Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ambulancière
Que signifie "ambulancière" ?
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- (Médecine) Celle qui appartient au service d’une ambulance militaire ou civile.
- Arrivé sur les lieux de l’accident, le policier a appris par l’ambulancière que l’accusé était rentré chez lui et qu’elle l’avait suivi. — (Recueils de jurisprudence du Québec: Cour d’appel, Cour supérieure, Cour provinciale, Cour des sessions de la paix, Tribunal de la jeunesse, volume 3, 2005)
- (En particulier) Personne qui transporte et accompagne, dans des véhicules affectés à cet usage, des malades, des blessés ou des parturientes.
- L’ambulancier / l’ambulancière est à la fois un auxiliaire sanitaire et un transporteur spécialisé. — (Ambulancier / Ambulancière : métier, études, diplômes sur cidj.com. Consulté le 25 octobre 2019)
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ambulancière".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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légère
- Féminin singulier de léger.
- La vive et légère indigène, comme un chamois dans les roches alpestres, marchait d’un pied sûr au milieu des glaçons. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
- Le terrien ne peut, à la façon du chasseur amérindien, décabaner selon ses caprices et ceux du gibier, et dresser autour d’un piquet sa tente légère, car s’il est le gardien de sa maison, sa maison le garde. — (Cahiers de géographie de Québec, 1967, n° 22 à 24, page 215)
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nickélifère
- Qui contient du nickel.
- Contrairement à la matière du projectile (iridium, magnétite nickélifère) qui est distribuée uniformément sur toute la planète, les quartz choqués se retrouvent essentiellement sur le continent nord-américain, autour du Golfe du Mexique. — (L’origine météoritique de l’extinction de masse du Crétacé : les preuves s’accumulent)
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amidonnière
- Celle qui fabrique ou qui vend de l’amidon.
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bruyère
- (Botanique) Plante ligneuse du genre Erica, dont le feuillage est toujours vert et qui croît dans des terrains incultes et sablonneux.
- Le rucher se composait de 75 ruches avec 10 à 12 k. d'abeilles. La récolte se faisait sur une petite bruyère, dite la grelotteuse (Erica cinerea). Le miel récolté était si clair, que le fond du seau en était visible. — (L'Apiculteur, vol. 63-64, Société centrale d'apiculture, 1919, page 295)
- (Par analogie) (Botanique) Nom donné à plusieurs autres plantes de la famille des Éricacées appartenant aux genres Bruckenthalia, Calluna (les callunes), Daboecia et Pentapera entre autres.
- On commence d'abord par nettoyer le sol en arrachant les ronces, les épines, les bruyères, etc., puis on procède à l'abatage du taillis. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 162)
- Lieu où croissent ces plantes.
- Son casse-pierres sur l’épaule, le carnier de toile, bourré d’un morceau de pain bis, sur le dos, il dévala la bruyère, prit la route. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- La bruyère spongieuse à Erica Tetralix est souvent en continuité avec des petits ilots de l'association à Schœnus établis dans la zone des marnes supra-gypseuses et l'on constate alors , à la marge des deux groupements un mélange de leurs éléments respectifs. — (Pierre Allorge, Les Associations végétales du Vexin français, thèse de doctorat, 24 novembre 1922, p.256)
- La plus grande métairie en superficie était Mauvy : 140 hectares environ, mais la surface labourable ne représentait que 18 % des terres (25 hectares), car l'essentiel était constitué de bruyères (72 hectares), de pâtures (24 hectares) et de taillis (14,3 hectares). — (Isabelle Aristide, La fortune de Sully, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1990, Open Edition book, 2014, page 311)
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bouquetière
- (Vieilli) Celle qui fait des bouquets de fleurs naturelles pour les vendre.
- Je demandai à M. Mille s’il pensait que cette bouquetière fût une personne de bien. Il me répondit qu’il s’en fallait de tout, mais qu’on devait être poli avec toutes les femmes. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 154)
- À l’autre bout du pont, une bouquetière, ridée, barbue, celle-là, grise d’ans et de poussière, les poursuivit avec son panier chargé de mimosas et de roses de Nice. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 39)
- Travaillant probablement pour les jardiniers, les bouquetières se sont constituées progressivement d’elles-mêmes en communauté distincte, prenant ainsi leur indépendance au xve siècle. — (Sabrina Cauchy, Les bouquetières-chapelières en fleurs à Paris sous l’Ancien Régime, Master 1 : Université Paris XII, 2007)
- A la fin du Moyen Age, les bouquetières entrent en concurrence avec les jardiniers dans l’art de composer le « chapel de fleurs », traquant les contrevenants pour asseoir leurs privilèges. — (Les bouquetières, dans La France pittoresque, no 11, juillet/août/septembre 2004)
- Autre nom du pique-fleurs.
- Nous devons à un « Ami » une bouquetière de Savone, décor grand feu de scènes champêtres en camaïeu bleu. — (Cahiers de la céramique et des arts du feu, 1955)
- Le musée de la Faïence Jules Verlingue Quimper conserve une bouquetière de table décagonale […]. — (Bernard Jules Verlingue, Edith Mannoni, Les faïences de Quimper, Éditions Massin, 1990)
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consignataire
- Celui, celle qui est préposé à la garde d’une consignation.
- Le consignataire délivra les fonds.
- (Commerce) Négociant ou commissionnaire auquel on adresse soit un navire, pour qu’il en opère le désarmement et le réarmement, soit les marchandises chargées sur un bâtiment, pour qu’il les reçoive en dépôt ou se charge de les vendre.
- Le consignataire du navire, substitué aux obligations du capitaine pour la délivrance de la cargaison, est tenu de délivrer les marchandises qu’il a reçues et telles qu’il les a reçues, à moins de prouver le cas fortuit ou la force majeure. — (Revue internationale du droit maritime, Volumes 11 à 20, 1906)
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temporaire
- Pour une durée limitée, éphémère.
- Y sont particulièrement choyées, car rares, ses pelouses calcaires, ses mares temporaires de type méditerranéen, ainsi que ses aulnaies et frênaies alluviales. — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 31)
- 10% des victimes en ITT, 10% en Seine-Saint-Denis 10% des agressions déclarées l’an dernier ont donné lieu à des interruptions temporaires de travail (ITT) pour les victimes, et 10% de ces agressions en France ont lieu en Seine-Saint-Denis. — (20minutes)
- Alors que la pollution de l’air serait responsable de 7 millions de morts prématurées chaque année dans le monde, ces chutes, même temporaires, ont certainement sauvé des vies, selon certains experts. — (AFP, Covid et pollution de l’air, entre beau fixe et relation toxique, Le Journal de Montréal, 21 novembre 2020)
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cimetière
- (Funéraire) Lieu où l’on enterre les morts.
- Si l'un des pèlerins venait à mourir sur le bateau, le capitaine devrait ne point pratiquer aussitôt l’immersion, mais bien atterrir quelque part et faire ensevelir le défunt dans un cimetière . — (« Pèlerinage en Terre Sainte au temps jadis », dans Jérusalem, tome 4, 1911, page 368)
- Rétoil, qui est marbrier au cimetière de Volvic et nous a promis à chacun sa meilleure inscription, grave en attendant dans le marbre de la cheminée. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Un ravissant cimetière, tout gai, tout ensoleillé, tout fleuri de clématites et de roses entoure l’église. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- La route passe devant le cimetière où se trouvent toutes les tombes des premiers travailleurs français du canal victimes de la terrible fièvre jaune. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- On avait cueilli autour de l’église et dans le cimetière. Maigrement fruités les arbres donnèrent moins d’une demi-hottée chacun ; mais quelle graine ! Nourrie du suc des Trépassés, ronde comme une prunelle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Thôphi, c'est-y au Crozant (pour à Crozant) ou au Sagnat (pour à Sagnat) que tu veux que je t’enterre ? Dis-le-moi, te gêne pas. Au Crozant, le cimetière est plus respirable et bien sec, dans le roc ; au Sagnat il est plus rencoin, plus chez soi, bien douillet. » Parot geint. « Oh ! mon Thôphi. Eh bien ! t'en fais une bouillotte : quelle jolie grimace tu vas nous laisser en souvenir ? — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 365)
- (Sens figuré) (Par extension) Lieu servant de dépôt d’objets usagés encombrants.
- L’Arc-en-Ciel a quatre ou cinq cents heures de vol ; […]. Or, au début de 1936, il était démonté, prêt à entrer au cimetière des vieux zincs. — (Jean Mermoz, Mes Vols, p.108, Flammarion, 1937)
- Une fois à Beaugency, il traversa le pont et s'engagea dans la forêt solognote à la recherche du cimetière de voitures. — (Jean Dideral, Le charmeur de voitures, Les Éditeurs français réunis, 1976, page 35)
- (Sens figuré) (Par extension) Là où git ce qui a disparu.
- Aujourd'hui, ce ne sont pas seulement les idéologies que l'on enterre au cimetière des illusions, mais la science, l'art et la morale. — (L'horizon de la culture : hommage à Fernand Dumont, Presses de l'Université Laval, 1995, page 217)
- Car enfin, n'est-ce pas là, dans ce cimetière des vanités, entre cartes postales et bibelots que s'achève irrémédiablement toute comédie littéraire ? — (Jacques Lederer, Est-ce ainsi que les hommes écrivent ?, Librairie éditions Tituli, 2015)
- Au rythme d’un blues de la Nouvelle-Orléans ils allèrent ensemble enterrer l’idéologie communiste, dans le cimetière des croyances perdues. Celui où déjà l'attendaient l'anarchie, la monarchie, la synarchie, et bien d'autres sociétés tribales. — (Robert Loreto, La Parabole de Kuelap, Éditions Librinova, 2019, chap. 7)
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buvetière
- Celle qui tient une buvette.
- En flanc-garde, l’institutrice, aux oreilles trouées, sans boucles ; à côté d’elle la mère Lignelet, la buvetière, dont les oreilles se refermaient chaque année, et enfin, tout au bout, se débattant, la pauvre Pierrette, qui n’avait ni boucles d’aïeules, ni aïeules, ni parents, et qui se sentait trop pauvre même pour être vaccinée. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 90)
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père
- Mâle ayant fécondé un ovule qui a donné naissance à un enfant.
- Rabalan était le dernier représentant d’une famille de sorciers qui, durant plus d’un siècle, régnèrent dans Trélotte. Son arrière-grand-père, son grand-père, son père, tous ses oncles et tous ses cousins avaient été sorciers, et l’on racontait d’eux des choses terribles et merveilleuses. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Rabalan)
- À mon père, inaccessible et caché comme un dieu, je ne saurais directement penser. — (Pierre Michon, « Vies d'Eugène et de Clara », in Vies minuscules, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1984, page 71)
- Un bon père, un père tendre.
- Être père de plusieurs enfants.
- Tendresse de père, amour de père.
- Il faut honorer son père et sa mère, respecter son père, obéir à son père.
- Les enfants ne peuvent avoir trop de déférence, trop de respect pour leur père.
- Cet enfant a perdu ses père et mère.
- Individu mâle qui a pris le rôle et la responsabilité paternelle dans la vie d’un enfant.
- (Par extension) (Souvent au pluriel) Ascendant, quel que soit le degré de parenté.
- C’est la loi de mes pères, répondit Rébecca ; elle leur a été donnée au milieu des foudres de la tempête, sur le mont Sinaï, dans la nue et dans le feu. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Nos pères étaient donc plus sages que nous lorsqu’ils repoussaient l’idée des courses. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Nous considérons aujourd’hui comme une parfaite cuistrerie l’ancienne prétention qu’eurent nos pères de créer une science de l’art ou encore de décrire l’œuvre d’art […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 195)
- (Sens figuré) Celui qui a beaucoup fait pour la prospérité, pour le salut, pour le bonheur d’un peuple ou d’une classe nombreuse de personnes, qui agit envers ceux dont il prend soin comme un père agirait envers ses enfants.
- Cicéron fut appelé le père de la patrie.
- Ce général est le père de ses soldats.
- Cet homme est le père des pauvres.
- Ce maître est un père pour ses élèves.
- (Religion) (Surtout au pluriel) (Par ellipse) Père de l’église.
- En vain donc ces dangereux interprètes nous crient que le gros des Pères n'a jamais examiné critiquement, le vrai ou le faux des explications littérales de la Bible ; qu'aussi la Tradition varie fort sur cela ; […]. — (Père Ignace de Laubrussel, Traité des Abus de la Critique en Matière de Religion, Paris : Grégoire du Puis, 1711, vol.2, page 135)
- Alors que les premiers Pères expliquaient les analogies entre les enseignements des Écritures et ceux des philosophes par des contrefaçons diaboliques […] un Origène, un Eusèbe, un Ambroise recourent à la théorie du plagiat des Écritures par les Sages de la Grèce. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Homme ayant inventé ou fait naître une science, un art, une technique.
- Cet écrivain est considéré comme le père de la poésie anglaise. — (Magali Favre, Si la langue française m'était contée, Fides, 2021, page 203)
- Mon département a eu l’honneur de donner naissance au père de l’Entomologie ; l’illustre Latreille. — (Edmond Perrier, préface à Le Faune de France - Coléoptères de Alexandre Acloque, Baillière, 1896)
- Mais ce fut le comte de Chardonnet […] qui fut véritablement le père de ce nouveau produit industriel. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Tout autre fut l’attitude de l’oratorien Richard Simon, le père de la critique biblique, dont les controverses avec Bossuet sont restées célèbres. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Remarquons d’entrée de jeu qu’il faut méconnaître le père de la théorie de la relativité pour imaginer qu’il ait pu assimiler l’astrologie à une « science ». — (Denis Hamel, Albert Einstein, astrologue ? Vous voulez rire ? La fin d’un canular, dans Le Québec sceptique, n°57, été 2005, p. 31)
- Il y est encouragé par l’ingénieur Oskar von Miller, le « père » de l’hydroélectricité allemande, qui y voit une solution pour électrifier le pays. — (Ludovic Dupin, La Centrale qui a électrifié la Bavière, dans L’Usine nouvelle, n°3252, 8 septembre 2011, page 8)
- Titre donné aux dignitaires des congrégations et des ordres religieux.
- Le père Cotton craignait si peu que ses pénitentes le quittassent, qu’au contraire il leur conseillait d’aller parfois aux autres confesseurs […] — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, Hachette & Paulin, 1845, 3e éd., p. 83)
- Ces négociants, volés et persiflés par les jésuites, les attaquèrent en justice réglée ; ils prétendirent que ces pères, en vertu de leurs constitutions, étaient solidaires les uns pour les autres, et que ceux de France devaient acquitter les dettes des missions américaines. — (Jean le Rond d’Alembert, La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée), Édouard Cornély, 1888)
- À peine majeur et par les soins de l’Ignacien, Laurent Tailhade fut marié à une hoberelle bretonne dont le terre à terre provincial et l'esprit façonné par les Pères étaient capables de couper les ailes au poète le mieux doué. — (Fernand Kolney, Laurent Tailhade: son œuvre, étude critique, Carnet-Critique, 1922, page 9)
- (Religion) Première personne de la sainte trinité, dans la doctrine chrétienne trinitaire.
- Le père, le fils et le Saint-Esprit.
- Le père éternel.
- (Vieilli) (Sens figuré) (Familier) Homme d’un certain âge que l’on traite avec familiarité. Dans certains cas cette appellation peut contenir une nuance de déférence voire d’admiration affectueuse.
- Par un entrebâillement de rideaux, un rayon de soleil planta dans la pièce sa lance d’or, et son éclat […] sembla transformer la chambre du poêle du père Jourgeot. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Un jour, je découvris une inscription toute fraîche sur le mur de l’École, je m’approchai et lus : « Le père Barrault est un con . » […] Mais, quand je détournais mon regard [du mot « con »], c’était pour retrouver l’appellation infâme : « le père Barrault », qui m’épouvantait plus encore : le mot « con », après tout, je ne faisais qu’en augurer le sens ; mais je savais très bien qui on appelait « père Untel » dans ma famille : les jardiniers, les facteurs, le père de la bonne, bref les vieux pauvres. Quelqu’un voyait M. Barrault, l’instituteur, le collègue de mon grand-père, sous l’aspect d'un vieux pauvre. […] Il me semblait à la fois qu’un fou cruel raillait ma politesse, mon respect, mon zèle, le plaisir que j’avais chaque matin à ôter ma casquette en disant « Bonjour, Monsieur l’Instituteur » et que j’étais moi-même ce fou, que les vilains mots et les vilaines pensées pullulaient dans mon cœur. […] Je murmurai : « Le père Barrault pue » et tout se mit à tourner : je m’enfuis en pleurant. Dès le lendemain je retrouvai ma déférence pour M. Barrault, pour son col de celluloïd et son nœud papillon. — (Jean-Paul Sartre, Les Mots, I, 1964)
- D’abord le père Perrault. (Le titre de père, en Craonnais, est obligatoirement accolé au nom des hommes, même célibataires, qui ont dépassé la quarantaine et n’ont pas droit, de naissance, à s’entendre appeler « monsieur ». Il est officiellement employé en chaire.) — (Hervé Bazin, Vipère au poing, 1948, V)
- Fête (souvent bachique), apparue dans l’armée pour célébrer un certain nombre de jours avant la quille. Note : Cette fête est aujourd’hui présente dans certains lycées un certain nombre de jours avant le baccalauréat, et dans quelques autres écoles un certain nombre de jours avant le diplôme.
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concentrationnaire
- Relatif aux camps de concentration.
- L'univers concentrationnaire.
- Une expérience concentrationnaire.
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chevalière
- (Noblesse) Celle qui avait reçu l’ordre de la chevalerie.
- Chevaleresse ou chevalière, les mots existent au Moyen Âge, en latin comme dans les langues d’oïl et d’oc, non seulement pour désigner la femme d’un chevalier, mais aussi la cavalière, celle qui combat à cheval, ou encore la dame qui appartient à un ordre de chevalerie. — (Sophie Cassagnes-Brouquet, Chevaleresses : une chevalerie au féminin, Place des éditeurs, 2013, page 7)
- (À notre époque) Femme portant le grade de chevalier dans certains ordres religieux, militaires ou civils.
- Les chevalières de la Légion d’honneur — (« Les chevalières de la Légion d’honneur », dans Le Petit Journal, 18 juin 1865, page 1 [texte intégral])
- Comme les femmes n’occupent chez nous aucune position officielle ni dans la magistrature, ni dans le clergé, ni dans l’armée, le nombre des services rendus à l’État par les petites et les grandes dames est nécessairement fort restreint. On serait obligé d’accorder des brevets de chevalières, d’officières ou de commandeuses aux mères de famille qui ont le plus d’enfants, et aux jeunes filles qui en ont eu le moins. — (Henri Rochefort, La grande Bohême, Librairie Centrale, Paris, 1867, page 174)
- C’est en 1887 que Mme Furtado-Heine a été décorée de la Légion d’honneur. A cette-là, la Légion ne comptait ou n’avait compté que très peu de chevalières en dehors des religieuses. […] Mlle Rosa Bonheur reste aujourd’hui la seule officière. — (« Les femmes décorées », dans Le Gaulois, no 5515, 12 décembre 1896, page 1 [texte intégral])
- Veiler (Véronique, Marie-Thérèse, Claude), lieutenante-colonelle. Chevalière du 18 janvier 2001. — (« Décret du 30 octobre 2019 portant promotion et nomination dans l’ordre national du Mérite en faveur des militaires n’appartenant pas à l’armée active », dans Journal officiel de la République française, 1er novembre 2019 [texte intégral])
- Officière de l’Ordre du Canada et chevalière de l’Ordre national du Québec, Andrée Lachapelle a participé au début de la télévision québécoise dans les années 1950. — (« Andrée Lachapelle est décédée », dans Métro, 21 novembre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) (Noblesse) Épouse d’un chevalier.
- Dira-t-on aujourd’hui Monsieur l’Écuyer, Madame l’Écuyère, Monsieur le Chevalier, Madame la Chevalière ? — (Antoine-Louis-Pierre-Joseph Godart de Belbeuf, De la noblesse française en 1861, 1861)
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boutonnière
- (Couture) Petite fente faite à un vêtement pour y passer un bouton.
- Tartous Hama, en smoking d’ottoman blanc, une rose desséchée à sa boutonnière, pieds et poings liés, le visage convulsé et bleu, les yeux exorbités. — (Jypé Carraud, Tim-Tim-Bois-Sec, éditions Payot et Rivages, 1996, collection Rivages/Mystère, page 21)
- Orlando se tenait devant son miroir, cherchant à tâtons les boutonnières de sa chemise. Encore une fois, les perles venaient de lui glisser des doigts et étaient tombées par terre. — (India Grey, Le secret d'Easton Hall, traduit de l'anglais, Éditions Harlequin, 2009, chapitre 7)
- (En particulier) Petite fente sur un costume par laquelle on attache les décorations civiles ou militaires
- Les mâles éclairs de ses yeux bleus, la bravoure inscrite dans les rides de ses joues flétries, annonçaient qu'il avait acheté par de rudes travaux le ruban rouge qui fleurissait la boutonnière de son habit. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Les Palmes académiques, dont le Quatorze Juillet va fleurir tant de boutonnières, m'ont laissé toute une suite d'impressions désastreuses. — (Maurice Talmeyr, « Causerie », dans La Revue hebdomadaire, 1re année, tome 2, Paris : Librairie Plon, 1892, page 153)
- Les vieux ramollots du temps jadis, ces vétérans des guerres d'Italie et de Crimée qui promenaient leurs redingotes sanglées à la taille et épinglées de rouge à la boutonnière sous les ombrages du Champ-de-Juillet en regardant manœuvrer les jeunes recrues, […]. — (Léon Jouhaud, Souvenirs de la grande guerre, 1919, édit.2005, page 100)
- […]; une véritable épidémie de petits drapeaux et d’insignes pour boutonnières s’abattit sur les torrents de jeunesse laborieuse et pressée […]. Il était dangereux de ne pas avoir d’insignes patriotiques au revers de l’habit. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 213 de l’édition de 1921)
- (Chirurgie) Incision.
- (Géologie) Dépression creusée par érosion dans l'axe d'un anticlinal.
- Les goûts de ma mère étaient plus futiles. Elle mourait d’envie d’aller voir un puits artésien dans la région du Nord et cette fameuse boutonnière du pays de Bray qui lui suggérait cette idée amusante : peut-être que dame Nature avait besoin, comme tout le monde, de coutures et de boutons pour ajuster sa verte parure de prairies et de guérets ? — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, pages 92-93)
- Auneuil est un village situé sur le rebord sud de la boutonnière du pays de Bray, où la structure géologique a permis l’affleurement de couches d’argile de grande qualité. — (Jean-François Belhoste et Paul Smith, Patrimoine industriel: cinquante sites en France, Éditions du Patrimoine, 1997, page 86)
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aréolaire
- (Didactique) Qui est rempli d’aréoles.
- (Anatomie) Relatif à l'aréole.
- (Mécanique) Vitesse aréolaire : Vitesse de balayage d'une aire par un rayon.
- (Géologie) Qui érode latéralement.
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déficitaire
- Qui se solde par un déficit.
- Budget déficitaire.
- Récolte déficitaire, qui est inférieure comme rendement aux besoins de la consommation.
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débonnaire
- Bon ; gentil ; bienveillant.
- C’était un prince débonnaire aimé du peuple.
- Le médecin obligea petit Jacques à lâcher ses fourneaux pour être valet. Il entra en cette qualité chez une vieille dame, autoritaire et hautaine avec tout le monde, seulement débonnaire avec lui, Mme Silencemoï, la veuve du fabricant de soie végétale. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, pages 136-137)
- Tignasse était sourd comme un pot, et par suite merveilleusement débonnaire. Il suffisait de contenter sa vue, et tous les plaisirs de l’oreille – cris, miaulements, mugissements, chansons et coups de sifflet – nous étaient permis. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 307)
- Nous ferons, tout d’abord, observer que Pilate, procurateur de Rome en ces contrées lointaines, représente César, en l’occurrence Tibère, lequel n’est pas précisément un empereur débonnaire et naïf. — (Robert Ambelain, Jésus ou le mortel secret des Templiers, 1970)
- Conciliant ; facile à vivre ; indulgent ; tolérant.
- Le roi débonnaire, se souciant aussi peu de sa dignité que ses compagnons de table, riait, buvait et badinait au milieu de la bande joyeuse. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Dieudonné Djonabaye n'a rien en apparence d'un foudre de guerre. Calme et débonnaire, une corpulence de bon vivant dont la lourdeur est accentuée par des difficultés à se déplacer, rien en lui ne trahit un bagarreur constamment sur la brèche. — (Thierry Perret, Le temps des journalistes : L'invention de la presse en Afrique francophone, Éditions Karthala, 2005, p. 172)
- (Péjoratif) Trop conciliant, d’une gentillesse qui confine à la faiblesse.
- C’était un mari débonnaire qui fermait les yeux sur les liaisons de sa femme.
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nattière
- Celle qui fait et vend des nattes.
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commère
- (Vieilli) Personne qui est la marraine d’un même enfant, du point de vue du parrain, du père et de mère de l’enfant.
- SUZANNE. Mes amis, je vous présente le nouveau fermier de Gros-Bois.NANETTE, à André. Na !… quand je vous avais dit que vous seriez content d’la commère que je vous donn’ra,ANDRÉ, à Landuriau. Si je suis parrain aujourd’hui, c’est à charge de revanche, et je te le promets avant un an… Partons pour le baptême… Ma commère, voulez-vous permettre ? — (Saintine , « La Paysanne demoiselle » dans Le Magasin théâtral : choix de pièces nouvelles, jouées sur les théâtres de Paris, Paris, Marchant, 1834, page 19)
- Napoléon Bayet s'y est installé tout aussitôt après la guerre ; il y a ramené sa commère, et six enfants lui sont nés : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Familier) (Péjoratif) Femme bavarde, qui aime jaser, médire d’autrui. — Note : On peut même quelquefois l’appliquer aux hommes.
- Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu'on puisse trouver sous le ciel. — (Érasme, Éloge de la folie, 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Il est certaines situations dont bénéficient seuls les gens tarés. Ils fondent leur fortune là où des hommes mieux posés et plus influents n’auraient point osé risquer la leur. Certes, Roudier, Granoux et les autres, par leur position d’hommes riches et respectés, semblaient devoir être mille fois préférés à Pierre comme chefs actifs du parti conservateur. Mais aucun d’eux n’aurait consenti à faire de son salon un centre politique ; leurs convictions n’allaient pas jusqu’à se compromettre ouvertement ; en somme, ce n’étaient que des braillards, des commères de province, qui voulaient bien cancaner chez un voisin contre la République, du moment où le voisin endossait la responsabilité de leurs cancans. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 95-96)
- En province,[…], toute fille qui devient amante « fait une faute » ; le terme est significatif. Les commères ne la reçoivent plus. On la fuit. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- […] il accueillit d’un air enjoué et d’une âme égale l’annonce câlinement faite par la Julie d’une paternité future et les sourires des voisins, les cancans des commères et jusqu’aux plaisanteries égrillardes du maire […]. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Toi, il faut que tu saches tout, parce que tu as un esprit de commère, d’espincheur, et de bazarette. — (« Scénario de La Prière aux étoiles », 1941, dans les Œuvres complètes de Marcel Pagnol, tome 6, Club de l'Honnête Homme, 1977, page 472)
- – La classe est encore vide, je suis seule à mon rang et derrière moi sont assises les deux plus mauvaises élèves de la classe, des commères inséparables, toujours en train de chuchoter entre elles, d’échanger des coups d’œil, de ricaner… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 238)
- (Archaïsme) Appellation familière, entre gens du peuple qui ont des relations fréquentes.
- Avec ou sans patente — la loi l'y autorisait peut-être à l'époque, et de toute manière il y a prescription — elle tenait dans sa vaste cuisine un lot de marchandises épicières qu'elle débitait aux commères du voisinage. — (Maurice Le Lannou, Un bleu de Bretagne : souvenirs d'un fils instituteur de la 3e République, Éditions Hachette, 1979, chapitre 1)
- L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ;Ma commère la carpe y faisait mille toursAvec le brochet son compère. — (Jean de La a Fontaine, Le Héron)
- (Désuet) (Familier) Femme qui a de la tête, une femme hardie, que rien ne rebute.
- Une commère dont la chemise très courte cachait mal les rondeurs, m'accueillit et, me poussant dans une pièce quasiment obscure, me confia d'un air canaille: […]. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d'une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- (Théâtre) Les deux personnages principaux d’une revue. → voir compère
- Tandis que Joséphine Balsamo s’apprêtait, il apprit par une ouvreuse que la commère de la revue, Brigitte Rousselin, habitait une ancienne maison de Montmartre, d’où chaque jour, avec une vieille femme de chambre très dévouée, du nom de Valentine, elle descendait pour assister aux répétitions de la prochaine pièce. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- (Music-hall) Animatrice d’une revue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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baptistaire
- (Religion) Qui constate un baptême.
- Registre baptistaire, registre où l’on inscrit les noms de ceux qu’on baptise.
- Extrait baptistaire, extrait de baptême.
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ciliaire
- Relatif aux cils.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Anatomie, Ophtalmologie) Qualifie des éléments anatomiques liés à la motricité oculaire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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aurifère
- Qui porte ou qui contient de l’or.
- Une prospectrice sous-marine, Miss Patricia Giddy […] travaillait sur les rocs aurifères du Pays de Galles, et l’idée la frappa que ces bancs de roches pouvaient bien reparaître plus loin sous les flots. […]. Grâce à l’heureuse combinaison du raisonnement et de l’intuition particulière à son sexe, elle trouva de l’or à sa première descente, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 22 de l’édition de 1921)
- Ironie du sort : on a découvert récemment là-bas, dans cette terre d’où venait la pierre noire, la terre de Baffin, d’énormes gisements aurifères, et aussi du pétrole, du gaz, des diamants, des métaux de toutes sortes. — (Jean-Luc Porquet, Tout ce qui brille…, Le Canard Enchaîné, 21 juin 2017, page 6)
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annulaire
- Qui a la forme d’un anneau.
- Trois jours après, au point du jour, les gendarmes emmenèrent, du fond de la forêt à La-Ville-aux-Fayes, la vieille Tonsard, surprise en flagrant délit par les gardes et le garde champêtre, avec une mauvaise lime qui servait à déchirer l’arbre, et un chasse-clou avec lequel les délinquants lissaient cette hachure annulaire, comme l’insecte lisse son chemin. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre huitième)
- (Zoologie) Qualifie une chenille.
- Chenille annulaire.
- Qui peut recevoir, qui reçoit un anneau.
- Doigt annulaire.
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barlotière
- (Architecture) (Vitraux) Traverse en fer qui tient les panneaux de vitrail à la maçonnerie.
- Un des premiers jours de l’installation, les verriers s’apprêtaient à creuser les trous de fixation des barlotières. Stupéfaits, ils se sont aperçus que les trous existaient déjà. Donc, les barlotières avaient déjà été fixées exactement aux mêmes endroits. — (Pierre Soulages, Outrenoir. Entretiens avec Françoise Jaunin. La Bibliothèque des Arts, 2012, p.112)
- La barlotière à grosse section divise le vitrail en panneaux, eux-mêmes consolidés par des vergettes de petite section.
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bijoutière
- Artisane qui fabrique et qui vend des bijoux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) (XIXe siècle) Marchande d’arlequins.
- Voici la mère Maillard : c’est une bijoutière ou marchande d’arlequins. Je ne sais pas trop l’origine du mot bijoutier, mais l’arlequin vient de ce que ses plats sont composés de pièces et de morceaux assemblés au hasard, absolument comme l’habit du citoyen de Bergame . — (Privât d’Anglemont, 1854, Paris anecdote)
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confrère
- Celui qui fait partie d’une compagnie, d’une société religieuse, littéraire, artistique, etc., particulièrement quand il a été admis par les autres membres à en faire partie. — Note : Dans ce sens, il s’oppose à collègue.
- Le citoyen Tracy, mon collègue au Sénat, et mon confrère à l’Institut national, prouve, avec beaucoup de sagacité, que toute idée de corps extérieurs suppose des impressions de résistance, et que les impressions de résistance ne deviennent distinctes que par le sentiment du mouvement. — (Pierre Jean Georges Cabanis, Des premières déterminations de la sensibilité, dans les Œuvres complètes de Cabanis, Paris : Firmin Didot, 1824, vol.4, p.294)
- Mais que puis-je contre le doctissime confrère Joseph Bédier et de son collaborateur M. Hazard, pour lesquels […] les contes gallois où nous pensons trouver les originaux d’Yvain et de Perceval, « ne sont que des refaçons et des malfaçons des romans de Chrestien » ? — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, p.102)
- (Par extension) Celui qui exerce la même profession libérale qu’un autre membre de ce métier.
- Ainsi, nul ne sait – sauf quelques confrères – que l’auteur du schéma d’origine de la « ville nouvelle » de l’Isle d’Abeau – fut un architecte–urbaniste nommé Claude Vignaud, et ceci quel que soit le jugement que l’on peut porter sur cette réalisation et ce qu’elle est devenue aujourd’hui. — (Jacques de Courson, Urbaniste, 2015, page 39)
- "C’est une avocate, parce qu’elle a fait son métier d’avocate, qui est ainsi traitée, s’est indigné le vice-bâtonnier de Paris, Basile Ader. C’est la négation de l’existence de la défense", a-t-il ajouté. Avec ses confrères, ils ont élu à l’unanimité Nasrin Sotoudeh "membre d’honneur" du barreau de Paris. — (Iran : le barreau de Paris soutient l'avocate Nasrin Sotoudeh et "ne la laissera pas tomber", francetvinfo.fr, 13 mars 2019)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.