Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aim
Que signifie "aim" ?
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- (Linguistique) Code ISO 639-3 de l’aimol.
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aim".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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circonviens
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe circonvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe circonvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe circonvenir.
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écrin
?- Petit coffret ou étui où l’on met des bagues, des pierreries et des objets précieux.
- Elle range ses bijoux dans un écrin.
- Accroche-cœur –Aux larmes de cendre,elle regardala rouflaquette de l’écrin,souvenird’une époque crépusculaire,peu avant le début…de sa chimiothérapie.— (Cornéliu Tocan, Chutes microscopiques. 50 micronouvelles illustrées, Créatique, Québec, 2020, pages 13-14)
- (Bijouterie) Ensemble des joyaux contenus dans ce coffret.
- Un riche écrin.
- L’écrin de la Reine.
- Boite spécialement étudiée pour y ranger un objet spécifique et généralement vendu avec l'objet en question (bijou, montre, médaille, objet de valeur, etc.).
- (Poétique) Contenant, entourage, d’une chose précieuse ou jolie.
- Dans la feuillée, écrin vert taché d’or,Dans la feuillée incertaine et fleurie… — (Arthur Rimbaud, Tête de faune)
- Et, dans l’écrin du souvenirPrécieusement enfermée,Perle que rien ne peut ternir,Tu demeures la plus aimée. — (Ch. Cros, Le Coffret de santal, 1873)
- Dans le splendide écrin de sa bouche écarlateDe ses trente-deux dents l’émail luisant éclate. — (Moréas, Cantil., 1886)
- Il le met, comme Jésus, sur le pinacle du temple, et lui montre tous les joyaux de la terre, l’écrin du mal… — (Honoré de Balzac, Oeuvres illustrées de Balzac, Gambada, Paris, 1852.)
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chrétien
?- (Christianisme) Qui professe la religion issue des enseignements de Jésus-Christ.
- Le rapport qui existe entre la doctrine chrétienne et la rectitude des mœurs, Taine le lui avait montré : chaque fois que l’homme se fait païen, il se retrouve voluptueux et dur. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, page 189)
- Sur le front, juste au milieu, la croix berbère était tracée en bleu, symbole inconnu, inexplicable chez ces peuplades autochtones qui ne furent jamais chrétiennes et que l’islam vint prendre toutes sauvages et fétichistes, pour sa grande floraison de foi et d’espérance. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais la grosse voix du curé, la voix claire des gamins arrivaient encore à son oreille et continuaient derrière elle :- Êtes vous chrétien ?- Oui, je suis chrétien.- Qu’est-ce qu’un chrétien ?- C’est quelqu’un qui, étant baptisé…, baptisé…, baptisé. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
- Qui appartient ou qui est propre au christianisme.
- Toutes les religions prêtent la main au despotisme ; je n’en connais aucune toutefois qui le favorise autant que la chrétienne. — (Jean-Paul Marat, Les Chaînes de l’esclavage, 1774)
- Les vieux symboles chrétiens, tant expliqués, tant traduits, présentent à l’esprit, dès qu’on les voit, une signification trop claire. Ce sont des symboles austères de mort, de mortification. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 181)
- (Par extension) Qui adopte un comportement généreux, supposé conforme aux préceptes de la religion de Jésus-Christ.
- Cette sollicitude ne la surprenait guère : Alice avait toujours eu cette espèce de charité très chrétienne, qui attendait que l'on fût au fond du trou pour vous tendre la main. — (Laure Pfeffer, Si peu la fin du monde, Éditions Buchet-Chastel, 2019)
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étreint
?- Participe passé masculin singulier de étreindre.
- Troisième personne du singulier du présent de étreindre.
- À Kitège où règnent le prince Vsiévolod et son père, l’angoisse étreint les âmes. — (La Revue musicale, 1928, n° 1 à 5, page 170)
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déteint
?- Participe passé masculin singulier de déteindre.
- Des piliers ronds supportent la voûte de bois dont la couleur bleue est déteinte. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 118, 2012)
- Troisième personne du singulier du présent de déteindre.
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akkadien
?- Langue anciennement parlée en Akkad.
- L’inscription est ici rédigée en akkadien, langue qui utilise des caractères cunéiformes syllabiques.
- Certains donnent l’idéogramme sumérien, sa transcription phonétique en akkadien, sa traduction akkadienne. — (Michel Ballard, De Cicéron à Benjamin, 2007)
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nietzschéen
?- (Philosophie) Qui découle ou s’apparente à la pensée de Friedrich Nietzsche.
- Décrétant réactivement leur absoluité comme l'esclave nietzschéen décrète réactivement sa bonté, elles cherchent frénétiquement à discréditer toutes les autres idées comme « méchantes », parce que susceptibles d'être l'index de leur propre accidentalité. — (Richard Sinding, Qu'est-ce qu'une crise ?, Presses universitaires de France, 1981, page 97)
- Il riait comme un cheval, il nous traitait en hommes faits, il disait « soyons nietzschéens ». Son enseignement se voulait un cours d'aération intellectuelle. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 121)
- Surtout aucun contact avec l’autre, surtout pas. Des millions d’amis mais surtout pas la disponibilité au sourire de l’autre. Ceci étant dit, cela facilite la pensée nietzschéenne : « Que le prochain, hélas, est dur à digérer ! » — (Fabrice Luchini, Comédie française, Flammarion, J’ai lu, 2016, page 68)
- Il me semble que ce que dit l'adjectif nietzschéen, c'est la volonté de reprendre sur soi et de poursuivre à sa manière, avec ses forces, un type de questionnement, et généralement des questions de méthode. Il me semble que être nietzschéen, c'est d'abord une certaine manière de poser les questions de type philosophique. — (Dorian Astor, interviewé par Alain Finkielkraut à l'émission Répliques, France Inter, 4 mars 2017)
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aryen
?- (Désuet) Proto-langue des langues indo-iraniennes.
- Un autre terme servit aussi, outre l’ancien « japhétique », le « thrace » de Rask et les « indo-celte », « indo-classique », « souche sanscrite », « caucasique », etc., : celui d’aryen, issu du nom que se donnaient les anciens Indiens, Àrya. Comme les anciens Iraniens se donnaient le même nom, il est en fait approprié de l’utiliser pour désigner la famille aussi appelée indo-iranienne, c’est-à-dire la branche des langues indo-européennes qui comprend les langues iraniennes et indiennes. C’est l’emploi auquel on est revenu nos jours. — (Bernard Sergent, Les Indo-Européens. Histoire, langues, mythes., 1995, page 31)
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collégien
?- Élève d’un collège.
- […] ; ils avaient des casquettes à visière de cuir et à galon d’or, comme les collégiens ou les « séminards », et suivaient la mode en arborant des pantalons courts […]. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- — Tu prends quoi ? […].— Un diabolo-menthe, répondit Philippe.Anne-Laure se retint de pouffer de rire. Une vraie boisson de collégien ! Elle fit un signe discret au serveur qui prit les commandes. — (Nicolas Bourgoin, Les Partisans : Une histoire des années 80, Éditions Baudelaire, 2018, page 50)
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carlin
?- (Zoologie) Race de petit chien de compagnie molossoïde, type dogue provenant de Chine, à museau écrasé et noir, à poil ras, de couleur sable, noir ou marron très foncé.
- Sur la table, un chien empaillé que j'avais connu vivant, ancien compagnon de mes courses dans les bois, le dernier carlin peut-être, car il appartenait à cette race perdue. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- La princesse a deux chiens carlins affreux, yeux saillants, dans un panier au salon, ne les quittant pas, même en voyage, les ayant toujours sous les bras : « Ça a l'air, dit Nieuwerkerke, des deux robinets d'un marchand de coco. » — (E. et J. de Goncourt, Journal, 1862)
- Et, prenant sur la table son large chapeau à plumes noires, il partit lentement, suivant le martial abbé, qui allait vite devant lui et revenait le hâter, comme un enfant qui court devant son père, ou un jeune carlin qui va et revient vingt fois avant d’arriver au bout d’une allée. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Le bichon devint ensuite le chien favori de plusieurs rois de France, dont Henri II, avant d’être détrôné par le carlin et le caniche. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 289)
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cicéronien
?- De Cicéron, ou du style de Cicéron.
- — Il ne manque pas d’un certain sans-gêne, se disait Bénin. Comme si cette grotesque réception ne suffisait pas… Il m’abrutit d’un discours cicéronien… — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 71)
- Il [Samuel Johnson] augurait du sort des nations, procédait sans appel à la classification en bons et en méchants de tous les êtres humains qu’il lui était donné de connaître, réglait les affaires de la politique, de la littérature et de la théologie, déroulait par tous les chemins de la pensée humaine ses longues phrases à antithèses cicéroniennes. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 14)
- Lecture et écriture autorisent donc la maîtrise de la langue et l’exercice qui combine le mieux ces deux usus quotidiens, c’est la rétroversion, d’abord des textes cicéroniens puis plus tard des textes empruntés à Virgile et à Horace. — (Monique Bouquet, Les vicissitudes grammaticales du texte latin : du Moyen-Âge aux Lumières, 2002)
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flein
?- Petit panier en osier destiné à présenter des fleurs coupées.
- Le flein est un panier spécial muni d’une anse. — (La Tribune horticole, volume 2, 1907)
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éteint
?- Qui ne se consume plus, en parlant d’un feu.
- Un feu éteint.
- (Par extension) En situation de non-fonctionnement, en parlant d’un appareil mécanique ou électrique (en particulier une lampe).
- L’ordinateur est éteint, mais il est toujours sous tension.
- Le bateau ne partira pas tout de suite, son moteur est encore éteint.
- (Sens figuré) Très fatigué.
- Albert parlait, parlait, mais le regard d’Édouard était si éteint qu’il était impossible de savoir s’il comprenait ce qu’on lui disait. — (Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, Albin Michel, Paris, 2013, page 86)
- (Biologie) Qui est mort, qui a disparu, totalement et irrémédiablement.
- Hors période de crise bio-géologique, une espèce s’éteint en 5 à 10 millions d'années.
- (Géologie) Qui n'a plus d'activité éruptive.
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néocomien
?- (Géologie) Qualifie un étage du Crétacé inférieur.
- La mer primitive […] baignait les derniers escarpements des collines néocomiennes de Nîmes, de Lunel et de Montpellier, et avait, à peu de chose près, pour rivage la ligne actuelle du chemin de fer de Tarascon à Cette. — (Charles Lenthéric, Le Rhône, histoire d'un fleuve, Plon, 1892, p. 26)
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chagrin
?- Qui éprouve du déplaisir, de la tristesse.
- André est chagrin de la conduite de son fils.
- inquiet, chagrin, je redoublai d’ardeur et d’efforts — (Pierre-Victorien Lottin de Laval, Manuel complet de Lottinoplastique, 1857, lire en ligne)
- Au milieu du lac, il y avait une bête que Julien ne connaissait pas, un castor à museau noir. Malgré la distance, une flèche l’abattit ; et il fut chagrin de ne pouvoir emporter la peau. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Dans les ténèbres qui m’enveloppaient, j’évoquais sa figure, et je le distinguais nettement, troublé, chagrin de trouver la pauvre femme dans un tel désespoir. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- Je sais que ma composition est ratée, et maintenant que le souvenir de la face pâle est moins vif, et que les fumées de notre banquet sont évanouies, je me sens chagrin, j’éprouve comme des remords. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- — Les domestiques en auront peut-être cassé.— Mon chéri, lui dis-je, chagrin de son irrespect, les domestiques de l’Élysée ne cassent rien. Les patrons non plus, d’ailleurs. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Qui marque du déplaisir, de la tristesse.
- Sa petite moue chagrine trahissait l’importance qu’elle avait mise à se trouver à cette revue. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est porté à l’humeur sombre et difficile.
- La vieillesse chagrine incessamment amasse ;Garde, non pas pour soi, les trésors qu'elle entasse ;Marche en tous ses desseins d'un pas lent et glacé ;Toujours plaint le présent et vante le passé ;Inhabile aux plaisirs dont la jeunesse abuse,Blâme en eux les douceurs que l'âge lui refuse. — (Nicolas Boileau, Art poétique, 1674, chant III, v. 383 à 388)
- La dame des Belles-Cousines étoit née vive & sensible, mais elle l’ignoroit encore. Un vieux époux, chagrin & grondeur, avec lequel elle n’avait vécu qu’un an, n’avoit eu ni le temps ni le don de le lui apprendre. — (Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan, Histoire du petit Jehan de Saintré et de la dame des Belles-Cousines, 1792, pages 10-11)
- Mais au milieu de tant d’exemples édifiants et touchants, on trouve quelquefois de ces personnes malcontentes et chagrines, à qui tout déplaît dans leur profession, et dont la vie, par-là même, n'est qu'amertume et dégoût. — (Louis Bourdaloue, Sur l'Observation des règles, dans les Œuvres de Bourdaloue - tome 4, Paris : chez Lefèvre & chez Pourrat frères, 1838, page 537)
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juin
?- Sixième mois de l’année du calendrier grégorien, qui compte 30 jours.
- En juin 1585, il est de nouveau à Croixval; sa santé empire, et en octobre il prévoit qu’il s’en ira avec les feuilles. — (Raymond Lebègue, La poésie française de 1560 à 1630, Société d’édition d’enseignement supérieur, 1951, page 118)
- […], mais l’on n’était qu’en juin et, sauf pour les poires de moisson qui mûrissent en août, il fallait encore attendre longtemps avant de savourer concurremment les pommes du verger et la vengeance désirée. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La fenaison commence généralement dès les premiers jours de juin, époque à laquelle, dans les années sèches, beaucoup des Graminées sont arrivées à maturité; […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 84)
- La moisson de l’orge a lieu aux premiers jours de mai, celle du blé dans la seconde quinzaine de ce mois, celle du maïs au commencement de juin, et celle des légumineuses un peu plus tard. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 220)
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anavenin
?- Venin modifié par la chaleur ou le formol pour ne pas être pathogène et rester antigénique.
- L’action du sérum immun sur le venin et l’anavenin est mise en évidence dans le mésentère provenant des cobayes injectés avec ces mélanges. — (Bulletin apicole de documentation scientifique et technique et d’information, volumes 11 à 12, 1968)
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chapelain
?- (Religion) Prêtre qui dessert une chapelle privée.
- Le chapelain du château apprendra au jeune garçon à écrire, à lire dans les livres religieux rédigés en latin, à compter et à dire ses prières. — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- L’architecte montréalais A. Préfontaine choisit la pierre pour l’ensemble conventuel, sobre et dépouillé, comprenant un bâtiment d’accueil, une chapelle, deux maisons (jadis occupées par le chapelain et le sacristain) et le monastère comme tel, qui forme une cour carrée, dans la pure tradition médiévale. — (Le Devoir, 1er juin 2004)
- En écrivant ces quelques lignes, je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux Trois messes basses d’Alphonse Daudet, notamment au moment où dom Balaguère, le chapelain de circonstance, demande à son petit clerc Garrigou de lui parler du réveillon qui l’attend au château : dindes truffées, carpes, truites géantes et, bien sûr, les vins de la propriété, qui n’ont certes rien à voir avec la piquette du vin de messe. — (Le Devoir, 23-24 décembre 2006)
- (Histoire) Bénéficier titulaire d’une chapelle.
- Les chapelains de Dame. Les chapelains de la Sainte-Chapelle.
- (Histoire) Dans l’ancienne monarchie, prêtre officier du roi, dont la fonction était de dire la messe au roi, à la reine, etc.
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crétin
?- Équivalent francoprovençal (Valais, Savoie) de chrétien[1][2] ; mot de compassion devenu péjoratif comme benêt, fada, innocent, etc.
- De l’allemand Kreidling, dérivé de Kreide (« craie »), à cause de la couleur blanchâtre de leur peau.
- Dérivé de crêt, avec le suffixe -in ; le crétin serait un habitant des montagnes, le crétinisme résultant d’un manque en sels minéraux, dont l’iode, dans leur alimentation.
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arlequin
?- De l’ancien français Hellequin (« Satan »)[1]. La maisnie Hellequin (« escorte d’Hellequin ») désigne une chevauchée de démons, halequin signifie « génie malfaisant ». Entre 1571 et 1580, un zanni, paysan bouffon de la commedia dell’arte, donne à Paris une nouvelle interprétation de son personnage en empruntant au Hellequin français son nom et son comportement de petit diable. Emprunté par l’italien sous la forme Arlecchino, il fait alors le tour de l’Europe. (1585) Harlequin désigne un personnage de théâtre. — (Histoire plaisante des Faicts et Gestes de Harlequin Commedien Italien Contenant ses songes et visions, sa descente aux enfers pour en tirer la mère Cardine, Paris, Didier Millot, 1585)
- Selon Frédéric Ozanam[2], cet Hellequin serait apparenté au germanique Elfen Koenig (« roi des elfes ») altéré en Erlkönig (« roi des aulnes »).
- D’après Antoine Court de Gébelin, de l’italien el lecchino ou al lecchino (lecchino (« gourmand », « lécheur de plats », « lèche-cul »)), ce qui correspond au caractère originel de l’Arlequin du théâtre italien.
- De la racine germanique harl- (« bigarré ») avec le suffixe diminutif -kin (= -ken, -chen) — (Michel Desfayes, Origine des noms des oiseaux et des mammifères d’Europe y compris l’espèce humaine)
- De l’italien allocco (chouette hulotte) avec le suffixe diminutif -ino, ayant donné allochino, puis arlochino, en référence aux mouvements comiques et mécaniques de l’Arlequin italien et à son masque. — (Edmond Stoullig, Revue d’art dramatique)
- De harle ou herle (« oiseau de rivière bruyant au plumage bicolore noir et blanc ») avec le suffixe diminutif -quin. — (Commentaires aux Œuvres de Rabelais)
- D’après Gilles Ménage[3], du surnom d’un acteur italien qui aurait reçu le nom d’Harlecchino (« petit Harlay ») à cause de son intimité avec le président de Harlay, hypothèse probablement fausse[3].
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crachin
?- Bruine ; petite pluie fine.
- Malgré l’heure et le crachin, des bandes infatigables montaient et descendaient la rue Crébillon, braillant des chansons à boire et à forniquer. — (Henri Lopès, Le chercheur d'Afriques, 1990)
- Un matin du mois de Juin, il mousine un petit crachin froid. Un gros camion vient de quitter le Champ du Trou : il emporte nos meubles. — (Bernard Kuntz, Planète Rimbe, Éditions Edilivre, 2007, page 160)
- Quand je dit pluie, je devrais dire crachin breton ! C'est le genre de perturbation qui n'arrose pas votre jardin, et qui ne lubrifie pas suffisamment le pare-brise pour que les essuie-glaces fonctionnent correctement. — (Bernard Jean René Dusert, Les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres, tome 3 : Deuxième semestre 2017: ça s'arrange, éditions BoD/Books on Demand, 2020, page 248)
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foin
?- Herbe fauchée et séchée qui sert principalement à la nourriture des chevaux et des bestiaux.
- Ici je ne vis que des hommes fort occupés de chevaux, de foin, et des autres genres de ravitaillement ; tout cela exactement fait, et sous la pression de cette continuelle peur. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 14)
- Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’odeur musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- Durant l’hiver, les bœufs et les moutons doivent se nourrir de foin, herbe séchée qui a poussé au printemps dans les prairies humides et ensoleillées. — (Brigitte Coppin, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Le moment est propice pour capter les couleurs de la campagne, plutôt jolie dans ce coin de pays : une botte de foin, une vieille grange, une vache. — (Le Devoir, 30-31 décembre 2006)
- Nous étions donc tous là ce samedi avec nos 17 enfants qui s’épivardaient dans les bottes de foin […]. — (Le Devoir, 4 mai 2007)
- Sur mes pantalons de cadre, devenus pantalons de berger, il y a maintenant du sang, du fumier, du placenta, de la laine, de la boue, du foin, de l’eau sale, des écorchures de canif émoussé, des traces de marqueur de bétail bleu, du pus, du piétin. — (Lefebure, Mathyas, D'où viens-tu, berger?, Montréal, 2006)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L'Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chap. 6)
- Herbe sèche avant qu’elle soit fauchée. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Une pièce de foin. — Couper le foin. — Les foins sont beaux. — On coupe les foins. — La saison des foins.
- (Par analogie) Ensemble des fleurons tubulaires du capitule (fond) immature de l’artichaut.
- Prenez des artichauts que vous appropriez dessus et dessous faites-les cuire dans l'eau assez pour pouvoir enlever le foin mettez-les sur une tourtière avec huile, gousses d'ail, sel, poivre.— (Alexandre Dumas, Denis-Joseph Vuillemot, Petit dictionnaire de cuisine, 1882, page 57)
- (Au pluriel) (Familier) Fenaison.
- Depuis quand ce commerce-là durait-il ? Depuis les foins assurément, cela c’était indubitable, mais qui sait si auparavant déjà, il n’y avait pas quelque chose. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Québec) (Populaire) Argent.
- Je voudrais bien faire comme lui, mais pour ça, il faut avoir du foin. — Elle peut bien te payer ça, elle ne manque pas de foin.
- […] si nos experts économistes de la Commission Séguin (et de nombreux autres experts) ont raison, le Québec s'est fait avoir pour 50 millions de dollars par semaine depuis presque 10 ans. Pour ceux qui savent compter, tout cela commence à faire pas mal de foin. — (Le Devoir, 14 novembre 2006)
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cousin
?- Fils ou fille de l’oncle ou de la tante d’une personne ; cousin germain.
- Rabalan était le dernier représentant d’une famille de sorciers qui, durant plus d’un siècle, régnèrent dans Trélotte. Son arrière-grand-père, son grand-père, son père, tous ses oncles et tous ses cousins avaient été sorciers, et l’on racontait d’eux des choses terribles et merveilleuses. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- Peut-être donnerait-elle au Maître un garçon. Eh bien ! tant mieux ! la fortune, du moins, n’irait pas aux neveux et aux cousins du Cheikh qui la convoitaient déjà. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par extension) Descendant (en excluant la fratrie) d’un ancêtre commun.
- J’effraye Michal comme on effraye une cousine en Normandie, avec l’aide d’une rainette, d’une araignée. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- On trouve en Bretagne des anatifes cramponnés en colonies serrées au bas des à-pics rocheux sans cesse battus par les vagues. Ces étranges crustacés cirripèdes sont de lointains cousins des minuscules balanes. — (Georges Fleury, La pêche à pied, Grasset, 1997)
- (Argot) Dénonciateur, personne donnant des renseignements à la police. → voir balance, donneuse et indic
- Quentin avait 16 ans quand son daron avait écopé de six ans ferme. Balancé, le père Cointreau. Par le cousin d’un lardu, un petit fourgue sépharade de la porte de Clignancourt auquel Guy Gilbert aurait donné son blouson sans concession. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
- (Par analogie) (Sens figuré) Ce qui est en relation de genre ou de type avec autre chose.
- Ce qui les angoisse vraiment, ce sont les cousins maléfiques des selfies : les sextos. Nous mettons nos filles en garde : « N'envoie jamais, au grand jamais, de messages sexuellement explicites à quiconque, […]. » — (Peggy Orenstein, Girls & Sex : une étude américaine, traduit de l'anglais (États-Unis) par Claire Richard, 2018)
- (Argot) Beur ; Maghrébin.
- Wesh Cousin !
- Titre que, dans ses lettres, le roi donnait à des princes étrangers, aux cardinaux, aux pairs, aux ducs, aux maréchaux de France, aux grands d’Espagne et à quelques seigneurs du royaume.
- Napoléon III a répondu au tsar qui lui donnait froidement et contrairement aux convenances du « cher ami » au lieu de « cher cousin » : « Je suis touché de votre missive, on choisit ses amis, on subit sa famille. »
- (Sens figuré) Celui avec lequel on est en bonne intelligence.
- Si vous faites telle chose, nous ne serons pas cousins.
- Depuis cette fâcheuse affaire, je ne suis pas très cousin avec lui.
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bohémien
?- (Vieilli) Homme d’une population européenne nomade.
- Ce qui a achevé de donner à ce coin perdu un caractère étrange, c’est l’élection de domicile que, par un usage traditionnel, y font les bohémiens de passage. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 6)
- Et lorsque Plassans était endormi, ils entendaient encore les querelles des bohémiens, les pétillements de leur feu, au milieu desquels s’élevaient brusquement des voix gutturales de jeunes filles chantant en une langue inconnue, pleine d’accents rudes. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Artiste vivant en marge de la société.
- La première personne que j’avais rencontrée en entrant était Champfleury, un de ces bohémiens qui savent parfaitement se faufiler, un de ces écrivains-peuple auxquels on ne soupçonne pas de gants blancs. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1863)
- Synonyme de pigeon de Bohême (race de pigeons).
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arsin
?- (Vieilli) (Désuet) Brûlure
- (Vieilli) (Rare) Incendie
- Le bois d'arsin est un bois qui a subi le feu. (Incendie de forêt).
- Le droit d'Arsin, dans certaines communes médiévales du nord de la France (Saint Omer, Lille..) et de la Belgique (Liége…), était l’usage par lequel, quand une personne étrangère à la commune, fût-elle noble, était déclarée coupable d’avoir maltraité un bourgeois, négligeait de faire amende honorable à l'échevinage, plusieurs officiers et sergents de ville, parfois une milice levée dans la population, se rendaient au domicile du condamné et procédaient à la destruction de ses propriétés par le fer et le feu (d’après Littré)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.