Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aléatoire
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aléatoire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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accotoir
- (Vieilli) ou (Canada) Ce qui sert à s’accoter, appuis pour les bras disposés sur les côtés d'un siège, communément appelés accoudoirs.
- Les accotoirs d’un fauteuil, d’un confessionnal.
- Cela vous servira d’accotoir.
- Le dossier du fauteuil se redresse, sur lequel se rattache perpendiculairement l'accotoir. — (Christophe Renault, Christophe Lazé, Les styles de l'architecture et du mobilier, 1998)
- (Québec) (Acadie) (Par extension) Tout objet qui sert à s'accoter ou à accoter quelque chose.
- (Marbrerie) Morceaux de marbre que l'on scelle le long d'une tranche avant d'en faire la taille.
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dressoir
- (Mobilier) Sorte d’étagère sur laquelle on range ou l’on fait sécher des porcelaines, de la vaisselle, de l’argenterie.[1][2]
- Un dressoir en chêne supportait toutes sortes d’ustensiles, des brocs, des assiettes, des écuelles d’étain, des pièges à loup, des forces pour les moutons ; une seringue énorme fit rire les enfants. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Tandis que nous nous entretenions amicalement avec ces bonnes gens, j’observais l’heureuse disposition du dressoir, de l’évier, des tablettes, où étaient rangés les pots et les assiettes. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 93)
- Il alluma sa pipe, descendit à la cave, y chargea son épaule d’un baril de bière, se rendit ensuite à la salle à manger, choisit dans le dressoir une pinte de la contenance d’un pot, […] — (Charles Deulin, Martin et Martine)
- À l’intérieur de la maison, il y a de belles pièces bien propres, […], avec leurs meubles peinturlurés, tables, lits, bancs et escabeaux, leurs dressoirs où brillent les pots et les plats, les poutrelles apparentes du plafond, d’où pendent des vases enrubannés et des étoffes aux vives couleurs, […]. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 28-37)
- Malgré les chaises anglaises au dossier inhospitalier, malgré les dressoirs Maple et le nickel Kirby, la longue salle à manger est restée provinciale, Dieu merci, un peu sombre et sérieuse : une seule fenêtre et beaucoup de placards pour les liqueurs, l’épicerie et les confitures… — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- Enfin, une troisième fois, elle en reparla et montra à Swann l’adresse de l’homme qui avait fait cette salle à manger et qu’elle avait envie de faire venir, quand elle aurait de l’argent, pour voir s’il ne pourrait pas lui en faire, non pas certes une pareille, mais celle qu’elle rêvait et que, malheureusement, les dimensions de son petit hôtel ne comportaient pas, avec de hauts dressoirs, des meubles Renaissance et des cheminées comme au château de Blois. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 77)
- (Mobilier) Sorte d’étagère sur laquelle on fait égoutter le fromage
- harvard
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narre
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de narrer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de narrer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de narrer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de narrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de narrer.
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battoir
- (Technique) Instrument qui sert à battre.
- (Spécialement) (Désuet) Sorte de palette enduite de colle et de nerfs et recouverte de parchemin, à manche court pour jouer à la courte paume, à manche long pour jouer à la longue paume.
- Grosse palette de bois qui servait autrefois aux blanchisseuses à battre le linge.
- Elle jeta sur la berge un tas de chemises, retroussa ses manches, prit son battoir ; et les coups forts qu’elle donnait s’entendaient dans les autres jardins à côté. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Elles savonnent à tour de bras, frappent à tour de battoir le linge qui s’égoutte sur la planche. — (Joris-Karl Huysmans, Le Drageoir des épices, 1877)
- Agenouillé au bord du bassin, il le secouait et le cognait contre la margelle, comme on voit les laveuses, à grands coups de battoir, aplatir leur linge baveux. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 172)
- Financés à hauteur de 30 % par l’État, ces « lavoirs communs » plus ou moins rudimentaires permettent ainsi aux « lavandières » de lessiver leur linge avec de l'eau propre et de l'essorer efficacement sur les bords inclinés du bassin en le frappant avec un battoir, puis de le faire sécher sur place si elles ne disposent pas d'assez de place chez elles. — (Julien Arbois, Dans l'intimité de nos Ancêtres, City Éditions, 2014)
- (Par extension) (Sens figuré) Main de grande taille.
- Au bout de deux heures de cet exercice, il ruisselait de sang et de sueur, les mains, ou mieux les battoirs, rouges comme ceux d’un assassin, les pieds trempés de pourpre et toujours guilleret. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 140)
- Dans l’énorme battoir, le truc mincillot craquait. — (A. L. Dominique, Gaffe au gorille, Gallimard, 1954, page 121)
- De ses énormes battoirs, il me giflait à toute volée. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Gordon Gotch était assis derrière une table en merisier luisant. Il avait posé ses deux battoirs sur la table vide, les doigts croisés sur les grosses phalanges, comme un prêtre joint les mains face aux fidèles. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 44)
- (Vieilli) Instrument dont on se servait pour battre la terre de pipe.
- (Agriculture) (Vieilli) Battant de fléau.
- (Vieilli) Jeu où les enfants se frappent mutuellement les mains en cadence.
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houssoir
- (Désuet) Balai de houx ou d’autre branchage, et le plus souvent de plumes.
- Donnez un coup de houssoir à ce tapis.
- Cette chambre n’était pas de celles que harcèlent le houssoir, la tête de loup et le balai. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- Des branchages de houx énergiquement manipulés constituaient des houssoirs pour balayer, épousseter habits et tapis ou ramoner les cheminées. — (Signollet Stéphane, Le houx, 96 p., page 61, 1999, Actes Sud, Le nom de l'arbre)
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nasard
- (Vieilli) Qui passe par le nez, nasillard.
- Elle nous a endormis avec sa voix nasarde.
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chauffard
- (Péjoratif) Mauvais conducteur, personne dont le comportement au volant est dangereux. Souvent utilisé de manière injurieuse.
- Le chauffard qui a mortellement percuté une femme sur le parking d'un restaurant de Béziers (Hérault) dans la nuit de samedi à dimanche a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire — («Femme percutée mortellement à Béziers : le chauffard mis en examen pour assassinat», Le Figaro avec AFP, 26 décembre 2021)
- Et puis il paraît qu’on a tous failli mourir à cause d’un chauffard. — (Soukaïna Oufkir, La vie devant moi: Une enfance dans les prisons de Hassan II, 2008)
- C’est lui qui m’a permis de me redresser et de remarcher après qu’un chauffard m’a renversée à bicyclette quand j’avais 19 ans et laissée polytraumatisée, en miettes, quasi-amnésique, sur la chaussée. — (Annick Cojean, Melody Gardot : « Je n’ai que 14 ans dans ma deuxième vie », sur Le Monde en ligne, le 18 mars 2018.)
- Les chauffards vinrent rapidement à leur hauteur, les prirent en tenaille en les fracassant sur les côtés tandis que le troisième véhicule les bloquait par l'avant. Il n'y avait plus d'échappatoire possible […]. — (Annie Dedieu, La Croisée des chemins, Société des Écrivains, 2010, page 74)
- «Peut-on permettre à un chauffard comme vous de conduire sur route ! On devrait vous pendre ! » — (Le Midi artiste : journal littéraire, artistique, théâtral et sportif , Toulouse, 11 juillet 1903)
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gloire
- Renommée brillante, universelle et durable, éclat que les vertus, le mérite, les grandes qualités, les grandes actions ou les grandes œuvres attirent à quelqu’un.
- Dire, publier quelque chose à la gloire de quelqu’un, dire, publier une chose qui lui fait honneur.
- Rendre gloire à la vérité, rendre témoignage à la vérité.
- Se faire gloire de quelque chose, s’en faire honneur, ou en tirer vanité.
- Ce n’est pas par gloire qu’il a dit cela, qu’il a fait cela, ce n’est pas par ostentation.
- La gloire du monde passe vite.
- Ainsi passe la gloire du monde (sic transit gloria mundi)
- Pourquoi restaurer les histoires vermoulues et poudreuses du moyen-âge, lorsque la chevalerie s’en est allée pour toujours, accompagnée des concerts de ses ménestrels, des enchantements de ses fées et de la gloire de ses preux ? — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Les gens de lettres, quand ils en reparlent, citent avec convoitise la somme qu’il a rapportée à son auteur. Le succès monétaire est la forme bourgeoise la plus élevée de la gloire, celle que prisent et que préfèrent les artistes et les écrivains modernes. — (Paul Lafargue, « Sapho », paru dans Le Socialiste, 2 janvier 1886)
- Quand je revins avec une gloire si chèrement payée, au prix de tant de fatigues et de sang, je la trouvai mariée à un petit seigneur gascon dont le nom ne fut jamais cité au-delà des limites de son mesquin domaine. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il n’y a pas à dire, mais quand les dieux ou les destins, comme vous voudrez, ont décidé qu’ils vous feraient trébucher sur la route de la gloire ou de la fortune, il est inutile de regimber. — (Louis Pergaud, « La Chute », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- L’anecdote est flatteuse pour la gloire de Raschi. Il ne lui manque que d’être vraie. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Par extension) Personne dont les actions, les talents, les œuvres, etc., sont célèbres.
- Plus de deux siècles plus tard, Constant Coquelin, ému par la déchéance de quelque ancienne gloire des tréteaux, crée une maison de retraite pour comédiens. — (Christophe Barbier, Dictionnaire amoureux du théâtre, Plon, 2015)
- (Plus rare) Chose unique et remarquable.
- Mais à trente yards, à peu près à l’est de cet arbre se dressait la gloire de la vallée, l’arbre le plus magnifique, sans aucun doute, que j’aie vu de ma vie. — (Edgar Poe, « Le Cottage Landor », dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire, 1871)
- (Religion) Hommage rendu à Dieu.
- Rendre gloire à Dieu.
- Toutes nos actions tendent à la plus grande gloire de Dieu.
- (Religion) Éclat ; splendeur.
- Vous me l’aviez donné, vous me le reprenez :Gloire à vous ! J’oubliais beaucoup trop votre gloireDans la langueur d’aimer mieux les trésors donnésQue le Munificent de toute cette histoire. — (Paul Verlaine, « Lucien Létinois », dans Amour, 1888, Paris : Éd. Vanier, 1905)
- (Religion) Béatitude dont on jouit dans le paradis.
- Ce martyre ne seroit-il pas plutôt un très grand honneur pour nous ? Et plût à Dieu que nous méritassions la gloire que vous nous donnez sans y penser! — (Pierre Bayle, « Avis aux Réfugiez sur leur prochain retour en France », 1690, dans les Œuvres diverses de Pierre Bayle, tome 2, La Haye : chez P. Husson, etc., 1725, p. 628)
- Il faut songer qu’à cette époque il y avait en Afrique un assez grand nombre de montanistes qui exaltaient beaucoup la gloire du martyre et n’admettaient point que l’on eût le droit de fuir la persécution. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI, La Moralité de la violence, 1908, p. 258)
- (Peinture religieuse) Cercle de lumière, auréole qui se met autour de la tête des saints ou des personnes illustres par leurs vertus.
- (Peinture religieuse) Représentation du ciel ouvert, avec les personnes divines, les anges et les bienheureux.
- Le lustre du vestibule, allumé derrière elle, lui faisait une gloire de volubilis en verre bleu et d’arceaux chromés. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 141)
- C’est là plus qu’une métaphore. Hippocrate fut représenté à l’époque byzantine comme un Christ en gloire tenant ouvert son livre des Aphorismes. — (Jacques Jouanna, Hippocrate, Fayard, 1992)
- (Sculpture religieuse) Assemblage de rayons divergents, entourés de nuages, et au centre desquels on figure ordinairement la trinité sous la forme d’un triangle.
- On y voit : au-dessus du maître-autel, une gloire en bois peint et doré, rappelant le prodige dit : le Saint-Sacrement de miracle. — (Guide Diamant, Lille, Roubaix, Tourcoing, Champs de bataille, Éd. Hachette, 1921)
- (Théâtre) Machine suspendue et entourée de nuages, sur laquelle se placent les personnages surhumains qui doivent descendre du ciel ou y monter.
- On fait descendre et monter les gloires au moyen de contrepoids.
- (Sens figuré) La matinée était déjà très chaude : les cigales grésillaient éperdument, et une large buse rousse planait là-haut, au milieu d’une gloire dorée. — (Marcel Pagnol, Le Temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 83)
- (Météorologie, Optique) Phénomène optique de rétroréflexion où l’on voit son ombre projetée sur un nuage et entourée d’un halo irisé.
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incantatoire
- Relatif à une incantation.
- La présence très fréquente d’incisions parallèles ou de lignes de ponctuation à proximité des figures d’animaux dans les grottes décorées autorise à considérer qu’elles peuvent avoir été tracées au cours d’un processus incantatoire. — (André Leroi-Gourhan, Histoire des religions, Hypothèses de la préhistoire, Encyclopédie de la Pléiade, volume 3, page 552)
- Litanie incantatoire.
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bolivar
- (Habillement) Chapeau évasé en vogue en France vers 1820, imité des chapeaux qu’avait coutume de porter Simón Bolívar.
- C’était le temps de la lutte des républiques de l’Amérique méridionale contre le roi d’Espagne, de Bolivar contre Morillo. Les chapeaux à petits bords étaient royalistes et se nommaient des morillos ; les libéraux portaient des chapeaux à larges bords qui s’appelaient des bolivars. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862.)
- Ah ! l’étrange passant ! Sa mise, toujours d’une élégance négligée, était sommée d’un légendaire chapeau bossué — n’est-ce pas incroyable ? — comme celui de Robert-Macaire, et affectant la forme indécise d’un bolivar d’ivrogne après vingt chutes. — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Le Tzar et les Grands Ducs, 1883, dans Derniers Contes : L’Amour suprême, Mercure de France, 1909, p. 331)
- Il en avait assez des feutres à la Verdi ; il prit un Bolivar à bords durs. — (Jean Giono, Le Bonheur fou, 1957)
- (Désuet) (Textile) Sorte de flanelle.
- Nous fabriquons de la draperie d'été, qui se divise en foulés [articles pour hommes], demi-foulés [articles pour femmes], et bolivars, fantaisie remplissant l'usage de flanelle de santé. — (Traité de commerce avec l'Angleterre, t. III, p. 232)
- (Numismatique) Unité monétaire du Venezuela.
- Le bolivar souverain est la monnaie du Venezuela depuis le 20 août 2018.
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dînatoire
- Relatif au dîner.
- et cette table s’étendait jusqu’au bout de la salle ; le tout ensemble avait la forme d’un T, ou bien celle de ces anciennes tables dînatoires qui, rangées d’après le même principe, se rencontrent encore dans les vieux collèges d’Oxford et de Cambridge. — (Ivanhoé de Walter Scott, traduction d'Alexandre Dumas, 1820)
- Qui tient lieu de dîner en présentant la nourriture sous forme simplifiée (canapé - verrine - amuse-bouche).
- Il est à peu près certain qu’Arthur assista à ce service funèbre, avec ceux de ses enfants en âge et en état de l’accompagner, et qu’il prit part, la cérémonie faite, au déjeuner dînatoire d’usage, que le long trajet accompli par les plupart des invités rendait d’ailleurs nécessaire. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, pages 207-208)
- Le coquetel dînatoire, voilà une formule plaisante ! Pas d'interminables stations assises à table comme pour les dîners mais de grands plateaux remplis de délicieuses petites choses qui circulent entre des personnes vite allégées de leurs soucis par une coupe de champagne. — (Amélie Plume, Chronique de la Côte des Neiges, Éditions Zoé, 2006, p. 92)
- « Des traiteurs qui font des mariages, de l’événementiel et des cocktails dînatoires, il y en a beaucoup qui vont disparaître. (...). » — (Simon Baillargeon, Une institution de Québec met la clé sous la porte, Le Journal de Québec, 20 novembre 2020)
- Qui est abondant et long comme un dîner.
- Déjeuner dînatoire.
- Goûter dînatoire.
- Non ! rien ne resta de ce déjeuner dînatoire, ni des trois services, ni du dessert, bien que le plum-pudding au riz fût énorme, et qu’il y eût une tarte aux groseilles par personne avec des bottes de céleris crus. — (Jules Verne, P’tit Bonhomme, chapitre 13, J. Hetzel et Cie, Paris, Illustrations par Léon Benett, 1891)
- Les mots « cortège nuptial », « frac de soirée », « déjeuner dînatoire », « défilé », tombèrent sur les deux sauvages comme des gouttes de poix bouillante… — (Colette, Sido, 1930, Fayard, pages 111-112)
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demiard
- (Normandie) (Vieilli) Le quart de litre[2].
- (Québec) (Vieilli) Le quart d’une pinte, soit 0.284 litre[3].
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auditoire
- Assemblée qui écoute une personne parlant ou lisant en public ou interprétant une œuvre lyrique ou instrumentale.
- Mais l'artiste et son auditoire sont infatigables, le concert s’éternise, et nous devons fournir une bonne étape demain. Aussi, à une heure déjà avancée, je finis par donner le signal de la cessation des réjouissances […]. — ([[w:Frédéric {Weisgerber|Frédéric {Weisgerber]], Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 34)
- Rien ne pouvait désensorceler l’auditoire. Tous les yeux restaient fixés là, et les nouveaux arrivants. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- La portée de cet appareil est assez considérable; il permet de faire entendre les auditions des radioconcerts à un auditoire de plusieurs centaines de personnes dans une très grande salle. — (Bulletin de la Société française des électriciens, éditions Gauthier-Villars et Cie, 1924, volume 4, page 166)
- En solo, c'est plus âpre mais sans aucun doute ses textes prennent tout leur relief devant un auditoire qui ne suce pas que des glaçons : « Le whisky ne fait pas des menteurs, il fabrique des imbéciles », chante-t-il. — (Olivier Villepreux, Tex Mix: Avec ceux qui font la musique et le son de la ville d'Austin, Texas, éd. Publie.net, 2013, chapitre 4)
- (Belgique) Grande salle de cours à l’université ; amphithéâtre.
- Nous avons cours d’histoire dans l’auditoire principal.
- (Vieilli) Lieu où une assemblée se réunit pour écouter des discours prononcés en public.
- (Droit) Lieu où l’on plaide, dans les tribunaux.
- L’auditoire d’un tribunal.
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exutoire
- Dispositif qui sert de trop-plein dans un réseau d’égouts.
- L’évacuation des eaux usées a été conçue dès l’origine selon un principe gravitaire assurant leur écoulement naturel vers leur exutoire au point le plus bas : la Senne, dont l’évolution est abondamment évoquée dans le musée. Plusieurs artifices (siphons, pompes, etc.) facilitent cette progression. — (Arnaud Farr, Visite dans les entrailles de la capitale sur DH.net, 18 novembre 2015. Consulté le 1er juin 2018)
- (Par extension) Tout dispositif qui sert à juguler un excédent.
- Le seul exutoire des eaux du marais étant le Petit-Morin au pont de Saint-Prix, il apparaît évident que l’entretien de cette rivière (faucardage et curage) doit être régulier, sinon le drainage serait insuffisant et l’eau stagnerait sur les terres voisines, rendant ainsi toute culture impossible. — (Le Génie civil, volume 148, Paris : Dunod, 1971, page 208)
- Ils ne l’ont donc jamais enfin regardée cette étrange rivière, cet exutoire de toutes les crasses. — (Joris-Karl Huysmans, Croquis parisiens, 1880)
- (Sens figuré) Activité qui sert de dérivatif à des émotions trop fortes.
- Dans une époque pas très drôle, le rire est devenu un exutoire nécessaire. — (Sandrine Blanchard, Pourquoi y a-t-il tant d’humoristes en France ?, Le Monde. Mis en ligne le 19 avril 2019)
- Si l’on échangeait à la face les uns des autres autant d’injures qu’on s’en écrit dans la presse, la vie serait un éternel combat, une intolérable querelle. La presse est donc un exutoire pour la haine et le ressentiment. Triste service rendu à l’humanité ! — (George Sand, Souvenirs et idées, 1904)
- Et les camarades bien divers d’agir en sourdine, de miner peu à peu les résolutions les plus vaillantes, prêcheurs d’oubli, de laisser-courre, d’exutoires ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Alors que les employés [u]krainiens s’activaient à mettre en place la scène pour la remise du trophée et que les journalistes cherchaient tous une réaction de l’un des acteurs de la rencontre, Ronaldo cherchait lui un exutoire pour déverser sa frustration, et par la même occasion redevenir le centre d’attention. — (Mekki Benchehida et David Mandjack, Cristiano Ronaldo, le Narcisse du football moderne sur Blasting News.com, 30 mai 2018. Consulté le 1er juin 2018)
- Ouverture destinée à la ventilation d’un bâtiment, notamment au désenfumage en cas d’incendie (exutoire de fumée).
- Les pompiers ont évacué les fumées et les gaz en réalisant un exutoire par le toit. — (Isabelle Brunnarius, Incendie d’une maison d’habitation à Pierrefontaine-lès-Blamont sur France TV Info.fr, 4 avril 2017. Consulté le 1er juin 2018)
- (Hydraulique) (Drainage) Issue par laquelle l’eau d’un cours d’eau, d’un lac, d’une nappe, s’écoule par gravité.
- Le Thiou, exutoire du lac d’Annecy.
- (Hydraulique) (Drainage) En drainage particulièrement, ouvrage recevant l’eau du collecteur.
- Sur la figure 6.5, on remarque une nette discordance entre le débit spécifique (débit par unité de surface) mesuré à l’exutoire du bassin versant et celui mesuré à la sortie du collecteur. — (Hocine Hénine, Yves Nédélec, L’observation long terme en environnement : Exemple du bassin versant de l’Orgeval, sous la dir. de Cécile Loumagne et Gaëlle Tallec, « Chapitre 6. Rôle des réseaux de drainage agricole dans le ralentissement dynamique des crues », Quæ, Versailles, 2013, 336 pages, ISBN 9782759220748, page 123)
- (Médecine) (Vieilli) Ulcère artificiel qui sert de dérivatif pour permettre l’épanchement de liquides organiques.
- Pratiquer une plaie dans un but thérapeutique, empêcher la cicatrisation et entretenir la suppuration par un moyen quelconque, tel est en définitive le procédé opératoire pour l’application d’un exutoire. — (Nouveau dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, sous la dir. de S. Jacoud, volume 14, J. B. Baillière, Londres et Madrid, 1871, page 354)
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recevoir
- Accepter, prendre ce qui est donné, ce qui est présenté, ce qui est offert sans qu’il soit dû.
- Les oumana des douanes jurent sur le mechaf el-kerim de ne rien détourner des droits perçus et de ne plus recevoir de pots-de-vin des commerçants. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 65)
- Toucher ce qui est dû, en être payé.
- Vainement avaient-ils stipulé qu'on ne pourrait les rembourser qu'en écus ; il n'en fallait pas moins qu'ils reçussent leur remboursement en assignats. — (Recueil alphabétique des questions de droit, qui se présentent le plus fréquemment dans les tribunaux, par le citoyen Merlin, tome 5, Paris : chez Danel, chez Rondonneau, & chez Portmann, an XII, page 407)
- A mesure qu’augmentait les émissions de papier-monnaie, s’accentuait la dépréciation du mark, et de plus en plus les particuliers s’efforçaient, quand ils recevaient des billets, de les échanger aussitôt contre des marchandises. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 octobre 1923 - 11 octobre 1924), Les Presses Universitaires de France, 1925 (réimpression 2e édition revue), page 93)
- Recevoir le revenu d’une terre, le prix d’un loger, le salaire d’une peine, le prix d’un travail. - Recevoir des appointements, des gages.
- Se faire procurer ; en parlant de tout ce qui est délivré, fourni.
- Un va-et-vient fut envoyé aux deux hommes ; ils reçurent par son intermédiaire, marteaux, masses et ciseaux, ainsi que des sacs de toile qu’ils renvoyaient dès qu’il étaient remplis d’échantillons […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Recevoir sa ration. - Les soldats ont reçu des vivres pour trois jours.
- Ce régiment a reçu des recrues. - L’armée va recevoir des renforts. - Les assiégés reçurent des secours.
- (En particulier) Se faire remettre entre ses mains, se faire parvenir, en parlant des choses qui sont envoyées ou adressées à quelqu’un.
- Recevoir des lettres. - Recevoir un paquet, un colis. - Recevoir une requête, une pétition, un mémoire. - Recevoir une dépêche.
- (Par analogie) Accueillir une ou des personnes qui sont adressées à quelqu’un.
- Il répéta ce qu'il m'avoit fait dire par M. de Saci, savoir, que la volonté du roi étoit que nous ne reçussions plus à l'avenir de filles pour être religieuses, jusqu'à ce que le grand nombre que nous étions fût diminué et réduit à cinquante professes de chœur […]. Il ajouta que l'intention de Sa Majesté étoit aussi que nous renvoyassions, toutes nos pensionnaires, et que nous n'en reçussions plus à l'avenir, jusqu'à nouvel ordre. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Port-Royal, tome 5, 5e édition, Paris : Librairie Hachette, 1888, page 170)
- Recevoir un messager, un courrier, un parlementaire, des députés.
- Accepter en parlant des biens qui arrivent, des choses qui sont données, accordées, comme grâce, faveur, récompense, etc., soit par Dieu, soit par les hommes.
- Recevoir des grâces de Dieu, des grâces d’en haut. - Recevoir des inspirations du ciel. - Les dons, les avantages, les agréments qu’il a reçus de la nature.
- Recevoir un service de quelqu’un. - Recevoir des politesses, des civilités. - Recevoir des marques, des témoignages, des preuves d’estime, d’amitié, d’attachement, etc.
- (Sens figuré) Être nommé dans une fonction.
- Recevoir le bâton de maréchal de France, le chapeau de cardinal, la croix de la Légion d’honneur, etc.
- Subir, éprouver des maux, quelque chose de fâcheux, soit par hasard, soit par la volonté d’autrui.
- Recevoir un coup, des coups, un soufflet, un choc, une blessure. - Recevoir une balle dans la cuisse. - Recevoir la mort.
- Recevoir un dommage. - Recevoir un outrage, une offense, un affront, une injure. - Recevoir des reproches, des remontrances. - Recevoir un châtiment, une punition.
- Recevoir le prix de ses forfaits. - Recevoir des marques, des témoignages, des preuves de haine, d’aversion, de mépris, de mécontentement, etc. Recevoir un mauvais accueil.
- (Au sens physique & au sens moral) Subir, éprouver des impressions, des modifications, etc.
- Le miroir reçoit les images des objets. - La cire reçoit toutes les formes qu’on veut lui donner. - Recevoir l’impulsion, le mouvement.
- Ce passage peut recevoir divers sens, diverses significations, diverses interprétations. - L’armée reçut une nouvelle organisation.
- On dit dans une acception analogue :Recevoir un nom, une dénomination, etc.
- Se faire transmettre, communiquer.
- Recevoir la vie, l’existence. - Les parents de qui elle a reçu le jour.
- Recevoir une bonne, une mauvaise éducation. - Recevoir de l’instruction. - Recevoir des leçons. - Recevoir de bons, de mauvais exemples.
- Ces peuples ne reçurent la civilisation qu’au troisième siècle.
- Se faire transmettre pour exécution, pour indication.
- Les artilleurs, qui, à la capitulation, avaient reçu l’ordre de cesser le feu, n’avaient pas quitté leur poste, […]. Les soldats déclarèrent qu’ils n’avaient pas eu une seule occasion de tirer, et ils brûlaient du désir de montrer ce qu’ils savaient faire. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 235 de l’édition de 1921)
- Le 7 mai au matin, 151 bombardiers américains reçoivent la mission de détruire les installations ferroviaires de Mohon ; […]. — (Gérald Dardart, Les Ardennes dans la guerre, 1939-1945, De Borée, 2008, page 357)
- (Religion) Se faire donner des sacrements.
- Recevoir le baptême. - Recevoir la confirmation. - Recevoir les ordres. - Recevoir l’absolution.
- Tirer ; emprunter ; faire venir.
- Quelques blancheurs commencent à nuancer l’horizon vers l’est. Les nuages du zénith en reçoivent une première coloration. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Cet escalier reçoit son jour du haut du bâtiment. - Les usages qu’un peuple a reçus d’un autre peuple.
- Recueillir, contenir les choses qui viennent y aboutir ou qui viennent s’y rendre.
- Une autre voiture à deux roues […] était là aussi un peu à l’écart. Cette voiture était destinée […] à recevoir le corps après le supplice et à le porter au cimetière. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d’Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- On ménage une porte d’entrée, à laquelle on parvient avec une échelle, et on forme des compartiments en planches pour recevoir le grain. — (François Rozier, Cours complet d’agriculture ou Nouveau dictionnaire d’agriculture, Pourrat, 1836, volume 12, page 67)
- Dans cette partie de son cours, la Lanterne reçoit les eaux de nombreux ruisseaux ou « rus » provenant des vallons tourbeux voisins. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 6)
- Recueillir, retenir, en parlant des personnes.
- Recevoir dans une cuvette le sang qui coule d’une saignée. - Je lui ai jeté un paquet, il l’a reçu adroitement. - Il tombait et se serait tué si je ne l’eusse reçu entre mes bras.
- Se faire donner certaines paroles ou certains écrits, pour servir d’assurance, de gage, etc.
- J’en ai reçu sa parole. - J’ai reçu sa parole qu’il n’en ferait rien. - J’en ai reçu la promesse, l’assurance. - Il a reçu ma foi, mes serments.
- Se faire confier.
- Recevoir de l’argent en dépôt. - Recevoir une confidence. - J’ai reçu sa déclaration sous le sceau du secret. - Recevoir les dernières volontés de quelqu’un.
- Accueillir, agréer, accepter.
- Je reçois vos offres. - Il en a reçu la proposition avec joie.
- La proposition qu’il a faite a été bien reçue, mal reçue. - Son compliment n’a pas été bien reçu. - Je ne reçois pas votre excuse.
- Accueillir des personnes qui viennent à vous.
- Recevoir un ambassadeur, le recevoir avec magnificence. - Il m’a reçu à bras ouverts, cordialement, avec de grandes démonstrations de joie.
- Je me suis présenté chez lui, mais il n’a pas voulu me recevoir. C’est un homme qui reçoit fort bien son monde, qui sait recevoir son monde. Absolument,
- (Absolument) Il sait recevoir.
- Admettre chez soi les personnes par qui l’on est visité.
- Ces marchands sont généralement des hommes d'excellente éducation, parlant plusieurs langues avec cette facilité propre aux peuples Scandinaves ; ils nous recevaient chez eux avec beaucoup de grâce, et nous offraient des cigares et du vin d’Espagne, ce « soleil en bouteilles » si précieux dans les contrées hyperboréennes. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 58)
- J’étais alors d’une candeur stupéfiante et d’une délicatesse de sentiment si raffinée que, pour recevoir galamment une « femme mariée » qui me venait voir, j’avais allumé toutes les bougies de mes deux candélabres. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- (Absolument) Madame une telle ne reçoit pas aujourd’hui. - Le ministre reçut hier. - On reçoit demain à l’Élysée.
- Pontagnac. — Cher monsieur, ma femme reçoit tous les vendredis, si vous voulez nous faire l’honneur… — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- Donner retraite ; donner asile chez soi.
- Tel qu’il est aujourd’hui installé, l’asile de la rue Lecourbe peut recevoir 200 enfants. Il comprend trois divisions : le grands, les petits et les infirmes. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, page 161)
- Admettre.
- Après un certain temps, on n’est pas reçu à demander les arrérages d’une rente échue. - Un tel homme est mal reçu à se plaindre. - Recevoir quelqu’un au nombre de ses amis. - Il a été brillamment reçu à son examen.
- (Justice) On l’a reçu partie intervenante. - On l’a reçu à prouver.
- Installer dans une charge, dans une dignité, dans un emploi, etc., avec le cérémonial ordinaire.
- Le jour qu’il fut reçu conseiller à la Cour de Cassation. - Cet officier fut reçu à la tête des troupes, à la tête de son régiment.
- Ce candidat était admissible, mais il n’a pas été reçu. - Il a été reçu docteur depuis peu. - Se faire recevoir avocat.
- Se soumettre, déférer à quelque chose, comme à une loi, à une règle, à une vérité reconnue.
- Recevoir une décision avec respect, avec une parfaite soumission. - Recevoir de nouvelles lois.
- Le droit romain n’était reçu qu’en quelques provinces de France. - Il n’a d’autres opinions que celles qu’il reçoit d’autrui.
- C’est un principe que tous les mathématiciens ont reçu. - Recevoir comme une vérité incontestable.
- Être doté de.
- Ce coffrage est rempli de mortier autolissant et autonivelant et peut recevoir tous les revêtements classiques de sols. — (Armand Margueritte, L’Architecture d’aujourd’hui, n° 267 à 269, 1990, page 174)
- (Pronominal) Prendre contact avec le sol.
- Mokkhi enleva ses sandales et se reçut au sol sur ses pieds nus. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
-
abrogatoire
- Qui abroge, qui annule.
- Ce problème est connu sous le nom d’effet abrogatoire de la guerre sur les traités. — (Claude Albert Colliard, Institutions des relations internationales, 1974)
-
fauchard
- Arme d’hast au tranchant convexe dérivée de la faux de guerre, utilisée essentiellement au Moyen Âge.
- Ces nobles si hautains étaient-ils plus braves sous leurs corsets et leurs casques de fer, à l’épreuve de la flèche et de la lance, que ces paysans armés d’un bâton ou d’un fauchard, exposés demi-nus à la charge de ces centaures de bronze ? — (François-René de Chateaubriand, Analyse raisonnée de l’histoire de France, 1845, Invasion de la France par Édouard)
- — S’ils sont trente comme nous, en avant, amis et courage ! Droit aux chevaux avec les fauchards ! Ils ne mangeront plus notre seigle en herbe !Les coups tombaient aussi rapides que des marteaux sur des enclumes ; aussi gonflé coulait le sang que le ruisseau après l'ondée ;Aussi délabrées étaient les armures que les haillons du mendiant ; aussi sauvages étaient les cris des chevaliers dans la mêlée que la voix de la grande mer. — (Anonyme, La bataille des trente, poème breton traduit par Théodore Hersart de La Villemarqué, Barzaz Breiz, chants populaires de la Bretagne, tome 1, A. Franck, 1846, page 527)
- (Agriculture) Sorte de serpe, de gouet, servant à couper les broussailles, il possédait deux cotés tranchants.
- Or une fois, il lui fit remettre un outil, que, vu sa ressemblance avec une faux, on nomme un fauchard, pour qu'il coupât les ronces d'un certain lieu en sorte qu'on en fit un jardin. — (Pope Gregory I, Dialogues, Éd. Téqui, Paris 1978)
-
couard
- Qui est poltron, qui n’a pas de courage.
- Les orgueilleux fait humbles & courtois devenir, les couards faits hardis, & par contraires les hardis fait couards — (Le grand Olympe des Histoires poëtiques du prince de poësie Ovide Naso en sa Metamorphose, Oeuvre authentique, & de hault artifice, pleine de honneste recreation, Traduyct de latin en françoys, Ovide, 1532)
- Ce ne sont pas les ripoux qui la protégeront, tous des couards, des corrompus! — (Bruno Gazzotti, Soda#10 — Dieu seul le sait, éditions Dupuis 1999, page 23)
- Wilson le considérait d’un œil froid, maintenant. Il ne s’était pas attendu à cela. C’est donc un sacré con en plus d’un foutu couard, se dit-il à part lui. Pourtant, il me plaisait assez, jusqu’à maintenant. Mais comment peut-on savoir, avec un Américain ? — (Ernest Hemingway, L’Heure triomphale de Francis Macomber, 1936. Traduit de l’anglais américain par Marcel Duhamel, 1946. Traduction revue par Marc Sapora, 2001. page 49)
- Il s’est montré couard en présence du danger.
-
faucard
- (Marine) Faux à long manche, manœuvrée à la main ou adaptée à un bateau muni d’un moteur, et qui sert à faucher les herbes des rivières et des marais.
- On utilisera aussi un faucard (faux à long manche utile pour couper la végétation aquatique). — (Jérôme Brochet, La chasse aux canards: Tonne, hutte, cabane et gabion du grand gibier blessé, 2002)
-
apercevoir
- Commencer à voir.
- Tantôt il leur semblait apercevoir les soldats alignés, les cavaliers rapides comme une vision d’Ossian ; […]. — (Anonyme, Revue littéraire, 1830, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- En les apercevant, Bert s’aplatit sur le sol, rampa jusqu’à un creux propice et demeura étendu là à contempler leurs efforts. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 357 de l’édition de 1921)
- L'horizon était bouché dans le Nord, et c'est dans une déchirure de la brume que nous aperçûmes la base de l'île Jan-Mayen, puis les mâts de la T.S.F. et le pavillon norvégien. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Je monte sur le pont et aperçois dans la nuit très noire les nombreuses lumières d'un vapeur qui s'éloigne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- « Mais Nathalie que t’est-il encore arrivé avec ce verbe ‘apercevoir’ ? Tu lui as de nouveau mis deux p ! – Oh mais comment est-ce possible ?... c’est parce que j’ai de nouveau pensé à ‘apparaître’… – Écoute, mon petit, tu sais ce que tu dois faire, tu vas écrire vingt fois : ‘Je n’aperçois qu’un p au verbe apercevoir » Et j’admire tant d’ingéniosité. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 168)
- (Sens figuré) Remarquer ; comprendre.
- Pour sonder son frère, Aristide, qui n’osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander :— As-tu lu mon article d’hier ? Qu’en penses-tu ?Eugène eut un léger mouvement d’épaules.— Vous êtes un niais, mon frère, répondit-il simplement.— Alors, s’écria le journaliste en pâlissant, tu donnes raison à Vuillet, tu crois au triomphe de Vuillet.— Moi !… Vuillet…Il allait certainement ajouter : « Vuillet est un niais comme toi. » Mais en apercevant la face grimaçante de son frère qui se tendait anxieusement vers lui, il parut pris d’une subite défiance. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99-100)
- A chaque fenêtre on aperçoit, sous les rideaux de mousseline, des fuchsias ou des géraniums cultivés dans des pots avec une touchante sollicitude. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 46)
- Ce relaps ayant été aperçu par ses coreligionnaires dans la procession de la Fête-Dieu, fut pris à partie par eux. Il s'ensuivit une violente bagarre. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Pronominal) Remarquer une chose qui avait échappé d’abord.
- Au moment où il se disposaient à revenir chargés d'or et de perles, ils s'aperçurent que leurs navires faisaient eau, percés à jour par le broma ou ver marin qui fourmille dans les régions de la zone torride. — (Washington Irving, Voyages et découvertes des compagnons de Colomb, Paris : librairie Hachette & Cie, 3e éd., 1893, page 48)
- Jamalou, le concierge, s'apercevant que la voûte se trouvait éclairée, alla se rendre compte du fait et ne vit rien d'abord qui l'étonnât. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- « Singulière affaire, assurément », se disait-elle. Elle en fut si bouleversée qu'elle ne devait même pas s’apercevoir que le coq avait déjà annoncé l'aube et que l'Orient peu à peu s'éclairait. — (Belle de Candeur : Roman érotique de la dynastie Ming, traduit du chinois par Christine Barbier-Kontler, Arles : Éditions Philippe Picquier, 1990, 1994, page 27)
- Pour le cocuage, c'est plus sérieux. Il s'agit, pour employer la langue moderne, d'un traumatisme. L'enfant a quinze ans, et s’aperçoit brutalement que sa mère couche avec son précepteur. — (Hubert Juin, Un grand poète romantique, en préface de Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1855), édition numérique de l’UQAC, 2004)
-
échappatoire
- Subterfuge, moyen habile pour se tirer d’embarras.
- […] si on est repéré de loin et que l'on se trouve dans un endroit bordé de murs par exemple, ou bien en terrain découvert, il n’y a pas d’échappatoire possible et gare à la fouille !… — (André Courvoisier, Le Réseau Heckler : De Lyon à Londres, France-Empire, Paris, 1984, page 209)
- Les chauffards vinrent rapidement à leur hauteur, les prirent en tenaille en les fracassant sur les côtés tandis que le troisième véhicule les bloquait par l'avant. Il n'y avait plus d’échappatoire possible […]. — (Annie Dedieu, La Croisée des chemins, Société des Écrivains, 2010, page 74)
- (Sens figuré) Moyen de se décharger de quelque chose.
- L’Action ? dit-il, mais ce n’est qu’une échappatoire où nous pousse notre paresse fuyant devant l’effort que demande le Rêve. — (Jacques Spitz, La Croisière indécise, 1926)
- D’une façon générale, je ne peux pas commencer à rédiger sans avoir auparavant accumulé une quantité phénoménale de notes, jusqu’à ce que cette accumulation devienne étouffante et que la rédaction apparaisse comme une échappatoire. — (Catherine Millet, La Vie sexuelle de Catherine M., Seuil, 2001)
- « Les milliardaires ont tiré profit des échappatoires fiscales pour les riches, des suppressions fiscales pour les sociétés, des paradis fiscaux et de l’absence de taxes sur la richesse et les successions au Canada. — (Agence QMI, Pas de répit pour les écarts de richesse, Le Journal de Québec, 29 novembre 2020)
- Dans ces régions, il sera possible de manger au resto avec un ami ou un proche, mais pas de le recevoir à la maison. « C’est une façon de donner une certaine échappatoire, ça peut être bon pour un couple. Le risque est moindre, tandis que ce qui se passe dans la maison, on est chez nous, la probabilité d’avoir des contacts est beaucoup plus grande », a-t-il dit. — (Charles Lecavalier, Une partie du Québec vire à l’orange, Le Journal de Montréal, 3 mars 2021)
-
juratoire
- (Droit) Fait ou donné, avec ou par serment.
- Pourtant, si l’on confronte l’ensemble du manuscrit avec un article d’Henri Gilles consacré aux livres juratoires des consulats méridionaux (Cahiers de Fanjeaux, n° 31), il semble que le manuscrit AA1 partage un certain nombre de caractéristiques communes à ce type de registres municipaux,.. — (Aubin Leroy - Le cartulaire du consulat de Limoges: Un livre juratoire en occitan limousin (XIIIe-XVIIe siècle) - Thèse soutenue en 2005)
- L’efficience de la parole juratoire - d’autant plus exceptionnelle qu’elle porte sur le futur, nous invite à examiner la performativité propre à cette pratique langagière. — (Elise DURR - Le serment promissoire dans les chansons de geste des onzième et douzième siècles - thèse de doctorat 2005)
- Sacrifice juratoire …. Les Grecs et Ariée avec les principaux de son armée jurèrent de ne pas se trahir réciproquement et d'être alliés ; les Barbares ajoutèrent à ce serment qu’ils les conduiraient fidèlement. Ce serment fut prononcé, après que sur un bouclier on eut égorgé un taureau, un sanglier, un bélier, les Grecs plongeant dans le sang un glaive et les Barbares une lance. — (Xénophon, Anabase, II, 2, 9)
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frocard
- (Familier) ou (Mépris) Moine.
- Tout dans cette rue est paisible, tout y sent son frocard, et, en effet, elle fut jadis régentée par le couvent des Carmes. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Jésus-Christ doit à ce frocard de voir son naufrage retardé de plus de dix siècles peut-être. — (Anatole France, La Révolte des anges, chapitre XXI, Éditions Calmann-Lévy, Paris, 1925 (1914))
- Seulement, à quoi avait-il abouti ? Il avait mis à la porte des « frocards ». Et après ? Après ? Ces « frocards » étaient rentrés dans les écoles, dites congréganistes la veille, qualifiées libres le lendemain. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- « Et, est-ce que vous tenez beaucoup à votre dolman ? dit-il en regardant la jolie redingote d’été d’Angelo. Mes chaises sont usées par les frocards et la paille va mordre votre drap fin comme du vinaigre. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 19)
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fermoir
- Sorte de fermeture, serrure ou ressort s’appliquant à certains objets, tels que livres, colliers, bracelets, médaillons, coffrets, etc.
- Mettre des fermoirs à un in-folio.
- Des fermoirs d’or.
- Des fermoirs d’argent.
- Le fermoir de ce collier, de ce bracelet est usé, risque de s’ouvrir.
- Sur un fauteuil, devant lui, était posé un vieux coffret recouvert en peau et fermé de fermoirs en cuivre brillant. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Il tenait à la main un petit sac de voyage en toile cirée. Ses mains tremblantes en cherchaient le fermoir, comme s’il eût voulu l’ouvrir. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 134)
- Noémi n’est plus la Doña Sol des familles : correcte et quelconque dans sa robe de taffetas à corsage montant, ses lèvres sèchement closes comme le fermoir d’un sac de dame nous renseignent seules sur son manque de bonté. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 197)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.