Dictionnaire des rimes
Les rimes en : allopathie
Que signifie "allopathie" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Médecine non conventionnelle) (Usage critiqué)[7][8] (Péjoratif)[7] Dans le contexte des médecines alternatives, est utilisé pour désigner sans la nommer la médecine conventionnelle, fondée sur les preuves.
- L’allopathie utilise souvent des substances toxiques telles que les antibiotiques pour détruire l'agent pathogène. — (Malek Ben Amar, « Allopathie ou homéopathie : Un débat sans fin ? », La Rotonde, 27 mars 2022.)
- Je ne fais pas des guérisseurs des êtres scientifiques, mais je démontre, en m’appuyant sur des études, des scientifiques, la médecine chinoise et quantique, qu’ils sont l’itinéraire bis de la médecine. Nous sommes le trait d’union entre l’homéopathie et la médecine traditionnelle (l’allopathie). — (Stéphane Fouilleul, « À Bourg-Achard, la magnétiseuse Martine Dick publie son septième ouvrage », L'Éveil de Pont-Audemer, 3 janvier 2021.)
- L’allopathie oblige un organe à fonctionner quand le remède homéopathique lui permet de mieux fonctionner. Le médecin veut remplacer la nature au lieu de rester son ministre. Il écrase le système immunitaire par un bombardement vaccinal au lieu de lui laisser apprendre et se développer. — (Dr Gilles Tisserand, « Placebo versus nocebo, ou mort programmée de l’homéopathie », Boulevard Voltaire, 25 mai 2019.)
- L’allopathie est un crime, l'homéopathie seule guérit. Mes formules homéopathiques portent la médecine à une perfection qu'il est difficile de dépasser, puisqu'elles guérissent au moins huit malades sur dix. — (Julien Pierre, Biographie de l'abbé Chaupitre : B. Lebeau, L'abbé Chaupitre, un pionnier de l'homéopathie en Bretagne (1859-1934), in Bull. et Mém. Soc. archéol. Département Ille-et-Vilaine, 90, 1988, p. 175-196 [compte-rendu], Revue d'Histoire de la Pharmacie, 1992.)
- (Médecine non conventionnelle) Par confusion avec l'énantiopathie[9], méthode thérapeutique qui consisterait à traiter une personne malade par des remèdes qui donneraient à une personne saine des symptômes opposés à ceux de la maladie.[1]
- À l'inverse, l'allopathie représente la thérapie standard, celle qui emploie des médicaments produisant des effets contraires à ceux que produit la maladie. Elle cible le symptôme, l'agent infectieux, et utilise de plus en plus fréquemment les molécules de synthèse mises au point par l'industrie pharmaceutique. — (« Petit lexique de la médecine naturelle », Le Journal de Saône et Loire, 27 janvier 2011.)
- l’allopathie serait la doctrine de ceux qui traitent par les contraires. La médecine scientifique aussi bien que l'ensemble des doctrines médicales ne répondent nullement à une définition aussi incomplète et en réalité aussi saugrenue. Il faut en laisser la responsabilité aux homéopathes et leur abandonner l'usage exclusif d'une expression qui n'a de sens précis que pour eux seuls. — (Dr Albert Regnard, Entrée « Allopathie », Dictionnaire populaire de médecine usuelle d'hygiène publique et privée par le Docteur Paul Labarthe,…, p.96)
- (Médecine non conventionnelle) (Vieilli) Méthode thérapeutique qui consisterait à traiter une personne malade par des remèdes qui donneraient à une personne saine des symptômes ni similaires (homéopathie), ni opposés (énantiopathie) à ceux de la maladie.[1]
- L’allopathie soutire les sucs vitaux et épuise les forces du malade, le vidant par le haut et par le bas, le forçant à transpirer ou à saliver, mais surtout, comme le veux la routine régnante, par l’usage aveugle et sans ménagement de saignées profuses, gaspillage de sang irremplaçable ! Tout cela sous le prétexte que le médecin doit imiter et favoriser la nature malade dans les efforts qu’elle fait pour se rétablir. — (Samuel Hahnemann, Doctrine homœopathique ou Organon de l’Art de guérir (VI éd.). Vigot Frères, Les trois méthodes thérapeutiques, page 48)
- (…) seul celui qui ne les connaît pas peut supposer qu'elles se puissent rapprocher ou même concilier. Un tel ignorant peut se rendre assez ridicule pour utiliser dans ses traitements, tantôt l'homœopathie, tantôt l’allopathie, suivant le bon plaisir des malades. Cela s'appelle une trahison criminelle envers la providentielle homœopathie ! — (Samuel Hahnemann, Doctrine homœopathique ou Organon de l’Art de guérir (VI éd.). Vigot Frères, Les trois méthodes thérapeutiques, pages 71-72)
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "allopathie".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
-
anarchie
- Forme d’organisation politique, définie par l’absence d’autorité centralisée.
- Absence totale d’autorité politique ou de gouvernement.
- Tombé dans des temps d’anarchie et de désordre, où l’unité de l’empire avait péri, brisée en une foule de petits états qui se faisaient la guerre, Confucius conçut la double pensée de retremper l’énergie personnelle des individus et de refaire l’unité de l’empire. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- Absence de hiérarchie, de pouvoir et d’autorité.
- On n’anarchisera pas l’univers de sitôt, peut-être jamais ; mais si l’anarchie universelle est irréalisable, l’anarchie relative peut toujours s’affirmer. Il suffit que les militants se constituent en colonies anarchistes […] — (Stéphane Rosso, « Correspondance », dans Les Réfractaires, nov.-déc. 1913)
- Je ne m’attarderai pas à envisager une thèse qui serait d’anarchie si elle était sérieusement soutenue, à savoir […] que chef du gouvernement, ministres, députés, sénateurs, doivent s’incliner dévotieusement devant les suggestions émanant des divers services de la Guerre […] — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Confusion et discorde politique.
- […] depuis long-temps, presque toutes ces provinces sont en proie aux vexations d’administrateurs avides et ignorans; depuis long-temps les guerres civiles et l’anarchie détruisent à de courts intervalles le bien-être de leurs habitans […] — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Oui, les ennemis de la République, car, de quelque nom qu’il leur plaise de se parer, les vaincus du scrutin d’hier ne pouvait aboutir, s’ils nous avaient arraché la victoire, qu’à l’effondrement de la République dans l’anarchie prétorienne exploitée par la Compagnie de Jésus. — (Georges Clemenceau, Vainqueurs le 27 juin 1899 dans L’Aurore - En réunion dans « Justice militaire », 1901)
- Désordre, manque d’organisation.
- Mon ami, reprit le Roi, si vous empiétez sur les attributions des autres officiers de la Cour, nous courons à l’anarchie. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Absence de règles ou de loi.
- L’anarchie marocaine, l’application de lois semi-barbares, la corruption du chérif étaient autant d’arguments pouvant justifier une intervention de l’extérieur. — (Franco Arese, La Politique africaine des États-Unis, 1945)
-
amorti
- Qui est affaibli, atténué, rendu moins violent.
- Qualifie un son assourdi.
- Qui est équipé d’un système amortisseur.
- (Physique) Qualifie une onde d’amplitude décroissante.
- (Finance) Qualifie un capital engagé qui a été reconstitué par son remboursement ou son exploitation.
- (Sport) Qualifie un élément de jeu qui est contrôlé.
-
promis
- Qui fait l’objet d'une promesse.
- C’est chose promise.
- (Vieilli) Fiancé.
- Il ne savait pas que Rosalie était promise. — (Pierre Gamarra, Rosalie Brousse, chapitre V ; Éditeurs Français Réunis, Paris, 1953)
-
fouillis
- Entassement d'éléments disparates, pêle-mêle, juxtaposés par hasard, ou sans ordre, sans cohérence, sans méthode, sans intention clairement définie.
- Seule, la haute banquise, étrangement profilée, découpant sur le ciel ses cônes, ses ballons, ses crêtes fantaisistes, ses pics aigus, se tenait solidement, et encadrait superbement ce fouillis pittoresque. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
- Mais avec la nuit, le grand silence, cette lune d’hiver qui, dans le fouillis des toits compliqués, jette et entremêle des ombres, l’antique maison des Nesmond reprend ses allures seigneuriales. — (Alphonse Daudet, Conte de Noël. — Un réveillon dans le Marais, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 191)
- Nous atteignîmes enfin la lisière d’un bois épais, dont les arbres étaient entrelacés entre eux par un fouillis de hautes lianes inextricables, de plantes parasites, et de cactus à épines monstrueuses. — (Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror, 1874)
- Un coin de la cale de la Médée, en plein désarmement, dans le plus grand désarroi. Un fanal éclaire un vaste fouillis d’objets hétérogènes plus ou moins grignotés par les rats. — (Pierre Loti, Mon frère Yves, 1883)
- L’abat-jour de leur lampe projetait la lumière plus vive sur leur ouvrage, qui était un fouillis de petits carrés de soie, verts, bruns, jaunes, gris et où je reconnaissais des morceaux de leurs anciennes robes ou de leurs anciens rubans de chapeaux. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Sous les fenêtres, dans la cour aux voitures, un remue-ménage avait commencé. On tirait, on appelait, on poussait, chacun voulant défaire sa voiture de l'inextricable fouillis où elle était prise. — (Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, 1913)
- En fait, Jean-Martin Charcot (1825-1893) est confronté à un fouillis de symptômes mal définis échappant aux classifications nosographiques. — (Didier Péron, « Augustine », psy causes, Libération du 7 novembre 2012, supplément "Cinéma" , page IV)
-
demi
- (Mathématiques) Moitié d’unité.
- Quatre demis valent deux unités.
- (France) Verre de bière de volume de la moitié d’une pinte, de nos jours de 25 cL (250 mL).
- Certes, je ne suis pas, en l’article boisson,Un rimeur néo-sec : je connais la façonDe tarir maints demis de bière brune ou blonde. — (Albert Truphémus ; Poème aux nobles vins d’Algérie, paru dans La Parenthèse n° 36 de mai 1934)
- De temps à autre, Debussy ne détestait pas de « faire la noce » avec Mélisande, Paul Robert, le peintre et son « ami comme cochon », P.-J. Toulet. Cette « noce » peu ruineuse consistait à aller au cirque et à boire au retour un demi au Weber. — (Jean Lépine, La vie de Claude Debussy, Éditions Albin Michel, 1930, chap. 5)
- Il buvait beaucoup, c'était vrai, de la bière, des demis et des demis, qui le rendaient somnolent. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. I, Gallimard, 1937)
- (Suisse) Demi-litre de vin ouvert servi en pichet ou en carafe.
- Simon alla chercher du pain et du fromage, qu’il apporta sur une assiette avec un demi de vin blanc. — (Charles Ferdinand Ramuz, Le règne de l’esprit malin, chapitre premier, 1917)
- En Valais, imaginerait-on de régler des affaires, d’aborder une discussion sérieuse ou d’entamer un « brainstorming » sans avoir préalablement commandé un demi de fendant ? — (Robert Ayrton, L’impossible politique budgétaire, collection Le savoir suisse, Presses polytechniques et universitaires romandes 2002, page 122)
- (Alsace) Verre ou cruche d'un demi-litre de bière.
- (Sport) Joueur dans une équipe de football ou de rugby occupant une position intermédiaire entre les avants et les arrières.
-
abasourdie
- Féminin singulier de abasourdi.
-
naquit
- Troisième personne du singulier du passé simple de naître (ou naitre).
-
blanchit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de blanchir.
- C’est le vieux mythe du bandeau de l’amour qui se blanchit tous les dix ans et que les mœurs rebrodent, mais qui depuis la Grèce est toujours le même. — (Honoré de Balzac, Petites misères de la vie conjugale)
- Troisième personne du singulier du passé simple de blanchir.
-
petit
- De taille réduite.
- Un petit caillou.
- C’est un homme de petite taille.
- Jeune.
- Quand j’étais petit, je jouais souvent à la balle.
- La vieille devait être beaucoup plus grande quand elle était petite. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà , S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
- Par contre, la grande gueule, celui qui balance les « krèles », je le connais. Il tape sa petite sœur. La gamine a déjà fait trois séjours à l’hosto. — (Gipsy Paladini, Vices : 2e enquête : Zabulu, Éditions Fleuve Noir, 2017, chapitre 7)
- Mesquin ; médiocre.
- Ah ! Ce que tu dis est vraiment petit !
- M. le prince lui répondit fièrement qu’il était las de rendre compte de ses actions à de petits messieurs comme lui, qui en jugeraient à leur mode. — (Valentin Conrart, Mémoires, 1652, dans : Collection des mémoires relatifs à l’histoire de France, tome XLVIII ; Foucault libraire, Paris, 1825, page 73)
- Les moyennes calculées portent sur l’année de calendrier et ne comprennent que du cidre de bonne qualité à l’exclusion du petit cidre et de l’« halbi », boisson fabriquée avec des pommes et des poires. Il en est de même pour le poiré. — (Henri Hauser, avec la collaboration de Jean-Jules Denuc et P.-J. Burin, Recherches et documents sur l'histoire des prix en France de 1500 à 1800, chapitre 2 : Normandie, Paris : Les presses modernes, 1936, réédition Slatkine, 1985, page 165)
- Qui est peu élevé en quantité, qui n’atteint pas la mesure ordinaire.
- Les Spartiates étaient petits en nombre, grands de cœur, ambitieux et violents ; de fausses lois n’en aurait tiré que de pâles coquins ; Lycurgue en fit d’héroïques brigands. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 99)
- Un petit nombre de convives a repris du dessert.
- Il me faudra encore une petite heure pour arriver à Lyon.
- En raccourci, en miniature.
- Cette ville est un petit paris.
- D'autres immigrants venus de pays plus lointains ont pris racine au Québec, essentiellement dans la région montréalaise où se sont multipliés les quartiers que l'on baptise par les pays d'origine d'une partie de leur population : Petite Italie, Petit Haïti, Petite Grèce, Petite Portugal, Petit Liban, Petit Maghreb. Pour la même raison Trois-Rivières a eu sa Petite Pologne où vivaient de nombreux Polonais embauchés à l'usine de textile Wabasso. — (Henri Dorion, Ce que cache le nom des lieux, éditions Multimonde, 2022, page 135)
- (Familier) Marque d’affection.
- Mon petit mari.
- Chère petite.
- En voyant entrer Lucien, M. Berchu père dit à sa femme, personne énorme de cinquante à soixante ans :— Ma petite, offre une tasse de thé à M. Leuwen.Comme madame Berchu n’écoutait pas, M. Berchu répéta deux fois sa phrase avec ma petite. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Péjoratif) Marque de rabaissement.
- Et ce petit imbécile prétentieux qui nous raconte tout sur une Chine qu’il ne connaît pas ? — (Pierre-Jean Remy, Chine, 1990)
- (Sciences) Négligeable, dont on peut s’abstenir de tenir compte dans les calculs sans qu'ils soient significativement altérés.
- Appel adressé à un jeune garçon.
- Non, bien certainement, il n’y a plus aujourd’hui des couchers de soleils comme ceux-là… Quand ils s’annonçaient plus spécialement magnifiques ou extraordinaires, et que je n’y étais pas, tante Berthe, qui n’en manquait pas un, m’appelait en hâte : « Petit !… petit !… viens vite ! » — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Appel répété lancé aux volailles d'une basse-cour pour les rassembler.
- Petits ! Petits !
-
accourcit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe accourcir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe accourcir.
-
mélodie
- (Musique) Suite de sons d’où résulte un chant agréable et régulier.
- La mélodie est, à la musique, ce que l’image et le sentiment sont à la poésie, une fleur qui peut s’épanouir spontanément. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Une recette, c’est comme une partition. La musicienne lit les notes qui se présentent à elle et, simultanément, elle en entend la mélodie : les voir c’est les entendre, avant même de les jouer. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 319)
- La basse-cour, les écuries, l’étable reportées dans les bâtiments de la faisanderie et cachées par des massifs, au lieu d’attrister le regard par leurs inconvénients, mêlaient au continuel bruissement particulier aux forêts ces murmures, ces roucoulements, ces battements d’ailes, l’un des plus délicieux accompagnements de la continuelle mélodie que chante la nature. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre dixième)
- Arrangement de sons, exécutés, entendus successivement dans un même air, par opposition à l’harmonie qui consiste dans l’accord de plusieurs sons exécutés, entendus simultanément.
- Le jazz c'est chiant en fait. Certes les musiciens touchaient leur bille mais les mélodies sont toujours pourraves. Ça ne raconte rien, seulement un enchaînement de notes sans histoire. Les musiques sans saveur ni paroles, c'est bon pour les ascenseurs. — (Paul Mettery, Palmaille: ou la stratégie du retour, BoD - Books on Demand, 2020)
- Les règles de la mélodie.
- La mesure est essentielle à la mélodie et ne l’est point à l’harmonie.
- Pièce de musique vocale avec accompagnement.
- Les mélodies de Fauré.
- (Par extension) (Poésie et prose) Qualité harmonieuse d’une suite de mots ou de phrases.
- La mélodie des vers de Racine.
- Chaque langue orale possède sa propre mélodie.
-
myalgie
- (Médecine) Douleur musculaire.
-
amoindrie
- Participe passé féminin singulier de amoindrir.
-
grandit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de grandir.
- La venue de Mohamed Yattara (arrivé à Pau en début de semaine), qui a une carrière qui parle pour lui, prouve que le Pau FC grandit, qu’il fait les bons choix. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 27)
- Troisième personne du singulier du passé simple de grandir.
- En quelques jours, le chanvre trésit, poussa, grandit, mais avec une telle vigueur qu’on le voyait monter à vue d’œil, avec une tige, grosse, verte, rameuse à faire plaisir. — (Charles Thurier, Le seigneur et son fermier, in Contes populaires et légendes de Franche-Comté, Presses de la Renaissance, 1978, page 84)
-
prit
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe prendre.
- Je crois, on me l’assure, Que, douce, une pitié Te prit, non sans mesure, Puis désapitoyé, Ton cœur cria : c’est bien lui qu’il faut qu’on torture! — (Paul Verlaine, Féroce)
- L’hiver de 1799 à 1800 fut un des plus rudes dont le souvenir ait été gardé par les Européens ; la mer de Norvège se prit entièrement dans les Fiords, où la violence du ressac l’empêche ordinairement de geler. — (Honoré de Balzac, Séraphîta, 1835, chapitre premier)
-
inédit
- Qui n’a pas été imprimé ou publié.
- Poème inédit, Histoire inédite. - Œuvres inédites.
- Cet ouvrage est demeuré inédit, est encore inédit.
- Je ne voulus pas emprunter à Gilberte la Fille aux yeux d’Or puisqu’elle le lisait. Mais elle me prêta, le dernier soir que je passai chez elle, un livre qui me produisit une impression assez vive et mêlée. C’était un volume du journal inédit des Goncourt. — (Marcel Proust, Le Temps retrouvé, chapitre I, Gallimard, Paris, 1927, page 21)
- (Par métonymie) Auteur dont l'œuvre n'a pas encore été publiée.
- Moréas (les Syrtes, les Cantilènes), Vignier (Centon), de Régnier (les Lendemains, Apaisement, les Sites), Viélé-Griffin (Cueille d’avril, les Cygnes), montrèrent la marche aux jeunes encore inédits et la cohorte sainte, le bataillon sacré grossit tous les jours, valeureux et digne de tels chefs de file. — (Paul Verlaine, Léon Vanier in Œuvres complètes, tome V, Vanier (Messein), Paris, 1905, page 371)
- (Par extension) Nouveau ; inusité.
- On comprend que le gouvernement veut envoyer le signal qu’il est prêt aux grands moyens, et même aux très grands moyens, pour enfin casser l’épidémie, en prenant une mesure inédite. — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: résolution ou désespoir?, Le Journal de Québec, 6 janvier 2021)
- Spectacle inédit. - Toilette inédite.
- Sa marque est inédite.
-
antonymie
- (Linguistique) Caractère des mots qui sont de sens contraire.
- Comme pour les relations de synonymie, on ne peut parler de relations dʼantonymie que pour les expressions en usage au sein dʼune même communauté géographique de francophones. — (Béatrice Lamiroy, Les expressions verbales figées de la francophonie: Belgique, France, Québec et Suisse, 2010)
-
mythomanie
- (Vieilli) Recours systématique aux mythes.
- Une seule exception à la mythomanie, exception caractéristique : parce qu’elle fut durable et profonde, se remarque dans l’histoire de l’art : — chez les Néerlandais. Le génie germanique, en opposition au vieux génie romain, ne s’est jamais affolé de traditions qui lui sont étrangères. La race du Nord n’est point porté à dissimuler l’homme sous le dieu et le héros. Chez elle, l’homme de la nature, comme on eût dit au XVIIIe siècle, s’affirme et s’étale carrément, tel qu’il est, sans nimbe ni auréole. — (W. Burger, Nouvelles tendances de l’art dans Revue Germanique, volume 19, page 71, 1862)
- La mythomanie — Les patriarches antédiluviens nommés par la Genèse sont-ils des mythes. […] La mythomanie est une véritable maladie de notre époque et bien des savants qu’on croit sérieux et graves n’ont pas échappé à la contagion. — (Fulcran Vigouroux, Les Livres Saints et la critique rationaliste : histoire et réfutation des objections des incrédules contre les Saintes Écritures, volume 3, pages 443-445, 1887)
- En effet, certains des arguments critiques avancés par les détracteurs de la mythomanie de l’époque s’adressent indifféremment aux ethnologues, aux mytholoques, et aux membres du Collège de sociologie. — (Dominique Lecoq, Jean-Luc Lory, Écrits d’ailleurs : Georges Bataille et les ethnologues, page 128, 1987)
- (Médecine) Tendance pathologique psychique, plus ou moins volontaire et consciente, au mensonge.
- J’essaierai de vous exposer, dans une histoire d’ensemble, l’histoire de la Mythomanie. — (La Mythomanie : Étude psychologique et médico-légale du mensonge et de la fabulation morbides, Dupré, 25 mars 1905, p. 1)
- Sa mythomanie est un moyen de nier la vie… de nier, et non pas d’oublier. — (La Condition humaine, Malraux, éd. Gallimard, 1933, p. 45)
- Chez l’enfant et l’adolescent, les principaux troubles sont : le mensonge, la mythomanie, les délires imaginatifs, l’hystérie. — (Léon Michaux, Psychiatrie infantile, 1967)
- Par mythomanie, j’entends évidemment cette attitude qui consiste à défaire auprès des auditeurs/lecteurs la perception qu’ils auraient pu avoir d’une situation, d’un évènement, en leur imposant un autre, « inventée », modifiée, « fausse ». — (Relectures de Madeleine Monette par Ricouart, éd. Summa Publications, Inc., 1999, p. 75)
- (Par extension) Fabulation, fait d’inventer et de raconter un mensonge.
- Il a installé chez les Zaïrois la mythomanie, le mensonge surréaliste. — (L’illusion tragique du pouvoir au Congo-Zaïre par Bwatshia, éd L’Harmattan, 2007, p. 119)
- Celui-ci avait nié en bloc, parlant de « mythomanie » alors que nous lui faisions part de plusieurs témoignages concordants. — (Policiers infiltrés à Lyon : le préfet lance une enquête, Burlet, sur le site rue89.com, « Celui » corrigé en « Celui-ci, » 27 octobre 2010)
-
affaiblie
- Personne physiquement ou moralement diminuée ou amoindrie, personne en état de faiblesse intellectuelle.
-
allégit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe allégir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe allégir.
-
mutinerie
- Action de se mutiner.
- Le 3 janvier 36 une mutinerie éclate à Turin dans un régiment alpin désigné pour l'embarquement. — (Victor Margueritte, Avortement de la S.D.N., 1936)
- […] ; le transfert de si nombreux colons les effrayait ; on exprima même des craintes au sujet d'une mutinerie possible parmi ces têtes brûlées. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- (Par extension) Indiscipline.
- Les mutineries de cet écolier sont insupportables.
- La figure de cette dame, assise si inopinément sur le dos d’une Chronique de Nuremberg, exprimait une noblesse mélangée de mutinerie. Elle avait l’air d’une reine, mais d’une reine capricieuse. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 95.)
-
luit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de luire.
- Troisième personne du singulier du passé simple de luire.
-
agoraphobie
- (Médecine) Peur irraisonnée des espaces libres et des lieux publics, de se retrouver dans une situation embarrassante dans de tels lieux.
- En général, la vue se heurte à des rochers serrés, à des amoncellements de prisons. Cette concentration trahit un désespoir paralysant comme une crampe : une sorte d’agoraphobie caractérise ces gravures. — (Carl Einstein, Gravures d’Hercules Seghers (1585-1645), Revue Documents n°4, septembre 1929)
- Les attaques de panique et l’agoraphobie sont des syndromes anxieux fréquemment rencontrés en pratique clinique : la souffrance et le handicap qu’ils entraînent en font un réel problème de santé publique. — (Dominique Servant, Attaques de panique et agoraphobie: diagnostic et prise en charge, 2001)
- Ce B.A-BA des phobies dresse un inventaire assez vaste des quelque six cents phobies répertoriées dans le monde. Il les sectionne en trois grandes parties distinctes : les phobies physiques (la claustrophobie, la thalassophobie, l’anémophobie...), les phobies mentales (l’agoraphobie, la bacillophobie, l’anorgasmophobie, la cafféapullophobie...) et les phobies animales (l'arachnophobie, la batracophobie, la musophobie...). — (La sélection Culture, sur le site Le guide gay.com (www.leguidegay.com), décembre 2008)
-
trahi
- Participe passé masculin singulier du verbe trahir.
- Ah çà ! lui répondit Carabine à l’oreille, mais si vous étiez indignement trahi, trompé, joué par Valérie, et que je vous en donnasse les preuves, dans une heure, chez moi, que feriez-vous ? — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
-
aplatie
- Féminin singulier de aplati.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.