Dictionnaire des rimes
Les rimes en : amphithéâtre
Mots qui riment avec "atre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "amphithéâtre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : atre , atres , âtre , âtres , attre , attres , oitre , oitres , oître et oîtres .
-
croître
- Se développer, en parlant des êtres humains, des animaux, des plantes.
- Croître très vite, en peu de temps, à vue d’œil, insensiblement.
- Croître à une certaine hauteur.
- Se laisser croître la barbe, les cheveux.
- Les herbes, les arbres croissent.
- Cette pluie a fait croître les blés.
- Ces animaux croissent jusqu’à tel âge.
- Bien plus commode à exploiter que le bois, le bambou croît très rapidement. — (Palissades en bambou: techniques traditionnelles de construction et d'assemblage de Isao Yoshikawa, Eyrolles, 2006, page 5)
- Pour croître, un arbre a besoin d'eau, d'oxygène, de lumière, d'éléments nutritifs tirés du sol, etc. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 173)
- Augmenter de quelque façon que ce soit, en parlant des choses.
- La vitesse de circulation de la monnaie croissait ainsi de jour en jour et sa répudiation définitive semblait devoir être prochaine. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 octobre 1923 - 11 octobre 1924), Les Presses Universitaires de France, 1925 (réimpression 2e édition revue), page 93)
- La rivière a crû, est crue. - Les pluies, les neiges l’ont fait croître.
- Naître, pousser, en parlant des herbes, des plantes, des fruits, etc.
- La laine apparait au mois de septembre, croît pendant l’hiver et tombe au printemps, au moment de la mue ; on peigne tous les deux jours, sur l’animal vivant, la toison avec un démêloir jusqu’à ce que celui-ci n’amène plus de duvet. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Cette stérilité contraste avec les nombreuses touffes de retems et de verdure qui croissent dans le lit de la vallée. — (Antonin Jaussen & Raphaël Savignac, Mission archéologique en Arabie: Les châteaux arabes de QueṣairʾAmra, Ḫarâneh et Ṭûba, E. Leroux, 1922, volume 1, page 25)
- Ce pays est bon, toutes sortes de plantes y croissent.
- lencloitre
-
emplâtre
- (Médecine) Médicament solide et glutineux, qui se ramollit par la chaleur et qu'on applique sur telle ou telle partie du corps, après l’avoir étendu sur de la toile.
- Le traitement par l’obturation canulaire et l'application de l’emplâtre vinrent à bout assez rapidement de la sténose spasmodique, qui, se joignant à la sténose vraie, se produisait quand on décanulait cette enfant. — (Annales des maladies de l’oreille, du larynx du nez et du pharynx, vol. 36, part. 2, éd. G. Masson, 1910, page 58)
- […] la « petite », fendue au genou, pelée au coude, saignait tranquillement sous des emplâtres de toiles d’araignée et de poivre moulu, liés d’herbes rubanées… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 9)
- (Par analogie) Maçonnerie appliquée à un mur pour le consolider.
- Quantité de jours, de fenêtres ont été bouchés pour empêcher l’écroulement ; sur la droite, de haut en bas, on a plaqué un énorme emplâtre de maçonnerie, cela est piteux. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Sens figuré) (Familier) Personne qui n’a aucune vigueur d’esprit, qui est incapable d’agir comme il convient, qui ne fait qu’apporter de l’embarras dans les affaires dont elle se mêle.
- C’est un pauvre emplâtre. Quel emplâtre que cet homme-là !
- (Argot) Coup porté en se battant.
- Et l’inconnue pleuraComme on pleure au théâtreEn voyant des pantinsSe foutre des emplâtres. — (Léo Ferré, L’Inconnue de Londres)
- (Horticulture) Englumen utilisé pour accélérer la cicatrisation des arbres.
- (Désuet) Pièce que l'on colle sur une chambre à air pour boucher un trou, rustine.
-
psychiatre
- (Médecine) Médecin spécialiste de la psychiatrie.
- Je l'ai déjà indiqué; un cyclothymique est soigné d'habitude par son médecin habituel; plus rarement il va consulter un médecin neurologique, et ce n'est qu'exceptionnellement qu'il s'adresse à un psychiatre. — (Armand Marie, Traité international de psychologie pathologique, Alcan, 1911, volume 2, page 721)
- Il serait donc vain de nier l'existence et les progrès des maladies mentales au XIXe siècle. Les psychiatres classificateurs de l'époque n'ont pas travaillé à enfermer des innocents. A partir des années 1800, la société est massivement pathogène. Et c'est normal. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 82)
- Seulement, exiger de son nouveau partenaire et/ou de ses enfants de bouleverser très rapidement leur quotidien est risqué, estime le psychiatre Christophe Fauré. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 33)
-
albâtre
- Gypse d’une pâte homogène, d’un grain fin, demi-translucide, susceptible d’un beau poli, et qui présente quelquefois des veines colorées.
- ― Ô ma chère Laura, lui dis-je avec effort en appuyant mes lèvres sur sa main, comment peux-tu appliquer le mot de travail ingrat à l’admirable voyage que nous avons fait ensemble dans le cristal ? Rends-moi cette resplendissante vision des océans d’opale et des îles de lapis ! Retournons aux verts bosquets de la chrysoprase et aux sublimes rivages de l’euclase et de la spinelle, ou aux fantastiques stalagmites des grottes d’albâtre qui nous invitaient à un si doux repos ! Pourquoi as-tu voulu me faire franchir les limites du monde sidéral et me faire voir des choses que l’œil humain ne peut supporter ? — (George Sand, « Laura. ― Voyage dans le cristal/I », in Laura - Voyages et impressions, Calmann Lévy, 1881 (1865))
- Un mort était dessus. Ses pieds pâles et mats, comme de l’albâtre lavé, dépassaient le bout du drap qui l’enveloppait. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 34)
- Je pense aussi au mot « albâtre » – dont Cléopâtre a la pureté – puis j’évoque des images de portiques, de colonnes devant lesquelles se promènent les philosophes alexandrins – vieux pouilleux en guenilles – qui interfèrent dans ma mémoire avec ce que je connais de la moderne Alexandrie. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 138)
- Vase d’albâtre.
- (Poétique) Blanc. — #FEFEFE
- L’albâtre de son sein.
- T’aimera le vieux pâtre,Seul, tandis qu’à ton frontD’albâtreSes dogues aboieront. — (Alfred de Musset, Ballade à la lune)
- Il se plut à pétrir d’incarnat et d’albâtreLes charmes arrondis du sein de Pompadour, — (Voltaire, 1751, Épître 84, Au roi de Prusse)
-
embattre
- Cercler une roue avec une bande de fer.
- Retoucher un outil en métal avec un marteau.
- Je les trouve assis par terre à l’ombre, la petite enclume plantée entre les jambes écartées, travaillant la faux à petits coups précis du « marteau à embattre ». — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 184)
- Quand la bonne femme y vint, vers les huit heures, avec un copieux déjeuner, elle le trouva assis qui embattait mélancoliquement sa faux. — (Revue littéraire de Franche-Comté, 1866, in Contes populaires et légendes de Franche-Comté, Presses de la Renaissance, 1978, page 108)
-
bellâtre
- Homme chez qui l’impression de beauté est gâtée par un air de prétention niaise et de contentement de soi-même.
- C’était bien le bellâtre que ses antécédents annonçaient ; mais l’âge l’avait déjà doté d’un petit ventre rond assez difficile à contenir dans les bornes de l’élégance. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, 1837)
- […], et le bellâtre à tête plus ou moins simiesque, bovine, équine, porcine, corvidée ou batracienne, — toute la lyre esthétique ! — exulte devant son miroir, se tient pour la copie la plus parfaite de l’Antinoüs, et se fait a lui-même les yeux doux. — (Auguste Dietrich, 31 décembre 1911, « Préface » de Fragments sur l'histoire de la philosophie, par Arthur Schopenhauer, Paris : Librairie Félix Alcan, 1912, p. 12)
- – Eh ! dit âprement Mme Larralde, est-ce notre faute, à nous, si son bellâtre de capitaine la trompe ? Nous pâtissons déjà assez des fredaines de ce monsieur, et il faut, par-dessus le marché, que nous supportions son caractère, à elle. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 168.)
- La cervelle du bellâtre se mit à bouillonner comme un chaudron de confiture. — (San-Antonio, Les cochons sont lâchés, 1991)
- Derrière ma façade de stoïque bellâtre, je suis aussi solide qu’une statue de plâtre. — (Jonathan Painchaud, Pousse pousser)
-
pâtre
- (Élevage) Celui qui garde, qui fait paître des troupeaux de bœufs, de vaches, de chèvres, etc.
- Cependant là où cet Anglais s’était tué, un pâtre, suivi de son troupeau de chèvres, courait à toutes jambes, sautant de rocher en rocher, […]. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833)
-
combattre
- Attaquer son ennemi, ou en soutenir l’attaque.
- Les deux vaisseaux combattirent trois heures durant, […], jusqu’à ce que le crépuscule et aussi les nuages poussés par un vent de rafale les eussent dérobés à la vue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l’édition de 1921)
- Le 8 février, il combat contre un triplace, armé de trois mitrailleuses, et l'oblige à descendre dans nos lignes. — (Un héros de la France : Guynemer, Paris : éd. Jean Cussac, anonyme, s.d (1918), non paginé)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Faire la guerre.
- Le recto nous montre le Donjon du Château de Sillery dans la Marne après le bombardement. C'est là que combat Jules, dans les tranchées, comme artilleur, dans la bataille de la Marne. — (Véronique Battut, Mille bécots de ton Lucien : Certes postales à Thérèse 1914-1919, chez l'auteur/Lulu.com, 2018, page 198)
- Combattre pour son pays. — Combattre les ennemis de son pays.
- (Sens figuré) Lutter, tant au sens physique qu’au sens moral.
- Or savez-vous quels sont ses deux instincts naturels, irrésistibles dans l’ordre psychique ? c'est l’amour et la liberté. Ces deux instincts naturels se sont socialement combattus jusqu’à présent ; il a fallu que l’homme immolât ou plutôt subordonnât l’un à l’autre. — (Alexandre Dumas fils, La question du divorce, 1880, 12e éd., p.131)
- […]; c’est ainsi qu’en 1872 un écrivain belge recommandait de remettre en honneur les exorcismes, qui lui semblaient être un moyen efficace pour combattre les révolutionnaires. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p.28)
- Admettre cette préséance, c'est léser l'esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871, c’est accepter de voir rétablir les iniquités qu’ils ont combattues au prix de leur sang ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Combattre les difficultés, les raisons, les sentiments, les opinions d’autrui, un avis par des raisons solides.
- Combattre contre l’injustice.
- Ce remède pourra combattre le mal avec succès.
- Combattre de civilité, de politesse, de générosité, etc., faire assaut de civilité, etc.
-
idolâtre
- (Religion) Qui adore les idoles et leur rend des honneurs.
- Les nations idolâtres.
- Les peuples idolâtres.
- Rendre un culte idolâtre.
- Les Juifs ne voulaient plus de ses mœurs idolâtres, tous les autres de sa domination. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
- (Religion) Qui rend un culte divin à des êtres vivants ou à des choses autres que des idoles.
- Les Perses, qui adoraient le feu, les égyptiens, qui adoraient les crocodiles, étaient idolâtres.
- (Sens figuré) Qui aime quelqu’un avec excès, ou qui estime trop une chose, qui en raffole.
- Cette femme l’a subjugué, il en est idolâtre.
- Cette mère est idolâtre de ses enfants.
- Cette femme est idolâtre de sa beauté.
- Madame de Chasteller, bien dirigée par un mari idolâtre des petits moyens qui font tant d’effet à la cour, fut bien reçue des princesses, et jouit bientôt d’une position fort agréable. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- boisbenatre
- lattre
-
vératre
- (Botanique) Plante de la famille des Mélanthiacées, auquel appartient l’ellébore blanc (Veratrum album Linné).
- Les vératres sont très robustes et vivaces.
-
folâtre
- Qui aime à badiner, à jouer.
- On ne pouvait rien voir de plus gracieux que cette svelte blondine, jeune, gaie, folâtre ; pas un homme qui eût résisté à ses agaceries. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 2)
- À une petite distance de la bicoque de Dieu le père, le Pape-Dieu rencontra une troupe folâtre de femmes et de jeunes filles, parées d’étoffes voyantes et bigarrées. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
- […], je vois bien dans Boccace des plaisanteries folâtres et des narrations badines; […]. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Parfois la douairière réveillait chez sa jeune parente des élans de gaieté, ou des rires folâtres bientôt réprimés par une pensée importune. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ah! cette ville imbécile et mortelle […]. Elle prend des aspects de nécropole où les macchabées folâtres auraient licence de grimacer et de gesticuler sous un ciel putride, gonflé comme un égout. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)
- Oui, que le cerf blessé fuie et pleure, Le chevreuil épargné folâtres ! Car les uns doivent rire et les autres pleurer. Ainsi va le monde. — (Shakespeare, Hamlet, 1603)
-
iconolâtre
- Qui pratique l’iconolâtrie ou relève de cette pratique.
- Mais les choses avaient bien changé, et l’Église était devenue Iconolâtre, c’est-à-dire adoratrice d’images ; donc, les briseurs d’images, bien que tous les anciens Pères fussent de leur avis, étaient et sont restés hérétiques. — (Leconte de Lisle, Histoire populaire du Christianisme, VIIIe siècle, A. Lemerre, 1871)
-
mulâtre
- (Anthropologie) (Vieilli) Métis né d’un parent noir et d’un parent blanc ou de deux parents mulâtres.
- « Nous n’avons qu’une belle mulâtre, une jolie femme, bien faite; mais elle est stérile.» — (Jean-Charles Houzeau, La terreur blanche au Texas et mon évasion, 1862)
- Si Dris Ben-Aâlem, le caïd el-mechouar, gouverneur de la cour, commandant de la garde chérifienne, porte-parole du Sultan, était un mulâtre gigantesque à voix stentorienne. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 71)
- J’ai oublié ma réserve habituelle : parodiant cette boutade célèbre d’un pamphlétaire qui reprochait à un mulâtre de ne pas avoir eu le courage d’être nègre tout à fait, je me suis mise à persifler :— M. le délégué n’a pas eu la simplicité de s’appeler communément Dubois. Il a poussé le sens de la distinction, l’effort imaginatif et précieux jusqu’à se nommer Libois. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Un mulâtre en chandail chiné de rouge et vert, en casquette de toile blanche, était entré derrière elle et refermait la porte. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VI, Gallimard, 1937)
- (Haïti) Afrodescendant liotrique à la peau jaune ou café au lait et aux traits europoïdes.
-
cloître
- Partie d’un monastère qu’une clôture sépare du reste du bâtiment.
- Le démon, au contraire, a envoyé dans les cloîtres des monastères la faim et la soif d’entendre les paroles des hommes et les bruits du monde, en sorte qu’occupés d’un vain parlage, nous repoussions d’autant plus la parole divine, […]. — (Lettres complètes d’Abélard et d'Héloïse, Lettre VIII, traduction de Octave Gréard, Garnier, 1875, page 274)
- Partie d’un monastère qui est faite en forme de galeries, avec un jardin ou un préau au milieu.
- Un cloître est fort bien situé auprès d’une église ; il ménage heureusement la transition de la tranquillité du sanctuaire à l’agitation de la cité. On peut aller s’y promener, rêver, réfléchir, sans toutefois être astreint à suivre les prières et les cérémonies du culte ; les catholiques entrent dans le temple, les chrétiens restent plus souvent dans le cloître. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Rien n’est plus noble que ce cloître gothique attenant à la cathédrale Saint-Pierre de Condom. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Agadem, qu’il ne faut pas confondre avec Agadès, capitale de l’Aïr, est un ancien fortin abandonné, du type classique à cour intérieure, avec bâtiments donnant sur le puits et arcades en forme de cloître ; le fort est en ruine, […]. — (Roger Frison-Roche, Mission Ténéré, Paris : éditions Arthaud, 1960)
- (Par extension) (Familier) Monastère.
- On entre dans un couvent, on se jette dans un cloître : la mortification se pratique dans le cloître. — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, volume 5, 1834, page 536)
- Enceinte de maisons où logeaient autrefois les chanoines des églises cathédrales ou collégiales.
- Le cloître de Notre-Dame ou de Saint-Germain-l'Auxerrois.
- Édifice qui entoure une cour fermée.
- Les marchés d’esclaves les plus importants étaient ceux de Fez et de Marrakech. Je n’ai vu que ce dernier. C’était un préau carré entouré d’un cloître. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 33)
-
grisâtre
- Qui tire sur le gris.
- Quoique plusieurs grands espaces d’azur séparassent encore vers l’horizon de gros nuages noirs, on voyait des nuées blondes s’avancer avec une effrayante rapidité, en étendant, de l’ouest à l’est, un léger rideau grisâtre. — (Honoré de Balzac, Adieu, 1830)
- Leurs gros troncs, revêtus de branches flexibles, offraient une nuance grisâtre très caractérisée. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- C’était une édition pour enfants de la Case de l’oncle Tom. Un grand livre cartonné, illustré de gravures grisâtres. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 39)
-
abattre
- (Génériquement) Mettre à bas ; jeter à terre ; faire tomber.
- On vient d’abattre à Lyon un platane géant. Cet arbre cubait près de 12 mètres et le tronc seul pesait 19540 kilogr. — (Bulletin de la Société royale forestière de Belgique, volume 15, page 224, 1908)
- Pour les autres, il creusait des fossés, fagottait, écorçait des arbres ou les abattait. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre troisième)
- (Par analogie) Démolir, casser une maison, un mur, un plancher, etc.
- (Par extension) (Marine) Coucher un navire sur son flanc pour travailler à la carène ou à quelque autre partie qui est ordinairement submergée.
- (Par extension) (Médecine vétérinaire) Coucher un animal sur le flanc quand il doit subir quelque opération.
- Ce cheval est fougueux, on est contraint de l’abattre pour le ferrer.
- (Par extension) (Cartes à jouer) Mettre une ou plusieurs de ses cartes sur la table pour les montrer.
- Abattre son jeu, ses cartes, son dernier atout.
- (Par extension) (Charbonnage) Récolter le charbon au moyen d’un outil.
- Dans le cas de couche présentant des intercalations de schiste, prendre soin d’abattre le charbon puis le schiste. — (Jean-Louis Tornatore, Le charbon et ses hommes, Université de Metz, page 426)
- (Sens figuré) Expédier en peu de temps beaucoup de travail.
- Il a abattu un boulot énorme.
- Tout le travail que vous aurez abattu dans la journée n’aura servi à rien.
- Il avait beaucoup de mal à remuer les outils à cause de ses douleurs, mais il réussissait tout de même à abattre sa besogne. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 106)
- Le gouvernement en a plein les bras avec cette pandémie qui n’en finit plus. François Legault, Christian Dubé, Horacio Arruda abattent un boulot colossal sans compter les heures. — (Rémi Nadeau, La semaine gâchée de François Legault, Le Journal de Québec, 17 avril 2021)
- La lutte que nous menons présentement est loin d’être vaine, et la communauté scientifique abat un travail considérable. — (Luc Laliberté, Immunité collective impossible aux États-Unis?, journaldemontreal.com, 3 mai 2021)
- (Sens figuré) (Familier) Boire (une quantité réputée importante).
- Ils ont abattu dix bouteilles de vin et quatre de champagne ce soir-là.
- Tuer un animal.
- Ce chien était enragé : il a fallu l’abattre.
- Assassiner par arme à feu.
- Il a été abattu de sang froid.
- (Par extension) (Militaire) Détruire un avion en vol.
- Ce pilote a abattu trois chasseurs ennemis.
- (Sens figuré) Affaiblir physiquement et moralement.
- Une fièvre continue abat bien un homme.
- La moindre affliction l’abat.
- (Pronominal) Tomber brusquement.
- Et tout d’un coup, comme une masse, je m’abattis sur le colporteur que je bâillonnai et ligotai en un clin d’œil... — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
- A peine nos tentes sont-elles dressées, qu’une averse diluvienne s’abat sur le camp. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 131)
- Pareil à une bête tapie dans les hauteurs, le lourd rideau s’abattait, puis remontait au cintre, tandis que les duettistes venaient saluer. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L’Humanité, 7 septembre 2011)
- En avril 1872, les mouches de la Saint-Marc envahirent Paris et sa région. Elles volaient en abondance et venaient s'abattre sur les passants. L'apparition surprenante en nombre prodigieux de cet insecte fit craindre à certains l'annonce d'un fléau. — (Vincent Albouy, Des insectes en ville, Éditions Quae, 2017, page 33)
- (Pronominal) S’apaiser, en parlant du vent.
- Le vent s’abat, s’est abattu, est abattu.
- (Pronominal) (Spécialement) Tomber ou se laisser tomber (sur quelqu’un ou quelque chose) en provoquant un dommage.
- Au début de mars 1870, c’est-à-dire quatre mois avant la guerre entre la France et la Prusse, parmi la foule des étrangers qui s’abattirent sur Paris, aucun n’attira plus soudainement l’attention que la comtesse de Cagliostro. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Malgré les mouvements brusques, imprévisibles souvent du bateau, il restait debout à son poste, bien d’aplomb sur ses courtes jambes et il ne tressaillait même pas quand des paquets de mer s’abattaient sur ses vastes épaules. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), L’île des maudits, éditions J. Ferenczy et Fils, 1929, réédition 1980, chapitre VIII)
- Cette année-là, une épidémie s’étant abattue sur les phasianidés, Mme Lefur dut s’estimer heureuse de pouvoir remplacer par une oie sa dinde noëlesque. — (revue Lectures pour tous, Hachette et Cie, 1908, page 254)
- (Marine) Éloigner la proue d’un bateau du lit du vent, en faisant une abattée volontaire.
- Ce voilier vient d’abattre de trente degrés.
-
encloître
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe encloîtrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe encloîtrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe encloîtrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe encloîtrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe encloîtrer.
-
acariâtre
- D’un tempérament grincheux, aigri et fâcheux.
- Un esprit acariâtre.
- Elle est acariâtre et autoritaire : c’est un boulet. Il l’a épousée quand même : c’est une boulette. — (René Dorin)
- Un savetier vient de se marier à une femme qui se révèle passablement acariâtre. — (André Tissier, Farces françaises de la fin du Moyen Âge : Transcription en français moderne, Tome 3, 1999)
- Il rentre chaque soir à neuf heures chez sa vieille femme, devenue acariâtre avec l’âge. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
-
théâtre
- (Vieilli) Édifice destiné à la représentation.
- En effet, le matin même, le cardinal de Bourbon avait uni les deux époux avec le cérémonial usité pour les noces des filles de France, sur un théâtre dressé à la porte de Notre-Dame. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Lieu où l’on représente des ouvrages dramatiques, où l’on donne des spectacles.
- [Autrefois], l'État, dispensateur de tous les privilèges, obligeait les théâtres à s'ouvrir en tout temps, de peur que les internés de Paris ne fussent privés de récréation pendant les soirées de juillet. Mais comme l'autorité n'était pas assez forte pour contraindre le public à s'enfermer dans une étuve et à payer ce supplice-là, les théâtres mangeaient de l'argent depuis les lilas jusqu'aux vendanges, sauf à se rattraper sur les recettes d'hiver. — (Edmond About, Causeries, 1865)
- Le théâtre de Bacchus.
- Le théâtre de l’Opéra.
- Le Théâtre-Français.
- Théâtre de marionnettes.
- Théâtre en plein air.
- Ouvrir un théâtre.
- L’administration d’un théâtre.
- Le directeur d’un théâtre.
- La salle, la scène, les coulisses, le foyer d’un théâtre.
- Aller au théâtre.
- Pièce de théâtre se dit, en général, d’une tragédie, d’une comédie, d’un drame, d’un opéra, etc.
- Costumes de théâtre, vêtements servant dans les représentations théâtrales.
- Personnages de théâtre, personnages d’une pièce de théâtre.
- Gens de théâtre, acteurs et actrices de profession.
- C’est une femme de théâtre.
- Écrire, travailler pour le théâtre, Composer des tragédies ou des comédies.
- Mettre un sujet au théâtre, En faire une comédie, un drame, une tragédie.
- Mettre une pièce au théâtre, La donner aux acteurs, la faire représenter.
- Monter sur le théâtre, Choisir la profession d’acteur.
- Cet acteur a l’habitude, l’usage, l’expérience du théâtre, Il connaît son art, il en a la pratique.
- Fermer un théâtre, Cesser les représentations pendant quelque temps.
- Rouvrir un théâtre, Recommencer à jouer.
- Scène, partie élevée où les acteurs, vus de tous les points de la salle, exécutent les représentations dramatiques.
- Les décors du théâtre.
- Le devant du théâtre.
- Le fond du théâtre. Il vieillit en ce sens ; on dit plutôt aujourd’hui « scène ».
- (Sens figuré) Profession d’acteur.
- Se destiner au théâtre.
- Renoncer au théâtre.
- Quitter le théâtre.
- (Par extension) Art dramatique, de l’œuvre dramatique.
- Cet auteur est sans doute un poète, mais il n’entend rien au théâtre.
- Corneille et Molière ont fondé le théâtre en France.
- La pratique du théâtre.
- L’influence du théâtre sur les mœurs.
- Ensemble des pièces d’un auteur, d’un peuple.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Le théâtre de Corneille.
- Le théâtre de Molière.
- Le théâtre de Shakespeare.
- Le théâtre grec.
- Le théâtre français, italien, espagnol.
- (Sens figuré) Lieu où se passent des actions remarquables, où des hommes figurent et sont, pour ainsi dire, en spectacle.
- Tous les ambitieux qui ont paru jusqu’ici sur le théâtre de la Révolution ont eu cela de commun, qu’ils ont défendu les droits du peuple, aussi long-temps qu’ils ont cru en avoir besoin. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- Ces deux anges faisaient pâlir par les vives couleurs de leurs yeux humides, […], les fleurs du tapis moelleux, ce théâtre de leurs ébats, …. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Quelques minutes lui suffirent à franchir la distance qui la séparait du théâtre du combat. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Si […] je me suis décidé à ajouter ces pages à la vaste littérature marocaine, c’est que je crois sincèrement qu’elles pourront contribuer à mieux faire connaître le Maroc et à faciliter l’appréciation des événements dont ce pays est en ce moment le théâtre. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 8)
- Dans les semaines qui suivent, la place de la République à Paris et d’autres places dans d’autres villes de France deviennent le théâtre d’une occupation citoyenne. — (Catherine Vincent, Un an après, Nuit (toujours) debout ? sur LeMonde.fr. Mis en ligne le 30 mars 2017, consulté le 2 avril 2017)
-
matre
- (Famille) Mère.
-
âtre
- (Rare) Noir foncé et mat.
- La jusquiame y croissait aussi, avec ses couleurs âtres et ses fleurs meurtrières. — (Nodier)
- Et son voile brumeuxLes zigzags du tonnerreEt la sombre colèreDu flot âtre et spumeux. — (Amédée Pommier, Océanides et fantaisies, page 42)
-
opiniâtre
- Qui est trop fortement attaché à son opinion, à sa volonté, en parlant des personnes.
- Tous les sots sont opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots. — (Baltasar Gracián, L'homme de cour, traduction de Amelot de la Houssaie, 1702)
- Celui-là est défendu contre les quémandeurs trop opiniâtres par une sorte de femelle revêche, bourrue, grimaçante, qui s'entend à merveille à décourager les volontés les plus obstinées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 183)
- Un esprit opiniâtre.
- Un enfant opiniâtre.
- La nature envers moi moins mère que marâtreM'a formé très rétif, et très opiniâtreSurtout lorsque quelqu'un veut m'imposer la loi. — (Philippe Néricault Destouches, Le Glorieux, Philinte, Acte III, sc.7)
- (Par extension) Se dit des choses où l’on met de la persévérance, de l’obstination, de l’acharnement.
- Le combat fut opiniâtre.
- Une défense opiniâtre.
- Un travail opiniâtre vient à bout de tout.
- Il a gardé un silence opiniâtre.
- (Par extension) La nature opiniâtre de Cédric dut fléchir devant de tels obstacles. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Médecine) Qui dure longtemps, qui résiste aux remèdes.
- Bien qu'il fût Islandais pur sang , il semblait supporter difficilement le climat de son pays : il était affligé d'une toux opiniâtre. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 78)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.