Dictionnaire des rimes
Les rimes en : angresse
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "angresse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
-
paisse
- Nom donné au moineau domestique dans certaines régions de France.
- Pour bien se porter, il faut manger comme une paisse et chier comme une vache. — (Proverbe)
-
faiblesse
- État de ce qui est faible.
- Je ressens comme une petite faiblesse.
- Manque de force ou de vigueur.
- […] ; mais il est à remarquer qu’invariablement, tous les chevaux destinés aux allures rapides sont ferrés à pince tronquée, en prévision du cas où, à cause de leur faiblesse ou vices de construction, ils battraient le Briquet. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Une carence en carnitine aboutit à un dysfonctionnement mitochondrial, provoquant finalement la faiblesse musculaire. — (Erica F. Verrillo, Syndrome de fatigue chronique: guide de traitement, 2e édition, traduit par Francine Labelle, Babelcube Books, 2017)
- (Par extension) Manque d’intelligence.
- Faiblesse du jugement, de mémoire, de conception.
- La faiblesse de notre intelligence, de nos facultés.
- Défaillance ; évanouissement ; syncope.
- Pour couronner le tout, mon avocat se laisse aller sur son banc, tombe en faiblesse, et ne revient de son évanouissement qu’après avoir bu un verre de vinaigre des quatre-voleurs. — (L.-H., Physiologie de l’avocat, dans Le musée pour rire, tome 1, Paris, Aubert, 1839)
- Puis elle demanda un verre d’eau, de l’eau par grâce, et avant qu’on eût pu lui en apporter, elle tomba en faiblesse, comme disent les paysans. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quand elle revint, le samedi suivant, ce fut pour lui comme un éblouissement. Une telle bouffée de jeunesse lui emplit la poitrine qu’il se sentit une seconde partir en faiblesse. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- Manque de puissance ou de ressources.
- De toute manière, attendre trop de l'immigration, pour remédier à notre faiblesse démographique, serait nous exposer à des déceptions. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dés son commencement la S.D.N. a deux grandes faiblesses : elle fait un peu figure de syndicat de surveillance de l’Allemagne, et ni les États-Unis, revenus à l’isolationnisme, ni l’Union soviétique, « puissance dangereuse », n’en font partie. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 14)
- (Sens figuré) Manque de talent.
- Cet orateur a été d’une grande faiblesse dans la dernière discussion. On l’applique également, dans ce sens, aux productions de l’art ou de l’esprit.
- Tous ces tableaux sont d’une extrême faiblesse.
- Ce passage est d’une faiblesse qui étonne chez un si grand écrivain.
- Faiblesse d’exécution. — Faiblesse de style.
- (Sens figuré) Manque de force morale qui dispose à trop d’indulgence, ou qui rend facile à troubler, à émouvoir.
- Sa générosité n’est pas faiblesse ; son obligeance ne dépasse pas les obligations normales et naturelles ; aucune arrière-pensée en son comportement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- M. le juge d’instruction Guillot demande, avec raison, que l’on enferme aussi étroitement ces candidats à la folie, ces demi-fous, demi-criminels, demi-responsables dont l’acquittement est arraché à la faiblesse et à la crédulité des jurys. — (Polydore Fabreguettes, De la responsabilité des criminels, 1892, page 31)
- Les Abaves, ces tribus de Huns toujours prêtes à se jeter sur la Thrace et la Grèce, ou sur l’Italie et les Lombards, continuèrent leurs ravages. L’empereur eut la faiblesse de leur promettre une somme assez forte, et dont le paiement devait être renouvelé chaque année, s’ils respectaient les frontières de l’empire. — (Bernard-Germain de Lacépède, Histoire générale, physique et civile de l’Europe: depuis les dernières années du cinquième siècle jusque vers le milieu du dix-huitième, tome 1, Paris : Cellot, Mame & Delaunay-Vallée, 1826, page 385)
- Ils traitent son indulgence de faiblesse. — Il a la faiblesse de croire tout ce qu’on lui dit.
- Il eut la faiblesse de n’oser répondre. Surmonter sa faiblesse.
- Avoir de la faiblesse pour quelqu’un, Ne pas pouvoir, ne pas savoir lui résister.
- Ce maître a beaucoup trop de faiblesse pour ses élèves.
- Il faut excuser la faiblesse d’une mère pour ses enfants.
- (Rare) Défaut de raison, d’empire sur soi-même, et des fautes qui en sont la suite.
- Il s'agit de se tenir à l'affut des affaires, de les suivre de près, de constituer des dossiers sur chacun des as de la finance tripatouillarde, d'étudier leurs faiblesses et même leurs vices. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 183-184)
- Certes Don Juan est un tricheur, et même il ne vit que de cela ([…]). Mais une tricherie constante est moins dangereuse que les faiblesses subites d'un honnête homme. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, page 105)
- Raïssouli est évidemment un profond psychologue qui connaît nos petites faiblesses et sait comment il faut nous prendre. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 240)
- (En particulier) Le fait de succomber à la séduction, en parlant d’une femme.
- Cette première faiblesse la perdit de réputation.
- Elle sut faire oublier ses faiblesses.
- Madame Latour. — Ah ! Madame, n’ayez jamais de faiblesse pour un dompteur de chez Fernando ! — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Manque de grosseur, d’épaisseur, de force, de solidité de certaines choses.
- La faiblesse d’une poutre, d’un pilier, d’un support.
- (Sens figuré) Le fait pour une chose d'être peu considérable en son genre. — Note : Se dit tant au sens physique qu’au sens moral.
- L’importance de la diffusion à Paris explique en partie la faiblesse des invendus, qui atteignent environ 20-22 % des exemplaires fournis aux NMPP, et par conséquent la facilité des réglages. — (Patrick Eveno, Histoire du journal "Le Monde" : 1944-2004, Éditions Albin Michel, 2004, page 254)
- Malgré la faiblesse du nombre, ils voulurent combattre.
- La faiblesse de ses ressources, de son revenu.
- La faiblesse de cette résistance étonna l’ennemi.
- La faiblesse de nos connaissances.
- La faiblesse d’un raisonnement, d’un argument, d’une preuve.
- La faiblesse de son zèle, de son amitié.
- désobstruaisse
- louresse
-
codemanderesse
- (Droit) Celle qui conjointement avec un(e) autre, forme une demande en justice.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- bouesse
-
hesse
- (Botanique) Vesce.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) Gardien de prison.
-
comtesse
- (Noblesse) Épouse ou veuve d’un comte.
- Quoique la comtesse aspirât à régner sur Paris et qu’elle essayât de marcher de pair avec mesdames les duchesses de Maufrigneuse, de Chaulieu, les marquises d’Espard et d’Aiglemont, les comtesses Féraud, de Montcornet, de Restaud, madame de Camps et mademoiselle Des Touches, elle ne céda point à l’amour du jeune vicomte de Portenduère qui fit d’elle son idole. — (Honoré de Balzac, Le Bal de Sceaux, 1830)
- Je connais des époux assortis : Quand « Monsieur » court le guilledou « Madame » court la prétantaine Et Madame gagne toujours d'une longueur.Voilà, comtesse, des steeples-chases autrement divertissants, avouez-le, que ceux de la Marche ou de Vincennes. — (Émile Villars, Les oeufs de Pâques de M. le Baron, dans Le roman de la Parisienne, Paris : librairie centrale, 1866, page 48)
- (Noblesse) Femme possédant un comté.
- En 1214, il fit hommage du sénéchalat de Champagne à la comtesse Blanche et à son fils Thibaut, mineur, qu'il jura de défendre, comme étant son homme lige, contre les fils du comte Henri et contre toute créature morte ou vivante. — (Paulin Paris, « Essai sur la généalogie des sires de Joinville », chap. 10 de la Notice sur les manuscrits du sire de Joinville, dans Histoire de Saint Louis, par Jehan Sire de Joinville, Paris : chez Firmin Didot frères, fils & Cie, 1859, p. cxxxiii)
- L’abbaye, dit-on, doit son origine à une comtesse Cuniga, une sorte de Barbe-Bleue en jupons, qui avait empoisonné ses sept maris et terrifiait toute la contrée par ses crimes. — (Maurice Grandjean, À travers les Alpes autrichiennes, page 147, A. Mame, 1893)
- […], la comtesse fit incarcérer le meurtrier et, après jugement, celui-ci fut pendu. L’exécution eut lieu le jour de Pourim. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
-
business
- (Anglicisme) (Familier) Affaires ; commerce.
- À la télé, cette semaine, on a pu voir deux images de la jeunesse : des jeunes cravatés qui discutaient business avec le ministre Legault ; et des jeunes anarchistes qui lançaient des boules de billard aux flics. — (Jacques Julien, Le cours de la valeur « Dieu » dans la dynamique générationnelle, dans Pluralisme religieux et quêtes spirituelles : incidences théologiques, sous la direction de Marc Dumas & François Nault, Éditions Fides, 2004, page 185)
- Tous les petits amis blancs s’en tordaient de rigolade, tellement il avait bien mené son business. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- (Péjoratif) Trafic.
- Les jeunes des banlieues sont les premières victimes du « business ». — (Le Monde, 30 mai 2009)
-
détresse
- Angoisse causée par un malheur imminent.
- Joséphine […] pissa dans ses jupes de détresse en remarquant l’altération des traits du Pape à cette apostrophe véhémente. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pousser des cris de détresse.
- Situation malheureuse ; embarras critique qui étreint le cœur.
- Un instant, dans sa détresse, elle songea à tout confesser à son grand-père. Il la gronderait doucement, mais sans doute,il la comprendrait. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- C’est là que vous avez connu la détresse, lui avait dit N. T. C’est le terme médical exact que vous devez utiliser et comprendre : vous avez été plongé dans un état de détresse, il faut de très longs mois pour s’en remettre. — (Philippe Labro, La traversée, Folio, page 252)
- Nous, on s’esbigne en souplesse sans seulement qu'elle s'en aperçoive, la chère épicemarde, attentive qu'elle est à sa laitue peu chère qu'a tendance à faner, et dont elle arrache une feuille jaunie de temps en temps, avec une grande détresse de femme qui épluche son capital. — (Frédéric Dard, San Antonio : Sucette boulevard, éd. Fleuve Noir, 1976)
- Situation de vie extrêmement difficile, matériellement et émotivement.
- Je n'ose laisser le lecteur sous cette pénible impression de détresse matérielle. […]. Mais on aurait tort de croire que nos orfèvres de la même époque fussent tous des indigents et tirassent le diable par la queue. Au contraire. — (Gérard Morisset, « L'orfèvre François Chambellan », dans le Bulletin des recherches historiques, vol. 51, n° 1-2 (janvier-février 1945), éd. A. Roy, p. 35)
- Évoquant cette question de la décision de la femme concernée, qui appartenait à elle seule, nous avons à l'époque beaucoup réfléchi au terme auquel il convenait que la loi se réfère pour évoquer la situation d'une femme enceinte alors qu'elle estime ne pouvoir l'assumer, sans qu'elle ait à expliquer les motifs de sa décision. Le terme « détresse » nous a paru le mieux approprié pour évoquer les situations les plus diverses qui recouvrent une telle démarche de la part des femmes, démarche généralement mûrement réfléchie. — (Simone Veil, à propos de la loi de 1975 sur l'IVG, discours à un congrès de gynécologues, « Gynovations », Cannes, juin 2005, dans Simone Veil, Mes combats, Bayard, 2016, page 439)
- Habituellement, le médecin en soins palliatifs prend le temps d’en discuter avec la personne malade et ses proches, de questionner leurs peurs, leurs attentes et aborde avec eux les lignes directrices du plan thérapeutique en cas de détresse respiratoire. — (Claudette Foucault, Suzanne Mongeau, L’art de soigner en soins palliatifs : perspectives infirmières, 2e édition, 2004, PUM, page 83)
- (Chemin de fer, Marine) Situation périlleuse qui demande un secours urgent.
- Navire en détresse.
- (Sens figuré) Action qui fait présumer qu’une personne est dans un embarras pressant.
- La vente de sa terre est un signal de détresse.
-
guinderesse
- (Marine) Gros cordage employé à caler les mâts.
- — Il serait avantageux d’adapter dans l’épaisseur des chouquets une mortaise de chaque côté pour y recevoir un réa en fonte ayant son essieu en fer et pour servir à passer les guinderesses. — (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, tome 1, page 246, 1866, réédition de 1891, Émile Testard)
- grèce
-
prestesse
- (Vieilli) Promptitude, agilité, vivacité.
- Pille-miche tira la voiture par le timon, et Marche-à-terre la poussa par une des roues avec une telle prestesse que Francine se trouva dans la grange et sur le point d’y rester enfermée, avant d’avoir eu le temps de réfléchir à sa situation. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, 1829)
- Les vingt pirates se trouvaient par ce mouvement exécuté avec une prestesse incroyable, enfermés dans un cercle formé par plus de cinq cents hommes bien armés et parfaitement montés. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Joliffe le déshabillait, le tournait, le retournait avec prestesse, tout en disant :…. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Était-ce l’effet de sa prestesse ou de sa dextérité, toujours est-il que le garçon captura un écureuil au sommet d’un arbre. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- (Vieilli) (Sens figuré) Promptitude en parlant de l’esprit et des choses qui en dépendent.
- Et le lendemain même de cette conversation (la simplicité n'exclut pas la prestesse) Mme Balizard prenait l'express de Paris, très simplement. — (Alphone Allais, À se tordre, 1891)
- Ailleurs, des gouvernants, bien intentionnés pour la plupart, mais limités, ayant à leur actif — parfois — la prestesse d'entournures que donne l'usage du monde, tel M. de Bulow en Allemagne. Insuffisant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
-
réapparaisse
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de réapparaître (ou réapparaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de réapparaître (ou réapparaitre).
-
mollesse
- État de ce qui est mou.
- Mais le soufre qui a été chauffé à un certain degré, devient épais comme syrupeux, et conserve après avoir été coulé dans l'eau froide, une mollesse qui le rend précieux pour les empreintes de cachet. — (Jean-Claude Delamétherie, « Suite à mes mémoires sur les cristallisations géologiques », dans le Journal de physique, de chimie, d'histoire naturelle et des arts, septembre 1810, page 181)
- La mollesse et la dureté des corps. - La mollesse des chairs est une marque d’une débile constitution.
- (Quelquefois) Température douce et molle, en parlant du climat.
- Complexion, tempérament mou, en parlant des personnes.
- La mollesse de sa complexion l’expose à beaucoup de maladies.
- (Sculpture) L’imitation vraie de la flexibilité, de la morbidesse des chairs.
- (Peinture) Défaut de fermeté dans le maniement du pinceau.
- (Sens figuré) Manque de vigueur et de fermeté dans le caractère, dans la conduite, dans les mœurs.
- Babylone, si longtemps plongée dans une mollesse oisive, devint le théâtre d'une guerre civile affreuse. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XVI. Le basilic, 1748)
- Les voilà qui m'entourent ; les voilà qui me contemplent ; les voilà qui me disent en leurs provocations : « Jeune dieu d'Amour, enseigne aux nymphes bocagères la mollesse et le désir, l'inconstance et la passion , le sourire et le sérieux. » — (Jules Janin, La fin d'un monde et du neveu de Rameau, Paris : chez E. Dentu, 1873, page 49)
- Eh! oui, il était grossier ce césarien. Il n'en toisait pas moins, non sans bonheur, les mollesses, les fluctuations du grand seigneur …. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 62)
- Excès d’indulgence.
- La mollesse de ce père a perdu ses enfants.
- Sa mollesse face aux brutalités policières envers les Noirs a laissé des traces indélébiles dans l'esprit des minorités noires. — (Loïc Tassé, Cinq obstacles pour Trump, Le Journal de Montréal, 24 octobre 2020)
- À travers les témoignages émouvants de plusieurs « rescapés » de communautés religieuses, des jeunes courageux et inspirants qui ont tout laissé derrière eux (frères, sœurs, parents, amis) pour enfin vivre une vie normale, Marie-Claude Barrette montre à quel point nos gouvernements font preuve de mollesse, plient les genoux et renient leurs principes lorsque la religion se pointe le bout du nez. — (Richard Martineau, Agresser des enfants au nom de Dieu, Le Journal de Québec, 17 janvier 2021)
- Délicatesse d’une vie efféminée.
- Vivre dans la mollesse. - La mollesse des sybarites.
- J’aime le luxe, et même la mollesse,Tous les plaisirs, les arts de toute espèce,La propreté, le goût, les ornements :Tout honnête homme a de tels sentiments. — (Voltaire, Le Mondain, 1736)
- (Littérature) Manque de fermeté.
- Mollesse du style.
-
tcherkesse
- Relatif à une région du Caucase, à ses habitants ou à sa culture.
- stratoforteresse
-
périthèce
- (Mycologie) Formation reproductrice (ascocarpe) particulière à certains champignons ascomycètes et lichens en forme d’urne ou de bouteille et ouverte à son sommet par une ostiole.
- landresse
-
recomparaisse
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe recomparaître (ou recomparaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe recomparaître (ou recomparaitre).
-
joliesse
- (Rare) Qualité de ce qui est joli.
- Le Picard de la côte est moins dru, d'une charpente moins massive que celui qui habite l'intérieur des terres; j'ai vu dans le Vimeu des visages virils d'une rare noblesse; et la joliesse des Abbevilloises est légendaire. — (Henri Potez, La jeunesse de Denys Lambin (1519-1548), dans la Revue d'histoire littéraire de la France, éd. Armand Colin, 1902, p. 387)
- Vers sa dix-huitième année, il devait perdre tout d’un coup le fruit de ses expériences, comme se préparant à entrer dans un monde où les raffinements, les joliesses devenaient un bagage encombrant. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 122.)
- Que m’importe d’être laide ? disait-elle régulièrement à la jeune femme. La joliesse n’eût jamais pu m’apporter un destin plus heureux que de vivre avec vous. — (Amélie Nothomb, Mercure, Éditions Albin Michel, Paris, 1998, page 223)
- Leur grâce fragile disait la joliesse de l’infante défunte. — (Amélie Nothomb, Journal d’Hirondelle, Éditions Albin Michel, Paris, 2006, page 75)
- Que cette représentation soit une construction fantaisiste née de la joliesse des enluminures importe peu. — (Joseph Morsel et al., L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
-
survitesse
- (Technique) Vitesse dépassant les limites que le matériel peut supporter.
- Le moteur est parti en survitesse.
- (Par métonymie) Valeur de la vitesse maximale admissible.
- Réglez la survitesse à 3200 tr/min.
- Pour les cisailles d’éboutage et de morcelage, le calcul tient compte d’autres paramètres tels que taux de survitesse, coefficient de cadrage. — (Association française pour la cybernétique économique et technique, Association française de régulation et d’automatisme, Automatisme: Volume 19, 1974)
-
dégraisse
- (Marine) Pièce de bois dégraissée.
-
finesse
- Qualité de ce qui est fin, délié ou menu.
- De près, je pus remarquer la finesse de ses cheveux, qui eussent rivalisé avec ces fils de soie que les premières brises de l'automne détachent du manteau de la Vierge; …. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes,)
- […], et l'on y voit de grands troupeaux de mérinos, remarquables par leur bonne conformation et l'abondance et la finesse de leurs toisons […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 103)
- Le cachemire n'est pas ondulé comme la laine; il est souple, soyeux et brillant. Son élasticité est plus grande que celle de la laine, de même que sa finesse et sa souplesse; […]. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- La proportion nécessaire pour empêcher le gonflement dépend de la nature de la houille, du degré de finesse du poussier, du degré de finesse de l’infusible, de la densité apparente du mélange et de la loi de chauffage. — (La Vie technique et industrielle, 1926, vol.8, page 237)
- La finesse des bas nylon est évaluée en deniers et inscrite sur la pochette ; le chiffre correspond au titrage du fil ; plus il est bas, plus le fil, donc le bas, est fin. — (Geneviève de Corbie, Savoir équiper et entretenir sa maison, Paris : chez Gautier-Languereau, 1965)
- Qualité ce qui a une forme délicate et agréable.
- Quant aux « désespoir du peintre », la finesse des petites taches rouges sur le blanc des pétales m'attirait sans que jamais j'aie pu savoir pourquoi leur irréalité me troublait autant. — (Jeannine Burny, Le jour s'en va toujours trop tôt: sur les pas de Maurice Carême, page 13, éditions Racine, 2007)
- La finesse des traits. - La finesse des contours dans un dessin, dans une figure.
- (Gravure, Peinture) Manière de peindre, de graver, de dessiner légère, délicate et gracieuse ; effet qui en résulte.
- Finesse de pinceau, de burin, de touche.
- (En particulier) (Au pluriel) Effets de touche, de ton, remarquables par leur légèreté, leur grâce, leur délicatesse.
- Finesses de touche. - Finesses de ton.
- Délicatesse, en parlant des sens.
- Il a l’ouïe d’une grande finesse. - Les aveugles acquièrent en général une grande finesse de tact.
- (Sens figuré) Délicatesse de l’esprit, du goût, du jugement.
- Finesse de goût, de tact. - Un esprit doué de beaucoup de finesse.
- (Par analogie) Qualité des choses faites pour être appréciées par le goût et par la pénétration d’esprit.
- Cela est dit, est exprimé avec finesse. - Il ne sentit pas d’abord toute la finesse de cette réponse. - La finesse de ses railleries. - Des jugements pleins de finesse.
- La chose même qui est difficile à sentir, à saisir, à pénétrer.
- Les artifices et les mystères du style chinois sont sans nombre; ici le titre lui-même, Printemps et Automne, n'est probablement pas sans quelque secrète intention et quelque finesse cachée. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- C’est une finesse de langage que peu d’étrangers sont capables de sentir. - Savoir toutes les finesses d’une langue, d’un art.
- (Absolument) La finesse d’esprit.
- Il y a beaucoup de finesse dans ses yeux, dans son regard, dans sa physionomie.
- Pascal oppose l’esprit de finesse à l’esprit de géométrie.
- Il y a beaucoup de différence entre l’esprit de Géométrie et l’esprit de finesse. (…) Dans l’esprit de finesse les principes sont dans l’usage commun, et devant les yeux de tout le monde. — (Pascal, Pensées, éd. 1670)
- Ruse ; artifice. Invention cousue de fil blanc, machination particulièrement habile ou ridicule. Mensonge.
- Le duc et la duchesse mouraient de rire à tous ces propos , comme gens qui avaient fabriqué l'aventure, s’applaudissant de la finesse et de la dissimulation que montrait la Trifaldi. — (Cervantes, L'ingénieux hidalgo don Quichotte de la Manche, traduction L. Viardot, 1836, tome 2, page 402)
- Mais il n’importe pas seulement de connaître les finesses du métier, il faut surtout être perspicace pour ce qui est répréhensible, nous voulons parler des moyens frauduleux auxquels se livrent peu ou prou tous ceux faisant commerce de chevaux. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Découvrir une finesse. - Finesse grossière. Finesse colossale - Ses finesses ne trompent plus personne.
- "Colossale finesse" est un oxymore (figure de mots) et une antiphrase (figure de sens). L'expression s'est popularisée depuis belle lurette pour désigner une balourdise, venant de la part de gens qui se croient plus malins que les autres.
- Les apprentis - manipulateurs ont montré là l'étendue de leur colossale finesse.
- Comme il vit qu’elle ne lui nommait point M. de Nemours, il lui demanda en tremblant si c’était tout ce qu’elle avait vu, afin de lui donner lieu de nommer ce prince, et de n’avoir pas la douleur qu’elle lui en fît une finesse. — (Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, 1678, réédition Garnier-Flammarion, 2009, Quatrième Partie, page 215.)
- lauresses
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.