Dictionnaire des rimes
Les rimes en : allopathie
Que signifie "allopathie" ?
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- (Médecine non conventionnelle) (Usage critiqué)[7][8] (Péjoratif)[7] Dans le contexte des médecines alternatives, est utilisé pour désigner sans la nommer la médecine conventionnelle, fondée sur les preuves.
- L’allopathie utilise souvent des substances toxiques telles que les antibiotiques pour détruire l'agent pathogène. — (Malek Ben Amar, « Allopathie ou homéopathie : Un débat sans fin ? », La Rotonde, 27 mars 2022.)
- Je ne fais pas des guérisseurs des êtres scientifiques, mais je démontre, en m’appuyant sur des études, des scientifiques, la médecine chinoise et quantique, qu’ils sont l’itinéraire bis de la médecine. Nous sommes le trait d’union entre l’homéopathie et la médecine traditionnelle (l’allopathie). — (Stéphane Fouilleul, « À Bourg-Achard, la magnétiseuse Martine Dick publie son septième ouvrage », L'Éveil de Pont-Audemer, 3 janvier 2021.)
- L’allopathie oblige un organe à fonctionner quand le remède homéopathique lui permet de mieux fonctionner. Le médecin veut remplacer la nature au lieu de rester son ministre. Il écrase le système immunitaire par un bombardement vaccinal au lieu de lui laisser apprendre et se développer. — (Dr Gilles Tisserand, « Placebo versus nocebo, ou mort programmée de l’homéopathie », Boulevard Voltaire, 25 mai 2019.)
- L’allopathie est un crime, l'homéopathie seule guérit. Mes formules homéopathiques portent la médecine à une perfection qu'il est difficile de dépasser, puisqu'elles guérissent au moins huit malades sur dix. — (Julien Pierre, Biographie de l'abbé Chaupitre : B. Lebeau, L'abbé Chaupitre, un pionnier de l'homéopathie en Bretagne (1859-1934), in Bull. et Mém. Soc. archéol. Département Ille-et-Vilaine, 90, 1988, p. 175-196 [compte-rendu], Revue d'Histoire de la Pharmacie, 1992.)
- (Médecine non conventionnelle) Par confusion avec l'énantiopathie[9], méthode thérapeutique qui consisterait à traiter une personne malade par des remèdes qui donneraient à une personne saine des symptômes opposés à ceux de la maladie.[1]
- À l'inverse, l'allopathie représente la thérapie standard, celle qui emploie des médicaments produisant des effets contraires à ceux que produit la maladie. Elle cible le symptôme, l'agent infectieux, et utilise de plus en plus fréquemment les molécules de synthèse mises au point par l'industrie pharmaceutique. — (« Petit lexique de la médecine naturelle », Le Journal de Saône et Loire, 27 janvier 2011.)
- l’allopathie serait la doctrine de ceux qui traitent par les contraires. La médecine scientifique aussi bien que l'ensemble des doctrines médicales ne répondent nullement à une définition aussi incomplète et en réalité aussi saugrenue. Il faut en laisser la responsabilité aux homéopathes et leur abandonner l'usage exclusif d'une expression qui n'a de sens précis que pour eux seuls. — (Dr Albert Regnard, Entrée « Allopathie », Dictionnaire populaire de médecine usuelle d'hygiène publique et privée par le Docteur Paul Labarthe,…, p.96)
- (Médecine non conventionnelle) (Vieilli) Méthode thérapeutique qui consisterait à traiter une personne malade par des remèdes qui donneraient à une personne saine des symptômes ni similaires (homéopathie), ni opposés (énantiopathie) à ceux de la maladie.[1]
- L’allopathie soutire les sucs vitaux et épuise les forces du malade, le vidant par le haut et par le bas, le forçant à transpirer ou à saliver, mais surtout, comme le veux la routine régnante, par l’usage aveugle et sans ménagement de saignées profuses, gaspillage de sang irremplaçable ! Tout cela sous le prétexte que le médecin doit imiter et favoriser la nature malade dans les efforts qu’elle fait pour se rétablir. — (Samuel Hahnemann, Doctrine homœopathique ou Organon de l’Art de guérir (VI éd.). Vigot Frères, Les trois méthodes thérapeutiques, page 48)
- (…) seul celui qui ne les connaît pas peut supposer qu'elles se puissent rapprocher ou même concilier. Un tel ignorant peut se rendre assez ridicule pour utiliser dans ses traitements, tantôt l'homœopathie, tantôt l’allopathie, suivant le bon plaisir des malades. Cela s'appelle une trahison criminelle envers la providentielle homœopathie ! — (Samuel Hahnemann, Doctrine homœopathique ou Organon de l’Art de guérir (VI éd.). Vigot Frères, Les trois méthodes thérapeutiques, pages 71-72)
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "allopathie".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
-
papy
- (Familier) Grand-père.
- Papy Louis et Mamy Albertine dubonnisent, Robert et Jacqueline saint-raphaélisent, Vincent fruite un évian sur fond de jardin quand la cloche de l’église Saint-Boniface pique huit heures. — (Alain Reboult, L’aérophage, 2002, page 175)
- Papy fait de la résistance (film de Jean-Marie Poiré)
- (Par extension) Homme âgé.
- Et j’ai retrouvé l’espoir raisonnable de mourir très vieux, dans un monde où je m’épanouirai comme papy grincheux. — (Mathieu Bock-Côté, COVID: j'aurais pu être une victime collatérale, Le Journal de Québec, 19 janvier 2022)
- Le risque, c’est d’avoir un vice-président qui décide qu’il faut tout maintenir en l’état parce que, à part papy qui yoyotait au sommet de la pyramide, tout allait bien à la fédé, explique notre ancien de la FFF. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 11 janvier 2023, page 14)
- russie
-
poésie
- Art de faire des ouvrages en vers.
- La poésie de la renaissance ne peut pas se contenter de cette simplicité biblique, et, pour célébrer cette nuit de réparation, elle appelle la Joie, personnage allégorique… — (Saint-Marc Girardin, L'Épopée chrétienne, dans la Revue des deux mondes, V.6, 1850, page 156)
- Ce cabinet était la demeure favorite du roi; c’était là qu’il prenait ses leçons d’escrime avec Pompée, et ses leçons de poésie avec Ronsard. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d’absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu’on avait l’esprit aussi caustique que Thierrat; […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- La poésie du Divan et la poésie populaire, issues de classes sociales différentes, ont su parfois puiser aux mêmes sources d’inspiration : mais ce qui forme entre elles cloison étanche, c’est la forme de la langue : la poésie du Divan emploie le vers métrique, la poésie populaire le vers syllabique. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 10)
- (Spécialement) Différentes matières que l’on traite en vers et des différents styles qu’on y emploie.
- Poésie sacrée.
- Mais le seul nom qui ait été sauvé de l’oubli, dans la poésie profane, est celui de ce médiocre rimeur de Mathieu-le-Juif, d’Arras, qui vivait au XIIIe siècle […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Poésie noble, élevée, poésie burlesque.
- Poésie familière.
- Art et manière de faire des vers, de la simple versification.
- Il a choisi un genre de poésie convenable à son sujet.
- Qualités essentielles au genre poétique.
- La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n’être que lue, est enfermée dans sa typographie n’est pas finie, elle ne prend son sexe qu’avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l’archet qui le touche. — (Léo Férré)
- Ouvrage en prose qui tient de l’élévation et du sentiment poétiques.
- Il y a de la poésie dans Pascal, dans Bossuet.
- Les écrits de Platon sont pleins de poésie.
- Liberté, richesse particulière aux pensées, aux expressions, aux tours que l’on emploie dans la poésie.
- La poésie du style
- C’est la poésie du style qui a fait le succès de l’œuvre de Chateaubriand.
- Ce qu’il y a d’élevé, de touchant dans une œuvre, dans le caractère ou la beauté d’une personne, dans les aspects de la nature ou dans une situation.
- Il y a de la poésie dans ses regards, dans sa manière de s’exprimer.
- La poésie d’un paysage.
- La poésie d’un tableau.
- Un peu de poésie est introduite par le biais du soleil couchant. — (Bruno Chenu, Disciples d'Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, p. 100)
- Ensemble des ouvrages en vers composés dans une langue, ou selon leurs caractères communs les plus généraux, ou des traits auxquels se reconnaît la manière d’un poète.
- Si les pièces qu’on y insère n’ont pas toutes le même mérite, au moins est-on sûr de n’y jamais rencontrer de ces fades et plattes rimailles qui, tant de fois on servi de prétexte à calomnier la Poésie. — (Journal de Paris, no 1, 1er janvier 1777, page 1)
- La poésie française.
- La poésie anglaise.
- La poésie de Victor Hugo, de Lamartine.
- La poésie grecque nous charme par son naturel.
- Tableau de la poésie française au XVIe siècle, par Sainte-Beuve.
- Une histoire de la poésie anglaise.
- Ouvrage en vers ; il ne se dit guère que des Ouvrages de peu d’étendue et s’emploie surtout en parlant des modernes.
- Les poésies de Malherbe, de Racan.
- Recueil de poésies satiriques, de poésies morales, de poésies fugitives.
- (Éducation) (Belgique) (Plus rare) Classe de cinquième secondaire, équivalente à la première française, où l’on enseigne la poésie.
-
amaigrit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de amaigrir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de amaigrir.
-
soumis
- Qui est disposé à l’obéissance ou qui en a pris le parti après avoir résisté.
- Des sujets soumis.
- Un fils soumis et respectueux.
- Les tribus, hier encore rebelles, et maintenant soumises.
- Un air soumis, des paroles soumises.
- Fille soumise — Prostituée inscrite à la police.
-
accueillie
- Participe passé féminin singulier de accueillir.
- Arrivée dans la soirée à bord d’un avion militaire américain, la dirigeante a été accueillie à son arrivée par Joseph Wu, le ministre taïwanais des Affaires étrangères. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, page 4)
-
économie
- Épargne dans la dépense.
- D’après M. l’ingénieur Renaud, auteur du projet du canal du Havre à Tancarville, l’exécution de cet ouvrage permettrait de réduire de 2 francs par tonne le prix du fret de Paris au Havre, et cette simple économie suffirait pour assurer à ce dernier port la clientèle de tout le bassin de la Seine au détriment d’Anvers. — (L. Simonin, « Les grands ports de commerce de la France : Le Havre et le bassin de la Seine », dans Revue des Deux Mondes, 1878, tome 25, page 856)
- Il se fichait même de savoir pourquoi De Lavarice préconisait un désherbement à la main plutôt que l'application de produit herbicide. Il se fichait de savoir si c'était par souci de pollution ou d’économie. — (Ernest Bavarin, L'habitation de la nouvelle chance, L'Harmattan, 2001, page 264)
- (Au pluriel) Épargne mise en réserve.
- Ses économies sombraient, son ventre poussait, mais il ne s'en préoccupait guère; il buvait à longueur de temps avec ceux qui voulaient bien le suivre. — (Michaël Perruchoud, Poil au temps, Éditions L'Âge d’Homme, 2002, page 99)
- (Sens figuré) Réduction (de quelque chose assimilable à un effort, un cout) obtenue par une façon différente de procéder.
- Ce nouveau logiciel permet une économie de temps substantielle.
- Dès lors que je tente de m’approcher de Lucile, je ne peux faire l’économie des relations qu’elle a eues avec son père, ou plutôt qu’il a eues avec elle. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- Le formalisme mathématique est une économie de pensée. — (Jean-Pierre Kahane (dir.), L’enseignement des sciences mathématiques : rapport au ministre de l’Éducation nationale, 2002)
- Il s’agit cependant plus d’une rivalité de personnes que de programmes – au RN, on en fait toujours l’économie. — (Le Monde, "Elections régionales 2021 : Marine Le Pen et le RN incapables de briser le plafond de verre", 2021 → lire en ligne)
- L’ordre, la règle que l’on apporte dans la conduite d’un ménage, dans la dépense d’une maison, dans l’administration d’un bien.
- Note : Se dit aussi quelquefois des usages domestiques en général.
- On voit régner chez lui une économie admirable. - L’économie domestique. - Traité d’économie rurale.
- (Par extension) Ensemble cohérent des flux de biens, de services, de finances au sein d’un groupe humain.
- […] ; mais aujourd'hui nous voyons des puissances considérables se coaliser pour essayer de réformer l’économie capitaliste dans le sens médiéval, au moyen de lois. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, Les préjugés contre la violence, 1908)
- L’anarchisme s’est surtout manifesté par des grèves dures, conduites dans les secteurs les plus sensibles de l’économie d’exportation : bananeraies de Colombie, compagnies pétrolières du Mexique, […]. — (Pierre Vayssière, Les révolutions d'Amérique latine, Éditions du Seuil, 1991, page 105)
- Sans les camionneurs, l’économie brésilienne serait paralysée. Sur les routes en bon état de Rio, de Sâo Paulo ou de Belo Horizonte, les camions circulent par milliers, tous les jours ; […]. — (Marcos Vinícios Vilaça, Sociologie du camion: le camion et son chauffeur au Brésil, L'Harmattan, 2003, page 45)
- Ce serait un comble que pour sortir de la crise financière, on oriente l'épargne vers les dettes souveraines. Je préfère qu'on stimule l’économie par la production. — (François Hollande, « Si je suis élu, je passerai un contrat avec l'industrie », dans L'Usine nouvelle, n°3246, 30 juin 2011, page 32)
- Décembre 1891. […]. Et, dans cette France de la IIIe République, l’avenir de l’économie s'écrit en grande partie dans les Ardennes. Les start-up de l’époque se dénichent dans la sidérurgie ou la forge. — (Thibaut de Jeagher, L'Usine nouvelle a 120 ans, dans L'Usine nouvelle, n°3266, 15 décembre 2011, page 8)
- Ainsi la culture badarienne, installée principalement en Moyenne-Égypte, pratiquait un mode de subsistance mixte, où l’économie de prédation jouait encore un rôle important. — (Sophie Desplancques, « Que sais-je ? » n° 24 : L'Égypte ancienne, 2016, chapitre 2, § 2)
- Discipline des sciences sociales qui étudie l'allocation des ressources rares à des fins alternatives.
- Il y a par le monde certains charlatans soi-disant économistes, qui me donnent trop d’occupation. Ce n’est pas que je me rompe la tête à scruter les profondeurs de leur science occulte; je m’en tiens au titre qu’ils lui donnent : Économie, et je déclare, sans hésiter, qu’il y a là économie de sens commun. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T. 2, 4, 1833)
- (Par extension) Ensemble de doctrines de gestion des flux de biens, de services, de finances, que l'on applique à des groupes humains.
- Les historiens de la philosophie me paraissent avoir été très hostiles à Xénophon parce qu'il est trop vieux Grec; Platon leur convient mieux parce qu'il est plus aristocrate, et par suite plus détaché de l’économie. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, note en bas de page 344)
- Nous condamner au nom d'une économie qui a produit quatorze millions de chômeurs, fermé toutes les banques et réduit l'activité de l'industrie de l'acier à 9% de la normale, c'est tout de même une certaine audace. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- La doctrine mercantiliste, sur les relations entre économie et politique des nations, a pour point de départ, pour principe la formule célèbre : « L'argent est le nerf de la guerre. » — (Raymond Aron, Paix et Guerre entre les nations, Calman-Lévy, 1962, page 249)
- L’intérêt d’Hélène pour l’économie avait beaucoup décru au fil des ans. De plus en plus, les théories qui tentaient d’expliquer les phénomènes économiques, de prévoir leurs évolutions, lui apparaissaient à peu près également inconsistantes, hasardeuses, elle était de plus en plus tentée de les assimiler à du charlatanisme pur et simple ; il était même surprenant, se disait-elle parfois, qu’on attribue un prix Nobel d’économie, comme si cette discipline pouvait se prévaloir du même sérieux méthodologique, de la même rigueur intellectuelle que la chimie, ou que la physique. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 316)
- L’art, pour prendre un autre exemple, était relié à tout : aux zones sombres, aux zones lumineuses, aux zones intermédiaires. L’économie n’était reliée à presque rien, qu’à ce qu’il y avait de plus machinal, de plus prévisible, de plus mécanique chez l’être humain. Non seulement ce n’était pas une science, mais ce n’était pas un art, ce n’était en définitive à peu près rien du tout. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 320)
- (Sens figuré) Harmonie qui existe entre les différentes parties, les différentes qualités d’un corps organisé.
- Cela trouble toute l’économie du corps humain. - L’économie animale. - L’économie végétale.
- (Sens figuré) Disposition des parties d’un dessin, d’un tableau ; distribution ou plan d’un ouvrage d’esprit et, en général, toute coordination de parties, quel que soit l’ensemble qu’elles contribuent à former.
- L’économie d’un tableau, d’un discours, d’une pièce de théâtre. - Cela détruisait toute l’économie de son système. - C’est renverser toute l’économie d’un état. - L’économie du corps social.
- On évitera, dans toute la mesure possible, la formule consistant à procéder à une analyse article par article dans une collection de fiches distinctes, ce qui ne permet pas d’appréhender l’économie générale du texte et ses enjeux principaux. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Si l'impossibilité d'exécuter le contrat est seulement temporaire, et que son exécution peut reprendre à une date prévisible sans que l'économie du contrat initialement conclu en soit atteinte, le contrat peut alors être suspendu pour une durée déterminée par accord des parties, sans que cette durée puisse cependant excéder 6 mois. — (Office national des forêts, Clauses générales des ventes de bois en bloc et sur pied, en vigueur à compter du 1er juillet 2014 → lire en ligne)
- (Catholicisme) Étude de la manifestation et déroulement du dessein de Dieu.
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allotropie
- (Physique) Qualité de corps simples pouvant se présenter sous des états différents, et jouir de propriétés physiques et chimiques très distinctes.
- Le carbone, le soufre, le phosphore font preuve d’allotropie.
- Ainsi l’allotropie impose l’idée d’arrangements divers, de constructions dissemblables avec le « même ». — (François Dagognet, Tableaux et langages de la chimie: essai sur la représentation, 1969)
-
muscari
- (Botanique) Muscari, Genre de plantes monocotylédones de la famille des liliacées (classification classique) ou des asparagacées ou des hyacinthacées [2] (classification phylogénétique).
- Avec des bandes multicolores de toutes sortes de bulbes, puisque cette famille nombreuse regroupe jacinthes, lys, muscaris, fritillaires. — (Marie-Christine Morosi, Keukenhof, vitrine de la culture des bulbes aux Pays-Bas, Le Point.fr, 6 mai 2011)
- À chaque escale à Amsterdam, je filais au marché aux fleurs du Singel ou chez un vieil horticulteur de Schoorl pour lui rapporter des oignons de jonquilles, de jacinthes, de muscaris, d'amaryllis. — (Gérard Gréverand, Le Capitaine à l'heure des ponts tranquilles, Éditions Les Escales Domaine français, 2016)
- (Botanique) (Spécialement) Muscari comosum, le muscari à toupet.
- (Botanique) (Spécialement) Muscari neglectum, le muscari à grappe.
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allégie
- Participe passé féminin singulier du verbe allégir.
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suivit
- Troisième personne du singulier du passé simple de suivre.
- Dans le silence qui suivit, un léger frou-frou indiqua que Miss Peebles s’était levée, le visage bouleversé — (Francis Bleeding, Un dîner d’anniversaire, traduction de Perrine Vernay, 1933, dans l’édition Payot & Rivages de 1996, chapitre I-3))
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aconit
- (Botanique) Plante fort vénéneuse, de la famille des renonculacées ; on l’emploie à petites doses comme remède ; synonyme de aconit napel.
- En vertu de ce principe des homœopathes : similia similibus curantur, l’aconit, la stramoine, la jusquiame, seraient capables de susciter cette névrose chez l’homme ou l’animal bien portant, puisqu’ils prétendent la guérir par ces médicaments. C’est ce qui, croyons-nous, est à démontrer. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Les Aconits, les Asphodèles, les grandes Gentianes qui sont la parure de nos pâturages subalpins sont des plantes refusées par le bétail. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.29)
- Bien sûr, il n’attendait pas un miracle de cette longue feuille rugueuse couverte d’un duvet blanchâtre, mais il eut soudain une envie désespérée de chercher, dans cette prairie aux couleurs chatoyantes et aux odeurs capiteuses, les plantes médicinales dont le nom lui revenait à la mémoire : l’aconit, la belladone, l’ergot de seigle, la stramoine, la jusquiame, le colchique, la digitale, l’adonis, le sénevé, le raisin d’ours, la gentiane, le muguet, la saponaire, la prêle, la potentille, la quintefeuille, le tussilage, le millepertuis, le genévrier, la mille-feuille, l’orchidée, l’aunée, le mélilot et la myrtille. — (Branimir Šćepanović, La Bouche pleine de terre, 1975. Traduit du serbo-croate par Jean Descat, 1975. Éditions du Rocher, 2008, pp. 77-78.)
-
avis
- Ce que l’on pense et aussi ce que l’on en dit ; opinion.
- — Et moi de même, dit la cousine Grillet, docteur idémiste qui était volontiers de l’avis du préopinant. — (Victor Cherbuliez, La Revanche de Joseph Noirel, dans la Revue des deux Mondes, Paris, 1871, volume 95, page 333)
- L'invitation à donner son avis est une sorte de figure de rhétorique à laquelle il ne faut pas attribuer trop d'importance, ce que comprend tout à fait la première catégorie d'élèves :« Les disserts, fallait peser le pour et le contre, donner son avis mais en fait faut pas donner son avis parce qu'on se fait cartonner quand même suivant les profs. » — (Anne Barrère, Les lycéens au travail: tâches objectives, épreuves subjectives, Presses universitaires de France, 1997, page 127)
- Repaire de fanatiques fascistes dont le seul mot d’ordre est de tuer tous ceux qui ne sont pas de leur avis, voire de ceux qui se foutent de leur gueule et d’asservir les autres… — (Jean Pierre Bonnavion, Métaphysique de mes deux, Société des Écrivains, 2012, page 330)
- Communication publique ; avertissement ; annonce.
- Avis au public : un voyageur lyonnais qui fait son état du commerce , et qui jouit d'une fortune assez considérable , a une fille à marier. — (Marc Antoine Madeleine Désaugiers, Avis au public, ou le physionomiste en défaut: opéra-comique en deux actes, acte 1, scène 3, Paris : chez Madame Masson, 1807, page 7)
- — Avis à la population… Un roulement de tambour suivit la phrase que chaque garde champêtre énonçait en forçant la voix pour débuter toute annonce. — (Anne Courtillé, Retour à Bellemaison, Presses de la Cité, 2011, chapitre 4)
- Conseil ; délibération.
- Vous recherchez moins mon avis sur le parti que vous avez à prendre que mon approbation pour celui que vous avez pris. — (Lettre de Jean-Jacques Rousseau à Henriette, du 7 mai 1764, dans Lettres philosophiques, présentées par Henri Gaston Gouhier, Paris : J. Vrin, 1974, page 131)
- Les organisations militaires, les doctrines, les méthodes, les programmes, instaurés actuellement au Maroc, l'ont été en dehors de moi, sans que j'aie eu à donner mon avis, ou contre mes avis. Je n'entends ni les apprécier, ni les critiquer. — (Message de Hubert Lyautey au gouvernement français, du 10 octobre 1924, cité dans Lyautey: homme de guerre, homme de paix, par Maurice Durosoy, Nouvelles Éditions Latines, 1976, chapitre 16, page 209)
- (Droit) Opinion ou suffrage de chaque juge lors du jugement d’une affaire.
- Les juges en sont aux avis.
- Cet avis a passé à la majorité des voix.
- Les avis sont partagés.
- Opinion du Conseil d’État en interprétation d’une ordonnance, d’un règlement ou d’une loi.
- Ces textes sont établis de la même manière que les arrêtés ministériels. Ils comprennent des visas, quelquefois des considérants et des avis des conseils administratifs, en bas à gauche, l’indication des ampliataires ; enfin, un dispositif divisé en articles. — (Adamou Ndam Njoya, Manuel pratique de rédaction administrative et des documents diplomatiques, Éditions Sopecam, 1983, page 48)
-
anaphylaxie
- (Nosologie) Allergie très grave et immédiate.
- Mais, sans apporter le moindre appareil de comparaison scientifique et parler d’anaphylaxie, disons qu’au sein de nos relations amicales ou purement mondaines, il y a une hostilité momentanément guérie, mais récurrente, par accès. — (Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, 1921)
- L’anaphylaxie systémique est l’exemple le plus grave de réaction d’hypersensibilité immédiate. — (Helen Chapel, Mansel Haeney, Siraj Misbah, Immunologie clinique: De la théorie à la pratique, avec cas cliniques, 2004)
- La surveillance posthomologation n’a relevé aucun problème de sécurité grave à ce jour, à l’exception de rares cas d’anaphylaxie [une forme très sévère de réaction allergique]. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 6 mars 2023, page 19)
- (Psychologie) Réaction psychique de défense.
- Loin d’immuniser l’émotif par la répétition, chaque émotion nouvelle le sensibilise au contraire plus encore par une sorte d’anaphylaxie psychique. — (E. Mounier, Traité du caractère, 1946)
-
apagogie
- (Littéraire) Raisonnement philosophique consistant à démontrer la vérité d’une proposition en prouvant l’absurdité de la proposition contraire.
- L’apagogie est aussi appelée raisonnement par l’absurde.
- Ce qui est donné pour accompli, dans la forme et le style, est rendu stérile par sa perfection même; la chance d’énoncer une vérité réside dans l’ironie, le détour, l’analogie et jusqu’à l’apagogie. — (La Nouvelle revue française, numéros 448 à 451, 1990)
-
abasourdie
- Féminin singulier de abasourdi.
-
demi
- (Mathématiques) Moitié d’unité.
- Quatre demis valent deux unités.
- (France) Verre de bière de volume de la moitié d’une pinte, de nos jours de 25 cL (250 mL).
- Certes, je ne suis pas, en l’article boisson,Un rimeur néo-sec : je connais la façonDe tarir maints demis de bière brune ou blonde. — (Albert Truphémus ; Poème aux nobles vins d’Algérie, paru dans La Parenthèse n° 36 de mai 1934)
- De temps à autre, Debussy ne détestait pas de « faire la noce » avec Mélisande, Paul Robert, le peintre et son « ami comme cochon », P.-J. Toulet. Cette « noce » peu ruineuse consistait à aller au cirque et à boire au retour un demi au Weber. — (Jean Lépine, La vie de Claude Debussy, Éditions Albin Michel, 1930, chap. 5)
- Il buvait beaucoup, c'était vrai, de la bière, des demis et des demis, qui le rendaient somnolent. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. I, Gallimard, 1937)
- (Suisse) Demi-litre de vin ouvert servi en pichet ou en carafe.
- Simon alla chercher du pain et du fromage, qu’il apporta sur une assiette avec un demi de vin blanc. — (Charles Ferdinand Ramuz, Le règne de l’esprit malin, chapitre premier, 1917)
- En Valais, imaginerait-on de régler des affaires, d’aborder une discussion sérieuse ou d’entamer un « brainstorming » sans avoir préalablement commandé un demi de fendant ? — (Robert Ayrton, L’impossible politique budgétaire, collection Le savoir suisse, Presses polytechniques et universitaires romandes 2002, page 122)
- (Alsace) Verre ou cruche d'un demi-litre de bière.
- (Sport) Joueur dans une équipe de football ou de rugby occupant une position intermédiaire entre les avants et les arrières.
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ahurit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de ahurir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de ahurir.
-
alanguie
- Féminin singulier de alangui.
-
choisit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de choisir.
- Comme un oiseau choisit la bonne place dans l’arbre où il veut vivre, mon village a choisi son coin dans l’argile lourde où se couline l’Aisne nonchalante, ramassant au passage l’eau des sources qui « résurgent » de ce sol imperméable. — (revue Folklore de Champagne, numéros 68 à 76, 1981, page 71-5)
- Troisième personne du singulier du passé simple de choisir.
- Tout content de ses achats, il s’arrêta encore chez un caviste où il choisit un magnum de champagne Roederer qui serait sa participation au réveillon. — (Françoise Bourdin, Dans les pas d’Ariane, Belfond, 2011, chapitre 6)
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incompris
- Qui n’est pas compris, apprécié à sa juste valeur.
- (Surtout) (Ironique) Qualifie les personnes qui se plaignent que leurs qualités, leurs talents ne soient pas appréciés.
- Un génie incompris.
- Un poète incompris.
- Une femme incomprise.
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crédit
- Réputation d’être solvable et de bien payer, qui fait que l’on trouve aisément à emprunter.
- Il n’a pas d’argent comptant, mais il a du crédit. - S’il avait besoin de cent mille francs, il les trouverait sur son crédit. - Il maintient bien, il conserve bien son crédit.
- Cette affaire compromet son crédit, a ruiné son crédit. - Le crédit public.
- (Par extension) Autorisation à prendre à une caisse, à une banque, jusqu’à concurrence d’une certaine somme, ou même tout l’argent dont il aura besoin.
- Une partie des récoltes 1975 et 1976 reste invendue. Il semble qu'elles devront être supportées par les apiculteurs et les négociants et coopératives apicoles conditionnant, qui demandent du crédit, alors que les producteurs veulent du comptant. — (« Marché mondial du miel », traduit & résumé d’American Bee Journal par Richard Biette, dans La Gazette apicole, volume 78, 1977, page 120)
- Il m’a ouvert chez son banquier un crédit illimité. - Avoir un crédit ouvert chez un banquier, un crédit de tant sur tel banquier.
- (Comptabilité) Partie d’un compte où l’on écrit ce qui est dû à quelqu’un ou ce qu’on a reçu de quelqu’un.
- Tout compte courant est tenu par débit et par crédit. - Porter un article, une somme au crédit d’un compte. - La colonne du crédit.
- (Par analogie) Aspects positifs mis sur le compte de quelqu’un.
- Mais comme il est admis que je possède une espèce de génie, cette lenteur à les suivre fait partie de mon personnage et ils la portent à mon crédit. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 160)
- (Finance) (Banque) Activité bancaire de collecte et de prêt d’argent à intérêt.
- Il faudrait, en premier lieu, répandre parmi nous, par le perfectionnement des institutions de crédit, l'usage des billets, des promesses, des reconnaissances. C'est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l’empire d'un monopole aussi absolu qu’injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l'impôt, 1853, page V)
- Le fragile édifice du crédit, – qui avait des proportions que nul n’avait prévues, et qui avait tenu dans une dépendance réciproque des centaines de millions d’hommes, sans que personne s’en rendît clairement compte, – s’effondra dans la panique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 249 de l’édition de 1921)
- (Par métonymie) Délai de remboursement d’un bien vendu à un crédit.
- […], Nath a dû contracter un crédit revolving à la con. Merci internet qui permet de trouver un crédit aussi facilement qu'une baguette dans une boulangerie. — (Laurent, Un serment au-dessus des lois: Plus qu'un livre ou un témoignage, un cri un hurlement, un SOS, Librinova, 2020)
- Un crédit de six mois.
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fini
- Qui a une fin, limité.
- Ce signal a une durée finie.
- (Philosophie) Qualifie un être qui est limité dans sa nature.
- (Vieilli) (Grammaire) Déterminé, défini.
- L’indicatif, le subjonctif sont des modes finis.
- Achevé, fait, terminé.
- Cette partie est finie, je peux passer à la suite.
- Enfin ! n…i…ni, c’est fini… Je n’y pense plus… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 140)
- (En particulier) Qui a été soigneusement terminé.
- Cet auteur travaille vite et pourtant ses ouvrages sont assez finis.
- (Par extension) Accompli, supérieur en son genre.
- Éric B., cela semble acquis, s'est comporté avec Sandra Muller comme un gougnafier fini lors d'une soirée professionnelle où l'on se doute qu'il n'a pas carburé qu'à l'eau de Vittel. — (Maître Eolas, La condamnation de Sandra Muller dans l'affaire #BalanceTonPorc, 25 septembre 2019 → lire en ligne)
- — C’est le père de la petite. Un con fini à ce qu’il paraît.— La connerie, ça finit jamais. — (Isabelle Mergault, dialogues du film Meilleur espoir féminin, de Gérard Jugnot, 2000)
- Dont la réputation est entachée ; foutu, perdu.
- Qualifie un homme affaibli, usé par l’âge, par les maladies, par les malheurs et dont il n’y a plus rien à attendre.
- C’est un homme fini.
- Condamnée à perpétuité à ses enfants. Elle en souffrait. « Une femme finie… je suis une femme finie… » — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 30)
- Désuet, démodé.
- C'est fini, les cassettes.
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amerri
- Participe passé masculin singulier de amerrir.
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affaibli
- En parlant d’une personne, physique ou morale : rendu faible, diminué physiquement, moralement ou intellectuellement.
- Elle parlait à peine, affaiblie et dolente.
- C’est dans un pays affaibli que les troupes entrèrent.
- Sa vivacité semblait avoir fondu ; ce n’était plus qu’un esprit affaibli.
- Une aube affaiblieVerse par les champsLa mélancolieDes soleils couchants. — (Paul Verlaine, Poèmes saturniens)
- Le Gouvernement sortit très affaibli de cette période d’émeutes.
- En parlant d’une sensation, d’un sentiment, d’une perception : diminué, atténué.
- Le vent amenait jusqu’à nous une odeur affaiblie de blé mûr.
- C’était un son affaibli, comme irréel.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.