolaires, j’t’apprendrai la débrouille — (Keny Arkana, La mère des enfants perdus, dans Entre ciment et belle étoile, 2006)
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dodécastyle
- Muni de douze colonnes, en parlant de la façade d'un temple.
- Un portique dodécastyle.
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inhabile
- Qui manque d’habileté.
- Il a fallu que j’arrivasse à trente ans, que mes observations se soient mûries et condensées, que le jet d’une vive lumière les ait même éclairées de nouveau pour que je comprisse la portée des phénomènes desquels je fus alors l’inhabile témoin. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- Les parents, en tenue de fête, avec une physionomie gauche et ces mouvements inhabiles des corps toujours courbés sur le travail, suivaient leurs mioches. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 35)
- Puis la gravure de cette dalle, l’inscription, sont tracées par un faussaire ignorant et inhabile. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- La belle-mère venait bien de temps en temps à la Cabane et aussi le père Claude, mais ils étaient gens de plaine, inhabiles au travail du Marais et, d'ailleurs, occupés au Paridier au-delà de leurs forces. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 37)
- Libre à d’autres de rire d'une lenteur apparente, d’une hésitation qui est scrupule, d’une méthode qu’on croit inhabile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, page 86)
- (Droit) Qui n’a pas la capacité légale pour faire un acte.
- Pour être membre de l'assemblée des états de la province de Namur on doit être né dans le royaume ou dans ses colonies […] ou bien avoir le droit de voter dans les villes ou dans les campagnes sans se trouver dans l’un des cas qui rendent inhabiles à l'exercice de ce droit. — (Code administratif de la province de Namur, Namur : Dieudonné Gérard, 1827, page 3)
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goupil
- (Désuet) Renard.
- Ce qui détermina la chute de gros Zidore et de gros Léon ce fut tout simplement une petite jalousie de chasseurs provoquée par un malheureux renard, un vulgaire goupil, un vieux charbonnier à museau chafouin, à queue pelée [...]. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le renard. À rapprocher de chien, levrette, lévrier, loup et renard.
- Parti : en 1) coupé, de gueules à une croix de Malte alésée d’argent et d’azur à un épi de blé d’or posé en bande ; et en 2) d’argent à un goupil ravissant au naturel, qui est de La Croix-en-Brie → voir illustration « armoiries avec un goupil »
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renfile
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de renfiler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de renfiler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de renfiler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de renfiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de renfiler.
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déshabille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déshabiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déshabiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déshabiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déshabiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déshabiller.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.