Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ajour
Que signifie "ajour" ?
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- Fente, ouverture laissant passer le jour.
- La balustrade de l'oratoire de la chapelle, bâti par Louis XI, est ornée, au milieu, d'un L couronné se détachant sur un ajour fleurdelisé.
- La hachette semi-circulaire présente un ajour en forme de croix tréflée. — (Christiane Raynaud, À la hache: histoire et symbolique de la hache dans la France médiévale, XIIIe-XVe siècles, 2002)
Mots qui riment avec "our"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ajour".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .
- beaucourt
- craincourt
- baudignecourt
-
chaufour
- (Vieilli) Grand four à cuire la chaux.
- Un peu plus loin, dans la plaine sablonneuse, les journaliers de la région éteignaient la chaux, traversant, déguenillés et tout blancs, la fumée blanche qui s’élevait au-dessus du chaufour. — (Ivo Andrić, Le Pont sur la Drina, 1945 ; traduit du serbo-croate par Pascale Delpech, 1994, page 27)
- (Par extension) Endroit qui renferme tout ce qui sert à entretenir un four à chaux.
-
amour
- (Psychologie) Sentiment intense et agréable qui incite les êtres à s’unir.
- Dans Thomas l’imposteur, il avait combiné à une apparence de psychologie « rudimentaire » des aperçus ou constats très fins et pénétrants, dépatinant les sentiments les plus convenus (amour, plaisir, ambition), les sortant du lieu commun. — (Pierre-Marie Héron, Cocteau, 2010, page 138)
- Non, l’amour, sentiment naïf et chaste qui se voile de pudeur et de fierté au sanctuaire du cœur, n’est point cette tendresse cavalière qui répand les larmes de la coquetterie par les yeux du masque de l’innocence ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- […] l’entière affection de cet homme, qui répondit par un amour unique à un unique amour, tout avait réconcilié cette pauvre femme avec la vie. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Or savez-vous quels sont ses deux instincts naturels, irrésistibles dans l’ordre psychique? c’est l’amour et la liberté. Ces deux instincts naturels se sont socialement combattus jusqu’à présent ; il a fallu que l’homme immolât ou plutôt subordonnât l’un à l’autre. — (Alexandre Dumas fils, La question du divorce, 1880, 12e éd., page 131)
- Déjà, Jacques aimait Yasmina, follement, avec toute l’intensité débordante d’un premier amour chez un homme à la fois très sensuel et très rêveur en qui l’amour de la chair se spiritualisait, revêtait la forme d’une tendresse vraie… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- L’amour, par l’enthousiasme qu’il engendre, peut produire le sublime sans lequel il n’y aurait point de morale efficace. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 342)
- L’homme a inventé les dieux et il a créé l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. L’amour a donné naissance au poète, puis au psychologue et, pour couronner l’humaine sottise, à cet enfonceur de portes ouvertes qui s’est baptisé psychanalyste. Le paladin du refoulement et l’écuyer servant la Haute Dame Libido. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- Personne que je sache, n’a encore osé dire que l’amour tel qu’on l’imagine de nos jours est la négation pure et simple du mariage que l’on prétend fonder sur lui. — (Denis de Rougemont, L’Amour et l’Occident, 1946)
- Je percevais au tremblement de leur voix, au miel de leurs paroles, cette terrible servitude qui les liait à ce qu’on nomme l’amour, d’un mot trop doux parce qu’on ne veut pas lui donner son véritable visage de bestialité et d’animalité. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Je veux mourir ès amoureux combats, Soûlant l'amour, qu'au sang je porte enclose, Toute une nuit au milieu de tes bras. — (Pierre de Ronsard, Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse)
- Affection profonde pour quelqu’un ou quelque chose. (Psychologie) Affect éprouvé lié à la libido qui fait tendre le sujet vers un objet affectif qui peut être une autre personne ou une partie d’une autre personne ou un objet[3].
- […] ce cœur qui s’ignorait soi-même avait tourné toutes ses pensées vers ses enfants, qu’elle s’était mise à adorer de toutes les forces virginales de l’amour maternel, le plus beau et le plus sain de tous. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De toutes les villes du département du Nord, Douai est, hélas! celle qui se modernise le plus, où le sentiment innovateur a fait les plus rapides conquêtes, où l’amour du progrès social est le plus répandu. — (Honoré de Balzac, La Recherche de l’Absolu, 1834)
- […] j’avais tâché d’en donner l’impression à Françoise en ne laissant pas paraître devant elle ma souffrance, parce que, même au moment où je l’éprouvais avec une telle violence, mon amour n’oubliait pas qu’il lui importait de sembler un amour heureux, un amour partagé, surtout aux yeux de Françoise qui, n’aimant pas Albertine, avait toujours douté de sa sincérité. — (Marcel Proust, Albertine disparue, in À la recherche du temps perdu, 1927)
- Je regarde MM. les délibérants aux assemblées d’élection et les députés aux États-généraux comme des juges aux pieds desquels tous ceux qu’anime l’amour du bien public doivent apporter le tribut de leurs pensées. — (Comte de Sanois, Questions proposées à toutes les assemblées, par un membre de la noblesse de celle de Meaux, 13 mars 1789)
- « Amour cérébral ? » Ne m’ennuyez pas avec cette sottise. Direz-vous que l’amour qui précipitait ces foules ingénues vers le tombeau du Christ était cérébral ? Et croyez-vous qu’on aime autrement la France ? — (Vercors, La marche à l’étoile, éditions de Minuit, 1943, éd. 1946, page 29)
-
bonjour
- Formule de salutation utilisée lorsqu’on rencontre quelqu’un. Note : Selon le moment de la journée, on utilisera bonjour ou bonsoir.
- Bonjour, monsieur le Président.
- Bonjour, mon ami.
- Cependant la prairie s’était peuplée. D’un pré à l’autre, on disait : « Bonjour » ou « Beau temps » ; c’était tout. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 107)
- Formulation de salutation utilisée lorsqu’on quitte quelqu’un dans la journée comme on dirait bonne journée, ou la nuit bonsoir, bonne soirée. Note : Emploi courant au Québec mais très rare en France, quoique consigné dans le Trésor de la langue française[1] ou le Grand Larousse de la langue française[2].
- S’élançant vivement dans la voiture, il prit les rênes, donnant à Pierre à peine le temps de se placer près de lui, et lança le cheval au grand trot.– Bonjour, monsieur Charles !– Adieu, mes enfants !– Bonjour, monsieur Pierre !– Bon voyage ! bonne santé !– Que le bon Dieu vous conduise ! — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, G.H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, I, 2, pages 19–20)
- Bien le bonjour !
- (Québec) Bonsoir. (S'utilise là où les Français disent bonsoir).
- (Populaire) (Péjoratif) Interjection marquant une réticence, un refus[3], un jugement de médiocrité.
- Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts. — (Slogan du Comité français d’éducation pour la santé, 1984)
- Une fois, à une exécution, je m’approche d’une fille. Pour rigoler, je lui fais : « Vous êtes de la famille du pendu ? »… C’était sa sœur. Bonjour l’approche ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre I, 2005, épisode La Coccinelle de Madenn)
- Tu as tort, disait-elle, elle va s'y habituer, et après, bonjour ! — (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
- (Rare) Formule de politesse utilisée lorsqu’on quitte quelqu’un au téléphone :
- Par formalisme, à la place de au revoir, puisque l’on ne peut pas voir son interlocuteur au téléphone ou que l’on ne l’a jamais rencontré ; ou éventuellement, pour signifier à son interlocuteur que l’on n’a pas envie de le revoir, alors qu’il s’attendait à la formule courante au revoir.
- assenoncourt
-
recourt
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de recourir.
- Cette particularité se retrouve chez Virgile et d’autres poètes ; c’est un des nombreux artifices auxquels Tacite recourt pour « décicéroniser » le style de ses Annales : III 72 : « ornatum ad urbis. » — (Lucrèce, De la nature, livre troisième, librairie C. Klincksieck, 1903, page 12)
- behencourt
- armancourt
- betaucourt
- attricourt
- gonaincourt
-
tambour
- (Musique) Caisse de forme cylindrique, dont les deux fonds sont formés de peaux tendues, sur l’une desquelles on frappe avec des baguettes pour en tirer des sons.
- Mon imagination s’est toujours émue au bruit du tambour des camps, du clairon des batailles, et des clameurs enivrantes des soldats. — (Anonyme, Revue littéraire, 1830, tome 1, Revue des Deux Mondes, 1830)
- Les Mangaréviens, qui chantaient harmonieusement, se servaient fort mal de la mandoline et de l’accordéon, et jadis leurs instruments préférés pour les danses étaient les tambours en bois. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La fête se termina par des réjouissances bruyantes : musique, sonneries de clairons, roulements de tambours, fantasias échevelées, décharges retentissantes d’artillerie et de mousqueterie, — une orgie de couleurs, de mouvement et de bruit. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 132)
- Leur régal, c’était ce tambour qui réglait la marche du lycée. Ses roulements s’y propageaient comme un ouragan sonore. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 281)
- Tous les anges, param pam pam pam Ont pris leurs beaux tambours, param pam pam pam Et ont dit à l'enfant, param pam pam pam "Ton père est de retour", param pam pam pam Ram pam pam pam, ram pam pam pam Et l'enfant s'éveille, param pam pam pam Sur son tambour. — (chanson L'enfant au tambour, Johanne Blouin, album Noël avec Johanne Blouin, 2006)
- Cette formation organisée selon la demande est consacrée aux polyrythmies jouées par les tambours djembé et dundun au Mali et en Guinée et à celles de l'ensemble de tambours sabar du Sénégal. — (Sophie Ekoué, Sagesse d'Afrique, Hachette, 2016, page 157)
- (Par extension) Celui dont la fonction est de battre du tambour.
- Quant à la procession en elle-même, outre le personnel d’un nombreux clergé, prêtres, chantres, porte-châsses, porte-bannières, etc., elle s’avançait précédée de deux tambours, avec une escorte de six hallebardiers et douze porte-torches. — (Annales de la Société Historique et Archéologique du Gâtinais, 1890, pages 332-333)
- Un tambour-major.
- Petite enceinte de menuiserie, à doubles portes, placée aux principales entrées des édifices ou des grandes salles, pour empêcher le vent de pénétrer dans l’intérieur.
- En entrant dans ce magnifique hôtel Beauharnais, qui abritait à la fois les familles Buloz et Richet et les services de la Revue, on tournait à gauche, on montait un petit escalier et on arrivait dans un salon de réception, séparé du cabinet directorial par un tambour entrouvert. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 224)
- Les grandes œuvres naissent souvent au détour d’une rue ou dans le tambour d’un restaurant. — (Albert Camus, Le mythe de Sisyphe, Gallimard, 1942, page 28)
- Établir des tambours aux portes d’une église.
- Tambour vitré.
- Porte tournante fonctionnant sur le principe du tourniquet, subdivisée en plusieurs compartiments afin d’empêcher les courants d’air.
- (Canada) Chambre servant à se déchausser en entrant dans une maison.
- (Canada) (En particulier) Petite enceinte amovible en bois, en toile ou en tôle placée devant les portes en hiver pour empêcher la neige ou le vent d’entrer.
- Tout autour de l’île, quand arrive la saison hivernale, de petites constructions se greffent au corps principal des maisons. Ce sont des tambours, de petits édicules qui précèdent l’entrée principale de la maison. — (Société historique de Québec, Voici 10 curiosités uniques de l'île d'Orléans, Le Journal de Québec, 11 décembre 2022)
- J’ai posé le tambour puisque l’hiver approche.
- (Architecture) Chacune des assises de pierres cylindriques qui composent le fût d’une colonne ou le noyau d’un escalier à vis.
- Les tambours des colonnes du Parthénon.
- (Mécanique) (Par analogie) Toute pièce de forme cylindrique.
- Dans ces appareils un tambour annulaire […] est mis lentement en rotation dans un récipient contenant de l’eau chaude. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Lire la presse, c’est comme regarder la machine à laver. Le tambour tourne, le même linge passe. — (Sylvain Tesson, L’été en pente raide, Le Point n° 2348, 7 septembre 2017)
- (Mécanique) Gros cylindre sur lequel vient s’enrouler un câble.
- Le diamètre du tambour [d'un treuil] est d'autant plus faible que la charge remontée est plus forte. — (Bresson, Manuel prospect., 1923)
- (Marine) Conduit descendant d’une écoutille ou autre ouverture du pont pour descendre à un niveau inférieur[1].
- C’est au moyen de ce tambour qui cerne l’ouverture de l’écoutille aux poudres qu’on descend dans la soute aux poudres. — (Le Royal louis vaisseau 3 pont de 1692, royallouis1692.e-monsite.com)
- (Horlogerie) Cylindre sur lequel est roulée la corde ou la chaîne qui sert à remonter une horloge.
- Le phénomène ne peut être répété aussitôt après qu'il a pris fin : il faut à nouveau enrouler la corde autour du tambour et régler l'écoulement du mercure. — (Bassermann-Jordan, Montres, horloges et pendules, 1964)
- (Broderie) Appareil de forme circulaire sur lequel est tendue une toile ou une étoffe pour exécuter différentes broderies.
- Il portait l’habit de cour, les cheveux en bourse, l’épée au côté, une veste brodée au tambour et son chapeau sous le bras. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes - Le Chat, l’huissier et le squelette)
- (Ichtyologie) Serran hépate, poisson capable d'émettre une sorte de ronflement dû aux vibrations de sa vessie natatoire.
- (Ornithologie) Variété de pigeon ayant une aigrette sur la nuque et des plumes sur les pattes et dont le roucoulement est très fort.
- On élève trois variétés principales de tambours : le tambour de Boukharie, le tambour de Dresde et le tambour d'Altenbourg. — (Louis Jean Victor Bréchemin, Les pigeons, les pintades, les dindons, oiseaux de faisanderie, éditions Librairie agricole de la Maison rustique, 1921)
- effincourt
-
humour
- Forme d’ironie à la fois plaisante et sérieuse, sentimentale et satirique.
- Et c'est pour lui […] une chronique qui sinue à travers cent anecdotes tissée de bons mots, de plaisanteries, d'humour wallon. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Les obsèques de Jean-Jacques Sempé, dessinateur d’humour pessacais décédé à 89 ans, ont eu lieu à l’église Saint-Germain-des-Prés à Paris, hier. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 4)
- Plus de deux siècles plus tard, Constant Coquelin, ému par la déchéance de quelque ancienne gloire des tréteaux, crée une maison de retraite pour comédiens. Comme l’humour n'est jamais loin avec les histrions, il l'installe à Couilly-Pont-aux-Dames, en Seine-et-Marne... — (Christophe Barbier, Dictionnaire amoureux du théâtre, Plon, 2015)
- Être ou connaître un Belge, aller à Bruxelles ou à Gand en Thalys, s’y retrouver dans nos bières d’abbaye, fait dorénavant partie des musts. Même l’humour, sur les ondes des radios françaises, est aux mains des Belges. — (Martin Legros, La lettre de Philosophie Magazine, du 8 septembre 2020)
- combourg
- boulaincourt
-
sourd
- Dont l’acuité auditive est diminuée de façon importante ou totale, en parlant d'une personne ou d'un animal.
- Elle s’y installait dès juillet, sous la garde d’une sœur aînée de son père, tante Clara, vieille fille sourde qui aimait aussi cette solitude parce qu’elle n’y voyait pas, disait-elle, les lèvres des autres remuer et qu’elle savait qu’on n’y pouvait rien entendre que le vent dans les pins. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Devenue totalement sourde, cette cagole de Catherine ne leur prêtait nulle attention. Un mince sourire flottait sur son visage et elle lisait. — (Maurice Lemoine, Les cités interdites, Éditions de l'Encre, 1987, page 129)
- Vieux... et sourd. Une catastrophe pour le chanteur, mais pas nécessairement pour l'homme. "Être sourd n'est pas un malheur quand on sait tout ce qui se dit : ce serait même un bonheur dans ce monde de fourberies", confiait-il avec sarcasme au cinéaste Fraser. — (La Presse canadienne, L'auteur-compositeur-interprète Raymond Lévesque est décédé, radio-canada.ca, 16 février 2021)
- (Sens figuré) Qui ne tient pas compte de ce qu'on lui dit, qui refuse de comprendre.
- […] il y a le nageur intrépide qui, sourd aux appels du maître baigneur, dépasse les limites du bain surveillé, gagne la pleine mer et est emporté par une lame de fond. — (Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Qui est peu sonore, qui rend un son étouffé.
- La pénombre le dissimulait, la rumeur sourde des vaches qui ruminaient dominait le bruit de sa respiration précipitée […] — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] et, à cet instant précis, le halètement sourd d’une locomotive et son cri rauque montant dans un jet de vapeur, m’emplirent d’un tel tumulte de sensations heurtées qu’eussé-je vu l’océan surgir et balayer de contraste le hideux mur de l’hôpital Lariboisière, ma stupéfaction n’aurait pas été plus profonde. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pendant que les lames attaquaient mon vaillant navire et que leurs coups sourds faisaient résonner la coque qui vibrait et se plaignait sous les chocs, je restai allongé sur ma couchette […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Linguistique) Se dit d’un son du langage qui ne fait pas vibrer les cordes vocales.
- En français oral, les consonnes sourdes sont p, t, k, f s ʃ. Les autres sont dites sonores.
- (Sens figuré) Qui est peu sensible, qui se perçoit peu.
- Et, peu à peu, de la douceur primordiale, un peu timide et avide de tendresse de son caractère, montaient une sourde irritation, une rancœur et une révolte. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Une colère sourde et terrible, qu’il tentait vainement de refréner, l’envahit et le domina. — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Lorsqu’au bout de quelques semaines Elhamy la remercia, avec une cordialité souriante, du bien qu’elle avait fait à son fils, une émotion sourde étreignit sa gorge. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Art) Qualifie les tons qui manquent d’éclat.
- La violence de la lumière était encore atténuée par des rideaux en coton épais d’un bleu sourd. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Se dit de certaines choses qui se font secrètement, sans bruit, sans éclat.
- Or, cette année-là, comme les élections étaient fixées au 1er mai, il y eut dès le 1er avril, une propagande active et des menées sourdes de part et d’autre pour conquérir les douteux. — (Louis Pergaud, « Deux Électeurs sérieux », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Victime de l’hostilité d'Arago en France et de Humboldt en Allemagne, Paravey a la mentalité d'un persécuté. Il se plaint dès 1835 « de sourdes et odieuses manœuvres qui tendent sans cesse à se renouveler.» — (Jean-Claude Drouin, Un esprit original du XIXe siècle : le chevalier de Paravey (1787-1871), dans la Revue d'histoire de Bordeaux et du département de la Gironde, 1970, page 67)
-
ksour
- Pluriel de ksar.
- ambricourt
- girecourt
- frucourt
- saucourt
- francourt
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.