Dictionnaire des rimes
Les rimes en : amplificateur
Que signifie "amplificateur" ?
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- Qui amplifie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "amplificateur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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apiéceur
- (Couture) Ouvrier tailleur travaillant à domicile, spécialisé dans la fabrication des pièces à manche, telle une veste, et payé à la pièce, par opposition au pompier, faisant à peu près le même travail, mais en atelier et payé sur la base de son temps de travail. À l'origine, l'apiéceur faisait la grande pièce, c'est-à-dire le paletot, la redingote ou l'habit (Lucien Rigaud, 1888, cité par Charles Boutler, Argoji. Dictionnaire d'argot classique).
- Non, son rôle est de préparer et de transmettre cette bûche à l’ouvrier spécialisé : à l’apiéceur, au giletier ou au culottier qui exercent soit dans l’atelier du tailleur, soit à domicile. — (Antonin Malroux, L’Homme aux ciseaux d'argent, 2014)
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blancheur
- Qualité de ce qui est blanc.
- Et alors, ce rire de gorge qui lui renversait la tête en arrière, découvrait ses dents d'une blancheur laiteuse, donnait à Jacques une sensation de désir et une prescience de voluptés grisantes... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Sa maison était propre, bien tenue ; elle tranchait avec la blancheur gaie de sa façade et le luisant de ses meubles, sur les taudis immondes où, d’ordinaire, croupissent dans la fange et dans la vermine, les marins bretons. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
- Là-bas, en Alsace, la neige tombe en silence et recouvre tout de sa blancheur immaculée. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
- D’énormes blocs de corail éblouissants de blancheur sortaient de l’eau et semblaient les débris d’une gigantesque convulsion. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- L’omniprésence du blanc dans le vêtement et l’intérieur coréens résulte d’anciennes réglementations réservant les teintes les plus vives aux classes dominantes, de sorte que cette blancheur uniforme est moins une couleur (ainsi qu’en bien des pays) que le refus de toutes les autres. — (Pezeu-Massabuau, Jacques. « Habiter une couleur. Quinze regards sur le rouge », Nouvelle revue d’esthétique, vol. 1, no. 1, 2008, pp. 75-81.)
- (Par extension) Ce qui apparaît blanc.
- Au réveil, dans les premières blancheurs de l’aube apparaît un fleuve qui tourne sous ses fumées matinales, […]. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Quelques blancheurs commencent à nuancer l’horizon vers l’est. Les nuages du zénith en reçoivent une première coloration. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Un pâle soleil adoucit la blancheur de murs, des draps, du jour même ; cette blancheur générale semble gagner les âmes, et le petit chuchotement enfantin, tel un chant d’oiseau, complète l’impression bénie de bonheur et de pureté. — (Léon Frapié, La bonne visite, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 41)
- Je naquis au temps où les cerisiers sont pareils à des communiantes, quand tout le pays n'est plus que blancheur à perte de vue, au long des chemin et des routes, […]. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 17)
- […] ; c’était une semaine après cette nuit alcoolisée, et Camila était en train de travailler son art funambulesque, vêtue d’un bermuda marron qui laissait voir la blancheur presque transparente des ses mollets. — (Joao Tordo, Le Domaine du Temps, traduit du portugais par Dominique Nédellec, éditions Actes Sud, 2010)
- Le soleil dérange sous ces latitudes. Il perturbe en particulier les femmes sahraouies qui, voyant dans la blancheur de leur peau un signe de beauté, préfèrent couvrir leur visage de leur vêtement traditionnel (la melfast, voile multicolore). — (Victoria Veguilla del Moral, « À l’ombre de la khayma : Résistance culturelle et politique des jeunes Sahraouis à Dakhla », chapitre 16 de Jeunesses arabes: Du Maroc au Yémen : loisirs, cultures et politiques, sous la direction de Laurent Bonnefoy et Myriam Catusse, Éditions La Découverte, 2013)
- (Sens figuré) Innocence ; candeur.
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carambouilleur
- Escroc qui revend de la marchandise non payée.
- Je ne suis pas doué, qu’est-ce que vous voulez ; alors je les vis, je vis mes romans. Je veux dire qu’à mes moments perdus je suis voleur, faussaire, carambouilleur, trafiquant, perceur de murailles, homme politique… — (Boris Vian, Le Chasseur français, 1955. Le Livre de Poche, 2008, p.228.)
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communicateur
- (Technique) Qui met en communication, qui communique.
- La voilà déjà [Mme Guyon], dans son opinion, communicatrice des grâces. — (BOSSUET, Relat. sur le quiétisme, II, 8)
- Un fil communicateur.
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saveur
- Qualité qui est l’objet du goût, impression produite sur les organes du goût et de l’olfaction.
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- Peu de consommateurs savent que les choux d’York, pain de sucre et cœur de bœuf, sont préférables sous le rapport de la saveur a toutes les autres espèces, quand on les laisse pommer complétement. — (Johann Christian Ferdinand Hoefer, Dictionnaire théorique et pratique d’Agriculture et d’Horticulture, Firmin Didot, 1855, page 177)
- Le sucre de raisin que l’on appelle aussi glucose, se rencontre dans les fruits sucrés qui présentent en même temps une saveur acide, comme les raisins, les groseilles, etc. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 120)
- À la recherche de saveurs japonaises raffinées dans un environnement moderne ultra-séduisant? — (Alain Legault, Restaurants et Hébergement de Las Vegas, 2006)
- Si monotone qu’en soit la rusticité, le plat ne manque pas de saveur, parfumé d’un lard si épais, si tendre qu’il ne laisse guère de cretons. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- En 2007, il s’est installé dans les murs de l’une des plus illustres saurisseries de Boulogne-sur-Mer pour fumer ses harengs dans des coresses, ces fours à bois qui ressemblent à de hautes armoires et où le poisson prend cette saveur et cet aspect inimitables que procure le lent fumage à l’ancienne (vingt-quatre à quarante-huit heures). — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
- (Sens figuré) Vivacité ou piquant qui séduit l’esprit.
- Il ne s’agit là que d’un fragment d’une longue déposition parmi trente-trois autres […]. Outre une saveur qu’il ne doit pas seulement à la gelée de groseille, ce texte offre l’avantage d’introduire doublement notre matière. — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, volume 46, n° 46, page 120)
- Pour nous autres geeks, la situation actuelle n’est pas sans saveur. Nous réalisons un vieux rêve : rester toute la journée devant nos écrans sans crainte d’être jugé. — (Nicolas Gastineau, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 27/04/2020 de Philosophie Magazine.)
- (Physique) Variété de certaines particules telles que les quarks ou les leptons.
- On trouve le neutrino sous trois saveurs différentes : électronique, muonique et tauique.
- En septembre 1972, Gell-Mann et Fritzsch avaient élaboré un modèle constitué de trois quarks de charge fractionnaire qui pouvaient emprunter trois « saveurs » – up, down et étrange – et trois couleurs, liés ensemble grâce à un système de huit gluons de couleur, les médiateurs de la « force de couleur » forte. — (Jim Baggott, traduit par Benoît Clenet, La particule de Dieu, Dunod, Paris, 2013, page 93)
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avaleur
- (Familier) (Ironique) Celui qui a l’habitude d’avaler les aliments, les boissons.
- C’est un avaleur de bouillon, de tisane, de médecines.
- C’est un avaleur de sabre
- Si j’avais dirigé un laboratoire d’analyses médicales, des anorexiques se seraient retrouvés avec le taux de cholestérol d’un avaleur de crème fraîche. — (Patrick de Funès, Médecin malgré moi, 2008)
- (Zoologie) Synonyme de gargare (poisson).
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certificateur
- (Vieilli) Celui qui certifie une caution, une promesse, un billet, une criée.
- Celui qui dresse un certificat.
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barreur
- (Marine) Celui qui tient la barre du gouvernail. [1]
- La jeune fille, assise dans le fauteuil du barreur, se laissait aller à la douceur d’être sur l’eau. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 196)
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fleur
- (Botanique) Ensemble des organes de la reproduction sexuée et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes, aussi appelés « plantes à fleurs ».
- Soudain, sans raison valable, elle se réveillait chez un tel parce que les sorbiers croulaient de fleurs musquées, chez un autre parce qu’un gel tardif avait rôti leurs blancs corymbes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La scène de la réconciliation, où Béatrix fit rejurer haine à l’épouse qui jouait, dit-elle, la comédie du lait répandu, se passa dans un vrai bocage où elle minaudait environnée de fleurs ravissantes, de jardinières d’un luxe effréné. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- (Sens figuré) — Elle contempla longtemps, comme pour engourdir sa peine, le patient manège des abeilles qui s’affairaient d’une fleur à l’autre. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par métonymie) La plante à fleurs elle-même.
- Madame Hanson a la gracieuseté de nous apporter des fleurs, la chose la plus précieuse qu'elle puisse nous offrir sous ce triste climat; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Mais je n’aime pas les fleurs bêtes, car si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. — (Octave Mirbeau, Le Concombre fugitif, édition 1921)
- Non, il cultivait toutes sortes de fleurs, pas seulement des ipomées.— (Keigo Higashino, La Fleur de l’illusion, traduit par Sophie Refle, 2016)
- (Par extension) Motif décoratif qui imite ces fleurs.
- Mariées au lendemain de la Grande Guerre, on les a peut-être vues en robe à pois et blouse à fleurs, l’été, pendant quatre ou cinq ans, le temps que les funérailles entrent dans la danse. — (Maxime Rapaille, Le feu des Fagnes, Dricot, 2001, page 59)
- Au contraire, rien de plus gracieux que la statue de Xochipilli, dieu de la jeunesse, de la musique et des jeux, tout décoré de fleurs.— (Jacques Soustelle, Les Aztèques: « Que sais-je ? » n° 1391, octobre 2011)
- (Sens figuré) Service rendu aimablement par une personne à une autre.
- Le patron n'a pas voulu que je paie ma note. C'était bien le premier jour qu'il me faisait une fleur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXV, Série noire, Gallimard, 1956, page 227)
- (Sens figuré) Le meilleur de quelque chose.
- Nos immenses possessions dans tous les empires de l’Europe, notre haute réputation militaire, qui fait que la fleur de la chevalerie, dans tous les climats chrétiens, s’est rangée sous nos bannières, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’est une femme de vingt-cinq ans, dans la plus belle fleur de la jeunesse. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- D’un radieux univers villageois ils ne voulaient que la fleur, le meilleur, le plus désert, le non-foulé, tout ce qui rajeunit et recommence à l’écart de l’homme. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 84.)
- D’ailleurs, qui est sur l’autre liste ? Toute la fleur : le quincaillier, le tailleur, le cordonnier… bref, un échantillon de tous les réactionnaires. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 87)
- Le 4 août 1578, à Ksar el-Kébir, la bataille des Trois Rois se solda par une tragique victoire de l'allié d'Élisabeth : 8 000 morts, 15 000 prisonniers, la fleur de la noblesse portugaise décimée, et ce fut bien le diable si une centaine de survivants en réchappèrent. — (Joanny Moulin, Elisabeth : La reine de fer, Éditions du Cerf, 2015, chap. 23)
- (Canada) (Désuet) (Français dialectal) Farine. Note : Par réduction de fleur de farine.
- Va me chercher la fleur dans le garde-manger.
- Je me suis acheté quelques livres de fleur d’avoine et du sucre […]. — (Journal de Lorenzo Létourneau (1899), 17 Eldorado, Qualigram/Linguatech, Montréal, 2006)
- « Le lundi matin on ouvrait une poche de fleur et on se faisait des crêpes plein un siau, et tout le reste de la semaine, trois fois par jour, pour manger, on allait puiser dans le siau. Le mercredi n’était pas arrivé qu’il n’y avait déjà plus de crêpes, parce qu’elles se collaient toutes ensemble ; il n’y avait plus rien qu’un bloc de pâte. On se coupait un gros morceau de pâte avec son couteau, on se mettait ça dans le ventre et puis bûche et bûche encore !… — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Ce mot n’est plus vraiment employé. Quand j’en entends parler, c’est toujours quelqu’un qui me raconte un souvenir d’une de ses aïeules qui utilisait le mot fleur pour nommer la farine. Évidemment, comme l’anglais flour « farine » se prononce de la même manière que flower « fleur », il est très facile de conclure à l’anglicisme. Pourtant, il n’en est rien. […] L’expression fleur de farine était utilisée pour faire référence à la farine la plus fine. Par économie, on en est venu à utiliser seulement le mot fleur. — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 88)
- (Par analogie) Virginité d’une femme.
- Il est bon de garder sa fleur;Mais pour l’avoir perdue il ne se faut pas pendre — (Jean de la Fontaine, La fiancée du roi de Garbe)
- (Par analogie) Sexe des femmes.
- Aude m'observait toujours, les jambes légèrement écartées, et j'aperçus, tout en nageant, cette petite fleur rose et nacrée qui m'avait fait dire à Aude, chez Mme de Lugarde, qu'elle avait le sexe le plus élégant qu'il m'ait jamais été donné de contempler [...] — (Jean Raspail, Les Yeux d'Irène, Paris, Albin Michel, 1984)
- (Chimie) Substances à l’état de pureté ou d’extrême division, produites par sublimation. → voir fleur de sel → voir fleur de soufre
- […], on descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre, […], laissaient suinter l’eau qui retombait en gouttes. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
- Surface d’une chose.
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perturbateur
- Celui qui cause du trouble.
- Perturbateur du repos public.
- Il y a eu du désordre dans cette réunion et l’on dut expulser les perturbateurs.
- Reconnaissant la gêne qu'il cause aux autres, il se donne l'identité d'un perturbateur, mais renvoie une mauvaise image des autres, maîtres ou élèves. — (Bernard Gaillard, Suivi et accompagnement psychologiques en milieu scolaire, 2000)
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commentateur
- Auteur d’un commentaire littéraire, historique, juridique.
- Mon livre, le voilà tel que je l'ai fait et tel qu'on doit le lire, avant que les commentateurs ne l'obscurcissent de leurs éclaircissements. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Raschi, en se cantonnant dans son rôle de commentateur, s'est attiré, lui, la reconnaissance de tous. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- On écrit toujours de la même façon sur le plaisir du Prophète et la virginité d'Aïsha. Aucun commentateur n'a remis en cause ses prédécesseurs. — (Houria Abdelouahed, Opprimer, c'est sacré, Télérama n°3460, mai 2016)
- (Péjoratif) Celui qui fait divers commentaires sur ce qu’il ignore.
- Le silence du docteur laissait le champ libre aux commentateurs; l'abbé Moulle s'élança dans l'arène. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Au quotidien The Globe and Mail, à Toronto, les commentateurs grimpaient aux rideaux, montaient aux barricades, prédisaient l'érosion, la balkanisation imminente du Canada. Ici ? Presque rien, si peu, bof. Étonnant, non ? — (L'Actualité, 2007, vol.32, page 131)
- Pourquoi ? Parce que les journalistes politiques et autres commentateurs qui donnent le la sont rabougris du cervelet ? Infirmes de la comprenette à force de s'enfermer eux-mêmes dans la boite à chaussure des schémas normalisateurs ? — (Jean-François Kahn, L'horreur médiatique, Marianne (magazine) , 25 janvier 2014, page 27)
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acteur
- Personne qui représente un personnage dans une pièce de théâtre, un film…
- Les acteurs sont prêts, on va commencer. - Il faut cinq acteurs pour jouer cette pièce. - On applaudit l’acteur, mais on siffla la pièce.
- Dans Peter Pan, George Darling et James Crochet sont incarnés par le même acteur.
- Personne qui exerce la profession de comédien.
- Dans leurs oupa-oupa, qui passent avec raison pour des danses très obscènes, les acteurs peignent par des pantomimes expressives toutes les passions qui les exaltent. — (Thomas Arbousset, Tahiti et les îles adjacentes, 1867)
- Se faire acteur, actrice. - Bon acteur. - Grand acteur. - Mauvais acteur. - Excellente actrice. - Former un acteur.
- (Sens figuré) Personne qui a une part active dans la conduite, dans l’exécution d’une affaire.
- Je revins sur mes pas, tant je comprenais que cet homme devait être l’acteur principal de quelque drame inconnu et terrible. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes, 1849, La Rue de Diane à Fontenay-aux-Roses)
- Le crédit conso n'est plus en effet seulement l'affaire des filiales spécialisées des banques, des hypermarchés ou des constructeurs automobiles. De nouveaux acteurs sont apparus : les banques en ligne, notamment, qui désormais s'intéressent toutes à ce produit. — (Éric Dumont, Assurance - Banque - Gestion de patrimoine : 6 cas de management stratégique, tome 2A, INSEEC U /La Charte, 2019)
- Enfin, on assiste à une internationalisation du trafic [de cocaïne], avec des acteurs qui ont pris pied en Amérique du Sud et qui sont capables d’organiser des cargaisons vers l’Europe. Ce sont des acteurs globaux, comme la Ndrangheta, la mafia calabraise, et les réseaux criminels turcs. — (Laurent Laniel, Il y a une volonté d’inonder l’Europe, dans Le Point, n° 2625, 24 novembre 2022, page 74)
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bouilleur
- (Art) Long cylindre en tôle, placé horizontalement sous la chaudière d’une machine à vapeur et en contact direct avec le feu.
- (Automobile) Moteur d’une F1.
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douceur
- Qualité de ce qui est doux ; la chose même qui a cette qualité. — Note : S’emploie au propre et au figuré.
- C'est la vallée de la Seine, le pays royal, où les routes et les forêts semblent continuer les beaux parcs, – où des oiseaux chantent toujours. C’est le commencement de l'été : on respire ; et l'on sent jusqu'au fond du cœur la douceur de la France. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- La vigogne a une toison formée de poils laineux très fins et d'une grande douceur. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Secteur aquitanien, qui doit à la douceur de son climat d’avoir conservé beaucoup de latéméditerranéennes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 85)
- (Par extension) (Au pluriel) Les friandises propres à flatter le goût.
- Arrivée d’une somptueuse corbeille de fruits et de « douceurs » offerte par Duke Ellington. Ô merveille, ils sont aussi bons que beaux ! — (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 153)
- […], on lui glisse toujours quelques douceurs. Elle les refuse, puis finit par les accepter pour sa vieille mère : un pot de miel, une paire de grives, une hottée de pommes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Durant ma maladie, il m’apportait chaque jour des douceurs. — Acheter des douceurs à un enfant.
- (Par analogie) (Au pluriel) Choses morales qui flattent l’âme, l’esprit, comme les substances douces flattent le goût.
- Les douceurs de la fortune, du succès, de la renommée.
- (En particulier) (Absolument) Façon d’agir douce et éloignée de toute sorte de violence.
- On concédera aux partisans de la douceur que la violence peut gêner le progrès économique et même qu'elle peut être dangereuse pour la moralité, lorsqu'elle dépasse une certaine limite. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 256)
- Le coffre-fort ne veut pas être brutalisé, violenté ; il faut user de douceur avec lui, le caresser longuement. Une pince-monseigneur, un chalumeau ? Allons donc. Un petit air de flûte. Le charme opère. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 187)
- Une lueur cynique brillait dans son regard et Isabel eut un frisson involontaire quand il ajouta avec une douceur trompeuse : — Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, c'est ce qu'on dit dans votre langue, je crois. Donc, je répète : quel est votre prix ? — (Diana Hamilton, L'amant espagnol, traduit de l'anglais par Françoise Pinto-Maïa, Éditions Harlequin, 2009, chapitre 3)
- (Par extension) Paroles aimables et particulièrement des paroles galantes qu’un individu adresse à un autre individu pour tâcher de lui plaire, de s’en faire aimer.
- Conter, dire des douceurs à une femme.
- Prêter l’oreille aux douceurs des galants.
- (Météorologie) Température agréable, chaleur modérée.
- La douceur d’une nuit d’été.
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affameur
- Celui qui réduit une ou plusieurs personnes à la faim.
- (Populaire) Exploiteur.
- La bouche grasse, les pommettes rouges, les yeux injectés de bourgogne, Guillaume-Adolphe Porcellet célébra la grève, la sainte grève!... Avec une rare éloquence, il parla des exploiteurs de peuples, des affameurs de pauvres. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
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biréacteur
- (Technique) Équipé de deux réacteurs.
- Un concept de Lockheed Martin pour un avion moyen courrier biréacteur à faible consommation. — (Lockheed Martin et son moyen-courrier biréacteur économe, futura-sciences.com)
- Le premier jet d’affaires biréacteur suisse a obtenu jeudi 7 décembre le droit de voler. — (Cédric Soares, Le premier jet biréacteur du suisse Pilatus a obtenu son visa pour les airs, usinenouvelle.com, 11 décembre 2017)
- En 1995, Boeing fait voler pour la première fois le 777, un long-courrier biréacteur aux dimensions inédites. — (777X : Boeing repousse les limites du long-courrier biréacteur, aeromorning.com, 10 janvier 2018)
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amortisseur
- (Tous domaines) Dispositif mécanique, électrique, hydraulique ou pneumatique destiné à atténuer des chocs, des vibrations, un bruit, etc.
- On peut sortir de ces situations délicates en installant un amortisseur dynamique, appelé aussi absorbeur dynamique, batteur ou damper. — (Georges Spinnler, Conception des machines: principes et applications. Dynamique, 1997)
- (Mécanique) Ensemble des organes qui servent, sur un véhicule (voiture, camion, moto, bicyclette, etc.) à amortir les chocs et à améliorer la tenue de route.
- Les amortisseurs de cette voiture sont en mauvais état.
- Les premiers amortisseurs apparurent sur les bicyclettes en 1990.
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atomiseur
- Appareil qui permet la projection de fines gouttelettes d'un liquide.
- Eau de parfum en atomiseur.
- (Agriculture) Matériel manuel ou motorisé permettant de projeter en nuage des produits phytosanitaires dans les champs.
- Les soufreuses, boilles et pulvérisateurs ont cédé la place à l'atomiseur, à la motopompe à haute pression, au turbodiffuseur, et quand cela se peut, à l'hélicoptère. — (Paul Anex, Arts et métiers du vin, Éditions Cabédita, 1994).
- Partie d’une cigarette électronique qui sert à chauffer le liquide nicotiné, le transformant en vapeur que l’utilisateur inhale.
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briseur
- Personne qui brise, qui rompt quelque chose.
- C’est un briseur d’os. — (Makombo Bamboté, Princesse Mandapu, 1972)
- On l'attend anxieusement, ce messager, ce briseur des solitudes. — (Xavier Grall, Et parlez-moi de la terre…, Calligrammes, 1983, page 56)
- (Technique) Marteau servant au concassage.
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balayeur
- Celui qui balaie.
- Voyons, monsieur Roger de Berville, ne ferez-vous pas un petit sacrifice pour adoucir le sort des balayeurs ? Songez aux malheureux qui, chaque jour, à l’aube, saisissent à pleines mains un manche rugueux, et poussent au ruisseau les débris de la veille... — (Marcel Pagnol, Topaze, II, 4, 1928)
- Émile vit dans une ville, petite, quiète, une ville aux rues propres, aux trottoirs nets et les façades des maisons rénovées, excepté quelques-unes dans les ruelles au nord. Le balayeur n’oublie pas la plus minime impasse, autour de chaque tronc l’époussetage, devant chaque commerce, habitation... — (Marcelle Gay, Profil perdu, L'Âge d'Homme, 1984, page 38)
- (Vieilli)(Désuet) Marchand ou fabricant de balais
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acheteur
- Celui qui achète.
- Caton disait que le père de famille doit être vendeur plutôt qu’acheteur.
- (Commerce) Client d’une activité commerciale ou industrielle.
- Puis, en grosses lettres, cette phrase : « Plus il y aura d’acheteurs de blé, meuniers ou négociants, plus les agriculteurs vendront le leur facilement et cher. » Il est hors de contestation que, si des éléments de concurrence nouveaux devaient surgir, le cultivateur y trouverait son compte. — (Annales de la Chambre des députés : Débats parlementaires, Paris : Imprimerie du journal officiel, 1921, page 1002)
- La clientèle étant réfractère[sic] à ces prix, supérieurs de 50 % à ceux qui se pratiquaient au début du mois de septembre, les acheteurs restent dans l’expectative et ne passent leurs ordres que par petits paquets et au jour le jour. — (Le Progrès agricole et viticole, 1929, vol.92, page 360)
- La Guerre Civile durait depuis trois mois, elle avait cinq cents abonnés et huit cents acheteurs au numéro, […]. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p.44)
- Le marketing tente d’influencer le comportement de l’acheteur en l’amenant à catégoriser les marques et les établissements de détail d’une certaine manière parce qu’ils en infèrent des effets souhaitables. — (Paul Pellemans, Le marketing qualitatif : perspective psychoscopique, 1998)
- (En particulier) Celui dont c’est la profession d’acheter.
- Il est acheteur pour une chaîne de supermarchés.
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collimateur
- (Optique) Dispositif optique permettant d’obtenir un faisceau de rayons parallèles à partir d’une source de lumière.
- Il est composé d’un collimateur qui permet d’obtenir un faisceau de rayons de lumière parallèles, d’une lunette de visée et d’une plate-forme sur laquelle on place le cristal. — (Cécile Michaut, Patrimoine scientifique : ces instruments sauvés de l’oubli, Le Monde. Mis en ligne le 18 décembre 2018)
- (Militaire, Optique) Dispositif optique qui permet un pointage précis et sert dans les instruments de visée.
- Le collimateur d’un canon.
- (Sens figuré) Être dans le collimateur de quelqu’un : Être surveillé de près avec une connotation menaçante[1]. → voir dans le collimateur
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chineur
- (Argot) (Vieilli) Filou qui vole en augmentant frauduleusement la valeur apparente des objets.
- Le Mont-de-Piété n’a guère à se défendre que contre deux variétés de filous parfaitement catégorisées : les chineurs et les piqueurs d’once… faire la chine consiste à augmenter frauduleusement la valeur apparente des objets… on a gardé le souvenir d’un coup de chinage sur de faux galons d’or qui coûta aux commissaires-priseurs plus de 30 000 francs. — (Maxime du Camp, Revue des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, page 332)
- Personne qui cherche une trouvaille dans les brocantes et les magasins d’occasion.
- Il s'est décidé un beau jour à postuler afin de passer de l'état de chineur au métier de bouquiniste. — (Guy Silva, Avec les bouquinistes des quais de Paris, 2000)
- Rechercheur d'antiquités… chineur, quoi ! … voilà ce que je vais devenir, monsieur Fandor. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 616)
- La saison des vide-greniers s'ouvre alors que le printemps pointe, pour la plus grande joie de tous leurs amateurs. Ceux-ci, vendeurs, « déballent » aux aurores sur des tréteaux branlants, ou « chineurs », farfouillent fébrilement dans les tas de vieilleries au charme désuet, en quête de la perle rare. — (Pascal Lardellier, Nos modes, nos mythes, nos rites: Le social, entre sens et sensible, Éditions EMS, 2013, p. 75)
- Dans le métier de chineur (tel est le nom des chercheurs d’occasions, du verbe chiner, aller à la recherche des occasions et conclure de bons marchés avec des détenteurs ignorants) ; dans ce métier, la difficulté consiste à pouvoir s’introduire dans les maisons. On ne se figure pas les ruses à la Scapin, les tours à la Sganarelle, et les séductions à la Dorine qu’inventent les chineurs pour entrer chez le bourgeois. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre XXIX, page 115 de l'édition Garnier)
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charmeur
- Qui use de charmes ou qui fascine.
- Elle souriait d’un air charmeur.
- Voix charmeuse.
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.