Dictionnaire des rimes
Les rimes en : anciennement
Que signifie "anciennement" ?
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- Autrefois ; dans les temps passés.
- Le blé le plus anciennement cultivé en Égypte et dans le Proche-Orient, dans l’Antiquité en Europe et actuellement sur la Moyenne Volga. — (Maurice Daumas, Histoire générale des techniques, 1962)
- Les tribus, dites actuellement arabes, résultent du mélange des Beni-Hassan ou Hassan, plus récemment arrivés dans le pays, avec les Zenaga qui y étaient établis plus anciennement. — (Louis Frèrejean, Mauritanie 1903-1911. Mémoires de randonnées et de guerre au pays des Beidanes, éditeur scientifique : Centre d'études sur l'histoire du Sahara (Paris) & Geneviève Désiré-Vuillemin, Paris : Karthala, 1995)
- L’urgenturie, anciennement appelée impériosité urinaire, se définit par un besoin urgent et irrépressible d’uriner. Deux à trois millions de personnes sont concernées en France. — (« L’incontinence par urgenturie : ça se soigne », mardi 9 février 2016, par Isabelle Coston, sur Mutualistes : Magazine de prévention santé (www.mutualistes.com))
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "anciennement".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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enfant
- Garçon ou fille qui n’a pas encore atteint l’adolescence.
- Mais l’enfant, de plus en plus épeuré, s’était caché dans les jupons de la femme. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- Je vis toute la famille de mon hôte, une vingtaine de personnes, dont une dizaine d’enfants, qui dormaient, serrés les uns contre les autres, sur des nattes de pandanus. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est avec de telles calembredaines que le prêtres s’imaginent piper la confiance des enfants à l’âge où, précisément, ils commencent à discerner qu’ils n’ont pas poussé dans les choux. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- Cet enfant unique est d’ailleurs élevé très mal : un enfant gâté, dorloté, pourri d’égoïsme. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La salle de réunion du conseil municipal avait autrefois servi de salle de classe pour les enfants du village. — (Bernard Rougier, Des fleurs pour Clémentine, Publibook, 2011, page 33)
- Avec le développement des sciences humaines nous sommes parvenus à une perception de plus en plus attentive de l’individualité de l’enfant. Cet enfant n’est plus ainsi celui qui, selon l’étymologie latine, « ne parle pas ». Bien au contraire, il parle et il est écouté. On peut même affirmer que l’essentiel de la vie familiale est bien ce dialogue de plus en plus égalitaire et ouvert entre les enfants et leurs parents, entre les enfants et le monde. — (Simone Veil, discours à la Conférence internationale de la famille à l’UNESCO, Paris, 8 janvier 1979, dans Simone Veil, Mes combats, Bayard, 2016, page 380)
- Fils ou fille, de tout âge, par relation au père ou à la mère.
- Cette infécondité, qui, de mois en mois, lui fit verser des torrents de larmes, entretint longtemps le mépris de Brigitte, qui lui reprochait de n’être bonne à rien, pas même à faire des enfants. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- L’inconnu devait être le père de cette enfant qui, sans le remercier, lui prit familièrement le bras et l’entraîna brusquement dans le jardin. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Fils, par relation à ses parents.
- — Laisse-t-elle plusieurs enfants ?— Elle ne laisse pas d’enfants, Monsieur ; elle n’a qu’une fille, dit Claudie, qui n’appliquait, comme font les Berrichons, le mot d’enfant qu’au sexe masculin. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- J’aurais pu […] avoir là des enfants bronzés qui auraient grandi libres et heureux sous le chaud soleil de la Polynésie. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- On ne fait plus d’enfants, chez nous, sauf dans les coins pouilleux, dans les milieux de misère, certains samedi de paye, après stations devant les comptoirs des bistrots. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 75)
- Celle-ci, mariée à un ingénieur du P.-L.-M., vivait avec ses trois enfants, dans une maisonnette que le ménage avait fait élever, après la guerre, sur un lotissement de Brunoy. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Dès que leurs enfants pourraient s’y aventurer, […], les mères les sermonnent à grosse voix : « Ne va jamais là tout seul, sais-tu : la bête à crochets te mangerait ». — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Un capitulaire prescrit de ne contracter que des unions légitimes, car celles-là seules donnent des enfants capables de succéder. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l’Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e édition, 1956, page 113)
- (Par extension) Descendant, descendante en ligne directe et indirecte.
- Nous sommes tous enfants d’Adam.
- Personne proche de manière affective, amicale, filiale.
- Ma belle enfant.
- Venez, mon enfant.
- Ma chère enfant, écoutez-moi.
- Courage, enfants, criait-il à ses soldats.
- Voilà une belle enfant !
- Vous êtes une aimable enfant.
- Représentants les plus jeunes d’une population.
- Partout, les ministres affirmaient que « la Patrie pouvait compter sur ses enfants ». Et ce mot « enfants » avait un prestige tout neuf. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 135-136)
- (Sens figuré) (Vieilli) Chose qui est produite par une autre, qui en naît, qui en résulte.
- Le remords est enfant du crime.
-
partant
- Qui part.
- (Familier) Qui est disposé, qui a envie.
- - Moi, je vais vous dire, je suis partant pour aller becqueter tout de suite [...]. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 48)
- Christian Fechner n’était pas partant ?Non, il n’a pas voulu. — (Patrice Leconte, J’arrête le cinéma- Entretiens avec Hubert Prolongeau, Calmann-Lévy, 2011)
- On est toujours partants pour se dézinguer le crâne, mais v’là la dèche d’alcool. Il faudrait trouver de la pillave. — (Johann Zarca, Le Boss de Boulogne, Don Quichotte éditions, 2014)
- Le jeune monégasque, qui a pris le volant pour l’équipage AF Corse, a déclaré à l’issue de la course être partant pour participer à une véritable édition de la mythique compétition d’endurance. — (Lola Senoble, L’équipe #StrongTogether huitième aux 24 Heures du Mans virtuelles, monaco-tribune.com, 15 juin 2020)
-
retournant
- Participe présent de retourner.
- Et si l’on veut thérapeutiser le zozo, c’est en retournant calmement au texte fondateur de l’ère chrétienne pour essayer de savoir comment se dépatouiller dans ses propres filets. — (René Ehni, Le voyage en Belgique, 1988, page 29)
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acheminant
- Participe présent du verbe acheminer.
-
accastillant
- Participe présent du verbe accastiller.
-
acrobatiquement
- De manière acrobatique.
- Les colobes qui se balancent acrobatiquement de branche en branche et les barrissements d’éléphants, cachés au loin dans les épaisses forêts, sont des causes supplémentaires d’émerveillement. — (Luigi Cantamessa, Ethiopie, 2010)
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prend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe prendre.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l’énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- Et puis, la fatalité dresse un buisson imprévu où se prend la robe de Nicole et c’est là que les Athéniens s’atteignirent. — (André Benzimra, L’école buissonnière, nouvelle, 1976)
-
justement
- Avec justice.
- Il a jugé justement. - Il a agi justement. - Il a été puni justement.
- Dans la juste proportion, ni plus ni moins qu’il ne faut, précisément.
- Voilà justement ce qui vous manque. - Vous arrivez justement à l’heure qu’il faut. - C’est justement cette explication que je désirais.
- Gisèle me demanda où elle pourrait la trouver, car elle avait justement quelque chose à lui dire. « Quoi donc ? — Des choses qui se rapportent à de petites camarades à elle. — Quelles camarades ? Je pourrai peut-être vous renseigner, ce qui ne vous empêchera pas de la voir. — Oh ! des camarades d’autrefois, je ne me rappelle pas les noms », répondit Gisèle d’un air vague, en battant en retraite. Elle me quitta, croyant avoir parlé avec une prudence telle que rien ne pouvait me paraître que très clair. Mais le mensonge est si peu exigeant, a besoin de si peu de chose pour se manifester ! S’il s’était agi de camarades d’autrefois, dont elle ne savait même pas les noms, pourquoi aurait-elle eu « justement » besoin d’en parler à Albertine ? Cet adverbe, assez parent d’une expression chère à Mme Cottard : « cela tombe à pic », ne pouvait s’appliquer qu’à une chose particulière, opportune, peut-être urgente, se rapportant à des êtres déterminés. — (Marcel Proust, La Prisonnière, 1923)
- — Tu veux que je téléphone de la cabine qui est en bas ? J’ai remarqué que, de la salle, on entend tout ce qui se dit…— Justement ! — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 102)
-
méchant
- Mauvais, contraire de bon.
- De méchante humeur, de mauvaise humeur.
- Après le souper elle joua au quinze, elle perdit de mauvaise grâce, paya de plus mauvaise grâce encore, & se coucha de fort méchante humeur. — (Pierre-François Godard de Beauchamps, Funestine, dans Le Cabinet des fées, ou collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux, volume 31, Barde, Manget & Cie / Cuchet, Genève / Paris, 1786, page 35)
- Faut croire qu’il avait le réveil bien méchant, cet animal-là ; car, au premier mot que j’essayai de lui dire, il se mit à tirer son sabre… — (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 68)
- Ce jour-là, l’ancien garde-du-corps semblait moins disposé que jamais à lier conversation avec son perruquier. Il s’était réveillé de fort méchante humeur ; sa maigre figure était rigide, ses yeux gris restaient fixés droit devant eux, ses sourcils avaient l’air de deux accents circonflexes, et son nez d’aigle était plus pincé que d’habitude. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Il a une méchante mine, il a mauvaise mine.
- (Québec) Sentir méchant : Sentir mauvais.
- (En parlant de choses) Qui ne vaut rien dans son genre, qui est maigre ou insuffisant, de mauvaise qualité ou dans un état déplorable, minable, miteux. Note : Dans cette acception, il précède toujours le nom.
- Et le petit appartement de l’abbé, tendu d’un méchant papier neuf et carrelé de rouge, fleurait la tombe. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Le voyageur qui s’embarque sur le méchant petit bateau qui fait trois fois par semaine le service entre Algésiras et Tanger, jouit à mesure que tourne l’hélice d’un spectacle véritablement beau. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in La Revue de Paris, 1922)
- À l’entrée du carrefour se trouvait un méchant groseillier sur lequel séchaient des guenilles. — (Honoré de Balzac, La Comédie humaine : Scènes de la vie à la campagne : Le Médecin de campagne, 1833, page 8)
- Des chenets à 3.000 francs comme occasion et un dîner composé d’un méchant poulet grillé, voilà ce que nous a rapporté notre journée de Rouen ; et par là-dessus, la rentrée dans la capitale de tous les Rouennais de Paris a amené un retard de deux heures au train. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1880, page 69)
- Et les méchants petits meubles d’hôtel, en pitchpin verni, mal d’aplomb sur des jambes trop grêles ! — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- Le tout en assez mauvais état, comme le méchant bout de tapis par terre, les chaises paillées et les rideaux en faux Gobelins qui avaient cet aspect définitivement poussiéreux et passé qui enlève tout courage pour en entreprendre le nettoyage. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs : nouvelles, 1945, page 121)
- (En parlant d’une personne du point de vue de sa fonction) Sans valeur, incompétent.
- Un méchant orateur.
- Un méchant avocat.
- Dites donc une fois pour toutes que c’est l’homme qui honore la fonction, et qu’un bon ouvrier rend plus de services à la société qu’un méchant écrivain. — (Marie Roch Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, 1844)
- (En parlant de traits ou d’attributs psychologiques) Qui ne remplit pas correctement sa fonction, défectueux.
- Est-ce Vienne ou Valence qu’habite Mlle Sophie de Rivières ? Ma méchante mémoire m’a tenu incertain entre ces deux villes ; mais nous n’avons pris terre ni dans l’une ni dans l’autre. — (M. de Guérin, Correspondance, 1837)
- (En parlant d’événements) Qui provoque des désagréments, des ennuis, désagréable, déplaisant, pénible.
- La mer est méchante ce matin, les plaisanciers ne sortent pas.
- — Si les chemins sont aussi méchants que l’an dernier, dit-elle, on ne pourra pas aller à la messe de minuit. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Diable ! Diable ! Voilà une méchante affaire […] mais tout cela pourra faire chez moi un esclandre. — (Alfred de Vigny, Chatterton, iii, 4, 1835)
- En un instant, il fut entouré par une bande de jeunes boutiquiers qui ne demandaient qu’à lui faire un méchant parti. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Les événements les plus graves ont souvent leur source dans de méchants petits hasards de rien du tout.— (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- (Québec) De mauvais goût.
- Cette soupe est méchante.
- Pas mangeable, c’te mousse-là ! C’est pas qu’est ben méchante, est pas agréable au goût, that’s all. Pourtant, en-dessous, c’est bon, c’est à se licher les babines… Même si tu t’étouffes avec un gros morceau envalé de travers, t’en crèveras pas, ça t’apprendra à perdre patience, avance ta montre tandis que c’est encore le temps. — (Jean-Marie Poupart, Chère touffe, c’est plein plein de fautes dans ta lettre d’amour : Roman, Éditions du Jour, 1973)
-
finalement
- Pour en finir ; en dernier résultat ; en dernier lieu.
- C'était la première fois qu'il se risquait au Montparnasse. Ses regards inspectèrent la salle et, finalement, se fixèrent sur la grosse nuque puissante de Feempje. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 143)
- Les groupes ukrainiens, mexicains, lettons et lituaniens, qui devaient y participer, n’ont finalement pas pu être présents pour entonner la Marseillaise. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 19)
- Le mystère des perturbations de l’orbite de Mercure n'a finalement été élucidé qu'avec la théorie de la relativité générale proposée par Albert Einstein au début du XXème siècle. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L’astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie, dans Le Québec sceptique, n°24, p.41, décembre 1992)
- A Clervaux, les Allemands relancèrent l'assaut contre le château. Finalement les obus à charge creuse eurent raison des épaisses murailles, et des incendies éclatèrent. — (Peter Elstob, Bastogne : la bataille des Ardennes, traduit par André Comhaire, Verviers : Gérard & cie (collecion Marabout), 1970, page 50)
- Une carence en carnitine aboutit à un dysfonctionnement mitochondrial, provoquant finalement la faiblesse musculaire. — (Erica F. Verrillo, Syndrome de fatigue chronique: guide de traitement, 2e éd., traduit par Francine Labelle, Babelcube Books, 2017)
- La crise du Covid-19 pourrait finalement faire de Bruno Le Maire le ministre de la nationalisation d’Air France et d’un déficit et d’une dette records, dans l’espoir de contenir, «quoi qu’il en coûte», l’incendie économique. — (Lilian Alemagna, « Face à la crise, un Bruno Le Maire à contre-emploi », dans Libération n° 12078 du lundi 6 avril 2020, p. 10)
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abâtardissement
- État ou fait de ce qui est abâtardi, au propre comme au figuré. Caractérisation d'une dégénérescence, d'une corruption ou d'une altération.
- — L’homme redeviendra ce qu’il était avant son abâtardissement, nos hommes de six pieds seront alors des nains… — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Les Arabes considèrent également le cheval avec quatre balzanes comme un animal sans mérite; et, de même que beaucoup parmi nous, ils regardent la belle face et les balzanes haut chaussées comme des preuves d’abâtardissement. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l'homme de cheval, Bruxelles : chez A.-N. Lebègue & Cie & Paris : chez J. Dumaine, 1866, page 321)
- Les changements linguistiques qui ont eu lieu au Québec, de même que ceux qui sont en cours, ne peuvent en rien être considérés comme un appauvrissement, un abâtardissement ou une déchéance de la langue. — (Noël Lynn Corbett, Langue et identité, 1990)
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maman
- (Familier) ou (Langage enfantin) Mère.
- Tout de même, il ne pouvait pas aller dire aux mamans : Sapristi, mais gardez donc un peu mieux vos filles ou elles se feront… manger du loup ! — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Un homme entraîne son gamin loin des voitures radiocommandées « Viens on va rejoindre manman ». J’ai entendu et dit manman toute mon enfance, pas maman. L’homme qui vient de me le rappeler est d’origine africaine ou antillaise. — (Annie Ernaux, « Regarde les lumières mon amour », Seuil, 2014, page 30)
- (En particulier) Nom donné à la mère par son enfant (y compris à l’âge adulte), pour la désigner affectueusement.
- Née sous les châtaigniers de Faverges-de-la-Tour en Isère, cette maman chérie (disparue en 2019) a rencontré son papa, Louis, après la Seconde Guerre mondiale. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 50)
- Les soirs où une bise polaire hurlait dans la cheminée, quand, à l'heure du repas, maman posait la cocotte noire sur la table, la cacasse-à-cul-nu dégageait un parfum particulier. — (Yanny Hureaux, Bille de chêne: Une enfance forestière, JC Lattès, 1996)
- Ouah ! Mais il a l’air génial ce jeu ! En plus, sur la jaquette il y a un monsieur super classe avec plein de muscles en train de mettre une dérouillée à un super méchant ! Dis, maman, tu peux me l’acheter s’il te plaît ? Allez ! Il a l’air vraiment trop bien. […]. Je peux l’avoir maman ? S’il te plaît ! — (Préface du test de Last Battle sur Jeuxvideo.com)
- Avec maman, quand le cœur est au grisAprès le dîner, on se passe "Nathalie"Ça la fait un peu pleurerEt moi ça me fait danser. — (Gilbert Bécaud, La Fille de Nathalie, 1983)
- Que de fois j'ai vu tomber des hommes, blessés, râlant et leurs premiers cris étaient « Maman ». — (Correspondance d'Eugène Defat, 5 août 1916, in Louise Monaux et Bruno Deblander, 14-18, Apocalypse en Belgique – Récits de patriotes, Éditions Racine, 2013, page 94)
- (Afrique centrale) Dame, madame.
-
aérant
- Participe présent du verbe aérer.
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suspend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de suspendre.
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étonnement
- Vive surprise.
- Il remarqua l'étonnement ironique du caporal... Le tirailleur était impassible. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Sylvia le regarda un peu surprise, un rien fâchée. L’étonnement était, des deux émotions, la plus forte. C'est pourquoi elle laissa Bertrand poursuivre. — (Thierry Guimonneau, Six voyageurs chez les Petits Peuples, Éditions Cathier/Lulu.com, 2018, page 10)
- Surprise mêlée d’admiration.
- Le calme était déjà revenu dans ce dandy, le plus carré et le plus majestueux des dandys, lesquels — vous le savez ! — méprisent toute émotion, comme inférieure, et ne croient pas, comme ce niais de Goethe, que l’étonnement puisse jamais être une position honorable pour l’esprit humain. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 35)
- En longeant l'atoll, j'étais rempli d'admiration et d’étonnement pour l'extraordinaire travail des madrépores. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Invariablement les fonctionnaires, arrivés récemment ici des autres parties de la France, éprouvent de l'étonnement en voyant ces classes drues, ces hordes de galopins qui déambulent par les routes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Quand le monde apprend que les Soviétiques ont lancé, le 4 octobre 1957, un satellite artificiel de la Terre, c'est l’étonnement et l’admiration chez beaucoup, qui prennent conscience que l’ère spatiale commence vraiment, et c’est la panique chez les Américains. — (Jean C. Baudet, Les plus grandes inventions: Essai historique, Paris : La boîte à Pandore, 2015)
- Pour mon regard neuf, chaque détail de mon univers était source d’étonnements, de l'intensité du bleu du ciel aux herbes de notre courette deux fois plus hautes que moi. — (Monique Cluzeau, Paysanne dans une autre vie, Éditions des Souvenirs d'antan, 2011, page 51)
- (Construction) Ébranlement d'un bâtiment suite à un choc, un glissement de terrain, etc. [1]
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Fissure qui en résulte.
-
entraînant
- Qui entraîne, qui provoque un effet stimulant (ne s’emploie qu’au figuré).
- Un style entraînant.
- Une éloquence entraînante.
- Le jeu de cet acteur est entraînant.
- Marche entraînante.
- Refrain entraînant.
-
suivant
- Qui est après, qui vient après.
- La vente aura lieu mardi prochain et jours suivants. — Il en a usé de la sorte pour les raisons suivantes : …
- Je m'assis et écrivis une lettre cordiale: monsieur Saito se réjouissait à l'idée de jouer au golf le dimanche suivant avec monsieur Johnson et lui envoyait ses amitiés. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, p.age 10)
- Ceci explique qu'une pente déjà skiée sans encombre puisse partir en avalanche au passage du skieur suivant. — (G. Chambon, S. Morin & D. Goetz, « Le déclenchement des avalanches : une histoire de forces » , dans Les risques naturels en montagne, coordonné par Florence Naaim-Bouvet et Didier Richard, Éditions Quæ, 2015, page 85)
-
abattement
- Diminution rapide, d’une durée plus ou moins longue, des forces physiques et des fonctions psychiques.
- […], et leurs partisans, quelque braves qu’ils fussent, éprouvèrent cet abattement et cette inquiétude que doivent ressentir des hommes entourés d’ennemis qui peuvent choisir à leur gré le moment et le genre d’attaque. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ce qui l’effrayait le plus, c’était l’abattement d’Emma ; car elle ne parlait pas, n’entendait rien et même semblait ne point souffrir. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Mais, semble-t-il, il nous faut faire face même si l’abattement nous rattrape et qu’on n’a plus la gniaque pour quoi que ce soit ! Même les fouteux à la télé nous laissent de marbre ! On cotonne dans une sorte de brouhaha sans mot. — (Jean-Pierre Verheggen, « Déprimitude », dans Ma petite poésie ne connaît pas la crise, Éditions Gallimard, 2017)
- (Finance) Déduction à opérer par l’administration, en raison des charges de famille supportées par le contribuable, sur le chiffre des déclarations des revenus nets qui servent de base au calcul de l’impôt général sur le revenu et des divers impôts cédulaires.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
lâchement
- Avec mollesse, avec nonchalance, sans énergie.
- Il travaille bien lâchement. - Il mène trop lâchement sa besogne. - Il y va si lâchement!
- Sans cœur et sans honneur, honteusement, avec bassesse.
- Se conduire lâchement. - Trahir lâchement son ami. - Se venger lâchement. - Il s’est comporté lâchement dans cette circonstance.
-
abloquant
- Participe présent du verbe abloquer.
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abominant
- Participe présent du verbe abominer.
-
certainement
- D'une manière certaine.
- Le roi veut qu’on l’arrête, et qu’on sache certainement de quel pays il est. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Les Aventures de Télémaque, livre III, 1699)
- Cependant, il ne voulait point lui dire que leur séparation serait probablement, certainement même, éternelle... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Saint Augustin le déclare expressément : « une chose notifiée par allégorie est certainement plus expressive, plus agréable, plus imposante que lorsqu’on l’énonce en des termes techniques. » — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Par extension) Sans doute ; en vérité ; assurément.
- Et certainement on ne saurait assez plaindre la perte de ces excellents originaux. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Longin, Préface.)
- Les deux officiers avaient trouvé plusieurs clés USB, ainsi que trois disques durs externes et des brouillons de formules mathématiques, certainement le fruit des recherches du défunt chercheur. — (Mirabelle C. Vomscheid, Meurtres à la Pépinière, BoD/Books on Demand, 2014, chapitre 20)
- Très probablement mais exprimant une certaine incertitude.
- Pour sonder son frère, Aristide, qui n’osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander :— As-tu lu mon article d’hier ? Qu’en penses-tu ?Eugène eut un léger mouvement d’épaules.— Vous êtes un niais, mon frère, répondit-il simplement.— Alors, s’écria le journaliste en pâlissant, tu donnes raison à Vuillet, tu crois au triomphe de Vuillet.— Moi !… Vuillet…Il allait certainement ajouter : « Vuillet est un niais comme toi. » Mais en apercevant la face grimaçante de son frère qui se tendait anxieusement vers lui, il parut pris d’une subite défiance. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 99-100)
- (Ironique) Utilisé en ce sens pour marquer une certaine circonspection de manière atténuée, et qui signifie en définitive l’inverse de ce qu’il devrait signifier.
- Je veux faire plein de choses dans ma vie : parler 10 langues, faire le tour du monde, avoir 3 chiens et 4 enfants, plusieurs voitures !— Ah, mais certainement, me dit mon père, dubitatif.
-
tellement
- De telle manière ; à un tel point.
- La Mole fit un mouvement tellement brusque de stupeur et d’effroi que la reine sourit. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, p.390)
- L’agriculture y est d'un maigre profit : le sol est, en effet, tellement rocailleux, qu'il faut le cultiver avec la houe. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 36)
- Les Russes sont tellement imitateurs, que toutes les maladies de la civilisation se répercutent chez eux. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Tant ; en une telle quantité. — Note : S’emploie aussi avec que comme corrélatif. Un certain haut niveau de qualité dans la proposition précédente résulte à la proposition suivante.
- La grand-mère, tellement vieille qu’on ne voyait plus ses yeux, dormait dans un antique fauteuil, au haut duquel perchait une pie. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Le système de raréfaction des naissances est ici tellement ancré dans les esprits, qu’il finit par être jugé comme le signe d’une vie raisonnable […] — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- C'était la terreur. Un sacré tord-boyaux de frousse tellement on avait peur qu'un des deux se viandât méchamment cinq mètres plus bas. — (Luvan, Susto, Éditions La Volte, 2018, chap. 20)
- (Avec de) Un tel nombre de ; une telle quantité de.
- Pendant longtemps ils se virent poursuivis par le roi, suivi d’une troupe nombreuse d’hommes armés, mais qui ne purent lutter contre des chevaux fées ; le char volait toujours avec rapidité ; les chevaux redoublaient tellement de vitesse qu’ils finirent par faire cent lieues à l’heure. — (Comtesse de Ségur, Histoire de la princesse Rosette, dans Nouveaux Contes de fées, 1857)
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acharnement
- Action d’un animal qui s’attache opiniâtrement à sa proie.
- L’acharnement d’un loup, d’un animal carnassier.
- Un jeune bouledogue, entre autres, se distinguait par son acharnement ; cramponné par les crocs à l’échine de l’ours, [...] il ne lâchait point. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 200, 2012)
- Fureur opiniâtre avec laquelle des animaux, ou des hommes, se battent les uns contre les autres.
- L’acharnement de deux dogues l’un contre l’autre. - Ces deux animaux, ces deux hommes se sont battus avec acharnement. - On se battit avec acharnement durant tout le jour.
- (Sens figuré) Animosité opiniâtre qu’on a contre quelqu’un.
- Le même esprit d’acharnement contre les malheureux Espagnols semblait s’être emparé de tout le pays. — (Anonyme, Mexique.- Situation des partis, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Nulle part, l’école de Clermont n’a autant de détracteurs qu’à Clermont même et l’acharnement de ceux-ci n’est pas petit. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Deux d’entre elles sont héritées du passé: une assistance, le plus souvent impuissante, et l’euthanasie dune part, l’acharnement thérapeutique et les soins palliatifs d’autre part. — (Gilles Bernheim, Quarante méditations juives, 2011)
- (Par hyperbole) Opiniâtreté.
- Depuis deux heures Rabalan travaillait avec acharnement. Son casse-pierres se levait et s’abaissait en un mouvement rythmique, sur les cailloux. — (Octave Mirbeau, Rabalan,)
- Ces docteurs confondent, par un grossier sophisme, un idéal qui, en tant que non changeant, peut par pure métaphore être qualifié de mort, avec les hommes, les êtres charnels qui embrassent cet idéal, lesquels, en cet embrassement, peuvent être si peu morts qu’ils se battront avec acharnement pour le défendre.— (Julien Benda, La trahison des clercs : Appendice des valeurs cléricales, 1927, éd. 1946)
- (Médias, Relations internationales) Éreintage.
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définitivement
- D’une manière définitive.
- Et quand elle se sentit définitivement seule et abandonnée, Yasmina se rendit chez ses deux amies qui l'accueillirent avec joie. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Elle enrageait de ne pas être sortie major. Elle l’aurait mérité pourtant, et cela aurait définitivement claqué le beignet à tous ces types qui ne la calculaient pas. — (Jacques Expert, Sauvez-moi, Sonatine Éditions, 2018, première partie, chapitre 5)
- Toutefois, si un magnanime sentiment de fraternité s'imposait sincèrement et définitivement, sans arrière-pensée, à tous les esprits européens, alors nous n'aurions pas à nous inquiéter du cosmopolitisme marseillais, intéressant embryon de la civilisation future. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ces messieurs me catalogueraient définitivement et toute démarche de ma part afin de me justifier ne servirait qu'à aggraver la situation. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Je me contentais depuis la veille de monter quelques instants dans la mâture ; à ce moment, je pris définitivement mon poste sur les barres du petit perroquet. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Droit) Par jugement définitif.
- L’affaire a été jugée définitivement.
- (Anglicisme) (Usage critiqué) Assurément, comme on peut le conclure sans l’ombre d’un doute.
- Donc, oui, définitivement, le Parisien est ultra-sociable. — (Caroline Rochet, Comment devenir Parisien en 8 leçons, 2014)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.