Dictionnaire des rimes
Les rimes en : antérieur
Que signifie "antérieur" ?
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- (Familier) Patte avant d'un animal.
- À peine les deux antérieurs avaient-ils quitté la terre, que le poney, allégé d’autant, accentuait son effort. Déséquilibré, le rouan retombait gauchement sur ses quatre membres, et se laissait traîner quelques pas en titubant. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 48)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "antérieur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
- pervertisseur
-
corrupteur
- Celui qui corrompt quelque chose, notamment les mœurs, l’esprit, le langage ou le goût.
- Ma première condamnation est due aux Verdets, des hommes qui s’intitulaient alors pères de la foi, et qui n'étaient autres que ces hideux jésuites que le Parlement, en 1762, a traité de corrupteurs de la jeunesse. — (Réponse de M. Raspail père à l’avocat général, lors du procès de François-Vincent Raspail le 12 février 1874)
- Ces écrivains furent les premiers corrupteurs du langage, du goût.
-
composeur
- (Vieilli) Compositeur d’une œuvre considérée comme médiocre.
- Le 4 mars 1517 Gringore reçut en tant que «composeur de farces» un paiement du duc de Lorraine, son futur maître, à Saint-Mihiel. — (Pierre Gringore, Œuvres polémiques rédigées sous le règne de Louis XII, édition critique publiée par Cynthia Jane Brown, Droz, 2003, introduction, note 34, page 22)
- PHILISTION , de Magnésie, poëte mimique , ou composeur de farces , vivoit à Rome peu après Horace. — (Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l'Histoire sacrée & profane, édition revue et refondue par Étienne François Drouet & Claude Pierre Goujet, Paris : Les Libraires associés, 1759, vol.8, p.291)
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complimenteur
- Qui fait trop de compliments.
- M. de Grandville aurait dit à Camusot : « Vous resterez pendant toute votre vie juge d’instruction !… » il n’aurait pas été plus explicite que dans cette phrase complimenteuse. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- « Quels miracles mon père ne ferait-il pas à ma place, pensait Leuwen, dans une conversation ainsi adressée à une personne pour être entendue par une autre ! Il trouverait encore le moyen de la faire satirique ou complimenteuse pour une troisième. » — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
-
codétenteur
- (Droit) Celui qui retient avec un autre une somme, une succession, un bien.
- Il me l’avait répété clairement lors de notre rencontre, il n’a jamais admis ne pas être codétenteur du droit moral sur l’œuvre de Saint-Exupéry. — (Jean-Claude Perrier, Les mystères de Saint-Exupéry, 2009)
-
bonheur
- État heureux causé par une complète satisfaction.
- Étymologiquement, le mot bonheur provient de deux mots latins : bonum et augurum. Le premier signifie « bon, positif, favorable » tandis que le deuxième se traduit par « augure, présage ou divination ». Le bonheur se définit par un état de contentement qui peut être permanent, sinon durable, et qui peut croître. — (Christine Michaud et Thomas De Koninck, Le Petit Prince est toujours vivant, Gallimard/Édito, 2020, page 61)
- J’ai passé neuf ans près de toi, neuf ans d’un bonheur qui n’était pas fait pour ce monde ; c’est plus qu’aucun homme n’en a jamais obtenu. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Sentir un amour, un dévouement immense pour celui qu’on aime, et rencontrer dans son cœur, à lui, un sentiment infini où l’âme d’une femme se perd, et toujours ! dites, est-ce un bonheur ? — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Il est en nous un sentiment inné, développé d’ailleurs outre mesure par la Société, qui nous lance à la recherche, à la possession du bonheur. La plupart des hommes confondent le bonheur avec ses moyens, et la fortune est, à leurs yeux, le plus grand élément du bonheur. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Aussi s’était-elle, dès le premier moment, laissée aller avec un sentiment de bonheur indéfinissable, à la pente qui l’entraînait vers le Cœur-Loyal, et l’amour s’était installé en maître dans son âme. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Cet homme n’est pas heureux, et cependant j’envie son bonheur. Dites-moi ce qu’il y a à répondre à cela, sinon que le bonheur est en nous, en chacun de nous, et que c’est le désir de ce qu’on n’a pas ! — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Elle ne savait pas, jeune fille de dix-sept ans, depuis longtemps orpheline, que le bonheur n’est jamais pour nous qu’un visiteur furtif ; qu’il luit et s’évanouit comme l’éclair et laisse dans l’âme une saveur de cendre amère, des jonchées de ruines et d’illusions brisées. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Des souvenirs lui revenaient par bribes. Il se remémorait le bonheur qu’il avait découvert à marcher dans les champs ou à travers les bois. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Moi j’en ai rien à foutre d'être quelqu'un. Je suis un mec sans ambition. Moi mon bonheur, c'est la pêche et le pastaga. Tu vois, ça va pas chercher bien loin. — (David Thomas, Je n'ai pas fini de regarder le monde, Albin michel, 2012)
- " Le bonheur est un puzzle dont il convient de replacer les éléments chaque matin " (Yves Michallet le bonheur d'être vous)
- Événement heureux.
- Il est toujours égal au milieu de tous les malheurs et de tous les bonheurs du monde.
- Il lui est arrivé plusieurs bonheurs en un jour.
- Chance favorable.
- Il a eu le bonheur d’éviter ce danger.
- Il s’en est tiré par le plus grand bonheur du monde.
- Quel bonheur qu’il ne nous ait pas reconnus !
- (Familier) Réussite, prospérité.
- Les immenses succès obtenus par la civilisation matérielle ont fait croire que le bonheur se produirait tout seul, pour tout le monde, dans un avenir tout prochain.— (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Avoir un bonheur insolent.
- Jouer de bonheur.
- Bon hasard, par des circonstances heureuses, dans les choses qu’on entreprend.
- Il a eu du bonheur toute sa vie.
- Avoir un bonheur constant.
- Faut-il que j’aie du bonheur, pour que cette enfant-là m’ait rappelé cette grande coquine de lettre ! — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Résultat variable d’une action (généralement au pluriel).
- Plusieurs peintres de Venise, de Ferrare et de Brescia avaient utilisé avec des bonheurs divers de tels procédés. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 96)
-
anticasseur
- (Didactique) Qui s’oppose aux casseurs.
- « Quand je dis on ira au contact, c’est aller physiquement à la dispersion », avait explicité le secrétaire d’État Laurent Nuñez, le 20 mars, en détaillant la feuille de route du nouveau préfet de police de Paris Didier Lallement et celle des unités « anticasseurs » créées par le ministre de l’intérieur Christophe Castaner. — (Karl Laske, Sur fond d’impunité, les unités «anticasseurs» de Castaner font de nombreux blessés à Paris, www.mediapart.fr, 27 avril 2019)
-
blondeur
- Couleur blonde.
- Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d’un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ? — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- Le front soudé à sa poitrine, je me laissais gagner, tout en l’étreignant, par une curieuse somnolence. Elle avait en effet cette blondeur confortable de certaines sociétaires de la Comédie-Française que je voyais jouer le dimanche en matinée. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 74)
- (Par plaisanterie) (Stéréotype) La qualité de ce qui est blond, qui relève de la personnalité blonde stéréotypée.
-
accepteur
- (Finance) Celui qui accepte.
- L’accepteur d’une lettre de change devient personnellement débiteur de la somme.
- C'est pourquoi l'on autorise le tiré accepteur à opposer toutes les exceptions au tireur porteur. — (Augustin Boujeka, La provision: essai d'une théorie générale en droit français, 2001)
- Par l’examen des variations des effets Δ-iso, avec la nature du noyau décoalescé i (fig. 6), nous mettons en évidence un transfert électronique vers l’accepteur, plus important dans un des deux isomères présents, quand la densité électronique du système π s’accroît. — (Bulletin de la Société chimique de France, Chimie moléculaire, partie 2, 1978)
-
développeur
- (Programmation) Personne chargée des développements, de la programmation, dans un projet informatique.
- [Citation de Walter Vannini] “Les ordinateurs, pour le moment, ne peuvent qu’exécuter des ordres, avec divers niveaux de sophistication. C’est donc au développeur d’être clair : la machine fait ce que vous dîtes, pas ce que vous voulez dire”. — (Xavier de La Porte, Coder, ce n'est ni facile, ni marrant, La Vie numérique sur franceculture.fr, Radio France. Mis en ligne le 7 juin 2017, consulté le 17 août 2017)
- On dit bien souvent que les bons développeurs sont feignants. En effet, ils cherchent systématiquement à réaliser toute tâche en déployant le moins d'effort possible. — (Louis-Guillaume Morand & Thomas Garcia, Windows 7 avancé, 2e édition, Éditions Eyrolles, 2011, p. 327)
- Certains développeurs peu réfléchis affichent même directement les descriptions des exceptions Java. Ce type de message d'erreurs reste totalement obscur et inutile pour un utilisateur lambda. — (Cyril Mottier & Ludovic Perrier, Développez pour Android, 2011, page 101)
-
barboteur
- Qui barbote.
- Des canards barboteurs.
-
crawleur
- (Sport) (Natation) Nageur spécialiste du crawl.
- Il y a les crawleurs, ceux qui ne passent pas, qui ont intérêt à se mettre sur 200 m. — (Natation: la France nourrit l'espoir d'un relais en or, LePoint.fr, 17 oct. 2010)
-
monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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amateur
- Qui aime à.
- Dit autrement, le gueuleton bien arrosé du bon vivant, amateur de viande et de cigare, n’a pas son équivalent chez l’adepte de la graine germée et du tofu mariné à la sauce soja. — (Christian Camara & Claudine Gaston, 150 idées reçues sur le corps humain, First Éditions, 2012)
- Relatif à l’amateurisme.
- Une footballeuse amatrice poitevine a écrit à la ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu. — (Manon Derdevet, « Le coup de gueule d’une joueuse de football de la Vienne contre les organisateurs de la coupe de France », dans France Bleu, 7 février 2021 [texte intégral])
- Une telle bonne volonté dans le désir de régler l’énigme d’une vie ferait sourire si elle ne se prenait pas au sérieux, et se montrait un peu moins amateure dans sa façon, proche du off pauvre d’Avignon. — (« Règlements de comptes avec Hamlet », Le Monde, 17 janvier 2009)
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déclamateur
- Celui qui déclame.
- (Antiquité) Rhéteur qui faisait des exercices d’éloquence dans les écoles.
- (Vieilli) Celui qui déclame des vers, un discours, etc.
- (Par apposition) — Au sommet de la colline, sur une petite place, où un chanteur déclamateur récite avec force gestes des vers de Saadi, l’adorable poète persan, je m’abandonne à la contemplation de la capitale transcaucasienne. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- — Le programme sera artistique et littéraire. J’ai obtenu le concours des musiciens, des chanteurs, des déclamateurs, en un mot de tous les types de la ville qui croient avoir du talent. Pauvres gens ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 163.)
- (Plus ordinairement) Orateur ou écrivain emphatique, outré dans ses expressions.
- Laissons cette phrase aux déclamateurs : elle peut choquer la vérité ; l’urbanité la défend, et elle marque peu de charité. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
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accordeur
- Celui qui fait métier d’accorder certains instruments de musique.
- Accordeur d’orgues, de pianos.
- Un accordeur qui accorde quatre pianos par jour, cinq jours par semaine, cinquante semaines par année s’occupe d'environ 1000 pianos en un an. — (Douglas C. Giancoli, Physique générale: Mécanique et thermodynamique, 1993)
- On retrouve, en ce moment, 200 accordeurs de piano au Québec. — (Yves Leclerc, Le métier d’accordeur en voie de disparition, Le journal de Québec, 27 décembre 2020)
- conjoncteur
-
fournisseur
- Celui, entreprise ou particulier, qui entreprend de faire la fourniture de marchandises, de denrées ou celui chez qui on se les procure.
- Un riche propriétaire, M. Roudier, au visage grassouillet et insinuant, y discourait des heures entières, avec la passion d’un orléaniste que la chute de Louis-Philippe avait dérangé dans ses calculs. C’était un bonnetier de Paris retiré à Plassans, ancien fournisseur de la cour, qui avait fait de son fils un magistrat, comptant sur les Orléans pour pousser ce garçon aux plus hautes dignités. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 93)
- Je le crois bien, dit Henri, quand on est comme vous le fournisseur de toutes les têtes couronnées de France et de l’étranger. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Le soir, chacun se récria sur la qualité de ces grosses dattes entourées de sirop. Mounira elle-même les déclara plus exquises que celles des grands fournisseurs. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- — Un crétin chimiquement pur… je me demande où tu vas le chercher ?— Quai des Orfèvres. Je suis fidèle à mes fournisseurs. — (Michel Audiard, dialogues du film Le Pacha, de Georges Lautner, d’après Jean Delion, 1968)
- (En particulier) (Vieilli) Celui qui fournit et qui monte des sabres, des épées.
-
assommeur
- Celui qui assomme.
- Prendrons-nous l’épée du sergent, la trique de l’assommeur, ou le poignard de l’ordre public ? — (Pierre-Clément Bérard, Les cancans politiques, 1832)
- Le Provéditeur. – Eh ! ventrebleu ! quel est l’assommeur, ici ? — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 2, 1834)
-
horreur
- Mouvement de l’âme généralement accompagné d’un frémissement physique, d’un frisson du corps et causé par quelque chose d’affreux, de révoltant ou de terrible.
- […], tout ce désordre fantastique et grimaçant au milieu des ténèbres et de l’humidité froide qui tombe comme un suaire, laisse dans le cœur et dans les nerfs un long sentiment d’horreur. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Privé de tout accommodement, […], le vice a peu de chance de séduire la vertu la plus chancelante. Elle s’en détourne avec horreur et trouve soudain dans cet instinctif revirement son équilibre et son salut — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- Brrr ! fit Bert, en se cramponnant à la balustrade, et quelques soldats auprès de lui firent entendre un murmure d’horreur. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 204 de l’édition de 1921)
- À terreur je préfère horreur. Le mot n’est guère plus précis mais il se trouve qu’il marque le dégoût et qu’il témoigne de la haine. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 47)
- J’ai horreur de le dire.
- Cela fait horreur à penser.
- On n’y saurait penser sans horreur, qu’avec horreur.
- L’horreur d’un supplice signifie aussi la Cruauté d’un supplice.
- L’horreur d’un tel supplice, l’horreur de ces tourments n’émut point son courage.
- (Familier) (Par hyperbole) Chose extrêmement laide dans son genre, ou faite sans goût, sans habileté.
- Cela fait horreur, est à faire horreur,
- (Familier) Personne extrêmement laide
- C’est une horreur,.
- Vous disiez que c’était une jolie femme, c’est une horreur.
- Il se dit également d’une chose extrêmement laide ou défectueuse dans son genre.
- Vous vantiez ce logement comme agréable et commode, mais c’est une horreur!
-
codeur
- Dispositif pour transformer des données selon un code.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Celui qui code d’un langage à un autre masculin (pour une femme, on dit : codeuse).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Programmation) Celui dont le travail consiste à coder, c’est-à-dire à programmer (pour une femme, on dit : codeuse).
- Par ailleurs, selon Vannini, la manière dont Hollywood a caricaturé le “codeur” (en mâle blanc et asocial qui pianote d’abord et réfléchit après) n’aide pas. Mais, pour Walter Vannini, insister sur le caractère fun et glamour de la programmation n’est pas le meilleur moyen d’attirer les jeunes vers l’informatique. — (Xavier de La Porte, Coder, ce n'est ni facile, ni marrant, La Vie numérique sur franceculture.fr, Radio France. Mis en ligne le 7 juin 2017, consulté le 17 août 2017)
- Le premier codeur au monde est… une codeuse. — (Camille Renard, « Ada Lovelace, la première codeuse de l’histoire », dans France Culture, 7 mai 2019 [texte intégral])
-
contrecoeur
- Mauvaise orthographe de contrecœur.
-
intérieur
- Qui est au dedans ; qui est relatif au dedans.
- D'un autre côté on a prohibé l’exportation de certains produits, dans la crainte qu'il n'en restât plus en assez grande quantité pour la consommation intérieure, ou que les autres nations n'en tirassent avantage. — (James William Gilbart, Lectures sur l'histoire et les principes du commerce chez les anciens, traduit de l'anglais par Mlle F. G., Paris : chez Guillaumin & Cie, 1856, page 117)
- La loi du 21 mars 1991 est venue considérablement bouleverser le régime du transport ferroviaire intérieur, resté pratiquement inchangé depuis 1891. — (Traité pratique de droit commercial : T.P.D.C., t. 2, page 1 068, Kluwer, 1990)
- Les parties intérieures du corps.
- Il sent un feu intérieur qui le consume.
- Maintenir la tranquillité intérieure.
- Relatif à l’âme.
- Un mouvement intérieur.
- Sentiments intérieurs.
- La paix intérieure.
- Le for intérieur.
- (En particulier) (Religion) Spirituel.
- L’homme intérieur, l’homme spirituel, qui est opposé à l’homme charnel.
- La vie intérieure.
- Qui est personnel, propre à soi.
- […] Nijô, qui est pourtant tout sauf modeste, nous chuchote qu’il existe une ironie intérieure, des nouveautés sans tapage, des aveux en demi-teinte ; […] — (Dame Nijo, Splendeurs et misères d’une favorite, traduit par Alain Rocher, édition Picquier, 2004, Introduction, page 9)
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aigreur
- Qualité de ce qui est aigre, acide, notamment pour un aliment.
- Des fruits qui ont de l’aigreur, qui ont une petite aigreur.
- Ce vin a de l’aigreur.
- Son but est d'éliminer les substances chimiques responsables de l'aigreur et de l'acidité qui caractérisent la saveur et l'odeur de la graine brute. — (J. J. Asiedu, La transformation des produits agricoles en zone tropicale, 1991)
- Renvois que causent quelquefois les aliments mal digérés, et, dans ce sens, on l’emploie plus ordinairement au pluriel qu’au singulier.
- Cela donne des aigreurs, cause des aigreurs.
- (Sens figuré) État d’esprit qui pervertit l’humeur (qui la ronge comme un acide) ; et qui lorsqu’elle s'exprime mène à proférer des paroles méchantes.
- C’est un homme qui a beaucoup d’aigreur dans l’esprit, dans l’humeur.
- Répondre avec aigreur.
- [...] comment se débarrasser d’un intellectuel comme Roberto Salviano ? Le désigner à la vindicte populiste, à l’aigreur collective. — (Kamel Daoud, Fatwa à l’italienne, Le Point n° 2392, 5 juillet 2018, p. 118)
- Il y a de l’aigreur, quelque aigreur, un peu d’aigreur entre ces deux personnes, Il y a entre elles un commencement de brouille.
- (Gravure) Tailles où l’eau-forte a trop mordu.
-
chanteur
- Personne qui chante, qui module sa voix pour produire de la musique.
- (En particulier) Personne qui fait métier de chanter.
- Appartenant à la grande confrérie des conteurs et chanteurs errants, ce troubadour marocain ne possède pour toute fortune qu’un âne famélique, un vieux haïk en lambeaux, une pipe et une blague à kif et un petit instrument primitif à deux cordes, un gimbri, attribut de son état. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Tu n’as pas une vilaine voix et la mienne est très bien. De tous les chanteurs de plages que j’ai entendus, il n’y en a pas un seul que je n’aurais dégoté facilement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 69 de l’édition de 1921)
- Les chanteurs sont supérieurs à ceux du même ordre entendus à Paris. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le chanteur des rues qui brame :« À vot’bon cœur, messieurs-dames »Paris sera toujours PanameEt tout ça ne vaut pas l’amour. — (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.