Dictionnaire des rimes
Les rimes en : antialcoolisme
Que signifie "antialcoolisme" ?
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- Ensemble des mesures de lutte contre la consommation abusive de l’alcool.
- On ne saurait trop encourager l’antialcoolisme.
- Hormis l’épisode de la Première Guerre mondiale, symbolisé par l’interdiction de l’absinthe, l’antialcoolisme semble avoir été une préoccupation mineure des pouvoirs publics sous la Troisième République. — (Thierry Fillaut, Histoire et alcool, volume 2, 1990)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "antialcoolisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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militantisme
- Activisme, prosélytisme, zèle dont une personne fait preuve en vue de rallier des personnes à une cause.
- Vous avez tendance à céder au vertige des idéologies, des militantismes, voire des fanatismes.
- Si cette définition répond au discours des syndicalistes jusqu’en 1914, elle doit être enrichie des transformations que connaît ensuite le militantisme syndical. — (Marie-Danielle Demélas, Militantisme et histoire, 2000)
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esthétisme
- (Art) Courant artistique et littéraire anglais du dernier quart du XIXe siècle, repris en France vers 1890-1900.
- (Par extension) Tendance à évaluer les choses du seul point de vue esthétique, le beau étant alors considéré comme une valeur absolue.
- La distance créée par le vieillissement du texte est certes goûtée et entre dans le jeu de l’esthétique littéraire. Mais, s’il faut répéter cette évidence, elle est aussi et d’abord subie. Elle est source d’incompréhension. — (Michel Zink, Lire un texte vieilli, du Moyen Âge à nos jours, dans La lettre du Collège de France [En ligne], 26 juin 2009)
- (Par extension) Jugement particulier sur les caractéristiques de ce qui est beau ou non.
- « Défendre la liberté du langage musical contre tous les esthétismes tyranniques », telle était la devise du groupe « Zodiaque », fondé en 1947 par Maurice Ohana. — (Christian Leblé, « Maurice Ohana », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 385)
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libéralisme
- Doctrine morale et philosophique qui réclame pour tous la liberté des opinions et la liberté de conscience.
- […] : le parti clérical prétendait démontrer l’erreur fondamentale du libéralisme ; il organisait partout des sociétés de combat destinées à imposer sa direction au peuple et au gouvernement ; il se vantait de pouvoir bientôt écraser les défenseurs de la Révolution. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 301)
- (Politique) Doctrine civile et politique suivant laquelle il faut donner aux citoyens le plus de libertés possible et le plus de garanties possible contre l’ingérence de l’État ou l’arbitraire du gouvernement.
- M. Canning et M. De Metternich sont les dieux que ces opinons encensent ou maudissent. Le libéralisme loue le premier de ces hommes d’état cause de sa philanthropie ; les partisans de l’absolutisme ne voient en lui, au contraire, qu’un Procuste étendant les royautés sur le lit fabuleux. — (Anonyme, Des intérêts en politique, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Il y a longtemps que je le dis : le libéralisme ne nous livrera plus de bataille rangée ; il a renoncé aux conspirations, au carbonarisme, aux prises d’armes, il mine en dessous et se prépare à un complet Ote-toi de là que je m’y mette ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Doctrine économique qui s’oppose aux théories protectionnistes ou étatistes.
- À l’inverse, l’idéologie si moderne du libéralisme ne parvient à s’imposer qu’en s’appuyant ici et là sur des obscurantismes d’un autre temps. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- La fin de la guerre froide a permis une floraison d'études sur le nouveau monde, le nouvel ordre international, l’universalisation du libéralisme ou le clash des civilisations. Les avions qui ont foncé sur les tours de New York dans le ciel bleu d'un beau matin de septembre ont jeté le doute sur tous ces exercices. — (Thérèse Delpech, L'ensauvagement, partie 3 : Le monde en 2015, Éditions Grasset & Fasquelle, 2005, p. 185)
- Il existe un libéralisme radical, dur, intransigeant, qu’illustre de manière presque trop parfaite Hayek, comme il existe des types de libéralisme plus souples, plus ouverts à certaines questions, ou même à d’autres traditions de pensée. — (Olivia Leboyer, Élite et Libéralisme, CNRS Éditions, 2012, page 248)
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ouvriérisme
- (Politique) Doctrine politique qui prône l’administration des affaires publiques par des comités d’ouvriers.
- L’appartenance originaire à la classe avait chez eux dégénéré en ouvriérisme, en sentiment de supériorité ontologique sur les intellectuels militants. — (Jorge Semprún, Le Mort qu’il faut, 2001, p. 109)
- Cet ouvriérisme de prophètes était en effet le fruit de la révision du marxisme opérée par Lénine, qui […] avait hérité d’un marxisme revu par le populisme russe, et ébranlé par la crise révisionniste. — (Romain Ducoulombier, Le Premier Communisme français (1917-1925) : Un homme nouveau pour régénérer le socialisme, Les Notes de la Fondation Jean-Jaurès — Histoire et Mémoire, N°42, août 2004, p. 28)
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catabolisme
- (Biochimie, Biologie) Ensemble des réactions de dégradations moléculaires de l’organisme considéré.
- Les études ont porté sur plusieurs aspects du métabolisme de ces composés inhabituels: digestion, absorption, accumulation dans les tissus, catabolisme, incorporation dans différentes membranes. — (Germain Brisson, Lipides et nutrition humaine: analyse des données récentes sur les corps gras alimentaires, 1982)
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néologisme
- (Vieilli) (Péjoratif) Abus de la création de mots nouveaux ou de l’emploi de mots anciens dans de nouveaux sens[1].
- Fait d’employer ou d'inventer des mots nouveaux (nom commun, adjectif, etc.) ou des expressions nouvelles.
- Rimbaud, champion du néologisme avec son « abracadabrantesque » repris par Jacques Chirac.
- (Linguistique) Mot nouveau ou récemment forgé pour répondre à un manque ou pour son caractère expressif.
- En linguistique, le caractère neuf d’un néologisme — sa néologicité — peut perdurer plusieurs années.
- La Fontaine, qui employa tant de mots, n’en inventa guère : il est à remarquer que les bons écrivains sont généralement fort sobres de néologismes. Le fonds commun du langage leur suffit. — (Anatole France, Article sur la langue de La Fontaine, recueilli dans Le Génie latin, 1913)
- Le syntagme figé « énergivoraces » apparaît dans une phrase de type coercitif : « Nous sommes tous des « énergivoraces ». Or ce type de contrainte est neutralisé par l'effet humoristique du néologisme. — (Henri Pierre Jeudy, Publicité et son enjeu social , Presses Univ. de France, 1977, page 129)
- Branduit. Néologisme créé par Jean-Louis Swiners. Exemples de branduits : le Coca-Cola, le Stabilo, etc. — (Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, page 96)
- Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation. — (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- Nouveau sens donné à un mot existant ; néosémie.
- Le mot souris désignant un petit boîtier relié à un ordinateur est un néologisme. Comme mulot, d'ailleurs. Mais l'un a pris et l'autre non.
- (Neurologie) Mot qui n’existe pas utilisé par quelqu’un souffrant de certains troubles du langage (aphasie…).
- "Foucra bouldou ! Bistroye ! Bistroye !", ajouta-t-il avec conviction. Depuis quelque temps déjà, l’illustre écrivain avait contracté cette manie d’employer des mots bizarres, parfois désuets ou franchement impropres, quand ce n’étaient pas des néologismes enfantins à la manière du capitaine Haddock. Ses rares amis restants, comme ses éditeurs, lui passaient cette faiblesse, comme on passe à peu près tout à un vieux décadent fatigué. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 168-169)
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gallicisme
- (Linguistique) Construction ou emploi propre à la langue française.
- « Il vient de mourir, Il va venir, Si j’étais que de vous » sont des gallicismes.
- Il n’était même pas possesseur d’un anglais correct. Ses gallicismes, son accent le désigneraient chaque jour aux risées de sa femme… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 86)
- (Linguistique) Emprunt fait au français par une autre langue.
- Les Flamands "déjoualisent" : en accédant au statut de "nation", au cours des années soixante, les Flamands, jadis dominés par les Wallons francophones, se sont rendus compte que le "flamand", cet ensemble de dialectes et de patois du néerlandais, bourré d’archaïsmes, de régionalismes, de gallicismes et de germanismes, ne pourrait leur servir de langue nationale. — (L’Actualité, volume 1, 1976, page 68)
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nazisme
- Doctrine politique du parti national-socialiste allemand, et application de cette politique, ayant connu son apogée sous la direction d'Adolf Hitler de 1933 à 1945.
- L’acquiescence active ou passive d'un vaste nombre d’Allemands au nazisme, la facile soumission de tous, sauf d'une brave et infime minorité, sont des faits d'une profonde signification historique. — (E. L. Woodward, Les origines de la guerre, Oxford University Press, éd. 1944, p. 25)
- Il n’était pas possible d’admettre qu’Hitler eût raison, que le nazisme fût un espoir de l’Europe. Et si Hitler avait tort, il fallait s’obstiner contre lui. — (Jacques Lusseyran, Et la lumière fut, 1953)
- Avec le nazisme, nous le savons bien, c'est toute l'Europe qui avait sombré. — (Simone Veil, discours prononcé à la remise du prix Anetje Fels-Kupferschmidt, Amsterdam, le 26 janvier 2006, dans Simone Veil, Mes combats, Bayard, 2016, page 89)
- Il y a eu plusieurs nazismes politiques que Hitler, quand il le fallait, a admirablement su jouer les uns contre les autres, selon le vieux principe « diviser pour régner ». — (Bernard Reymond, Une église à croix gammée ? Le protestantisme allemand au début du régime nazi (1932-1935), L’Âge d'Homme, 1980, page 96)
- Troisièmement, enfin, il réécrivirent l'histoire du nazisme et des dignitaires nazis, leur faisant subir un processus de « mythologisation », c'est-à-dire que les personnages et les faits historiques disparurent au profit d'une image mythique et le nazisme se « folklorisa », même si, globalement, la politique génocidaire nazie resta condamnée. — (Stephan François, L'occultisme nazi, chapitre 4 : L'« histoire mystérieuse » et l'extrême droite française, Paris : CNRS Éditions, 2020)
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anatocisme
- (Droit) Capitalisation des intérêts d’une somme due.
- Pendant longtemps, l’anatocisme a été interdit : on le considérait comme usuraire. — (Clément Thiry, Traité juridique et mathématique des opérations de banque, 1902)
- Leur comptabilité impitoyable ne fait pas grâce d'un centime, et les mystères de l’anatocisme ont bien vite fait doubler la dette du nhaqué, sans qu'il puisse en soupçonner le mécanisme. — (L’Asie française, Comité de l'Asie française, 1913, vol.13-14, page 113)
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équinisme
- (Anatomie) Synonyme de pied équin.
- Les pieds équins sont les plus communs des pieds bots accidentels, et les plus rares des pieds bots congénitaux. Je parle de l’équinisme pur ou dominant, et non de l’équinisme accessoire qui accompagne presque tous les varus de naissance. — (« Du pied bot », article V, 2e année (1856), dans le Leçons cliniques sur les maladies chroniques de l'appareil locomoteur, professées à l'hôpital des Enfants malades pendant les années 1855, 1856 et 1857 par M. le Henri Bouvier, Paris : J.-B. Baillière et fils, 1858, p. 205)
- L’équinisme est dû au déséquilibre entre la force, le tonus du triceps, accessoirement des fléchisseurs des orteils, et la force, le tonus des antagonistes, c’est-à-dire entre les abaisseurs et les releveurs du pied. — (Annales de chirurgie infantile - Volume 18, 1977)
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évolutionnisme
- (Philosophie) Système fondé exclusivement sur l’idée de l’évolution.
- L’évolutionnisme donne une interprétation purement physique de tous les phénomènes de l’univers.
- J’avais fourré le progrès continu des bourgeois dans mon âme et j’en faisais un moteur à explosion ; j’abaissai le passé devant le présent et celui-ci devant l’avenir, je transformai un évolutionnisme tranquille en un catastrophisme révolutionnaire et discontinu. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 199)
- (Biologie) Théorie d’après laquelle toutes les espèces vivantes dérivent les unes des autres par transformation naturelle.
- S’il est pour la science un péril à se reposer dans la doctrine de l’évolutionnisme, ce n’est tout de même point par paresse que Darwin l’aura formulée. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 303)
- (Sociologie) Conceptions d’après lesquelles le développement des sociétés et des institutions a suivi une certaine orientation et franchi des étapes selon une loi que l’on peut dégager.
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bicaméralisme
- (Politique) Système parlementaire qui réunit dans deux chambres des représentants du peuple.
- Le bicaméralisme est le système parlementaire le plus fréquent dans les démocraties, avec la plupart du temps une chambre haute (souvent appelée Sénat) et une chambre basse (au nom très variable : Assemblée nationale, Chambre des représentants ou des communes, Bundestag, etc.).
- (Sens figuré) Système qui joint des représentants du peuple à une instance dirigeante.
- Isabelle Ferreras a quant à elle défendu l’idée d’un véritable bicaméralisme dans les entreprises, avec obligation pour le conseil des actionnaires et le conseil des salariés de se mettre d’accord et d’adopter les mêmes textes et décisions stratégiques. — (Thomas Piketty, Thomas Piketty : « Repenser le code du capital » sur LeMonde.fr, LeMonde. Mis en ligne le 9 septembre 2017, consulté le 19 septembre 2017)
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lamarckisme
- (Biologie) Théorie selon laquelle l'environnement dans lequel vit une espèce végétale ou animale amène cette espèce à se modifier pour s'adapter.
- Si donc le darwinisme, pas plus que le lamarckisme, ne nous éclairent sur l'origine des callosités, quelle hypothèse explicative nous reste-t-il? La mutationniste, qui rallie aujourd'hui la pluralité des savants. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
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égotisme
- Étude sans complaisance qu’un écrivain fait de lui-même, de son physique et de son caractère, de sa personnalité ; tendance, disposition à parler de soi-même.
- On peut reprocher de l'égotisme à la forme que j'ai adoptée. On permet à un voyageur de dire : « J’étais à New-York, de là je m’embarquai pour L'Amérique du sud, je remontai jusqu’à Santa-Fé-de-Bogota. Les cousins et les moustiques me désolèrent pendant la route, et je fus privé, pendant trois jours, de l’usage de l’œil droit. » On n’accuse point ce voyageur d’aimer à parler de soi ; on lui pardonne tous ces je et tous ces moi, parce que c’est la manière la plus claire et la plus intéressante de raconter ce qu’il a vu. — (Stendhal, De l'Amour, 1re préface de 1826,)
- Moi, j’ai un heureux naturel, – que l’on me pardonne si je fais un abus de l’égotisme dans ce récit, car il est rare que la personnalité d’un auteur ne se mêle pas à ce qu’il raconte – voir Hugo, Dumas, Lamartine et tant d’autres. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Jouissance raffinée de sa propre personne ; culte du moi, intérêt excessif accordé à sa propre personnalité, au développement de celle-ci.
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anticonformisme
- Doctrine, manière de vivre, opposée au conformisme, aux usages établis.
- L’anticonformisme dans le domaine des mœurs et de la culture ne recoupe pas les clivages politiques. — (Jean-Pierre Le Goff, Mai 68, l’héritage impossible, 1998)
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mercantilisme
- Propension à rechercher en toute circonstance un gain, un profit ; état d'esprit d'une personne mercantile. Ne s’emploie qu’en mauvaise part.
- Ce mercantilisme qui vient empoisonner l’atmosphère des vieux pays, apporte l’envie, la soif de l’argent, les grandes inégalités sociales, les misères et les déchéances de la ville, et transforme en larbins les nobles montagnards d’antan. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 171)
- À l’appui du panneau, Clépont expliqua la philosophie ambiante : le Cludien éprouve tellement de joie à voir l’autre s’amuser que, pour rien au monde, il ne voudrait entacher son bonheur d’un quelconque mercantilisme. — (Georges Coulonges, Le pays des tomates plates, Presses de la Cité, 2002, page 63)
- (Histoire) Nom donné à une doctrine économique des XVIe et XVIIe siècles préconisant l'accroissement des réserves de l'État en métaux précieux notamment par le développement des activités économiques et des exportations et par l'adoption de mesures protectionnistes.
- Le premier courant de pensée à remettre complètement en cause le mercantilisme est l’école des physiocrates en France.
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byzantinisme
- Disposition à discuter avec une subtilité byzantine.
- (Politique) Mode de gouvernement de l’Empire byzantin ou de fonctionnement semblable.
- Elle désirait sincèrement sonder la volupté du peuple, puis la raffiner par l’intervention prudente d’influences supérieures, car elle voulait la soumettre en temps voulu à Sa Majesté, non point comme un cadeau du byzantinisme, mais comme le témoignage que les peuples, emportés dans le tourbillon de la démocratie, s’étaient enfin ressaisis. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, page 290)
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industrialisme
- Système d’après lequel l’industrie est considérée comme le principal ressort de la société moderne.
- Ces deux courants dominants de notre époque, le nationalisme et l'industrialisme sont en conflit constant et inévitable. L'industrialisme tend à embrasser tout le globe dans sa sphère d'activité. — (Emery Reves, « Anatomie de la Paix », 1945)
- Viens te purifier au sein des solitudes,Si l’industrialisme a fatigué tes sens. — (Robert Caze, Ritournelles, Invitation ; Librairie Sandoz et Fischbacher, Neuchâtel-Paris, 1879, page 20)
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agrammatisme
- (Médecine) Réduction du langage à une série d'énoncés unitaires non liés, observée au cours de certaines aphasies.
- Le développement ontogénétique du langage est pris en compte dans la rééducation de l’agrammatisme car la dissolution fonctionnelle renvoie au stade du mot phrase chez le jeune enfant. — (Anny Lanteri, Restauration du langage chez l’aphasique, 1995)
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parachronisme
- Anachronisme inverse, erreur temporelle postérieure au fait.
- Proprement le parachronisme met l'événement plus tard, et l'anachronisme plus tôt qu'il n'est réellement.
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bilinguisme
- Situation sociale dans laquelle deux langues sont utilisées.
- Une telle situation rend la survie du sarde plus difficile que jamais et condamne les sardophones a un statut de diglossie, loin du bilinguisme souhaité, dans lequel leur langue apparait cantonnée, plus que jamais, à des situations de communication limitées. — (Michel Contini, « Un sarde unitaire ? La parole est aux isophones… » dans Јужнословенски филолог, LVI/1-2, Belgrade, 2000, page 530)
- Le bilinguisme n’est pas simplement une juxtaposition de deux compétences linguistiques, c’est un état particulier de compétence langagière qui ne peut être évalué avec les termes de la norme monolingue. — (Barbara Abdelilah-Bauer, Le défi des enfants bilingues, 2006)
- Pour un individu, fait d’être bilingue, de maîtriser deux langues.
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béotisme
- Défaut de celui qui est béotien.
- On ne se convertit pas de la finesse au béotisme. — (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre v, pages 102.)
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christianisme
- (Au singulier) Religion des chrétiens.
- Jean-Louis exultait, s’exaltait au point de convergence de ses tendresses essentielles : son naturisme et son christianisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- Les Chérokées ont renoncé à la superstition pour embrasser le christianisme. — (Anonyme, Civilisation des Indiens Chérokées, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Le livre de M. Charles Baudelaire intitulé Les Fleurs du Mal est un défi jeté aux lois qui protègent la religion et la morale. […].A côté de ces pièces et de quelques autres où l’immortalité de l’âme les plus chères croyances du christianisme sont mises à néant, il en est d’autres qui sont l’expression de la lubricité la plus révoltante: […]. — (Rapport de la Direction Générale de la Sûreté publique du 7 juillet 1857, au Ministre de l’Intérieur)
- J’ai donné comme exemples remarquables de mythes ceux qui furent construits par le christianisme primitif, par la Réforme, par la Révolution, par les mazziniens ; […]. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- […] elle provoque souvent la conversion au judaïsme de membres du Clergé, tel ce Wicelinius, aumônier du duc Conrad de Metz, et qui, une fois devenu juif (vers l’an 1000), écrivit un pamphlet contre le christianisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Ce livre rediscute les toutes dernières percées de la recherche exégétique pour les proposer à un public très intéressé aujourd’hui de connaître l’histoire des Premiers pas du christianisme. — (François Vouga, Les premiers pas du christianisme : les écrits, les acteurs, les débats, 1997)
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nominalisme
- (Philosophie) Doctrine qui s’est développée au Moyen Âge, d’après laquelle les idées n’ont aucune réalité objective et n'ont d'existence que verbale.
- On ne peut plus résoudre le problème fondamental de la Scolastique, celui de l'accord de la raison et de la foi; ou, si on tente de le résoudre en partant du conceptualisme ou du nominalisme, on sombre dans l'hérésie et l'on encourt les condamnations de l'Église […]. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- (Par analogie) Conception selon laquelle le but de la science ne serait pas la connaissance objective du réel, mais une interprétation des phénomènes visant une cohérence destinée à satisfaire avant tout l'esprit humain.
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lesbianisme
- Homosexualité féminine[1].
- Bien que plus diffus, plus discret, moins affiché que l'homosexualité masculine, le lesbianisme est cependant tout aussi courant.
- Dans tous les cas évoqués ci-dessus, tout se passe comme s'il était déjà excessivement osé de parler des anormaux : évoquer l’homosexualité, le lesbianisme, la pédérastie et les pratiques pornographiques, sans les inscrire dans un discours descriptif, semble être déjà subversif en soi. — (Pierre Zoberman (directeur), Queer : écriture de la différence ?, tome 1 : Autres temps, autres lieux, l’Harmattan, 2008)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.