Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aire
Que signifie "aire" ?
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- (Mathématiques) Superficie, quantité positive associée à une surface bornée, plane ou dans l’espace à trois dimensions.
- L’aire d’un triangle. L’aire d’un carré. L’aire d’un disque. L’aire d’une sphère. Note : En ce sens, la définition peut être étendue, voir superficie.
- (Agriculture) Place qu’on a unie et préparée pour y battre les grains.
- Booz s’était couché de fatigue accablé ;Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé. — (Victor Hugo, Booz endormi in La Légende des siècles)
- L’aire Saint-Mittre est un carré long, d’une certaine étendue, qui s’allonge au ras du trottoir de la route. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
- À cette époque de l’année, toutes les heures c’est pour le blé ; alors, je restais là, à regarder mon aire bien propre de goût d’artiste en fait d’aire, et souple au pied, et dure aux épis, et puis sa rondeur juste et l’air heureux qu’elle avait avec son poids de paille et de grain. — (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
- Mais ce qui est vraiment beau, c’est l’amoncellement des moissons au bord de la mer, les meules dorées au-dessus des flots bleus, les aires où tombent les fléaux en mesure. — (Alphonse Daudet, La moisson au bord de la mer, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle ; réédition Le Livre de Poche, 1974, pages 214-215)
- Et elle fila le long du mur de clôture, passa devant la porte d’entrée, qui ouvrait sur le chemin des Fenouillères, à cinq minutes des premières maisons de Plassans, déboucha enfin sur l’aire, une aire immense de vingt mètres de rayon, qui aurait suffi à prouver l’ancienne importance du domaine. Ah ! cette aire antique, pavée de cailloux ronds, comme au temps des Romains, cette sorte de vaste esplanade qu’une herbe courte et sèche, pareille à de l’or, semblait recouvrir d’un tapis de haute laine ! — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893)
- (Architecture) Surface plane.
- D’un plancher : l’enduit de maçonnerie sur lequel on pose le parquet ou le carrelage.
- D’un bassin : le massif de ciment ou de terre glaise dont on fait le fond d’un bassin.
- D’une maison : superficie ou espace compris entre les murs d’une maison.
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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autogestionnaire
?- Partisan de l’autogestion.
- Il fut à 18 ans taupe trotskyste aux PTT, libertaire autogestionnaire, puis pigiste à « Libé » avant de rejoindre, en 1983, France 3 Limoges. — (Affaire DSK : Michel Taubmann espérait réhabiliter « Dominique », site nouvelObs.fr, 1er décembre 2011)
- Caractéristique de l’autogestion.
- Ce grand projet autogestionnaire fut pris très au sérieux au département de philosophie : nos étudiants étaient désireux de participer à l'élaboration des programmes, les structures pour le leur permettre étaient en place, les fameux « modules », aujourd'hui disparus. Il se montrèrent rapidement très critiques de l'enseignement thomiste et la crise éclata. Ils voulaient non seulement participer, mais aussi être d'authentiques partenaires et acteurs de l'institution.— (Georges Leroux, Entretiens, propos rapportés par Christian Nadeau, Boréal, Montréal, 2017, page 149)
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bestiaire
?- (Antiquité) Sorte de gladiateur qui affrontait des animaux féroces pendant les jeux du cirque.
- Comment concilier la passion immodérée des Romains pour les combats du cirque, et l'infamie dont ils couvraient les instrumens de ces cruels spectacles, les arénaires, bestiaires, gladiateurs ? — (« Arène », dans le Dictionnaire universel de droit français par Jean-Baptiste-Joseph Pailliet, volume 5, Paris : chez Tournachon-Molin, 1827, page 516)
- Sur la première feuille, on voit le consul assis entre deux jeunes gens debout, assistant aux jeux du cirque. En bas, un bestiaire combat contre quatre lions. — (Abbé Arbellot, « Le Diptyque consulaire de Saint-Junien au diocèse de Limoges », dans la Revue des sociétés savantes des départements, Paris : Imprimerie nationale, 1874, 5e série, tome 6, page 298)
- Quant aux présentateurs, ils étaient de deux sortes : les bestiaires, qui combattaient les bêtes et les mansuetaires, qui les apprivoisaient ou les dressaient. — (Jean Richard, Envoyez les lions ! ou le métier de dompteur, Fernand Nathan, Paris, 1971, page 66)
- (Antiquité romaine) Condamné mis à mort par des animaux.
- En même temps, le ministre des jeux s’avança pour demander s’il fallait lâcher contre le bestiaire un lion ou un taureau furieux, qu’on entendait rugir dans leurs cages. — (Alexandre Guiraud, Flavien ou de Rome au désert, Paris : chez Levavasseur, 1835, volume 3, page 185)
- (Rare) (Cirque) Endroit où on parquait les fauves des jeux du cirque.
- Et je n’entendis plus qu’un murmure confus, semblable au murmure de la marée montante, ou au rugissement sauvage qui s’élève dans le bestiaire quand on vient d’ouvrir l’arène. — (Charles Nodier, — (L’Apocalypse du solitaire), dans le Bulletin du bibliophile, Paris : chez J. Techener, 1844, page 1205)
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carottière
?- (Vieilli) Femme qui a l’habitude de carotter au jeu.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Femme qui « tire une carotte » à quelqu’un.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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nécessaire
?- (Au singulier) Ce qui est utile et suffisant, qui permet de réaliser une chose. Le degré en-dessous d’indispensable.
- Je vais faire le nécessaire.
- Pour mener à bien cette affaire, j’ai fait le nécessaire.
- (Par extension) Un ensemble d’outils pour une tâche.
- Voici le nécessaire pour effectuer cette réparation.
- (Au singulier) Tout ce qui est essentiel pour les besoins de la vie, par opposition au superflu.
- Tant que l’homme ne fut pas capable de produire plus que le strict nécessaire à sa survivance, les vainqueurs ne pouvaient que mettre en fuite et massacrer les vaincus, et s’emparer des aliments récoltés. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste)
- Il s’est réduit, borné, restreint au nécessaire, au strict nécessaire.
- Il faut s’occuper du nécessaire avant de songer à l’agréable.
- Sac, bagage contenant les objets nécessaires pour réaliser une chose.
- Un nécessaire de toilette.
- Un nécessaire de couture.
- Choulette, plus rude encore que de coutume, demandait du fil et des aiguilles pour raccommoder lui-même ses habits. Il gémissait d’avoir perdu un humble nécessaire qu’il portait dans sa poche depuis trente ans, et qui lui était cher pour la douceur des souvenirs et la force des conseils qu’il en recevait. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 131)
- L’armoire vitrée devait être son fief avec quelques belles porcelaines jamais utilisées, ses manuels d’école, de chants, les jeux de famille, peut-être son panier de tricot, son nécessaire de couture. — (Louison Dutoit, Le Courage de la terre : 1950-2000, une paysanne raconte, Éditions d’en bas, 2004)
- Le général […] leur fit voir ce que contenait sa cassette et son nécessaire de voyage. […]. Le nécessaire était en vermeil et contenait tout ce qui pouvait être utile pour la toilette et les repas. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange gardien, 1888)
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chiffonnière
?- Celle qui ramasse des chiffons.
- Saint-Edme aperçoit une chiffonnière à moitié ivre qui monte sur une borne et crie alentour: « Vidock a été mis à pied. C’est Coco-Latour[sic] qui est maître de tout! » — (Bruno Roy-Henry, Vidock, éditions l’Archipel, 2001, page 212)
- (Vieilli) Meuble en forme de table avec des tiroirs pour ranger les chiffons.
- Je savais à peu près — comme un homme qui n’a pas cherché à le savoir mieux — qu’elle ne quittait jamais sa mère ; — qu’elle travaillait habituellement près d’elle, à la même chiffonnière, dans l’embrasure de cette salle à manger, qui leur servait de salon ; — qu’elle n’avait pas d’amie en ville qui vînt la voir, et qu’elle ne sortait guère que pour aller le dimanche à la messe et aux vêpres avec ses parents. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 57)
- À l’entrée, presque à la porte, ma mère et ma sœur travaillaient de chaque côté d’une chiffonnière, à la place qu’elles avaient adoptée pour veiller, depuis que grand’mère était malade. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- La table peut être à écrire, à thé, à jeu, en chiffonnière, en « bonheur-du-jour » (pour la toilette !)… — (Cécile Jaurès, La modernité du xviiie siècle, Journal La Croix, page 21, 5 janvier 2015)
- (Par extension) Celle qui ramasse les matériaux, plastiques, verre, cartons, etc., et les objets usagés afin de les revendre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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caféière
?- Féminin singulier de caféier.
- C’est l’arrivée du Brésil sur le marché international du café au début du XXe siècle qui provoqua une baisse généralisée des cours du café par rapport au prix des autres produits, et ainsi arrêta l’essor de l’industrie caféière de Jacmel. — (Roberson Édouard,Charles Daly Faustin, Une société parallèle, la vocation du peuple?: essai sur le dédoublement de la société haïtienne, Éditions L’Harmattan, 2009)
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commère
?- (Vieilli) Personne qui est la marraine d’un même enfant, du point de vue du parrain, du père et de mère de l’enfant.
- SUZANNE. Mes amis, je vous présente le nouveau fermier de Gros-Bois.NANETTE, à André. Na !… quand je vous avais dit que vous seriez content d’la commère que je vous donn’ra,ANDRÉ, à Landuriau. Si je suis parrain aujourd’hui, c’est à charge de revanche, et je te le promets avant un an… Partons pour le baptême… Ma commère, voulez-vous permettre ? — (Saintine , « La Paysanne demoiselle » dans Le Magasin théâtral : choix de pièces nouvelles, jouées sur les théâtres de Paris, Paris, Marchant, 1834, page 19)
- Napoléon Bayet s'y est installé tout aussitôt après la guerre ; il y a ramené sa commère, et six enfants lui sont nés : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Familier) (Péjoratif) Femme bavarde, qui aime jaser, médire d’autrui. — Note : On peut même quelquefois l’appliquer aux hommes.
- Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu'on puisse trouver sous le ciel. — (Érasme, Éloge de la folie, 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Il est certaines situations dont bénéficient seuls les gens tarés. Ils fondent leur fortune là où des hommes mieux posés et plus influents n’auraient point osé risquer la leur. Certes, Roudier, Granoux et les autres, par leur position d’hommes riches et respectés, semblaient devoir être mille fois préférés à Pierre comme chefs actifs du parti conservateur. Mais aucun d’eux n’aurait consenti à faire de son salon un centre politique ; leurs convictions n’allaient pas jusqu’à se compromettre ouvertement ; en somme, ce n’étaient que des braillards, des commères de province, qui voulaient bien cancaner chez un voisin contre la République, du moment où le voisin endossait la responsabilité de leurs cancans. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 95-96)
- En province,[…], toute fille qui devient amante « fait une faute » ; le terme est significatif. Les commères ne la reçoivent plus. On la fuit. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- […] il accueillit d’un air enjoué et d’une âme égale l’annonce câlinement faite par la Julie d’une paternité future et les sourires des voisins, les cancans des commères et jusqu’aux plaisanteries égrillardes du maire […]. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Toi, il faut que tu saches tout, parce que tu as un esprit de commère, d’espincheur, et de bazarette. — (« Scénario de La Prière aux étoiles », 1941, dans les Œuvres complètes de Marcel Pagnol, tome 6, Club de l'Honnête Homme, 1977, page 472)
- – La classe est encore vide, je suis seule à mon rang et derrière moi sont assises les deux plus mauvaises élèves de la classe, des commères inséparables, toujours en train de chuchoter entre elles, d’échanger des coups d’œil, de ricaner… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 238)
- (Archaïsme) Appellation familière, entre gens du peuple qui ont des relations fréquentes.
- Avec ou sans patente — la loi l'y autorisait peut-être à l'époque, et de toute manière il y a prescription — elle tenait dans sa vaste cuisine un lot de marchandises épicières qu'elle débitait aux commères du voisinage. — (Maurice Le Lannou, Un bleu de Bretagne : souvenirs d'un fils instituteur de la 3e République, Éditions Hachette, 1979, chapitre 1)
- L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ;Ma commère la carpe y faisait mille toursAvec le brochet son compère. — (Jean de La a Fontaine, Le Héron)
- (Désuet) (Familier) Femme qui a de la tête, une femme hardie, que rien ne rebute.
- Une commère dont la chemise très courte cachait mal les rondeurs, m'accueillit et, me poussant dans une pièce quasiment obscure, me confia d'un air canaille: […]. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d'une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- (Théâtre) Les deux personnages principaux d’une revue. → voir compère
- Tandis que Joséphine Balsamo s’apprêtait, il apprit par une ouvreuse que la commère de la revue, Brigitte Rousselin, habitait une ancienne maison de Montmartre, d’où chaque jour, avec une vieille femme de chambre très dévouée, du nom de Valentine, elle descendait pour assister aux répétitions de la prochaine pièce. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- (Music-hall) Animatrice d’une revue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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devancière
?- Celle qui a précédé une personne dans ce qu’elle fait.
- (Par extension) — La législature 1898-1902 avait, à la différence de ses devancières, accompli une grande œuvre fiscale. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Au pluriel) (Sens figuré) Ancêtres ; aïeules.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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charretière
?- (Transport) Celle qui conduit une charrette.
- En ville, les femmes exercent quantité de métiers : un recensement fait au début du xive siècle en dénombre 125 ! Broderesses, chasublières, ferronnes, maçonnes, charretières, hongresses, lavandières de tête. — (Jean Rabaut, Histoire des féminismes français, Stock, Paris, 1978, page 18)
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complaire
?- S’accommoder au sentiment, au goût de quelqu’un pour lui plaire.
- Non, me dit-il, si pour vous complaire je souscris à la nécessité d'une Guerre, il seroit fâcheux que vous ne souscrivissiez pas, pour avoir votre Guerre, à la nécessité d'une somme à laquelle vous ne sauriez trouver à redire. — (Mr. de Lambertt, Mémoires pour servir à l'histoire du XVIIIe siècle, Amsterdam : chez Pierre Mortier, 1734, vol. 11, p. 648)
- Je veux bien vous complaire en cela. — Ce que j’en fais n’est que pour lui complaire.
- (Pronominal) Se plaire, se délecter en soi-même, en ses productions, en ses ouvrages, y mettre sa satisfaction, son plaisir. — Note d’usage : En ce sens, il se prend presque toujours en mauvaise part.
- En s’occupant d’Arthur, elle s’était complue à croire qu’un homme, en apparence si doux, si délicat, devait être resté fidèle à son premier amour. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832, page 41)
- Ce pressentiment, je n’essayai pas de le repousser, tant il me satisfaisait. Au contraire, je m’y complus avec une joie intense. — (Octave Mirbeau, Le Journal d’une femme de chambre, 1900. p. 440.)
- Je me complus à mon obscurité, je souhaitai la prolonger, m’en faire un mérite. J’enviai les détenus célèbres qui ont écrit dans des cachots sur du papier à chandelle. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 155.)
- Le désert solognot se confirme et semble se complaire dans son isolement comme au temps où marécages et autres humidités l'écartaient du reste du monde. petits nous sommes petits nous resterons. — (Gérard Bardon, Intercommunalité en Loir-et-Cher : Le sud en miettes !, dans Le petit Solognot (n°550) & Le petit Blaisois (n°8 bis) du 28 novembre 2012.)
- Et donc ces intermédiaires, qui se sont complu à allumer une guerre artificielle entre les internautes et les créateurs, étaient certainement les plus mal placés pour proposer une telle déclaration des droits… A moins que ce ne soit comme dans la Ferme des Animaux d’Orwell et qu’avec le temps, les mots de cette déclaration universelle soient appelés à changer pour révéler leur véritable sens : dans l’écosystème de la création, "les animaux sont tous égaux", mais "certains animaux sont plus égaux que d’autres". Et comme par hasard, ce sont toujours les porcs qui gagnent à ce jeu, et pas les créateurs ! — (Lionel Maurel, Ivre, le Forum d’Avignon veut écrire une déclaration des droits et pond une déclaration de guerre… sur scinfolex.com, le 26 novembre 2013)
- Cependant, il ne se masqua pas la vérité : il n'était pas prêt à déambuler dans une foule en compagnie de Cathy. Parce que des sans-gêne se complairaient à jouer les étonnés ou à lui poser des questions fines comme le gros sel ! — (Roger Beteille, Les pouvoirs de Jean, Éditions du Rouergue, 2016)
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couturière
?- (Couture) Personne qui invente des costumes, prêt-à-porter ou sur mesure.
- Pour le désespoir des femmes, sa toilette était irréprochable, et toutes lui envièrent une coupe de robe, une forme de corsage dont l’effet fut attribué généralement à quelque génie de couturière inconnue… — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Couture) Femme qui exécute des travaux de couture, qui fabrique des vêtements.
- Petite couturière. — Couturière en chambre. — Couturière à la journée.
- Je croyais que maman me conduirait chez « Léonie sœurs » qui habille les dames élégantes de la ville. Elle m’a menée chez une couturière en chambre, Mlle Bernet. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 56)
- Elle avait entre vingt-cinq et trente ans. Elle était de taille moyenne, un peu grasse. Ses vêtements étaient faits par une petite couturière, ou alors, s’ils sortaient d’une bonne maison, elle ne savait pas les porter. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 65)
- C’était Pierson. Il était agenouillé, et avec un mètre de couturière il paraissait très occupé à mesurer le sol. Ses manches étaient retroussées, ses mains tachées de terre, et il y avait une petite pelle à ses côtés. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 147)
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derrière
?- En arrière ou du côté opposé à la face.
- Je l’ai laissé bien loin derrière.
- Regarder derrière.
- Qu’importe que cela soit devant ou derrière ?
- Il fauchait les touffes d’échaudures qui poussaient dans la pâture de derrière. — (Daniel Bernier, Les terres meurtries, vol.2: Léona, Éditions l’Archipel, 2004)
- Regarde derrière cette colline.
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bihebdomadaire
?- Qui revient, qui paraît deux fois par semaine.
- Pour Mornet, la ville n’était sans doute qu’un puits nauséabond dans lequel il puisait à pleines mains la boue nécessaire à alimenter son torchon bihebdomadaire. — (Alain Demouzon, Le retour de Luis, 1977, chapitre 1)
- Les jours de publication de l’édition bihebdomadaire furent, quant à eux, régulièrement modifiés. — (Michel Brix, Nerval journaliste (1826-1851) : Problématique. Méthodes d’attribution, 1986)
- Mais elle est explicitement et officiellement responsable de la gestion d’un ensemble de pratiques soignantes bien qu’il ne s’agisse pas ni de la totalité ni de la majorité des protocoles soignants en cours dans le « réseau alcoologique Dr Haas » ; là encore, le portefeuille des pratiques soignantes en charge de l’URSA fluctue selon les époques : outre le Grand Cirque (pratique phare des soins clodoaldiens), l’accueil bihebdomadaire au bar de l’URSA et les activités art-thérapie et théâtre-thérapie, nous allons citer la bibliographie, la réunion des femmes, voire la cinémathèque et enfin l’intervention au chevet du patient. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 55, juillet 2020, page 4)
- (Vieilli) Qui se fait, qui paraît toutes les deux semaines.
- Un quinzomadaire est un bihebdomadaire.
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questionnaire
?- (Histoire) Bourreau qui donnait la question aux accusés.
- Aucun conspirateur géhenné par le questionnaire à Venise ne fut plus mal dans des brodequins de la torture que Birotteau ne l'était dans ses vêtements. — (Honoré de Balzac, César Birotteau, 1837)
- [Sainte Blandine] fatigua les brigades de bourreaux […], les questionnaires vaincus avouèrent n'avoir plus de supplices pour elle. — (Ernest Renan, Marc-Aurèle, 1881)
- Série de questions méthodiquement posées en vue d’une enquête ; formulaire où elles sont inscrites.
- L’administration pénitentiaire vient de se distinguer en adressant, le 23 mai, un questionnaire des plus délirants à des fonctionnaires d’outre-mer. — (Dominique Simonnot, La pénitentiaire dérape dans l’exotique, Le Canard enchaîné, 7 juin 2017, page 4)
- Le questionnaire doit être rédigé dans une langue grammaticalement correcte et compréhensible pour tous les participants indépendamment de l’âge et du niveau d’enseignement. — (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d'autrefois? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, page 87)
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clystère
?- Lavement d’eau parfois complétée avec du sel ou des médicaments. Cette eau est ainsi introduite dans le corps par l’anus, à l’aide d’une seringue ou d’un clysopompe.
- Argan : "Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif et rémollient, pour amollir, humecter et rafraichir les entrailles de monsieur ?" Ce qui me plait de monsieur Fleurant, mon apothicaire, c’est que ses parties sont toujours fort civiles. — (Molière, Le Malade imaginaire, acte I)
- Escortée d’un énorme chauffeur, qui la portait de salon en salon, et d’une vieille secrétaire humiliée qui lui donnait ses clystères et timbrait sa correspondance, elle courait l’Europe, pour grignoter et décorer toutes les célébrités. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Prendre un clystère.
- Donner un clystère.
- Rendre un clystère.
- (Par extension) Instrument servant à administrer un lavement.
- Son provincial, il va le cuisiner aux petits oignons : en le faisant poursuivre par des médecins complètement givrés, armés de clystères, en répandant le bruit qu’il est criblé de dettes, en l’accusant de polygamie, avec comparution devant un faux juge, etc. — (Mathieu Perez, Monsieur de Pourceaugnac (Les masqués et l’emplumé), Le Canard Enchaîné, 21 juin 2017, page 7)
- Une foule de gens et de gamins suivait en tumulte le train des musiciens et la marche était fermée par un pizzicarolo, célèbre à Rome pour ses embonpoints, brandissant un clystère haut comme un clocher. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Rome, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 362))
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civière
?- Dispositif muni de brancards sur lequel on porte à bras des fardeaux.
- (En particulier) (Secourisme) Dispositif destiné au portage des malades et blessés.
- François marchait près de la civière. On n'apercevait pas Lulu : elle avait le visage couvert d'un drap et la forme de son corps disparaissait sous un amas de couvertures étroitement bordées. Les brancardiers pressèrent l'allure. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 170)
- (Histoire) Anciennement, noble sans fief, du dernier ordre.
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équimoléculaire
?- Se dit de solutions renfermant le même nombre de molécules, ou alors de substances différentes proportionnelles aux poids moléculaires respectifs.
- Le sucre interverti est un mélange en quantités équimoléculaires de glucose et de lévulose.
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colocataire
?- Personne qui vit en colocation, partageant une seule location.
- Appelant à l’aide, elle est secourue par les deux colocataires du prévenu. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 10)
- Claude commence le travail très tôt le matin et se couche également tôt le soir, alors que son colocataire suit un horaire décalé de plusieurs heures par rapport au sien. Le colocataire de Michel passe souvent la journée à la maison […]. — (Madeleine Pastinelli, Seul et avec l'autre : la vie en colocation dans un quartier populaire de Québec, Presses de l'Université Laval, 2003, page 107)
- Les trois colocataires, bouleversés par la disparition de leur amie, se serrent les coudes comme une vraie famille. — (Danielle Steel, Colocataires, 2012)
- Personne qui vit dans un immeuble de location en commun.
- En cas d’incendie détruisant l’immeuble loué, tous les locataires sont responsables de l’incendie proportionnellement à la valeur de la partie du bâtiment qu’ils occupent.Chaque colocataire peut rapporter la preuve que l’incendie n’a pas éclaté chez lui […] ; dans ce cas il n’est pas tenu de participer à l’indemnisation […]. — (Lex Thielen, Le contrat de bail, Promoculture/Larcier, 2013, titre 12, chapitre 2-1, § 196)
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cataire
?- (Médecine) Qui fait penser au ronronnement du chat.
- Frémissement cataire.
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baissière
?- Reste du vin dans un tonneau quand il approche de la lie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Partie basse d’un champ où l’eau de pluie séjourne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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diamantaire
?- Personne qui vend ou qui taille des diamants.
- Emmène ce caillou chez un diamantaire pour le confirmer et vends cette pierre. — (Faissoil Mdahoma, Itinéraire d’un diamantaire, 2017)
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argentifère
?- Qui contient de l’argent.
- Le plomb sulfuré ou galène argentifère est disséminé avec une certaine abondance, et d'une manière uniforme, dans des gangues de baryte sulfatée et de quartz grenu ou cristallin , qui constituent assez généralement les filons. — (Auguste Bravard, Rapport sur les mines de plomb argentifère d'Esteil, Paris : Imprimerie Boisseau & Cie, 1855, page 6)
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calvaire
?- (Religion) Mont de Jérusalem, où Jésus-Christ fut crucifié.
- Et lorsqu’il prononçait cette phrase désolée : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mon âme est-elle triste et pourquoi me troublez-vous ? » le prêtre était bien la figure de Jésus souffrant sur le Calvaire. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Art) (Par métonymie) Monument reproduisant la crucifixion.
- En face se verdit à la pluie un de ces bons vieux calvaires bretons, ciselés, sculptés, portant fleurons et personnages. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 128)
- En 1980, Yves-Pascal Castel citait le monument dans son Atlas des croix et calvaires du Finistère. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 6)
- (Sens figuré) Épreuve pénible, très grande douleur.
- Ce service est particulièrement attendu car, dans de nombreuses villes françaises, les transports publics sont un calvaire pour les personnes à mobilité réduite, et dans une moindre mesure, pour les parents dotés de poussettes. — (Nicolas Six, On a testé… l’option « fauteuil roulant » de Google Maps, Le Monde. Mis en ligne le 16 mars 2018)
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caténaire
?- (Géométrie) Forme que prend un câble (ou une chaîne) lorsqu’il est suspendu par ses extrémités et soumis à une force gravitationnelle uniforme (son propre poids).
- (Par extension) Câble ou chaîne tendu en chaînette.
- Les ponts suspendus se répandirent ensuite surtout aux États-Unis et en Grande-Bretagne. En 1822, à Annonay en Savoie, une petite passerelle d'essai fut construite avec des caténaires en fil de fer. — (Tom F. Peters, Dufour : L’homme des ponts suspendus, dans Guillaume-Henri Dufour dans son temps (1787-1875), Librairie Droz, 1991, page 193)
- (Chemin de fer, Électrotechnique) Ligne d’alimentation électrique constituée d’un ou de deux fils de contact suspendus par des pendules à un ou deux porteurs.
- Sous l'influence des variations de température, les conducteurs de la caténaire s'allongent ou se raccourcissent ; il en résulte des variations de flèches des porteurs et des fils de contact. — (La technique moderne, volume 43, H. Dunod & E. Pinat, 1951, page 251)
- À Limoges commençait la traction électrique. Au-dessus de la 6 212 étaient suspendues les premières caténaires. Elle entrait dans un monde automatique et glacé. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- Le câble s’était échappé de la caténaire. — (Yves Viollier, La flèche rouge, Robert Laffont, 2010)
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concentrationnaire
?- Relatif aux camps de concentration.
- L'univers concentrationnaire.
- Une expérience concentrationnaire.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.