Dictionnaire des rimes
Les rimes en : antipaludéen
Que signifie "antipaludéen" ?
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- Qui vise à limiter ou éradiquer le paludisme.
- Traitement antipaludéen (Malarone) fortement recommandé. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 14)
- Comment ? Par l’administration de chloroquine, un médicament antipaludéen très courant et dérivé de la quinine, combiné à de l’azithromycine, un antibiotique. — (Jean-Loup Bonnamy, « Chloroquine : la leçon du cycliste Fausto Coppi », article paru le 23 mars 2020 sur www.lepoint.fr ; consulté le 29 mars 2020)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "antipaludéen".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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algonquin
- (Linguistique) Langue des Algonquins, un peuple autochtone proche des Ojibwés. Son code ISO 639-3 est alq.
- L’algonquin est classé comme dialecte ojibwé, une des langues de la famille algonquienne. Comme les dialectes ojibwés sont voisins, il n’est pas possible de tracer une frontière linguistique exacte entre les dialectes ojibwé et algonquin. — (« algonquins », L’Encyclopédie canadienne)
- Cette traduction est la première Bible publiée en Amérique du Nord et l’algonquin, la vingt-deuxième langue à posséder une traduction complète de la Bible. — (Jean Delisle, Judith Woodsworth, Les Traducteurs dans l’histoire, International Federation of Translators, 1995)
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éteint
- Qui ne se consume plus, en parlant d’un feu.
- Un feu éteint.
- (Par extension) En situation de non-fonctionnement, en parlant d’un appareil mécanique ou électrique (en particulier une lampe).
- L’ordinateur est éteint, mais il est toujours sous tension.
- Le bateau ne partira pas tout de suite, son moteur est encore éteint.
- (Sens figuré) Très fatigué.
- Albert parlait, parlait, mais le regard d’Édouard était si éteint qu’il était impossible de savoir s’il comprenait ce qu’on lui disait. — (Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, Albin Michel, Paris, 2013, page 86)
- (Biologie) Qui est mort, qui a disparu, totalement et irrémédiablement.
- Hors période de crise bio-géologique, une espèce s’éteint en 5 à 10 millions d'années.
- (Géologie) Qui n'a plus d'activité éruptive.
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césarien
- Pour le terme de chirurgie, comme l’explique Littré[1] : « le latin Caesar, Caeso fut un surnom donné à des enfants que l’on tirait du sein de leur mère par une incision, dite plus tard césarienne, de caedere, couper, inciser. »
- Pour le gentilé québécois, voir Césaire.
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citadin
- Celle qui habite une ville ou une zone urbaine.
- […] ô riche et chanceux Hérault, toi qui verses au cœur des citadins déprimés l'intarissable joie liquide de tes litres vendus par toi trente sous et revendus, par l'épicier ou sur le zinc, trois francs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Pour le monde développé , le XIXe siècle est le siècle par excellence de l’urbanisation. Pour l'Europe (sans la Russie), le nombre de citadins (critère des 2 mille habitants) passe de 31 millions en 1800 à 170 millions en 1910. — (Paul Bairoch, « Croissance démographique et urbanisation : une perspective historique et internationale », dans Croissance démographique et urbanisation : politique de peuplement et aménagement du territoire : séminaire international de Rabat (15-17 mai 1990), Association internationale des démographes de langue française, Presses universitaires de France, 1993, page 9)
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fedayin
- (Histoire) À l’époque médiévale, membres de la célèbre secte des Assassins (nizârites).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Histoire) (France) Membre de l’armée de lutte pour l’indépendance de l’Algérie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Combattant palestinien engagé dans la lutte contre Israël.
- C’est pendant la guerre de 1956 que les premiers fedayin apparaissent dans la bande de Gaza, nous l’avons déjà écrit. — (Lucas Catherine, Palestine: la dernière colonie ?, 2003)
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parviens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de parvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de parvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de parvenir.
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dahoméen
- (Géographie) Relatif à l’ancien État du Dahomey (aussi bien le Royaume de Dahomey (XVIIe–fin XIXe siècle) et la colonie du Dahomey (1894–1958) que la République du Dahomey (1958–1975)), devenu aujourd’hui le Bénin.
- Leurs pères avaient implorés les fétiches de Whydah en dansant ce Yanvalou et en leurs jours de détresse, ils s’en souvenaient avec une fidélité qui ressuscitait de la nuit des temps la puissance ténébreuse des vieux dieux dahoméens […] — (Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée, 1944, page 61)
- Culture dahoméenne.
- (Linguistique) (Archaïsme) fon, fon-gbe
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chevalin
- (Équitation) Qui tient du cheval ; qui appartient au cheval.
- Il n’est pas de question zootechnique qui ait été plus débattue, plus controversée que celle de l’amélioration des races chevalines. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- L’industrie chevaline et mulassière faisant partie de l’une des branches les plus importantes de la fortune agricole de la France, donne par cela même une très grande activité aux transactions ; […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Par analogie) Qui rappelle les traits d’un cheval.
- Visage, profil chevalin.
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châtelain
- Résident d’un château de plaisance.
- Les vastes salles des vieux châteaux me font peur, et je plains les châtelaines d’avoir été contraintes à faire l’amour dans de grands dortoirs qui avaient un air de cimetière, dans de vastes catafalques qui se faisaient appeler des lits, sur de gros monuments qui prenaient le pseudonyme de fauteuils. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, pages 62-63.)
- Certaines ironies apparemment inoffensives sur "la belle châtelaine des Cormiers et son gentil page", livraient le sens de sa pensée. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- La châtelaine s’entend très bien à pratiquer l’hospitalité.
- (Vieilli) Seigneur d’un manoir.
- Le châtelain de Coucy.
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déteint
- Participe passé masculin singulier de déteindre.
- Des piliers ronds supportent la voûte de bois dont la couleur bleue est déteinte. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 118, 2012)
- Troisième personne du singulier du présent de déteindre.
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affin
- Qui présente une affinité.
- (Géométrie) (Belgique) Variante de affine.
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teint
- Dont la couleur a été changée par teinture.
- Il a les cheveux teints.
- (Sens figuré) …
- Il est encore teint du sang de ses victimes, ses mains sont teintes de sang : Se dit de quelqu’un qui a commis ou ordonné des meurtres.
- La plupart des mots ne sont-ils pas teints de l’idée qu’ils représentent extérieurement ? à quel génie sont-ils dus ! — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
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épervin
- Variante de éparvin.
- Le jardon est toujours situé au-dessous de la pointe du jarret, c’est dʼun effort de tendon; on peut y appliquer quelques pointes de feu comme à lʼépervin. — (J. B. De Graet, Le maréchal de poche, qui apprend comment il faut traiter son cheval pour le conserver en santé, Les connaissances particulières que tout acquéreur de chevaux doit avoir, Le résumé de lʼâge du cheval, précautions à prendre dans lʼachat, Observations sur la ferrure, et des accidents qui arrivent, 1853)
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capucin
- (Religion) Membre de l'ordre des frères mineurs capucins.
- Les capucines étaient non-seulement confessées et dirigées par les capucins, mais nourries par eux et du produit de leurs quêtes. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 92)
- Les secrétaires redoublaient de silence et d’ardeur, lorsque, la porte s’ouvrant rapidement de chaque côté, on vit paraître debout, entre les deux battants, un capucin qui, s’inclinant les bras croisés sur la poitrine, semblait attendre l’aumône ou l’ordre de se retirer. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Oui, le Père capucin devait être un brave homme. Il était un peu gros, comme ils le sont tous, il avait la figure ronde, le teint coloré, mais on lui voyait deux bons yeux bleus très doux, au regard très droit, deux beaux yeux comme en ont les enfants lorsqu’ils vous embrassent. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 48)
- Ainsi qu'ailleurs, par exemple au Mans et à Saint-Jacques de Paris, Reims construira un lazaret ou « bureau de santé » pour les pestiférés, et ce bureau sera tenu par les Capucins. — (R. P. Ubald d'Alençon (Léon-Louis Berson), « Les frères mineurs capucins de Reims (1593-1903) », dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, tome 137 (1922-1923), Reims : chez Monce, 1924, page 98)
- (Par extension) (Vieilli) Homme qui prêche la morale et la dévotion d'une manière affectée et triviale.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Zoologie) Sajou, singe de la famille des Cébidés, ainsi nommé parce qu’il a une barbe rappelant celle des capucins.
- Mais d’autres fois se mettait à tomber la pluie dont nous avait menacés le capucin que l’opticien avait à sa devanture. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, réédition Folio, n° 1924, 1987, page 148)
- Nom vernaculaire du lièvre, en particulier dans la région des Ardennes.
- Nommé également « capucin », le lièvre d’Europe est tout à fait reconnaissable et bien connu des amateurs de chasse comme des non-chasseurs. — (Le lièvre d’Europe sur www.chassons.com)
- Les quelques compagnies de perdrix, les trois ou quatre capucins qui boultinaient par les éteules étaient tôt fusillés et cuits ; […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, troisième partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 154)
- (Entomologie) Nom donné à des coléoptères dont la tête est cachée sous le pronotum comme celle d’un moine sous la capuche.
- Certains insectes ne s’attaquent qu’aux grains et aux céréales, comme vu à la page précédente. D’autres, comme les capucins, font aussi un festin de denrées variées, parmi lesquelles le manioc. — (Claire König, Les insectes « généralistes » : capucins, blattes et compagnie, futura-sciences.com, 24 octobre 2016)
- (Élevage) Variété de pigeon d'ornement.
- L'élevage des pigeons est pratiqué depuis l'Antiquité et il existe des douzaines de variétés d'agrément – romagnol, roubaisien, capucin, carneau, frisé, king, culbutant, strasse, etc. - élevées pour leur apparence et l'ornement, parfois avec des effets extravagants, […]. — (Jennifer Ackermann, Le génie des oiseaux, traduit de l'américain par Patrice Salsa, Éditions Marabout, 2019)
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assassin
- Celui ou celle qui assassine.
- Le chevalier d’industrie, la fille de joie, le voleur, le brigand, et l’assassin, le joueur, le bohème sont immoraux, et le brave bourgeois éprouve à l’égard de ces « gens sans mœurs » la plus vive répulsion. — (Max Stirner, cité dans Le Stirnérisme, Émile Armand, 1934)
- Les foules annamites endureront-elles longtemps les assassins payés par la Démocratie ? — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932)
- Qu’il est joli garçon l’assassin de papa ! — (Georges Fourest, La Négresse blonde, 1909)
- Il était question dans la complainte d’un assassin qui expose aux juges les raisons qui l’ont poussé à tuer sa maîtresse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’assassin a été pris.
- On a poursuivi les assassins.
- Il est tombé sous les coups d’un assassin.
- Il a été blessé par un assassin.
- Crier à l’assassin.
- Nom donné à une mouche, un grain de beauté factice. Le Nouveau dictionnaire universel de Prosper Poitevin ( 1868 ) la définit comme placée sous l’œil ( voir assassine ).
- On reconnaît encore dans l’empire des modes une autre sorte d’assassins. Ce sont, parmi les mouches dont les femmes se couvrent le sein, de petites bandes affectant la forme oblongue, comme pour cacher une blessure au cœur.— (Georges Touchard-Lafosse, Chroniques de l'oeil-de-boeuf)
- Vous auriez beau être friséePar anneaux tombants sur le sein,Sans un amoureux assassinVous ne seriez guère prisée. — (cité par Louis Monmerqué, Les Historiettes de Tallemant des Reaux)
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destin
- Puissance mystérieuse à qui les anciens attribuaient le pouvoir de déterminer d’avance et d’une façon irrévocable la suite des événements.
- Il n’y a pas à dire, mais quand les dieux ou les destins, comme vous voudrez, ont décidé qu’ils vous feraient trébucher sur la route de la gloire ou de la fortune, il est inutile de regimber. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les petits cadeaux du destin entretiennent l’amitié avec soi-même. — (Jean Dutourd)
- Le destin varie peu ses effets, comme s’il s’en tenait à quelques moyens sûrs. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 129.)
- Sort d’une personne ou d’une chose, en tant qu’il résulte de forces extérieures invincibles ; ce qui arrive aux personnes, de bien ou de mal, indépendamment de leur volonté.
- Il venait de songer, comme à un aspect spécial de l’injustice irrationnelle du destin, que ces deux hommes vivaient, alors que Kurt était mort. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 346 de l’édition de 1921)
- Fouquet a dû croire que tout s’achète, même le destin. — (Paul Morand, Fouquet ou Le Soleil offusqué, Éditions Gallimard, 1961)
- (Poésie) Ensemble de la vie ; existence.
- Il a terminé son destin. — Trancher, abréger le destin de quelqu’un.
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drelin
- Onomatopée utilisée pour évoquer le bruit d’une sonnette.
- Ils n'entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. Drelin, drelin, drelin : point d'affaire. Drelin, drelin, Drelin : ils sont sourds. Toinette! Drelin, drelin, drelin : tout comme si je ne sonnais point. Chienne, coquine! Drelin, drelin, drelin : j'enrage. Drelin, drelin, drelin : carogne, à tous les diables! Est-il possible qu'on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ? Drelin, drelin, drelin : voilà qui est pitoyable ! Drelin, drelin, drelin : ah, mon Dieu! Ils me laisseront ici mourir. Drelin, drelin, drelin. — (Molière, Le Malade imaginaire, 1673, acte I, scène 1)
- Drelindin din !… Drelindin din !…C’est la messe de minuit qui commence. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 198)
- Et quand mon imagination était bien tendue vers ces choses d’autrefois, dans l’obscurité tout à fait épaissie dont je n’avais plus conscience : drelin, drelin, la sonnette du dîner !… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
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diététicien
- Spécialiste dont le métier est d’équilibrer le régime ou la pratique alimentaire de ses patients.
- […]: aujourd'hui condamné par les diététiciens au point d'être interdit dans les restaurants, le beurre noir s'obtient tout simplement en faisant chauffer du beurre (de préférence clarifié) jusqu'à coloration. — (Marie-Hélène Baylac, Dictionnaire gourmand: Du canard d'Apicius à la purée de Joël Robuchon, Omnibus, 2014)
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estonien
- Relatif à l’Estonie, aux Estoniens.
- Pietr-le-Letton parcourut quelques journaux des yeux, accorda plus d’attention qu’aux autres au Revaler Bote, une feuille estonienne dont il n’y avait au Majestic qu’un vieux numéro, vraisemblablement oublié par un voyageur. — (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 125)
- « Mais, me dit-il, c’est le seul roman français contemporain dont le héros est estonien. » J’ouvre des yeux ronds. « Mais si, voyons, insiste-t-il, à la fin le jeune mousse qui se retrouve dans l’île déserte avec Robinson après le départ de Vendredi se dit estonien. » — (Michel Tournier, Vendredi et les pirates, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 193)
- Après huit des vingt spéciales au programme de l’épreuve asphaltée, le pilote Hyundai devance son équipier estonien Ott Tänak et la Toyota du Britannique Elfyn Evans de respectivement 2 et 13 secondes. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 31)
- Relatif à l’estonien, la langue estonienne.
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épicurien
- Qui est partisan de la doctrine d’Épicure ; qui est conforme à cette doctrine.
- Le moment semble venu où l'on peut avec plus de justice apprécier la doctrine épicurienne, et chercher la part de vérité qu'elle renferme. — (Jean Marie Guyau, La Morale d’Épicure: et ses rapports avec les doctrines contemporaines, Librairie Félix Alcan, 1927, page 17)
- La clé de la sagesse épicurienne consiste à comprendre que nous pouvons être heureux si nos désirs, au lieu d'être illimités, se ramènent à la dimension restreinte des besoins de notre corps. — (Roger-Pol Droit, Lucrèce, l'épicurien, en préface à la traduction de Lucrèce, De la nature de José Kany-Turpin, éd.Flammarion, 2008, p.XV)
- Il semble au contraire que, dans l’épistémologie de la physique épicurienne, l'observation du monde, sa connaissance empirique, soit non seulement légitime, mais encore nécessaire. — (Pierre-Marie Morel, Épicure: la nature et la raison, Librairie J. Vrin, 2009, page 36)
- En questionnant : « Dites-moi si vous avez jamais vu ou lu des philosophes pensant que le monde a été fait par hasard », Spinoza qui, quelques lignes après, fera l'éloge des Atomistes, affirme, par là même implicitement que telle n'est pas, selon lui, la conception épicurienne du clinamen. — (Laurent Bove, La stratégie du conatus: affirmation et résistance chez Spinoza, Librairie philosophique J. Vrin, 1996, p. 149)
- Il demeurait cependant, dans le bouquet SFR, bien des pépites, sur le plan culinaire en particulier, je devenais maintenant un bon vieux gros bonhomme, un philosophe épicurien pourquoi pas, qu’est-ce qu’Épicure avait d’autre en tête, au juste ? En même temps un quignon de pain rassis et un filet d’huile d’olive c’était un peu limité, il me fallait des médaillons de homard et des Saint-Jacques avec leurs petits légumes, j’étais un décadent moi, pas un pédé rural grec. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 332.)
- (Par hyperbole) Hédoniste, qui ne songe qu’au plaisir.
- […] ; on aurait pu dire de ses traits qu’ils étaient beaux, s’il ne s’était niché sous l’arcade de son œil le sentiment rare et épicurien qui indique l’homme des brûlantes voluptés. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- En voyant ses mauvais mœurs, ses goûts épicuriens, l'impiété même dont il faisait profession ouverte, sauf à s'en défendre tant bien que mal, soupçonnerait-on que Costar était d'église ? — (Monseigneur Antonin Fabre, Les ennemis de Chapelain, tomes 1 & 2, collect. Études littéraires sur le XVIIe siècle; Éditions A. Fontemoing, 1897, p. 160)
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bénédictin
- Religieux de l’ordre de Saint-Benoît.
- Les bénédictins dans cette occurrence péchèrent donc par orgueil. Ils se fièrent aux nombreux domestiques du couvent qu’ils croyaient capables de repousser une attaque. […]. Ils se fièrent aussi en Dieu, les pauvres moines, et en leur bonne cause.[…]. Mais les bénédictins avaient mal placé leur confiance. Dieu pour les éprouver sans doute, jugea à propos de les abandonner. — (H. Leymarie, « Excursion à Die », dans la Revue du Lyonnais, Lyon : chez Léon Boitel, 1835, volume 1, page 466)
- Il y existait de toute ancienneté une abbaye […] Elle était primitivement desservie par des bénédictins ; mais vers 1343 Philippe de Valois en fit don aux cordeliers. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Wary de Dommartin la rebâtit ; d’abord bénédictin au monastère de Saint-Epvre à Toul, puis prieur de Varangéville il céda ensuite son prieuré, moyennant redevance, à Jean de Nicolinis […] — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- (Sens figuré) Érudit qui se livre au travail sans que rien puisse jamais l’en distraire.
- Néanmoins, il se trouve […] des hommes qui chérissent une vie à l’ombre, un travail tranquille, des Bénédictins égarés dans notre société sans monastère pour eux. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- « Ah çà ! me dit-il, où en es-tu ? Depuis six mois, tu veilles, tu te morfonds ; tu mènes une vie de séminariste qui a fait des vœux, de bénédictin qui prend des bains de science pour calmer la chair ; où cela t’a-t-il mené ? » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 124)
- Depuis son installation définitive à Plassans, il menait une existence de bénédictin, cloîtré dans ses livres, loin des femmes. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
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gain
- Profit que l’on tire d’une entreprise, d’un travail, d’un commerce, d’une vente, etc.
- Gain considérable.
- gain médiocre.
- gain illicite.
- gain honnête.
- Travailler pour le gain.
- Vivre de son gain.
- Il est âpre au gain.
- L’amour du gain.
- L’appât du gain.
- Il a dépensé en un mois le gain de dix années.
- Succès, victoire, avantage que l’on a dans une entreprise, dans une affaire.
- A la fin, il était si las de ce gain perpétuel, qu’il aurait donné tout au monde pour perdre une seule fois; mais son bonheur le poursuivait avec un acharnement implacable. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- (Électronique) Rapport entre la valeur d'entrée et celle de sortie de la tension, de l’intensité ou de la puissance d’un montage. Il est généralement exprimé en décibel.
- En général, les transistors de puissance ont un gain plus faible que les transistors de faible signal.
- Le gain issu de cette fonction de transfert est représenté par la courbe rouge, « proche » du gabarit donné. — (François Lavallou, « Le complexe industriel », Les nombres complexes, Bibliothèque Tangente no 63, mai 2018, page 146.)
- (Par extension) (Télécommunications) Capacité d’amplification d’une antenne.
- Très grossièrement on peut dire que pour la même fréquence d’utilisation, les dimensions d’une antenne seront d’autant plus grandes que son gain sera élevé et son lobe principal plus étroit. — (Antenne radioélectrique sur l’encyclopédie Wikipédia )
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arlequin
- De l’ancien français Hellequin (« Satan »)[1]. La maisnie Hellequin (« escorte d’Hellequin ») désigne une chevauchée de démons, halequin signifie « génie malfaisant ». Entre 1571 et 1580, un zanni, paysan bouffon de la commedia dell’arte, donne à Paris une nouvelle interprétation de son personnage en empruntant au Hellequin français son nom et son comportement de petit diable. Emprunté par l’italien sous la forme Arlecchino, il fait alors le tour de l’Europe. (1585) Harlequin désigne un personnage de théâtre. — (Histoire plaisante des Faicts et Gestes de Harlequin Commedien Italien Contenant ses songes et visions, sa descente aux enfers pour en tirer la mère Cardine, Paris, Didier Millot, 1585)
- Selon Frédéric Ozanam[2], cet Hellequin serait apparenté au germanique Elfen Koenig (« roi des elfes ») altéré en Erlkönig (« roi des aulnes »).
- D’après Antoine Court de Gébelin, de l’italien el lecchino ou al lecchino (lecchino (« gourmand », « lécheur de plats », « lèche-cul »)), ce qui correspond au caractère originel de l’Arlequin du théâtre italien.
- De la racine germanique harl- (« bigarré ») avec le suffixe diminutif -kin (= -ken, -chen) — (Michel Desfayes, Origine des noms des oiseaux et des mammifères d’Europe y compris l’espèce humaine)
- De l’italien allocco (chouette hulotte) avec le suffixe diminutif -ino, ayant donné allochino, puis arlochino, en référence aux mouvements comiques et mécaniques de l’Arlequin italien et à son masque. — (Edmond Stoullig, Revue d’art dramatique)
- De harle ou herle (« oiseau de rivière bruyant au plumage bicolore noir et blanc ») avec le suffixe diminutif -quin. — (Commentaires aux Œuvres de Rabelais)
- D’après Gilles Ménage[3], du surnom d’un acteur italien qui aurait reçu le nom d’Harlecchino (« petit Harlay ») à cause de son intimité avec le président de Harlay, hypothèse probablement fausse[3].
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égyptien
- De l’Égypte.
- Dans le passé, on était musulman, cairote, damascène, saïdaoui, beyrouthin, bagdadi. Avec le nationalisme, on devint égyptien, syrien, libanais, irakien. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.74)
- (Géographie) Relatif à l’Égypte, à sa culture, à ses habitants.
- Entre l’obélisque de Paris et son frère resté à Louxor, il n’y a plus de ressemblance aucune, et c’est miracle que le nôtre ait su prendre une beauté nouvelle en abandonnant sur la terre égyptienne tout ce qui lui donnait signification et grandeur. — (Pierre Louÿs, La ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
- « Les premiers éléments découverts à l’intérieur de la tombe semblent indiquer qu’elle date de la 18e dynastie [celle d’Akhenaton et de Toutânkhamon il y a près de trois mille cinq cents ans] », considérée comme l’apogée de l’Égypte antique, a indiqué Mostafa Waziri, patron des Antiquités égyptiennes. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 janvier 2023, page 15)
- (Linguistique) Relatif à l’égyptien ancien.
- (Linguistique) Relatif à l’arabe égyptien.
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doyen
- Celui qui est le plus ancien suivant l’ordre de réception dans un corps, dans une compagnie.
- Le doyen de la Cour d’appel, des avocats, des généraux français, de l’Académie française.
- Doyen du Sacré Collège : Le premier cardinal-évêque.
- (Diplomatie) Nom désignant soit le nonce apostolique, soit l'ambassadeur ayant passé le plus de temps dans le pays d'accueil. Il a dès lors le rôle de porte-parole du corps diplomatique auprès du chef du protocole du pays d'accueil sur les questions administratives.
- (En particulier) (Christianisme) Titre de dignité ecclésiastique.
- Une bénédiction de calvaire eut lieu, il n'y a pas encore un an , à Lez-Fontaine, décanat de Solre-le-Château, diocèse de Cambrai. Cette bénédiction fut faite par M. Gérard, doyen, curé de Solre-le-Château, qui prononça un discours dans l'église, trop petite pour contenir tout le monde accouru à cette cérémonie. — (« Nouvelles ecclésiastiques », dans L'ami de la religion: journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 2177 du jeudi 7 novembre 1833, tome 78, Paris : chez Ad. Le Clère & Cie, 1834, page 42)
- Le doyen de Dame.
- Curé doyen : Curé d’un chef-lieu de canton.
- (Éducation) Titre de la première dignité dans les facultés d’une université.
- Doyen de la Faculté des lettres, de la Faculté de Médecine, etc.
- Le plus ancien en âge. On dit aussi en ce sens doyen d’âge, mais seulement dans les assemblées ou compagnies délibérantes.
- Si vous n’avez que soixante ans, je suis votre doyen.
- Il présidait l’assemblée, comme doyen d’âge.
- Le doyen, la doyenne de la Comédie-Française.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.