Dictionnaire des rimes
Les rimes en : anachronisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "anachronisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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loyalisme
- Obéissance fidèle à son souverain, au gouvernement établi.
- Dans le Haouz, dont la population était en général plus maniable et où il n’y avait qu’une garnison de mokhaznis à Marrakech, le makhzen s’appuyait sur quelques tribus d’un loyalisme plus ou moins éprouvé […]. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 75)
- Toutefois, les cités islamiques n’avaient jamais créé d’institutions autonomes […] Leurs habitants n’avaient aucun loyalisme civique ; ils n’étaient pas d’authentiques citoyens. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
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irénisme
- Recherche de la paix et de la concorde.
- (Religion) Attitude visant à favoriser la bonne entente entre les religions. Le mot s'est d'abord employé dans un contexte chrétien.
- La catéchèse aura une dimension œcuménique si […] elle inspire des efforts sérieux […] non pas en vue d’un irénisme facile fait d’omissions et de concessions au plan doctrinal, mais en vue de l’unité parfaite […] — (Jean-Paul II, Catechesi Tradendae, 1979)
- (Philosophie) Attitude de celui qui fait de la concorde l’objectif politique premier.
- L’irénisme est une représentation de la politique comme une activité qui serait appelée à se déployer dans un espace lisse, sans aspérité, sans clivage ni conflit, orientée vers une intersubjectivité pacifique et sans problème. — (Miguel Abensour, « Philosophie politique critique et émancipation ? », dans Politique et Sociétés, vol. 22, no 3, 2003, p. 119-142)
- En matière d’immigration, l’irénisme humanitaire me semble aussi dangereux que l’égoïsme nationaliste, le culte du sang et du sol.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, 278 pages, Grasset, 2018, page 171)
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esthétisme
- (Art) Courant artistique et littéraire anglais du dernier quart du XIXe siècle, repris en France vers 1890-1900.
- (Par extension) Tendance à évaluer les choses du seul point de vue esthétique, le beau étant alors considéré comme une valeur absolue.
- La distance créée par le vieillissement du texte est certes goûtée et entre dans le jeu de l’esthétique littéraire. Mais, s’il faut répéter cette évidence, elle est aussi et d’abord subie. Elle est source d’incompréhension. — (Michel Zink, Lire un texte vieilli, du Moyen Âge à nos jours, dans La lettre du Collège de France [En ligne], 26 juin 2009)
- (Par extension) Jugement particulier sur les caractéristiques de ce qui est beau ou non.
- « Défendre la liberté du langage musical contre tous les esthétismes tyranniques », telle était la devise du groupe « Zodiaque », fondé en 1947 par Maurice Ohana. — (Christian Leblé, « Maurice Ohana », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 385)
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freudisme
- (Psychologie) Ensemble des théories psychanalytiques de Sigmund Freud.
- Marxisme et freudisme d’autre part éclaircissent chaque jour davantage la condition humaine; ils établissent que l’esprit humain n’est pas seulement structure, mais événement, que nous sommes histoire. — (Lacroix, Marxisme, existent., personn., 1949)
- Voici donc le gros mot lâché, il sert à jeter l’opprobre sur toute pensée critique à l’endroit du freudisme, les auteurs du Livre noir de la psychanalyse s’en souviennent, meurtris d’avoir été traités d’antisémites et de révisionnistes par la presque totalité de la presse emboîtant alors le pas comme un seul homme à la dame spécialiste de la perversion. — (LeMonde.fr)
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oenolisme
- Orthographe par contrainte typographique de œnolisme.
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culturalisme
- (Sociologie) Doctrine qui souligne l'influence prépondérante de la culture sur la personnalité des individus.
- Si bien qu’à l'endroit des relations de la psychanalyse et de la biologie, on voit la psychanalyse accusée tour à tour de biologisme, de psychogénisme, de culturalisme. — (Revue de synthèse, 1947)
- Le texte cité sera, bien sûr, à situer (affecté d’une nuance péjorative courante, on ne sait pas bien pourquoi) dans le « culturalisme », c’est-à-dire dans l’étude des variations des paramètres psychanalytiques – de tous les paramètres psychanalytiques – en fonction des différences de culture. — (Jean Laplanche, Nouveaux fondements pour la psychanalyse, PUF, 2008, page 91)
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bonapartisme
- (Politique) Attachement au gouvernement impérial fondé par Napoléon, et à sa dynastie.
- Il parlait à son père du prince Louis Bonaparte comme de l’homme nécessaire et fatal qui seul pouvait dénouer la situation. Il avait cru en lui avant même son retour en France, lorsque le bonapartisme était traité de chimère ridicule. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Les premières formes du nationalisme à la française, le bonapartisme et le boulangisme, doivent aussi composer avec l’individualisme égalitaire du fond anthropologique. — (Daniel Azuélos, L’entrée en bourgeoisie des Juifs allemands ou le paradigme libéral (1800-1933), 2005)
- Autrement dit, en toute société démocratique, et bien plus encore dans les bonapartismes, on ne peut que constater un décalage entre le mode de légitimité du pouvoir et la vérité effective de son fonctionnement. — (Serge Audier, Machiavel, conflit et liberté, 2005)
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éthérisme
- État dans lequel on a, par l’influence de l’éther ou du chloroforme, perdu tout sentiment.
- Celles du chloralisme et de l’éthérisme, plus rares aujourd’hui, ont donné lieu à des descriptions qui sont restées célèbres sous la plume de de Clérambault. — (Cahiers médicaux lyonnais, volume 44, numéros 1 à 12, 1968)
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eugénisme
- Volonté d’améliorer l’espèce humaine notamment à l’aide de la technologie génétique.
- La doctrine officielle réprouve l’eugénisme comme l’euthanasie, ne connaît que l’euh ! des hésitations devant le problème des mesures à prendre pour étouffer dans l’œuf la plus terrible atteinte à la dignité humaine. — (Hervé Bazin, La Tête contre murs, 1949)
- Les programmes d’eugénisme visant à éliminer les gènes récessifs défavorables des populations humaines en empêchant la reproduction des personnes atteintes, ne fonctionnent pas. — (Anthony J. F. Griffiths traduit par Chrystelle Sanlaville, Introduction à l'analyse génétique, 2002)
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égotisme
- Étude sans complaisance qu’un écrivain fait de lui-même, de son physique et de son caractère, de sa personnalité ; tendance, disposition à parler de soi-même.
- On peut reprocher de l'égotisme à la forme que j'ai adoptée. On permet à un voyageur de dire : « J’étais à New-York, de là je m’embarquai pour L'Amérique du sud, je remontai jusqu’à Santa-Fé-de-Bogota. Les cousins et les moustiques me désolèrent pendant la route, et je fus privé, pendant trois jours, de l’usage de l’œil droit. » On n’accuse point ce voyageur d’aimer à parler de soi ; on lui pardonne tous ces je et tous ces moi, parce que c’est la manière la plus claire et la plus intéressante de raconter ce qu’il a vu. — (Stendhal, De l'Amour, 1re préface de 1826,)
- Moi, j’ai un heureux naturel, – que l’on me pardonne si je fais un abus de l’égotisme dans ce récit, car il est rare que la personnalité d’un auteur ne se mêle pas à ce qu’il raconte – voir Hugo, Dumas, Lamartine et tant d’autres. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Jouissance raffinée de sa propre personne ; culte du moi, intérêt excessif accordé à sa propre personnalité, au développement de celle-ci.
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mercantilisme
- Propension à rechercher en toute circonstance un gain, un profit ; état d'esprit d'une personne mercantile. Ne s’emploie qu’en mauvaise part.
- Ce mercantilisme qui vient empoisonner l’atmosphère des vieux pays, apporte l’envie, la soif de l’argent, les grandes inégalités sociales, les misères et les déchéances de la ville, et transforme en larbins les nobles montagnards d’antan. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 171)
- À l’appui du panneau, Clépont expliqua la philosophie ambiante : le Cludien éprouve tellement de joie à voir l’autre s’amuser que, pour rien au monde, il ne voudrait entacher son bonheur d’un quelconque mercantilisme. — (Georges Coulonges, Le pays des tomates plates, Presses de la Cité, 2002, page 63)
- (Histoire) Nom donné à une doctrine économique des XVIe et XVIIe siècles préconisant l'accroissement des réserves de l'État en métaux précieux notamment par le développement des activités économiques et des exportations et par l'adoption de mesures protectionnistes.
- Le premier courant de pensée à remettre complètement en cause le mercantilisme est l’école des physiocrates en France.
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beylisme
- Attitude des héros de Stendhal, caractérisée par une conscience de soi, une énergie, une recherche du bonheur.
- Nous savons des jeunes hommes qui, dans le beylisme, trouvent encore de quoi « ennoblir leur type ». — (François Mauriac, Petits essais de psychologie religieuse, L’Artisan du Livre, 1933, page 93)
- Culte de Stendhal, de sa vie, de son œuvre, de sa pensée.
- Gourmont pousse peut-être le beylisme un peu loin, si imiter, lui, à son âge, avec sa valeur, et imiter des amusements de Stendhal, mérite cette appréciation. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, Folio, 2013, page 275)
- (Rare) Passion pour les études consacrées à Stendhal.
- On ne saurait guère être dit stendhalien si l’on n'est pas un peu beyliste, et si l'on n'a pas lu non seulement Stendhal, mais les classiques du beylisme. — (Albert Thibaudet, Réflexions sur la littérature, La Nouvelle Revue française, 1938, page 256)
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mutisme
- (Médecine, Psychologie) État de celui qui est muet.
- Le mutisme est ordinairement une suite de la surdité de naissance.
- Je ne parle pas ici du mutisme causé par la destruction des nerfs récurrents ou par une attaque d’apoplexie : il n’est alors qu’un symptôme. Je passerai également sous silence le mutisme causé par les divers empoisonnements, parce que j’aurai à m’en occuper plus tard. Lorsque le mutisme est essentiellement nerveux, il constitue le seul symptôme de l’affection. — (Isidore Valleix, Guide du médecin praticien, volume 2, 1860)
- Lise était muette, mais non muette de naissance ; c’est-à-dire que le mutisme n’était point chez elle la conséquence de la surdité. Pendant deux ans elle avait parlé, puis tout à coup, un peu avant d’atteindre sa quatrième année, elle avait perdu l’usage de la parole. Cet accident, survenu à la suite de convulsions, n’avait heureusement pas atteint son intelligence, qui s’était au contraire développée avec une précocité extraordinaire ; non-seulement elle comprenait tout, mais encore elle disait, elle exprimait tout. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Par extension) Fait de ne pas parler, souvent pour exprimer un retrait, un rejet, un entêtement, etc.
- Jamais personne ne l’avait entendue chanter, et ce mutisme donnait lieu à de bizarres interprétations. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ses amis et ses compagnons de promenades lointaines, les spahis du Bureau arabe, s’étaient de nouveau retranchés dans un mutisme lourd, dans la soumission froide des premiers jours. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Mais cette nouvelle surprise me coupait la parole : je ne répondis rien. Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Le matin, chez Tante Madeleine, le grand-père, en proie au plus noir chagrin, avait accablé les siens de son mutisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Valentin, 1931)
- Le mutisme, c’est l’absence de parole. Le silence n’est pas lié à la parole ou à l’absence de parole. — (Les crocodiles ne pensent pas! – Reflets du tantrisme cachemirien – Entretiens avec Éric Baret, Éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 1994, page 33)
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académisme
- (Art) Observation absolue des traditions de l’école académique.
- Le côté expressif de cette sculpture heurtait violemment l’académisme qui s’essayait alors. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, Paris, 1959, page 215)
- Étudiant au Conservatoire, je copiais le coup d’archet de mon maître et jouais comme lui. Il n’était pas question d’imaginer autre chose. Lorsque j’ai découvert la musique baroque, il m’a fallu tout réinventer. Cet espace de liberté était une bouffée d’air par rapport à l’académisme du Conservatoire. — (Christophe Coin, L’archet qui danse, Journal La Croix, 6 janvier 2015)
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arianisme
- (Religion) Doctrine hérétique des débuts du christianisme des sectateurs d’Arius, qui niait la consubstantialité de Jésus-Christ avec Dieu-le-Père.
- Car si les Goths, les Francs et les Burgondes embrassèrent le christianisme, ils le firent d’une manière superficielle et ils se laissèrent facilement gagner aux hérésies, en particulier à l’arianisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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monolinguisme
- Fait d’être monolingue, de ne parler qu’une seule langue.
- La logique du monolinguisme, qui fonde le modèle scolaire français, est la conséquence de ce processus d’unification nationale et de construction de la nation française. — (Christine Hélot, Du bilinguisme en famille au plurilinguisme à l’école, 2007)
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dilettantisme
- Caractère ou manière d’être de celui qui est dilettante, qui n’est pas professionnel.
- Il va de soi que cette capacité d'écrire sur des sujets aussi différents lui valut son lot de critiques : on lui reprocha ainsi de ne pas connaître suffisamment les sciences sur lesquelles il écrivait et, en fin de compte, de faire preuve de dilettantisme. — (Esther Benfredj, « Arthur Koestler : itinéraire d'un enfant du siècle », in Argument, vol. 18, n° 2, printemps-été 2016, p. 65)
- Elle n'était pas amoureuse, mais elle aimait paraître avec le bel Italien qui exhibait sa fortune de manière un peu ostentatoire et démontrait un dilettantisme ajoutant à son charme. — (Justine Laval, Les Romanesques, tome 5 : L'enfant de l'amour, Éditions 92, 2011, chap. 3)
- Faire quelque chose par dilettantisme, par pur dilettantisme : Sans y tenir, sans y avoir intérêt, par plaisir.
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jaïnisme
- Religion qui insiste sur les concepts d’ahimsa (non-violence) et de karma, et met l’accent sur l’ascétisme.
- Le caractère peu missionnaire du jaïnisme est frappant et sa doctrine est fondamentalement aristocratique. — (Éric Paul Meyer, Une histoire de l'Inde: Les Indiens face à leur passé, 2007)
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égalitarisme
- Doctrine politique prônant l’égalité des citoyens en matière politique, économique et sociale.
- A l’'égalitarisme affiché de la république, à l’égalitarisme militant des partis de gauche, les nouveaux convertis opposent la hiérarchie vitale, la survie des plus forts, la nécessité d’une maîtrise. — (Pascal Ory, L’anarchisme de droite, 1985)
- Ces militants radicaux ont rejeté l’égalitarisme formel que marquait la référence à la color blindness du fait du préjudice historique dont les Noirs américains avaient été victimes pendant des siècles et de la situation désastreuse sur tous les plans dans laquelle ils se trouvaient. — (François Vourc'h & Véronique de Rudder, « Ordre social raciste, classicisme et sexisme », dans Migrations société, vol. 18, n° 103 à 106, Centre d'information et d'études sur les migrations internationales, 2006, p. 124)
- «Ce qui m'a dégoûté, c'est de voir des profs de français enseigner la plus belle matière qui soit, prôner l’égalitarisme à tous crins et ne rêver que d'envoyer leurs mioches à Louis-le-Grand pour les bourrer de conformisme.»— (Matthieu Écoiffier, Un drôle de type, Libération, 30 avril 2010)
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calvinisme
- (Christianisme) Doctrine de Jean Calvin.
- Cette porte, assez souvent répétée dans les petites églises du moyen âge que le hasard a préservées des ravages du calvinisme, est couronnée par un triglyphe au-dessus duquel s’élève une Vierge sculptée tenant l’Enfant Jésus. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre premier)
- Ils se sentirent au contraire, fort peu d’estime pour les quarante ou cinquante systèmes qui n’étaient bons, comme le jansénisme ou le calvinisme, qu’à troubler l’obéissance et la soumission des esprits. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Ainsi, ceux qui s’étaient séparés de l’Église romaine appartenaient déjà à deux sectes très distinctes : les uns au luthéranisme, les autres au zwinglianisme, précurseur du calvinisme. — (Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, Vol.6, 1858, page 158)
- Le calvinisme du XVIe siècle nous offre un spectacle qui est peut-être encore plus instructif ; mais il faut bien faire attention à ne pas le confondre, comme font beaucoup d’auteurs, avec le protestantisme contemporain ; ces deux doctrines sont placées aux antipodes l’une de l’autre […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p. 16)
- (Par extension) Église réformée qui suit cette doctrine.
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orphisme
- (Religion) Ensemble des doctrines et des mystères orphiques.
- L’orphisme, qui rappelle le poète Orphée et ses voyages, était au VIe siècle avant J.C. une philosophie ayant pour corps de doctrine et d’enseignement l’immortalité de l’âme et ses pérégrinations dans des cycles de réincarnations. — (Robert Bourdiu, L’If, Actes Sud, Le Nom de l’arbre, 1997, 96 pp., page 14)
- Nous pouvons ici songer à l'orphisme et au pythagorisme, dont les disciples prônent la diète sans viande. — (Alexia Renard et Virginie Simoneau-Gilbert, Que veulent les véganes?, Fides, 2021, p. 58)
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achromatisme
- (Optique) Propriété ou effet des lunettes achromatiques, qui fait qu’elles donnent des images sans franges irisées (sans aberration chromatique).
- Le but de l'achromatisme est de trouver un moyen de faire disparaître ce défaut des appareils lenticulaires, c'est-à-dire d'amener à un même foyer les rayons de toutes les teintes primitives. — (François-Achille Longet, Traité de physiologie: Volume 2, 1850)
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anticonformisme
- Doctrine, manière de vivre, opposée au conformisme, aux usages établis.
- L’anticonformisme dans le domaine des mœurs et de la culture ne recoupe pas les clivages politiques. — (Jean-Pierre Le Goff, Mai 68, l’héritage impossible, 1998)
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magnétisme
- Partie de la physique qui regroupe les propriétés des aimants et des champs magnétiques.
- Pendant l’absence de nos naturalistes, M. Idrac mena à bien ses mesures de magnétisme terrestre […] — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Doctrine dont les partisans croient qu’on peut produire sur le corps humain, par des attouchements ou par des passes, des impressions propres à guérir les maladies.
- Endormir quelqu’un par le magnétisme.
- Il commença le lendemain même un ouvrage qu’il intitula Traité de la volonté ; ses réflexions en modifièrent souvent le plan et la méthode ; mais l’événement de cette journée solennelle en fut certes le germe, comme la sensation électrique toujours ressentie par Mesmer à l’approche d’un valet fut l’origine de ses découvertes en magnétisme, science jadis cachée au fond des mystères d’Isis, de Delphes, dans l’antre de Trophonius, et retrouvée par cet homme prodigieux à deux pas de Lavater, le précurseur de Gall. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- (Sens figuré) Ce qui semble produire un tel effet.
- Quant aux convulsionnaires, c'étaient les fauteurs et les fauteuses, les aboyeurs et les miaulantes, les extatiques et les illuminés. L'hystérie, le magnétisme, le mal caduc, l’imitation, la fourberie, telles étaient les causes et l'origine des convulsions. — (Alexandre Dumas, Louis XV et sa cour, tome 1, 1849, texte établi par Alain Chardonnens, Presses universitaires du Canada, 2019, page 72)
- Un étrange magnétisme s’en dégageait, si chargé de sens pour moi […] — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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germanisme
- (Linguistique) Façon de parler propre à la langue allemande.
- (Par extension) (Linguistique) Façon de parler empruntées à la langue allemande et transportées dans une autre langue.
- Les premières sont écrites dans le langage de Nimègue, flamand mêlé de quelques germanismes. — (Revue missionnaire des jésuites belges, 1876)
- Malheureusement donc, cette langue n’est pas ma langue maternelle, et je ne sais jamais comment éviter et découvrir les germanismes en parlant français. — (Jens Häseler, Antony McKenna, La vie intellectuelle aux refuges protestants : actes de la table ronde de Dublin, juillet 1999. Huguenots traducteurs, 2002)
- Les Flamands "déjoualisent" : en accédant au statut de "nation", au cours des années soixante, les Flamands, jadis dominés par les Wallons francophones, se sont rendus compte que le "flamand", cet ensemble de dialectes et de patois du néerlandais, bourré d’archaïsmes, de régionalismes, de gallicismes et de germanismes, ne pourrait leur servir de langue nationale. — (L’Actualité, volume 1, 1976, page 68)
- (Plus rare) (Histoire) Manières, façons, comportement des anciens Germains.
- J’ai eu occasion de la restreindre pour la chevalerie, qui n’est pas et ne saurait être musulmane par son origine, mais qui est chrétienne et germanique ; le christianisme et le germanisme forment, selon moi, la chaîne et la trame de ce tissu ; les Arabes y ont ajouté la broderie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, tome 19, 1839)
- (Politique) Nationalisme allemand ; pangermanisme.
- Cette guerre qui fut un affrontement entre « le germanisme et l’esprit universel conçu par la France », a mis en jeu non pas la victoire d’une nation sur une autre, mais la civilisation elle-même. — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, 1972)
- Le slavisme russe et le germanisme prussien auront peine à ne pas se heurter, mais leur choc peut tarder longtemps. — (Anatole Leroy-Beaulieu, La France, la Russie et l’Europe, Ligaran, 2015)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.