Dictionnaire des rimes
Les rimes en : alépine
Que signifie "alépine" ?
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- (Désuet) Sorte d’étoffe à chaîne de soie, à trame de laine de mérinos et qui venait d'Alep avant d'être au XIXe siècle fabriquée, entre autre, dans le nord de la France.
- Sa robe d’alépine brune, beaucoup trop large, laissait deviner une taille fine, souple et ronde comme un jonc. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- La robe de chambre, en alépine noire, devenue luisante, portait la date de l’émigration polonaise. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- (Désuet) Noix de galle d’Alep.
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "alépine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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pèlerine
- (Religion) Celle qui, par piété, fait un voyage à un lieu de dévotion, un pèlerinage.
- […] la pèlerine qui s’avance pieds nus dans les montagnes de Jérusalem porte ainsi les présents sacrés qu’elle doit offrir au saint tombeau. — (François-René de Chateaubriand, Les Natchez, Degorge-Cadot, Paris, 1872 (1re édition 1826), page 131)
- C’était une de ces pèlerines d’amour, comme on en trouve dans les anciennes histoires, qui avait suivi une étoile pour venir rendre la santé et la force à un vieux roi très puissant, couvert de gloire. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
- (Habillement) (Désuet) Large collet rajouté sur le manteau de pèlerin.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Habillement) (Plus courant) Grand collet rabattu, qui couvre la poitrine et les épaules.
- Il a le plumet au shako, le vaste manteau à pèlerine des nuits de pluie et de grands froids. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
- Très à son aise, il fit compliment à madame Martin des pèlerines de son carrick carmélite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 107)
- Elle le vit en long manteau gris à pèlerine, correct et calme, devant les omnibus des hôtels. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 241)
- La glace de l’armoire lui renvoya sa silhouette mince et noire, sa robe à petite pèlerine, le cercle de dentelle du col, ses mains croisées frileusement, blanches, sur l’étroite poitrine sombre. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 23)
- Elle était vêtue d’un manteau à pèlerine qui l’enveloppait, et coiffée d’une toque d’où pendait un voile à grosses fleurs brodées. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Aussitôt l’intrus recula, baissa les yeux et, relevant les pans de sa pèlerine, affecta de se chauffer. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 87)
- Elle me montra sa tapisserie qui se décollait, les lames de son plancher qui se soulevaient. La pèlerine de laine à pendeloques qui emmaillotait ses épaules. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 159)
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fuchsine
- soit le composé de fuchsia et -ine, par analogie de couleur.
- soit le composé de Fuchs et -ine. Fuchs, traduit Renard Frères, firme qui a breveté le produit et pour laquelle travaillait le chimiste Emmanuel Verguin, de Lyon, qui a préparé industriellement ce produit inventé par le chimiste allemand A.-G. Hofmann.
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chromatine
- (Histologie) Substance composée de molécule d’ADN, d’ARN et de protéines, qui sert à créer les chromosomes eucaryotes.
- Par des recherches cytogénétiques, on a mis en évidence la présence de la chromatine sexuelle chez environ 82 p. 100 des cellules examinées chez tous les intersexes qui appartiennent du point de vue anatomo-clinique à cette dysgénésie. — (Recueil de médecine vétérinaire, vol. 145, part. 2, Vigot Éditions, 1969, page 1135)
- Le degré de condensation de la chromatine varie au cours du cycle cellulaire. — (Geoffrey M. Cooper, La Cellule : Une approche moléculaire, 1997)
- À l’heure actuelle, les scientifiques ne savent pas exactement ce qui provoque le ramollissement des cellules cancéreuses, mais ils pensent que cela pourrait être dû à des modifications de la chromatine, cette structure du noyau des cellules constituée d'ADN et de protéines. — (Radio-Canada, Les cellules cancéreuses ramollissent lorsqu'elles se métastasent, radio-canada.ca, 26 avril 2021)
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clandestine
- Celle qui agit de manière clandestine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Botanique) Plante ainsi nommée parce que ses tiges croissent dans la terre ou sous la mousse, de nom scientifique Lathraea clandestina.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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cuisine
- (Construction) Pièce où l’on prépare et fait cuire les aliments.
- Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Gaspard vit avec joie la femme poser une soupière fumante sur la table de la cuisine. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif. — (Honoré de Balzac, Le Curé de Tours, 1832)
- (Par métonymie) Ensemble du personnel travaillant dans cette pièce à l’élaboration des plats.
- (Par métonymie) Ensemble d’ustensiles servant à préparer les aliments et qu’on peut transporter d’un lieu dans un autre.
- La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. Je me souviens d’avoir bu un jour peut-être dix quarts de bouillon brûlant pris à la cuisine roulante. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 111, Hartmann, 1937)
- (Par extension) Ordinaire d’une maison, repas qu’on y prépare habituellement.
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, la bouche en cœur, le visage jambonné par la chaleur des fourneaux et venant connaître notre opinion sur sa cuisine. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Action de préparer à manger.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Cuisine) Art d’apprêter les mets, les aliments.
- Ils étaient parfaitement d’accord, surtout sur la nécessité d’appeler toute la pharmacie de la nature au secours de la cuisine. Piments, poudres anglaises, safraniques, substances coloniales, poussières exotiques, tout leur eût semblé bon, voire le musc et l’encens. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, page 61)
- C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
- Au début du XXe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d'un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise: du Moyen Âge à nos jours, Éditions Albin Michel, 2001, page 120)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- La cuisine française, ça me semble vieux et prétentieux, alors que la cuisine japonaise, ça a l’air… eh bien, ni jeune ni vieux. Éternel et divin. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 112)
- (Sens figuré) (Familier) Manœuvre ; intrigue.
- La cuisine électorale, parlementaire.
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gélatine
- Protéine obtenue par hydrolyse du collagène issu des os et des cartilages des animaux.
- L'osséine chauffée à l'autoclave avec de l'eau donne un albumoïde de nature plus simple, la gélatine ; celle-ci se gonfle au contact de l'eau en donnant des gelées. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- 1° Soie de gélatine. — La matière première utilisée est un mélange de une partie de gélatine pour deux parties de trinitro-cellulose auquel on ajoute un peu de glycérine, et de l'huile de ricin ou de lin. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Pour un développement d’une durée comprise entre 45 minutes et une heure, il convient d’employer un révélateur peu oxydable, ne produisant pas de voile chimique et ne colorant pas la gélatine. La pyrocatéchine et l’iconyl (glycin) remplissent parfaitement ces conditions. — (H.Cuisinier, La pratique de la photographie stéréoscopique, paris : Paul Montel, 1929, page 51)
- […] ; on donne un coup de rouleau de gélatine pour obtenir une planéité parfaite, on laisse sécher et on collodionne avec un collodion à 3 % légèrement riciné […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 248)
- Gelée obtenue en faisant bouillir puis refroidir cette protéine.
- La gélatine fond lorsqu'elle est chauffée et se solidifie lorsqu'elle est refroidie.
- Mais il venait de surgir devant eux, hilare, les mains vides. Il riait tellement que ses joues et son cou n'arrêtaient pas de trembloter comme un plat de gélatine qu'on s'amuserait à secouer. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 53)
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narine
- Chacune des deux ouvertures du nez par lesquelles l’homme respire et perçoit les odeurs.
- Elle avait l’âme de son regard de feu, l’esprit de ses lèvres brillantées par ses dents prestigieuses, la pensée de son front sublime, la fureur de ses narines toujours prêtes à hennir. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre onzième)
- Les odeurs forestières, senteurs adorées par les âmes friandes de poésie à qui plaisent les mousses les plus innocentes, les cryptogames les plus vénéneux, les terres mouillées, les saules, les baumes, le serpolet, les eaux vertes d’une mare, l’étoile arrondie des nénuphars jaunes ; toutes ces vigoureuses fécondations se livrent à vos narines en vous livrant toute une pensée, leur âme peut-être. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- Il se dit aussi en parlant d’un grand nombre d’animaux.
- Les narines d’un cheval, d’un taureau.
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auréomycine
- (Pharmacologie) Nom commercial de la chlortétracycline, antibiotique bactériostatique de la famille des tétracyclines, surtout utilisé en pommade contre les infections de la peau ou des yeux.
- Après le Doliprane, c’est la fameuse pommade jaune Auréomycine bien connue des Marocains (usage ophtalmique et dermatologique) dont près de 4 millions de tubes ont été écoulés en 2011, qui se classe deuxième. — (Médicaments : ce que consomment les Marocains ? Du Doliprane…, lavieeco.com, 30 mars 2012)
- Voici une liste des principaux médicaments utilisés par voie locale ou par voie générale concernés par la photosensibilisation (liste non exhaustive). [...] Certaines pommades antibiotiques : Auréomycine, Sterdex, Flammazine. — (Soleil et médicaments ne font pas toujours bon ménage !, clicbienetre.com, 20 juin 2013)
- Aureomycine® contient du chlorhydrate de chlortétracycline qui est un antibiotique de la famille des cyclines. Ce médicament est utilisé dans le traitement antibiotique local de certaines infections bactériennes de la peau et se présente sous la forme d’une pommade dosée à 3 % en tube de 15 grammes. — (AUREOMYCINE - Indications, posologie et effets secondaires, sante-medecine.journaldesfemmes.com)
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gâtine
- (Agriculture) Terre marécageuse, en friche ou de faible rendement, difficile à cultiver.
- […] : car il n'y a nulle justesse à opposer les seules terres cultivables de l’Égypte, à toutes les terres de la France en général: il falloit au moins en excepter les forêts, les gâtines, les bruieres, les landes de Bourdeaux, & d’autres cantons, qui ne valent pas mieux que les hauteurs de la Thébaïde, où le bédouins trouvent de quoi faire paître leurs chevaux. — (Corneille de Pauw, Recherches philosophiques sur les Egyptiens et les Chinois, tome 1, Berlin , chez G. J. Decker, 1773, page 100)
- La départementale 59, dont nous parcourons les longues lignes droites depuis notre départ, est mollement vallonnée, roulante et peu encombrée. Les manuels de géographie nous disent que cette région est une gâtine – très précisément la gâtine de Loches et de Montrésor - terme qui signifiait « désert » en vieux français et « terre marécageuse, imperméable et stérile » dans les dictionnaires actuels. Ces définitions suffisent à décrire l’environnement sans grand intérêt que notre petit groupe traverse. — (Gilbert Jaccon, Le Livre de mes Rayons du Centre, tome 2 (2006-2010), chez l'auteur/Lulu.com, nouvelle édition, janvier 2016, page 162)
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percaline
- (Textile) Toile de coton légère et lustrée, qui sert principalement à faire des doublures.
- […] des instrumentistes se rendant à quelque ville d’eaux et portant sous le bras des cuivres que leur fourreau de percaline verte faisait ressembler à des boas empaillés. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 97)
- La verticale des « effilés » et la courbe des ruches avaient cédé la place à l’inflexion d’un corps qui faisait palpiter la soie comme la sirène bat l’onde et donnait à la percaline une expression humaine, maintenant qu’il s’était dégagé, comme une forme organisée et vivante, du long chaos et de l’enveloppement nébuleux des modes détrônées. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919)
- Percaline verte, rouge, noire.
- Une robe doublée de percaline.
- (Reliure industrielle) Toile de coton au fil rond et au tissu ras, fin et serré, teinte, enduite et gaufrée. Elle imite le grain du maroquin.
- Elles furent effectuées dans de lourds tomes reliés en percaline noire, formant une imposante collection de journaux de toutes les parties du monde. — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Étoiles de la mort, 1933)
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calcine
- (Verrerie) Matière dont on fait l’émail, fritte.
- Quelquefois on se contente, pour accroître la fusibilité de l'émail, d'employer une calcine faite avec une moindre proportion d'étain; mais cette méthode ne peut être mise en pratique que pour les émaux qui n'exigent pas une grande opacité. — (Dictionnaire technologique ou nouveau dictionnaire universel des arts et métiers, Tome 8, page 5, 1825)
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oxyhémoglobine
- (Biochimie, Biologie) Forme de l’hémoglobine lorsqu'elle est à l’état oxydé.
- L’hémoglobine possède la propriété de fixer un grand nombre de gaz, tels que l’oxyde de carbone, le bioxyde d’azote; quelques unes de ces combinaisons étant plus stable que l’oxyhémoglobine, peuvent empêcher la fixation de l'oxygène sur les globules rouges ; c’est le cas par exemple de l’oxyde de carbone, qui déplace l’oxygène de l’oxyhémoglobine. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
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berline
- (Histoire) Sorte de grande voiture hippomobile fermée, suspendue, à deux fonds et à quatre roues, dont on se servait surtout pour le voyage.
- Quand Sainte-Austreberthe descendit de sa chambre, à huit heures du matin, il trouva le préfet qui faisait placer sur les coussins de la berline une vingtaine de dossiers, enveloppés chacun dans une couverture annotée, et l’on partit aussitôt par les allées de Tourny. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Ayez donc appris que le « tarantass » est une sorte de berline, reposant sur cinq pièces de bois assez élastiques, entre des roues largement espacées et de moyenne hauteur, que cette voiture est conduite par un « yemtchik » […] — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Au chevet de l’église, une vieille berline démodée, comme on n’en rencontrait déjà plus à cette époque que dans les campagnes, stationnait attelée de deux petits chevaux maigres et peu soignés. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- La berline dans laquelle Louis XVI et sa famille fuyaient la Révolution fut arrêtée à Varennes.
- (Actuellement) Automobile fermée par un toit rigide et fixe, avec un pare-brise fixe, deux ou quatre portes latérales.
- Ses vidéos le montrent tantôt en train de faire les poches d'un cadavre du camp ennemi en état de décomposition pour récupérer une liasse de dollars, tantôt s'adonnant en Syrie à des rodéos au volant d'une berline de marque. — (David Thomson, Les Revenants: Ils étaient partis faire le jihad, ils sont de retour en France, éd. du Seuil, 2016)
- Le leader de la CFTC, Marcel Caron, se voit ainsi attribuer des bureaux, une secrétaire et une berline de fonction.— (Raphaëlle Bacqué, Patrick Poivre d’Arvor, Nicolas Hulot, Gérard Louvin… Retour sur l’âge d’or des intouchables de TF1, Le Monde, 19 janvier 2022)
- (Industrie minière) Wagonnet sur rails utilisé pour le transport du minerai du fond de la mine jusqu’au puits d’extraction.
- Alors, dès qu’il y avait une berline vide à remonter, le receveur donnait le signal, la herscheuse emballait sa berline pleine, dont le poids faisait monter l’autre, quand le freineur desserrait son frein. — (Émile Zola, Germinal, partie 1, chapitre 4, Éditions G. Charpentier, Paris, 1885)
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laborantine
- Femme qui travaille dans un laboratoire, remplissant des fonctions d’aides, d’auxiliaire, d’assistance.
- Une laborantine, Zahida, était rattachée au laboratoire de physique de mon lycée. — (Bernard Rainero, M. Louis Paternité, 2016)
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ondine
- (Mythologie) Génie féminin des eaux dans la mythologie germanique. (Le masculin ondin est beaucoup plus rare.)
- Tour à tour ondine ou sylphide, cette fluide créature voltigeait dans les airs. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ce n’étaient plus un petit bûcheron et une petite pêcheuse, — mais un Sylphe et une Ondine, lesquels, plus tard, furent unis légitimement. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Triomphe des êtres fantastiques masculins ! Manifestement les sirènes et les ondines n’ont guère eu d’influence ! Cependant voici dans la région de Saint-Hubert et de Virton de quoi sauver l’honneur féminin : là, c’est Marie Crochet qui vous attirera dans l’eau. — (Albert Doppagne, Esprits et génies du terroir, J. Duculot, 1977, page 74)
- (Fantastique) Créature mythique représentée avec un torse humain et une queue de poisson ; sirène.
- (Sens figuré) (Poétique) Jolie baigneuse.
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insuline
- (Biochimie) (Médecine) Protéine hormonale (polypeptide) hypoglycémiante produite par le pancréas, et dont le rôle est de permettre la mise en réserve, dans le foie ou les muscles, du sucre présent dans le sang.
- Je me demandai soudain si avec la défaite et l’occupation l’insuline n’allait pas manquer en France. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
- Des insulines pré-mélangées contenant insuline ordinaire et NPH existent. — (Bernard Vialettes, Denis Raccah, Les analogues de l'insuline, 2006, page 37)
- L’insuline de synthèse existe sous deux formes principales : l’insuline rapide (ou immédiate) et l’insuline lente (ou retard).
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épigyne
- (Botanique) Qui naît sur l’ovaire ou au-dessus.
- Les étamines sont épigynes (insérées sur l’ovaire), périgynes (adhérentes au calice autour de l’ovaire), ou hypogynes (implantées sous l’ovaire libre). — (M. L. de Ganot, Traité élémentaire de botanique, Librairie scientifique de M. Marquis, Paris, 1870, 3e édition revue et augmentée)
- Corolle, étamines épigynes.
- Ovaire infère (inférovarie) : les pièces florales sont insérées au-dessus de l’ovaire, on dira aussi que la fleur est épigyne.
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piscine
- (Antiquité) Bassin destiné à l'élevage de poissons.
- J'ai vu la piscine, ou plutôt l'emplacement de la piscine que le divin Auguste a fait combler, et dans laquelle Pollion jetait quelquefois à ses murènes des esclaves tout vivants à dévorer. — (Charles Dezobry, Rome au siècle d'Auguste, Éd. Dezobry et Madeleine, Paris 1847)
- (Natation) En référence aux coutumes de l’époque de la Rome antique, bassin où l’on se baigne en commun et en toute saison.
- Bains de piscine.
- (Par extension) Bassin de natation dont l’accès est public ou privé et ensemble des installations qui l’entourent.
- À Saint-Georges, un hôtel possédait une magnifique piscine, où je vis plusieurs fêtes nautiques. Il y avait de bons nageurs et nageuses et deux excellentes équipes de water-polo. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Celles-là, elles friment, parce qu'elles ont toutes, au poignet, un bracelet en plastique bleu, qui leur permet d'aller se baquer dans leur piscine résidentielle. — (Sylvie Gaillaguet, Les Ganguesses: roman noir, Ultima Necat Éditions, 2017, chap. 32)
- Cabines, plongeoirs d’une piscine.
- Piscine en plein air. — Piscine couverte. — Nager en piscine.
- (Religion) Bassin pour des rites purificatoires. Bassin où se plongent les fidèles pour se purifier dans certaines religions.
- La piscine probatique qui était proche du parvis du temple de Jérusalem où Jésus guérit un paralytique (cf. Évangile selon St Jean, V) et où on lavait les animaux destinés aux sacrifices.
- Dans les sacristies, on jette l’eau, qui a servi à nettoyer les vases sacrés et les linges d’autel, dans la piscine.
- Les piscines de Lourdes où s’opèrent les guérisons miraculeuses.
- (Religion) Petite cuve destinée à recevoir l’eau des ablutions, les cendres des objets bénits…
- Piscine des fonts baptismaux, destinée à l'écoulement des eaux et piscine sacrée, dans la sacristie ou l’église même.
- (Équitation) Bassin en forme de large rigole où l’on fait passer les chevaux pour leur nettoyer les pieds, dans une écurie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Pisciculture) Bassin où l’on fait éclore des œufs de poissons.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Ingénierie nucléaire) Bassin contenant de l’eau ou de l’eau lourde et destiné à immerger la matière fissile et servant de modérateur d'irradiation, de réfrigérant et de protection.
- Un réacteur à piscine est aussi appelé pile-piscine.
- Surnom donné au siège de la DGSE et, par assimilation, à la DGSE elle-même.
- Dès son retour à la «piscine », Sarton fut averti que le grand patron désirait le voir immédiatement dans son bureau. — (Michel Noir, L'Officine, 2014)
- (France) (Argot scolaire) Période de formation intensive reposant sur des projets devant être réalisés par les élèves.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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phalangine
- (Anatomie) Nom donné aux secondes phalanges des doigts et des orteils qui en ont trois.
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avine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe aviner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe aviner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe aviner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe aviner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe aviner.
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endotoxine
- (Médecine) Toxine secrété par un microorganisme et relâchée lors de la lyse cellulaire.
- L’exposition à des composants de la paroi cellulaire des bactéries gram négatif, tels que l’endotoxine, a été proposée pour expliquer le rôle protecteur des infections dans le développement de l’asthme et des allergies. — (Frédéric Bérard, Gabriel Bellon, Alain Lachaux, Allergie pédiatrique: compte-rendu du séminaire 2005, faculté de médecine CHU Lyon-Sud 24 mai 2005, 2005)
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dégouline
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dégouliner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dégouliner.
- La respiration demeure calme, le cœur est encore bon, mais le sang lui dégouline du crâne sur le nez, dans les yeux, poisse la chemise. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, 1958)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dégouliner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dégouliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dégouliner.
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codéine
- (Chimie) (Pharmacologie) (Indénombrable) Alcaloïde que l’on tire de l’opium. Cette molécule est utilisée en pharmacie pour sa propriété antitussive.
- Ces substances, comme la codéine qui se transforme en acétylcodéine par exemple, peuvent également subir des modifications structurelles lors des différentes étapes d’extraction, de transformation et de purification du stupéfiant. — (Olivier Guéniat, Pierre Esseiva, Le profilage de l’héroïne et de la cocaïne: une méthodologie moderne de lutte contre le trafic illicite, 2005)
- Je dois encore juste prendre un Dafalgan Forte vers midi et un Dafalgan codéine le soir. — (Muriel Jacqmin, La trace de mon passage sur terre, 2022, page 138)
- À huit heures, comme un ressort, il tendit un sac à du Lac : « Il y a ce qu’il vous faut : codéine, opioïdes, buprénorphine, morphine. Si vous êtes blessés, vous mélangez tout, c’est explosif : de-la-bombe-a-to-mique ! » — (Sylvain Tesson, Blanc, Gallimard, 2022, page 38)
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enracine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de enraciner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de enraciner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de enraciner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de enraciner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enraciner.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.