Dictionnaire des rimes
Les rimes en : anoux
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "anoux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- authou
- poussarou
- lamayou
- aussoux
- bentayou
-
genou
- (Anatomie) Articulation joignant la jambe à la cuisse chez l’être humain.
- Parfois, il la priait de chanter. Alors, couché près de Yasmina, il mettait sa tête sur ses genoux et, les yeux clos, il s’abandonnait à une rêverie imprécise, très douce. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Un livre à demi ouvert sur mes genoux croisés, je suis assis devant la cheminée, où flambe le premier feu de la saison. — (Octave Mirbeau, La tête coupée,)
- Mme C…, demeurant à Einville (M.-et-M.). Depuis treize ans, douleurs rhumatismales intermittentes au genou droit. — (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l’autosuggestion consciente, 1922, éd. 1935, page 45)
- Les girls saluaient en ployant les genoux, ainsi que des petites filles qui font la révérence et en envoyant des baisers. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) (Sur les genoux) Giron.
- Le curieux enfant descendit alors brusquement de cheval, arriva sur la pointe des pieds comme s’il eût craint le bruit de ses pas sur le tapis, mit un doigt entre ses petites dents, demeura dans une de ces attitudes enfantines qui n’ont tant de grâce que parce que tout en est naturel, et leva le voile de mousseline blanche qui cachait le frais visage d’une petite fille endormie sur les genoux de sa mère. — (Honoré de Balzac, Une double famille, 1855)
- (Par extension) (Habillement) La partie du vêtement qui le couvre.
- Non seulement, il ne porte que des sabots ou des espadrilles de toile, comme un contrebandier, mais aussi un éternel pantalon avachi, tout rapetassé au fond et aux genoux, […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par analogie) Se dit aussi en parlant de quelques animaux quadrupèdes : articulation du carpe joignant l’avant-bras et le canon.
- Le genou du cheval, du chameau, de l’éléphant, etc.
- (Par analogie) (Mécanique) Joint articulé.
- (Familier) Tête complètement chauve.
- courcoue
- lauroux
- chailloue
- coudoux
- arrout
- espeyroux
-
joujou
- Jouet d’enfant.
- Voici venir la Saint-Martin et ses brandons, Noël et ses bougies, le jour de l’an et ses joujoux, les Rois et leur fête, le Carnaval et sa marotte. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Sur l’autre rive, le Châlet des Îles, comme verni de la veille, avait des luisants de joujou neuf. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Elle aimait les fleurs, les roses surtout,Et le cher bambin, le dimanche,Lui apportait des roses blanchesAu lieu d’acheter des joujoux. — (Charles-Louis Pothier, Les Roses blanches, 1926)
- (Péjoratif) — Je revenais, à la date indiquée, de le changer contre un petit bulldog de cinq millimètres, plus transportable, et je l’avais posé sur la table. Eugénie le vit et me dit : « Mais, ce n’est pas une arme, ça, c’est un joujou. » — (Jean Marie Lazare Caubet, Souvenirs : 1860-1889, Éditions L. Cerf, 1893, page 230)
- (Sens figuré) Personne agréable, distrayante et sans profondeur.
- À force de s’occuper des moyens de rencontrer madame de Chasteller dans un salon, le désir de briller aux yeux des habitants de Nancy, que Lucien commençait à mépriser plus peut-être qu’il ne fallait, fut remplacé, comme mobile d’actions, par l’envie d’occuper l’esprit, si ce n’est l’âme, de ce joli joujou. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
-
dégoût
- Manque de goût, d’appétit.
- Il a un si grand dégoût, qu’il ne peut manger de rien.
- Il n’a plus de fièvre, mais il lui est resté du dégoût.
- Vaincre, surmonter son dégoût.
- Répugnance violente éprouvée pour ce qui est perçu comme nuisible à sa santé.
- D’écœurement, de dégoût et d’indigestion, Tintin vomit tripes et boyaux et faillit en crever pendant la nuit. — (Louis Pergaud, « La Traque aux nids », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Des hoquets de dégoût convulsèrent de nouveau leurs faces hâlées, zébrées de rides : depuis un mois, ils avaient bu de l’eau dans laquelle mijotait ce noyé ; depuis un mois tout le pays s’abreuvait de cette pourriture. — (Louis Pergaud, « Un petit logement », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le dégoût est une réaction émotionnelle de défense atavique à l’encontre d’agents extérieurs susceptibles de nous contaminer : les sécrétions corporelles (morves, vomissures, excréments), les parasites (vers, poux, etc.), les corps en décomposition et les vecteurs de maladies contagieuses (pestiférés, lépreux). Le dégoût entraîne une réaction de rejet, voire de destruction, des substances ou des individus virtuellement contaminants. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l’altruisme, NiL, Paris, 2013, page 450)
- Répugnance qu’on a pour certains aliments.
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Sens figuré) Aversion qu’on prend pour une chose ou pour une personne.
- Elle guettait les passants, mais avec un air d'indifférence profonde, presque de dégoût. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Si Gobineau a été l'objet du dégoût, de la crainte, de l’ostracisme de nos « rationalistes », c’est qu’il s'est élevé à la fois contre leurs faux raisonnements et contre leur absurde principe de la primauté de la raison : […]. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 33)
- (Sens figuré) Déception dans l’usage d’une chose qui en amène la répugnance. — Note : En ce sens, on l’emploie surtout au pluriel.
- Il fut abreuvé de dégoûts.
- Il a eu bien des dégoûts dans sa carrière.
- Éprouver, essuyer des dégoûts.
- Il connaît tous les dégoûts du métier.
- castelnou
- marsous
-
bardou
- (Vieilli) (Péjoratif) (Désuet) Lourdaud, imbécile
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- lairoux
- ambillou
-
tabou
- (Anthropologie) Relatif à un interdit de caractère religieux.
- Le riche mobilier archéologique retrouvé dans le fossé de clôture de ces enceintes confirme leur caractère tabou.— (Jean-Louis Brunaux, L’origine orientale de la religion celtique, Pour la Science, 1er octobre 2008)
- « De tels faits sont tabous dans les sociétés humaines, sauf lorsqu’on fait partie d'une élite dirigeante qui se voit tellement au-dessus de la population en termes de statut qu’il est logique de se marier entre eux, » explique Daniel Bradley. — (D’anciens génomes révèlent une lignée incestueuse sur un site funéraire irlandais du Néolithique, La Recherche, 22 juillet 2020)
- (Par extension) Se dit d’une chose ou d’un être qu’il n’est pas permis de toucher, ou d’un sujet qu’il n’est pas permis ou très délicat d’aborder sans choquer ou provoquer de fortes réactions de susceptibilité. Note : Reflète souvent l'opinion de l'observateur qui le qualifie comme tel pour en faire plus ou moins la critique.
- Je te le répète, ma petite Joséphine, je suis « tabou » comme on dit en Polynésie. Tabou des pieds à la tête ! — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Elle lui reprochait également de l'avoir entraînée dans une relation amoureuse toxique, à savoir une cohabitation inconfortable avec sa femme et une histoire cachée du grand public, la vie privée des dirigeants étant taboue en Chine. — (AFP, La Chine appelle à ne pas monter l’affaire Peng Shuai en épingle, ici.radio-canada.ca, 23 novembre 2021)
- Il ne faut pas parler de divorce dans cette maison; ce sujet y est tabou.
- La sexualité est encore taboue dans bien des milieux.
- (Familier) (Ironique) Se dit d’un sujet sans gravité mais que l’on se garde d’aborder, notamment pour des questions d’amour-propre.
- Évite de lui parler de sa défaite au tennis, c’est un sujet tabou.
-
gabelou
- (Histoire) Préposé à la perception de la gabelle.
- Vignacourt, en Picardie, le 5 mars 1753 : « environ cent hommes et plus de trois cents femmes » sont dans la rue, serrés en une double « haie hérissée de louchets et de bâtons » pour aider une faux-saunière conduite par trois employés à travers le bourg ; les gabelous tirent, la foule cogne, deux gardes sont blessés, la femme est libérée. — (Jean Nicolas, La rébellion française. Mouvements populaires et conscience sociale (1661-1789), éditions Gallimard (Folio Histoire), 2014, chapitre 2)
- (Par extension) (Péjoratif) Agent de la douane, de l’octroi, du service des contributions indirectes.
- Pas plus tard que cette nuit, à la Porte de Gentilly, les gabelous ont rattrapé un laitier qui se sauvait avec un million! Un million de francs en pièces d’or, dans sa carriole. Oui. — (Marcel Martinet; La maison à l’abri, 1919)
- Ce jour-là, par un heureux hasard, il avait dépisté les gabelous de Villers et glissé entre les lignes de ceux du Luhier et de Fuans sans être obligé de prendre le pas de course, […], devant le représentant du fisc. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La garde du bateau avait été confiée à deux douaniers espagnols, Luis Ortega et Jose Perez, deux braves gabelous sans grande vaillance ni intelligence. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Chambre 113, 1933)
- Tout à coup, deux coups de feu brisent le silence de midi.[…]. Puisque la chasse est fermée, il ne peut s’agir que de braconniers, à moins qu’un fraudeur, surpris par des gabelous ne leur ait tiré dessus. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Un employé de l’octroi, qui avait gardé le nom de gabelou, vérifiait si l’on entrait des marchandises dans Paris : pour une douzaine d’œufs on devait payer un ou deux sous. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 28)
-
absous
- Qui est acquitté, pardonné, ou excusé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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noue
- Littré[1] le donne d’origine germanique et l’apparente à nook, (« coin, angle de deux murs ») en anglais, nok (« faîte, came ») en néerlandais, Nocke (« came ») en allemand, apparenté à nochère.
- Pour le TLFi[2], du bas-latin *nauca, crase de *navica, diminutif de navis (« nef, navire »), apparenté à nacelle.
- chevroux
- vaudioux
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.