Dictionnaire des rimes
Les rimes en : alpinisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "alpinisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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apriorisme
- (Philosophie) Thèse selon laquelle il existe des idées ou formes a priori.
- Contre l’apriorisme kantien, Mill soutient donc que le concept de nombre a son origine dans la manipulation que nous faisons des objets et qui nous conduit à les classer et à les ordonner. — (Jean-Michel Besnier, Les théories de la connaissance, PUF, Paris, 2005, page 50)
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narcissisme
- Admiration de soi, attention exclusive portée à soi-même.
- Si c’est soi-même en tant qu’ego qui devient l’objet de sa propre attirance et de son propre intérêt, c’est ce qu’on dénomme le narcissisme. Vous ne regardez pas si une femme est belle, vous vous regardez dans une glace et vous vous trouvez beau. Ce n’est pas à une femme que vous désirez offrir une robe luxueuse mais pour vous-mêmes que vous recherchez le vêtement qui vous mettra le plus en valeur. — (Arnaud Desjardins, La Paix toujours présente, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 2011, page 143)
- Si le narcissisme, du reste, est aussi, comme l’affirme Bachelard, un « pancalisme », une rêverie sur la beauté du monde, on peut comprendre que l’idéalisation de l’île comme espace de refuge s’accommode très bien de la contemplation de soi. — (René Bouchet, Le nostalgique : l’imaginaire de l’espace dans l’œuvre d’Alexandre Papadiamantis, Presses Paris Sorbonne, 2001, page 329)
- Plutôt que de perdre le cadre conceptuel au sein duquel le narcissisme s’est développé depuis l’enfance, la majorité des individus préfère refuser tout simplement d’admettre la discussion sur le sujet. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, Le Livre de poche, 1976, page 71)
- À la vérité, dit Aurelle, dans le mythe de Narcisse, le thème byronien me paraît renversé. Le narcissisme y est post-incestueux. — (André Maurois, Nouveaux Discours du Docteur O’Grady, chapitre XV)
- (Psychanalyse) Investissement du sujet sur lui-même.
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formalisme
- Attachement excessif aux formes, aux formalités.
- Ce n’est pas entièrement sa faute, si son système a dégénéré en un pur formalisme. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Le Christianisme romain tend alors à n’être qu’un formalisme rituel, pour lequel l’idéal du fidèle devient le bon paroissien qui pratique et qui croit sans discussion. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
- Quand nous arrivâmes en U.R.S.S., l’opinion était mal ressuyée de la grande querelle du Formalisme. Je cherchai à comprendre ce que l’on entendait par ce mot et voici ce qu’il me sembla : tombait sous l’accusation de formalisme, tout artiste coupable d’accorder moins d’intérêt au fond qu’à la forme. Ajoutons aussitôt que n’est jugé digne d’intérêt (ou plus exactement n’est toléré) le fond que lorsque incliné dans un certain sens. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Dans cette structure bureaucratique, voire bureaupathologique (Thompson, 1969), la domination de la rationalité légale fait primer le formalisme juridique sur le contenu des productions ou services, autrement dit, systématiquement la forme sur le fond. — (Christophe Bounamous, « La pratique de la psychodynamique du travail en institution, entre domination et résistance », dans Travailler 2019/1, n° 41, pp. 97 à 109)
- (Mathématiques, Philosophie) Présentation systématique d’un ensemble de propositions et de raisonnements, dans une langue de symboles abstraits qui vise à mettre en évidence les relations structurelles permanentes entre les éléments du système, à l’exclusion de toute référence à des contenus intuitifs ou sensibles déterminés.
- Le formalisme algorithmique (la syntaxe du langage algorithmique ou pseudo-code) reprend celui couramment utilisé dans les écoles d’informatique et dans les formations comme les BTS, DUT, premières années d’ingénierie, à qui ce livre est en partie destiné et conseillé. — (Franck Ebel, Sébastien Rohaut, Algorithmique : Techniques fondamentales de programmation – Exemples en Python, Saint Herblain, Éditions ENI, février 2018, collection « Ressources Informatiques », 2e édition, Avant-propos)
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biculturalisme
- Fait d’être biculturel, d’avoir deux cultures.
- Et on voyait grand, avec de belles réalisations dont, en culture, le dernier coup d’éclat fut sans doute cette entente sur le biculturalisme que la troïka franco-canado-québécoise a imposée aux Nations Unies, obtenant gain de cause face aux impérialistes du bloc anglo-saxon: ce qui n’est pas une mince victoire. — (« Un 5 octobre glorieux pour le Québec », LeDevoir.com, 5 octobre 2011)
- Mais derrière cette unité de façade, la Nouvelle-Zélande est toujours noyée sous la mêlée du biculturalisme. — (« Rugby : la Nouvelle-Zélande hypocrite envers les Maoris », Rue89.com, 23 septembre 2011)
- Enfin, la promotion du français dans les pays de langue arabe s’accompagne désormais d’une réflexion sur les nouveaux bilinguismes et biculturalismes franco-arabes, [...]. — (République française, Ministère des Affaires étrangères et européennes, « Les actions par zones géographiques : Afrique du Nord et Moyen-Orient », 17 juin 2010)
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mongolisme
- (Histoire) Influence de la culture mongole sur la civilisation russe.
- Aux prisonniers, les Mongols coupèrent les oreilles, et aux femmes les mamelles. Voilà le mongolisme sauvage et belliqueux qui se rua sur l’Allemagne, et qui fleurit encore en Russie. — (Hermann Ewerbeck, L’Allemagne et les Allemands, Paris : chez Garnier frères, 1851, page 169)
- Quant à la culture intellectuelle et morale, c’est un peu de la civilisation européenne, encore à l’état très inférieur, atteinte et viciée par le despotisme asiatique que le mongolisme a fait peser sur la Moscovie pendant deux longs siècles. — (Eugène de Villedieu, La Pologne chrétienne et nouvelle, part. 2, Paris : chez Ch. Douniol & chez Ed. Dentu, 1864, page 92)
- (En particulier) Influence de la langue mongole sur d’autres idiomes.
- Néanmoins la réputation de cette ville est solidement établie sous plus d´un rapport : […]. L’idiome parlé par ses habitants est « la lingua toscana in bocca romana » des Japonais, et, en effet il est le plus pur dialecte et le moins sujet aux mongolismes si fréquents dans les autres dialectes du Japon. Say-kio est une espèce d'Athènes japonaise, […]. — (Léon Metchnikoff, « L’empire des Tennos, part. 1 : Le Pays », dans La Revue de Géographie, 1re année, tome 2 (juillet-décembre 1877), Paris : chez Ernest Thorin, page 91)
- […], le yakoute constitue au contraire un idiome tardif faisant usage de mutations très jeunes. Il aurait été même, primitivement, un idiome non-turc fort saturé de mongolismes, et près de devenir un dialecte mongol. Les éléments turcs y sont ensuite entrés en telle masse que la langue yakoute actuelle porte une physionomie apparemment turque. — (Revue sémitique d'épigraphie et d'histoire ancienne, vol. 18, dirigée par Joseph Halévy, Paris : chez E. Leroux, 1910, page 249)
- (Médecine) (Désuet) Aberration chromosomique provoquée par la présence d’un chromosome surnuméraire (le numéro 21), entraînant un retard intellectuel et des modifications morphologiques particulières.
- Les symptômes communs au mongolisme et au myxœdème sont le gros ventre, la hernie ombilicale, l’abaissement de température. Par contre les anomalies cardiaques rétrécissement de l’artère pulmonaire perforation de la cloison, appartiennent en propre au mongolisme. — (« Pratique journalière : chirurgie infantile », dans les Annales de médecine et chirurgie infantiles, du 15 octobre 1907, tome 11, n° 20, Paris, 1907, page 719)
- L’auteur rattache certains mongolismes à un trouble fonctionnel de plusieurs glandes à sécrétion interne, hypothèse déjà formulée par nous-même […]. — (La Lancette française : Gazette des hôpitaux civils et militaires, volume 93, 1920, page 794)
- Fort des très nombreuses observations que j’ai recueillies (80 à l’heure actuelle), je récuse absolument la syphilis comme facteur de mongolisme. — (Bulletin de la Société de pédiatrie de Paris, volumes 19-20, Paris, 1921, page 194)
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lettrisme
- (Art) Art qui fait des lettres la matière première de la création, sans relation avec son utilité de représentation sonore ou sémantique.
- Les anarchistes sont concernés dans la mesure où les anarchistes s’intéressent à l'art, parce que le lettrisme est à la pointe du plaisir en art, en fait à la pointe de la culture. — (Maurice Lemaître, Où en est le mouvement lettriste ?, dans Le Monde libertaire, n°94, octobre 1963, p.10)
- Le lettrisme apporte en 1950 l’hypergraphie (d’abord nommée « métagraphie »), art basé sur l’organisation des lettres et des signes, et considérée comme un dépassement à la fois de l’art plastique figuratif et abstrait, et aussi du roman à mots.
- Cette passion l’a conduit à se concentrer sur le lettrisme, mouvement d’avant-garde théorisé en 1946 par Isidore Isou et Gabriel Pomerand, qui s’attache non au sens des mots mais à la poésie des sons. — (Roxana Azimi, François Letaillieur, Champollion du lettrisme sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 11 août 201, consulté le 11 août 2017)
- (Éducation) Capacité d’une personne, dans les situations de la vie courante, à lire un texte en le comprenant, ainsi qu’à utiliser et à communiquer une information écrite.
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anabolisme
- (Biochimie, Médecine) Ensemble des réactions chimiques des organismes vivants permettant la synthèse de métabolites essentiels à partir des éléments de base fournis par l’alimentation et aboutissant à la construction ou au renouvellement des tissus.
- La vie de nos cellules est sans arrêt en équilibre entre l’anabolisme, processus de biosynthèse et le catabolisme, processus de dégradation. — (Max Rombi, Le syndrome XXL, 2005)
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béotisme
- Défaut de celui qui est béotien.
- On ne se convertit pas de la finesse au béotisme. — (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre v, pages 102.)
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nationalisme
- Sentiment qui consiste dans l’exaltation de l’idée nationale, doctrine politique basée sur ce sentiment.
- Le mépris où il tenait le nationalisme dont j’ai toujours eu l’aversion, le dédain qu’il témoignait pour les trémolos sur le grand air de patrie qui enchantaient le sentimentalisme alangui de mon cher Paul Deschanel achevèrent de m’attacher à lui. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Si la nation est un mode d'être, soit une présence distincte et originale au monde, le « nationalisme » est un mode d'expression. [...] Volonté de puissance chez les grands peuples, le nationalisme, chez les petits, est une volonté d'être. — (Jean Bouthillette, Le Canadien français et son double, Montréal, 1972)
- La période de l’entre-deux-guerres fut pourtant dominée, en pays musulmans, par la suprématie politique d’élites dirigeantes laïques visant à promouvoir une idéologie politique séculière, le nationalisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- L’huile qu’on jette sur le feu du sentiment anti-turc en Europe donne lieu à un nationalisme anti-européen aveugle en Turquie. — (Orhan Pamuk, cité dans Le Devoir, 14-15 octobre 2006)
- Il en naît un sentiment de haine diffuse et tenace pour l’étranger, un nationalisme exacerbé, un recours aux extrémismes et aux fanatismes, un dangereux complexe d’infériorité. — (Jean-Paul Roux, Histoire de l’Iran et des Iraniens des origines à nos jours, Fayard, Paris, 2006)
- Nous inquiéter aussi devant la montée des nationalismes, l’incitation au « choc des civilisations », la radicalisation religieuse et la multiplication des régimes autoritaires. — (Motion pour le congrès de Reims du Parti Socialiste, Un monde d’avance ; la Gauche décomplexée, 2008)
- Sous influence d'un gourou arabe, Chakib Khalil qui vivait à Genève, Messali issu d'un milieu fétichiste, tomba totalement sous l'influence de ce sbire du nationalisme arabe alors en gestation, jusqu'à devenir une marionnette entre ses mains […]. — (Tarab Omar, Dans une autre vie, Editions Publibook, 2012, page 233)
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pessimisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique selon laquelle le mal l’emporte sur le bien.
- J’imagine que le pessimisme grec provient de tribus pauvres, guerrières et montagnardes, qui avaient un énorme orgueil aristocratique, mais dont la situation était par contre fort médiocre […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p. 15)
- (Courant) Opinion, état d’esprit, de ceux qui sont portés à croire que tout va mal.
- Vous voulez sans doute dire, monsieur, que la vie est sans but? N'est-ce pas ce qu'on appelle le pessimisme? — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- En dépit du mauvais pressentiment qui s'insinue en moi, je continue d'espérer. Il m'arrive parfois d'outrepasser mon pessimisme et de me retrouver « déçu en bien », comme disent les Suisses romands. — (Patrice Dard , Les nouvelles aventures de San-Antonio : Macchab Academy, Fayard, 2007, p.45)
- hypothyroïdisme
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dualisme
- (Religion) Système qui suppose la coexistence, dans l’univers, dans l’homme ou dans les choses, de deux principes, de deux parties, de deux éléments.
- Le dualisme manichéen expliquait le monde par le concours et l’antagonisme de deux principes divins, le principe du Bien et le principe du Mal.
- (Politique) État politique ou social, dans lequel deux éléments différents coexistent.
- La guerre de 1914 a mis fin au dualisme de l’Autriche-Hongrie.
- (Droit constitutionnel) Régime parlementaire où le gouvernement est responsable politiquement à la fois devant le Parlement et devant le chef de l’État.
- (Par extension) Position qui se situe entre deux éléments opposés.
- Ce dualisme de Freud ne se construit pas sur une opposition entre la matière et le mental, mais entre la réalité objective, dont il ne conteste pas un instant l’existence, et la réalité fictionnelle […] — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 420)
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monachisme
- Institution monastique en général, état de moine.
- Le développement du monachisme au Moyen Âge.
- Saint Benoît avait compris qu’il fallait à une telle époque un monachisme plus humble, plus laborieux, pour défricher la terre, devenue tout inculte et sauvage, pour défricher l’esprit des barbares. — (Jules Michelet, Histoire de France, tome I, A. Lacroix et Cie, Paris, 1880, p. 278)
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cultisme
- (Littérature) Recherche de style, écriture précieuse, à la mode chez certains écrivains espagnols du XVIIe siècle.
- On voit les difficultés rencontrées par le « cultisme » espagnol à s'acclimater en France. — (François Moureau, La plume et le plomb: Espaces de l’imprimé et du manuscrit au siècle des Lumières, 2006)
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bipartisme
- (Politique) Système organisé autour de deux partis politiques.
- Le bipartisme est un système politique né en Angleterre. Il traduit l’émergence de deux forces politiques majeures, les Tories et les Whigs alternant au pouvoir. — (Doudou Sidibé, Démocratie et alternance politique au Sénégal, 2006)
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esclavagisme
- (Histoire) Système social fondé sur l'esclavage.
- Finalement, la fin de l’esclavagisme et du travail forcé avait laissé la place à un autre système, celui du travail obligé. Et ce dernier était encore plus profitable à l’homme blanc que le précédent. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- Doctrine favorable à l'esclavage.
- Cependant, le maintien du statut colonial et du pouvoir des grands planteurs fait que la liberté et la citoyenneté vont être « colorées » par le colonialisme et l’héritage de l’esclavagisme. — (Vergès, Abolir l’esclavage: Une utopie coloniale, les ambiguïtés d’une politique humanitaire, 2001)
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pangermanisme
- (Politique) Doctrine politique suivant laquelle tous les peuples germaniques doivent être groupés.
- Trouver, dans les situations politiques d'il y a mille ou deux mille ans, des raisons majeures pour convoiter et pour annexer, ce serait imiter les pires procédés de nos adversaires. Ce que nous leur avons le plus souvent reproché, c’est d'avoir mis au service de leurs passions nationales les faits et les hommes d’autrefois. Établir la vérité sur les âges disparus n’a jamais été la préoccupation dominante de leurs recherches : ils ont surtout demandé à ces âges des précédents à leur politique, des précurseurs à leurs grands hommes. Le pangermanisme n’a pas consisté seulement à étendre dans l’espace la grandeur du nom allemand, mais encore à la reculer dans le temps, à incorporer à leur patrimoine des terres d’aujourd’hui et des êtres de jadis. Voyez par exemple leurs atlas historiques, ces atlas qui chaque année forment dans leurs gymnases des milliers d’adolescents; prenez dans ces atlas les cartes de l'Europe à toutes les époques : ces cartes, d’ailleurs bien faites, rappelleront à la jeunesse allemande que la France de l’Est faisait jadis partie du Saint Empire Germanique, et elles le rappelleront de telle manière, que l'écolier sera convaincu de ce principe: ce qui a été une fois allemand doit redevenir allemand pour toujours. Ne commettons pas cette folie, n’empoisonnons pas nos âmes, comme ils le font pour les leurs, à l’aide de souvenirs historiques travestis et déformés. Respectons les faits et les hommes disparus au point de ne les étudier que pour eux mêmes. Rendons-les à la vérité, et ne les soumettons ni à nos caprices ni à nos espérances.— (Camille Jullian, Le Rhin gaulois : le Rhin français, Attinger, frères (Paris), 1915, p.35)
- Il s’est inspiré de l’historien allemand Treitschke, maître du pangermanisme moderne et violent adversaire de la France […] — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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panafricanisme
- Mouvement politique et culturel qui considère l'Afrique, les Africains et les descendants d'Africains hors d'Afrique comme un seul ensemble visant à régénérer et unifier l'Afrique ainsi qu'à encourager un sentiment de solidarité entre les populations africaines.
- Dans le premier cas, il revêtira la forme d’un micro-nationalisme, dans le second, celui d’un macro-nationalisme, qui prend le nom de panafricanisme. — (Doudou Thiam, La politique étrangère des États africains, 1963)
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hédonisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique remontant à Aristippe de Cyrène. Le plaisir serait la première chose à rechercher pour être heureux dans la vie.
- « Toute existence est construite sur du sable, la mort est la seule certitude que nous ayons. Il s'agit moins de l'apprivoiser que de la mépriser. L'hédonisme est l'art de ce mépris. »— (Michel Onfray)
- (Par extension) Recherche systématique du plaisir, de la satisfaction des sens ; le plaisir l'emporte alors sur toutes les autres valeurs morales.
- Jadis, l’hédonisme était suspect. Cette mentalité s’est longtemps maintenue, là encore, par la double culture laïque et chrétienne, fondée sur le travail, l’effort et l’ascèse. [...] Depuis, bonheur, bien-être et jouissance sont devenus des absolus. « Je me suis fait plaisir », entend-on. Un tel aveu, autrefois, aurait été indécent. Maintenant, il donne le ton. — (Jean Sévillia, Moralement correct, 2007)
- (Morale) Recherche de plaisirs égoïstes. Quête effrénée du plaisir, allant de pair avec un mépris affiché pour la réserve, l'abstinence et la privation.
- (Publicité) Plaisir fugace. Recherche insatiable d'objets renouvelés de satisfaction précaire : rencontres, objets manufacturés, spectacles, images, musique.
- (Spécialement) Explication de l'économie par la recherche du maximum de satisfaction, avec le minimum d'effort. [1]
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communisme
- Mise en commun des moyens de production.
- Voilà comment, dans ce pays, depuis un temps immémorial, les gens vivotaient heureux, pratiquant une espèce de communisme familial. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Idéologie qui prône un système économique et social basé sur l’élimination de la propriété privée au profit de la propriété collective.
- (Spécialement) Système économique et social, théorisé par Karl Marx, caractérisé par la propriété collective des biens et des moyens de production.
- Le communisme, une très bonne affaire pour les malins, une duperie pour ceux qui espèrent en la transformation sociale. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 167)
- Si le communisme ne devait pas conduire à la création d’un homme nouveau, il n’aurait aucun sens. — (Ernesto Che Guevara)[2]
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exotisme
- Caractère de ce qui est exotique.
- Or, l’exotisme, depuis que tout le monde passe ses week-ends aux Seychelles, je mesurais qu’il était allé se cacher dans des coins introuvables. — (Gilles Lapouge, En étrange pays, 2003)
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laconisme
- Manière laconique d’exprimer sa pensée, concision.
- Le laconisme vaut mieux que le bavardage.
- Un faire-part imprimé, collé sur une vitre, annonçait la mort d’un client. Aucun nom sous le sien. Nulle mention d’ami ni de famille. […] Cet avis mortuaire, avec son laconisme, me parut d’une indicible tristesse. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) Simplicité, minimalisme.
- Elle est bien frêle et sèche, mais à peine nerveuse et, en dépit du laconisme de ses repas, elle se porte très bien, n’est même jamais souffrante. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Seurat dont le génie, tôt interrompu, mais congénitalement total, est fait pour occuper tout le parcours qui va du rigoureux laconisme à la poésie infinie. Esprit de géométrie et esprit de finesse s'allient chez lui pour un miracle. — (Jean Cassou, Panorama des arts plastiques contemporains, Paris, Gallimard, 1960)
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obscurantisme
- (Péjoratif) Attitude des penseurs et des prédicateurs à qui l'on reproche de s'opposer au progrès de la raison et des lumières, dans le domaine scientifique, dans les questions de morale, et dans la vie de tous les jours, parce qu'ils prétendent maintenir et imposer coûte que coûte des préjugés et des croyances d'un autre âge.
- L’obscurantisme est un péché, non pas peut-être envers l’esprit saint, mais envers l’esprit humain, c’est-à-dire un péché dont, loin d'accorder jamais le pardon, on doit garder toujours et partout une rancune implacable à celui qui s’en est rendu coupable, pour lui en témoigner son mépris en toute occasion, tout le temps qu’il vit, et même jusqu’après la mort. — (Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation, Supp. au Livre 2, ch. 43, 1859, trad. Burdeau, 1912)
- On sait qu'au programme de l'école primaire, la Révolution tient une place capitale. On s'attache surtout à persuader aux enfants que la période qui précéda cette époque mémorable fut un temps de barbarie, d'obscurantisme et de souffrance où le peuple se composait de faibles agneaux dévorés par les bêtes féroces de la noblesse et du clergé.Il serait donc logique que les faits marquants de la Révolution demeurassent gravés dans la mémoire de ceux à qui on les fit apprendre avec tant de parti pris. — (Adolphe Retté, Au pays des lys noirs, 1913)
- Va-t-il me falloir enregistrer que Castelsarrasin, centre d’un obscurantisme homicide, évolue à rebours de la civilisation ? Non ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- À l’inverse, l’idéologie si moderne du libéralisme ne parvient à s’imposer qu’en s’appuyant ici et là sur des obscurantismes d’un autre temps. Ethnicisme, racisme biologique ou social, retour de la charité publique : […]. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- Cette loi livrait les trois degrés de l’enseignement à l’Église et coiffait la France du trirègne de l’obscurantisme. — (Anatole France, L’Église et la République, Paris : Edouard Pelletan, 1904 - éd. J.-J. Pauvert, 1964, p.60)
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ascétisme
- Genre de vie des ascètes.
- Très souvent on a fait de l’ascétisme oriental la manifestation la plus remarquable du pessimisme. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 16)
- L’ascétisme de Pascal n’est pas la conséquence du christianisme de Pascal. Il en est la cause première. — (Élie Faure, « Toute sa vie il sera cet enfant inquiet », dans Pascal n° 597-598 de la revue Europe, janvier-Février 1979)
- Fantasmant sur Sparte, Rousseau développe une théorie de l’aliment qui n’est pas sans faire penser au contrat social : ascétisme et sobriété, absence de fantaisie et de hasard. — (Michel Onfray, Le Ventre des philosophes, 1989)
- Rasé, en sabots et rêche tenue verdâtre, avec casquette de cuir coiffant sa calvitie, il passa de l’absinthe à l’abstinence, du péquet au piquet, de l’éthylisme à l’ascétisme. — (Patrick Roegiers, « Verlaine, Paul », dans Le Mal du pays : Autobiographie de la Belgique, Éditions du Seuil, 2003)
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épicurisme
- (Philosophie) Philosophie, morale et manière de vivre des Épicuriens ou disciples d'Épicure.
- Trois nouveaux courants, fort opposés, s'imposent : l’épicurisme, le stoïcisme et le scepticisme ; leur point commun est l'attention accordée aux questions éthiques, au point que le savoir lui-même se laisse subordonner à cette visée. — (Lambros Couloubaritsis, Aux origines de la philosophie européenne: De la pensée archaïque au néoplatonisme, De Boeck Supérieur, 2003, page 571)
- Selon l'épicurisme ou du moins selon Lucrèce, l'âme se compose partiellement de particules de feu. — (Jean Bollack et André Laks, Études sur l'épicurisme antique, 1976)
- Haï, Épicure le fut et le sera parce qu'il est un des héros de l'humanité. […]. Et si, à sa suite, l'ensemble de l’épicurisme fut maudit, et calomnié comme libertinage dévergondé, c'est parce qu'il guérit de la peur dont tout pouvoir, religieux ou politique, a besoin ! — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, p.72-73)
- (Par dogmatisme religieux) Propension à jouir de la vie sans entrave. — Note : Dans ce sens il est donné en mauvaise part.
- Au surplus, qu'on examine sans prévention l'effet social que produirait nécessairement l’épicurisme phalanstérien : l'homme habitué à ne marcher que sur des tapis moelleux, […], peut-il être doué du moindre courage? Le gastrolâtre n'est-il pas naturellement enclin à l'égoïsme? L'homme adonné aux voluptés érotiques n'est-il pas étranger aux élans de la piété? — (Louis Rousseau, Exposition critique des théories phalanstériennes, dans Croisade du XIXe siècle, Paris : chez Debécourt, 1841, p.472)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.