Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aigurande
Mots qui riment avec "ande"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aigurande".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ande , andes , ende et endes .
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fende
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fendre.
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légende
?- Inscription gravée circulairement près des bords et quelquefois sur la tranche d’une pièce de monnaie, d’un jeton, d’une médaille.
- Les anciennes pièces de cinq francs portaient pour légende « Dieu Protège La France ».
- Âme d’une devise, de ce qu’on y peut lire.
- Louis XIV avait pour devise le soleil avec cette légende : « Nec Pluribus Impar ».
- Liste placée sur un plan d’architecture, sur une carte topographique, géographique (mappemonde ou autre), etc., pour expliquer les lettres, les signes, les couleurs par lesquels on indique les différentes parties ou les endroits remarquables.
- Paroles qu’on trouve inscrites dans un tableau, ou dans une estampe, et qui semblent parfois sortir de la bouche des personnages.
- Une légende de Daumier.
- Notice explicative mise au bas ou au-dessous d’un tableau, d’un dessin.
- […], il fit une seconde halte pour lire ces mots : À la Belle-Étoile, écrits en légende sous une peinture qui représentait le simulacre le plus flatteur pour un voyageur affamé : c’était une volaille rôtissant au milieu d’un ciel noir, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- En 1866, M. l'abbé Jeuffrain, nommé récemment curé de Graville-Sainte-Honorine, remarqua dans la chapelle de sainte Honorine une pierre tombale de grande dimension, sans légende, mais chargée de traces d'incrustations héraldiques, au nombre de douze ou quatorze, et présentant les effigies d'un chevalier et de sa femme. — (Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, vol. 5, chez H. Boissel, 1882, page 293)
- Récit populaire, plus ou moins fabuleux, qui s’est transmis par la tradition.
- Selon une légende qui a longtemps eu cours dans le Midi, des Hébreux seraient venus se fixer à Narbonne au temps du roi David, soit au XIe siècle avant l’ère chrétienne. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Il n’y a rien d’étonnant à ce que les Féroë aient été considérés comme le domaine du dieu Thor et que les vieux se racontent les légendes des poulpitecs, du Kraken et des sirènes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Un autre capitaine […] se promenait avec une Bible et exploitait le goût des indigènes pour le merveilleux et leur penchant à discuter les légendes bibliques, qui par certains côtés ressemblent à leurs légendes païennes, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- « Des légendes? dit Natalie, qu’est-ce que c’est, des légendes?— Eh bien, dit Martin Paul, ce sont des fables, des contes; c’est ce qu’on fait semblant de croire vrai, tout en sachant que c’est faux; ce sont des illusions qu’on a quand la nuit est douce, que ça sent bon, que ça chante dans les herbes… » — (Maurice Bedel, La nouvelle Arcadie, 1934)
- Il se fabriquait une étrange réputation, personnage de légende qui voyait à travers le brouillard, savait se rendre invisible aux gabelous, capable de tout ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- « Rien qu’une légende, dis-tu ? Tu ne veux que des faits ? Les faits sont périssables, crois-moi, seule la légende reste, comme l’âme après le corps, ou comme le parfum dans le sillage d’une femme. » — (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 290)
- (Par hyperbole) Récit mythique.
- Le biniou de Jozon Thoraval! Il avait sa légende, comme tout biniou qui se respecte; j’en puis faire aujourd’hui l’histoire […]. — (Charles Le Goffic, Le biniou du mobilisé (1871), dans Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 227)
- Ouvrage contenant le récit de la vie des saints.
- Des compositions d’un autre genre, appartenant de même à la littérature théologique, se sont continuées en latin, et en même temps ont commencé à être écrites en français; telles sont les légendes, traduites en général d’après un original latin, […]. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Ce saint-là n’est pas dans la légende.
- Note : Cette acception qui en ferait un synonyme de synaxaire n’est guère attestée que dans l’expression « légende dorée ».
- (Par extension) Histoire fausse ; mensonge ; racontar ; idée reçue.
- Mais Estivareilles est surtout connu pour posséder plusieurs « menhirs christianisés », et il nous faut combattre une légende, celle de l’origine préhistorique de ces pierres levées. — (Histoire des communes de l'Allier, tome 2 : Arrondissement de Montluçon, ouvrage dirigé par André Leguai, Éditions Horvath, 1986, page 270)
- (Sens figuré) Personne célèbre, talentueuse ou héroïque qui a atteint un certain succès, une certaine notoriété dans un domaine, un milieu.
- Je suis une légende vivante. Cette chanteuse s’est hissée au rang des légendes de la pop. Ce footballeur est une légende.
- [S'adressant à Arthur.] Des chefs de guerre, il y en a de toutes sortes. Des bons, des mauvais, des pleines cagettes, il y en a. Mais une fois de temps en temps, il en sort un. Exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, il y en a presque jamais. Mais tu sais ce qu’ils ont tous en commun ? Tu sais ce que c’est, leur pouvoir secret ? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles. — (Pierre Mondy, Kaamelott, Livre VI, 6 : Nuptiæ, écrit par Alexandre Astier.)
- (Cartographie) Tableau descriptif, non nécessairement complet, des conventions cartographiques permettant la lecture de la carte[1].
- (Cartographie) Mention dans le champ de la carte explicitant ou complétant un signe conventionnel ou fournissant un renseignement particulier[1].
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amande
?- Fruit de l’amandier enfermé dans une coque de goût plus ou moins amer, de forme oblongue, recouverte d’une écale verte.
- Comme la noix, le fruit de l’amandier est une drupe dont on ne mange pas la partie charnue mais la graine du noyau. L’amande est oblongue, un peu aplatie, enflée à la base, pointue au sommet et longue de 3 à 4 centimètres. — (Rondeau Anne-Sophie, L'amandier, 96 p., page 28, 1997, Actes Sud, Le nom de l'arbre)
- La coque d’une amande.
- Un gâteau d’amandes.
- Biscuit d’amandes amères.
- L’ amande est composée principalement d’eau, d’huile dans des proportions importantes, variables selon les variétés (37 à 60 %), de beaucoup de protéines (15 à 35 %) et de sucres (7 à 20 %). — (Rondeau Anne-Sophie, L'amandier, 96 p., page 30, 1997, Actes Sud, Le nom de l'arbre)
- Noyau de certains fruits comme les drupes.
- L’amande de l’abricot.
- Toute graine contenue dans un noyau.
- La noix verte du cocotier donne une eau rafraîchissante, […] de l’amande râpée on extrait par compression un lait crémeux qui entre dans la préparation des aliments. — (Alain Gerbault, À la poursuite du Soleil; t.1, de New-York à Tahiti, 1929)
- Les amandes d’abricots sont amères, sauf dans certains pays.
- (Par analogie) Tout ce qui rappelle le fruit de l’amandier par nature ou par sa forme ou par sa couleur.
- Des yeux en amande.
- Partie ovale qui occupe le milieu de la garde d’épée.
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dépende
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dépendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dépendre.
- Je veux vivre assez intimement avec une créature pour que notre affection ne dépende pas d’un oui ou d’un non, d’une situation où le plus joli homme cause des désillusionnements à l’amour. — (Honoré de Balzac, Le Contrat de Mariage, écrit en 1835 sous le titre de La Fleur-des-pois)
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offrande
?- Don que l’on offre à Dieu, aux saints ou à l’église.
- Offrande agréable à Dieu.
- Faire une offrande.
- Les offrandes et les aumônes.
- Les offrandes votives, ainsi que les boucliers enlevés à l’ennemi dans le cours de la guerre Médique, étaient suspendus en dehors de l’édifice. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- Don que l’on offre à une divinité, aux idoles ou à un temple.
- Le patriarche Trâm, âgé de 65 ans, est le maître de cérémonie. Les jeunes préparent différentes offrandes (cochons, poules et chèvres) afin que le patriarche puisse indiquer aux divinités l’organisation de la fête. — (Mai Huong, Célébration de la nouvelle nhà rông chez les Bahnar, lecourrier.vn, 18 avril 2021)
- Il se dit encore, par extension, de tout don que l’on fait à un organisme ou à une personne.
- Veuillez bien accepter, agréer ma modeste offrande.
- Si vous arrivez à me montrer quelque chose de plus bête qu’un proverbe, je vous fais immédiatement offrande d’un demi-kilogramme de cerises anglaises, denrée somptueuse pour la saison. — (Alphonse Allais, Pas pressé, in Œuvres posthumes, novembre 1887, Éditions Robert Laffont, coll. Bouquins, 1990, page 149)
- Il aima ses larges yeux calmes, la noblesse de son front, toute la pureté de ce visage où s’épanouissait cependant une bouche sensuelle, aux lèvres tendues, une bouche en offrande. — (Maurice Leblanc, Voici des ailes, 1898, réédition Éditions François Bourin, collection Libretto, 1999, page 56)
- Mais quelle est donc cette exquise créature qui nous fait l’offrande de sa visite ? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- Cérémonie qui se pratique aux messes dans lesquelles le prêtre, tourné vers le peuple, présente la paix à baiser et reçoit les offrandes des fidèles.
- Aller à l’offrande.
- Donner à l’offrande.
- Présenter le pain bénit à l’offrande.
- Ma mère était morte trois jours plus tôt, et dans l’église avait lieu la cérémonie si fâcheuse de l’offrande : toute l'assistance longeait le cercueil, et déposait une pièce dans un plateau, tout en baisant un crucifix que tenait le prêtre. J'étais debout à ma place, et regardais. Je pensais à cette file de gens, à ce bruit de sous, à ce voile noir sur une caisse, et je me disais qu'il n'y avait aucun rapport entre tout cela et ma peine, mais qu'il s'agissait d'une formalité inévitable, et que bientôt on me laisserait seul. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 152)
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friande
?- Féminin singulier de friand.
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marchande
?- Femme qui exerce une activité de marchand.
- Certes, la fantaisie, l’esprit de chaque marchand ou marchande, introduisaient souvent des variantes dans les paroles de toutes ces musiques que j’entendais de mon lit. — (Marcel Proust, La Prisonnière, Gallimard, Paris, 1946 (1re édition 1923), page 146)
- (Désuet) Épouse d’un marchand en gros.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- louplande
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contrebande
?- Passage en fraude de marchandise, importation ou exportation clandestines.
- Enfin l’acte d’Algésiras, en créant un comité des douanes et une commission des valeurs douanières, édictait un règlement douanier et des tarifs nouveaux et ordonnait toutes les mesures propres à contrecarrer la fraude et la contrebande. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in « La Revue de Paris », 1922)
- Malgré la contrebande qui s’exerce ouvertement comme tout autre négoce, et le plus souvent par des transactions avec les employés du fisc, la douane de Cadiz était une des plus productives. — (Anonyme, Espagne. - Cadiz et Gibraltar, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Marchandises qui sont ainsi passées en fraude.
- D’ailleurs, la plupart des écrits de Voltaire furent imprimés en Hollande ou en Angleterre et ne se vendirent en France, qu’en contrebande. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Contrebande de guerre, introduction d’objets de guerre par un navire neutre dans le territoire d’une des puissances belligérantes.
- Et son regard aigu se replongea dans la foule, à la recherche du lauréat, comme la sonde du gablou impassible se plonge dans les bottes de paille à la recherche de la contrebande. — (Joseph Désiré Joulin, Les causeries du docteur, Paris, Didier & Cie, 1868, 2e édition, page 282)
- En principe, les corsaires pouvaient s’emparer de tous les navires ennemis et visiter le neutres, afin de s’assurer que ceux-ci n’avaient pas à leurs bords des fraudeurs, des smogleurs, ou de la contrebande de guerre. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, page52)
- Le bureau d’Halifax de Atlas Shipping était chargé de noliser les bateaux par vingt ou quarante à la fois. La contrebande était transportée, sur ces navires, de Saint-Pierre au Canada et aux États-Unis. — (Jean-Pierre Andrieux, La Prohibition… Cap sur Saint-Pierre et Miquelon, traduit de l’anglais par Georges Poulet, Ottawa : Éditions Leméac, 1983, page 171)
- J’étais un grand bateau descendant la GaronneFarci de contrebande et bourré d’EspagnolsLes gens qui regardaient saluaient la MadoneQue j’avais attachée en poupe par le col. — (Léo Ferré, Le bateau espagnol)
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provende
?- (Rare) Provision de vivres.
- Pendant deux ou trois heures, la plage est animée par toute cette population, qui vient lui demander sa provende quotidienne. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, « L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste », Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- (Sens figuré) Son petit œil cosaque, étincelant sous un sourcil de chanvre gris, rafle sur les tables toute provende imprimée, qui prendra le chemin de la bibliothèque et ne reverra plus la lumière… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 16)
- Cela le surprenait et le désemparait : à mesure que le souci de sa provende relâchait sa terrible étreinte, qu'il se sentait mieux assuré de vivre, son découragement augmentait. — (Maurice Genevoix, Raboliot, quatrième partie, chapitre 2, 1925, page 220 de la réédition du Livre de Poche)
- J’avais marché plus de soixante heures… Mais je n’avais pas couvert quinze milles. J’étais las de regarder devant moi, à ma droite, à ma gauche, en quête d’une impossible provende… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 133)
- Aussi en prévision des revendications gargantuesques de son estomac, Bob charrie-t-il en tous lieux un sac cyclopéen bourré de provendes diverses. — (Samivel, L’Amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 85)
- Mamitate fit cependant bonne provende, sans l’avouer, d’un petit nombre de ces moralités tranchantes « traînées dans les ruisseaux des Halles ». — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 43)
- (Agriculture) Fourrage, mélange de divers aliments très nourrissants qu’on donne aux bestiaux.
- Le silence de la nuit laissait entendre vaguement, et le bruit que faisaient les chevaux en mangeant leur provende ou en piaffant, et le murmure des eaux du Rhin, et ces espèces de rumeurs indéfinissables qui animent une auberge pleine quand chacun s’y couche. — (Honoré de Balzac, L’Auberge rouge, 1831)
- Don Ramon mit pied à terre […] ôta la bride de son cheval, afin qu’il pût manger la provende qu’il lui donna. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De temps à autre, il laissait traîner ses naseaux à fleur de sol, humait les touffes d’herbe dure, en mordait une poignée, la mâchait dans une grande dépense de salive. Il fallait qu’il eût bien faim pour rechercher pareille provende. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Watt ne vit pas la bourrique, ou la chèvre, mais la bourrique, ou la chèvre, vit Watt. Elle le regarda s’éloigner, à pas lents, sur la route, et finalement disparaître. Elle se figurait peut-être qu’il y avait dans les sacs quelque bonne provende pour elle. Sitôt les sacs hors de vue, elle laissa retomber sa tête, parmi les orties. — (Samuel Beckett, Watt, 1968)
- (Par extension) (Sens figuré) Matière à réflexion, inspiration.
- Un sérail est organisé comme une fiction, une dictature aussi. Quand le rideau se déchire, c’est la comédie délirante du langage qui devient l’ultime bouclier : c’est pourquoi un romancier trouve volontiers sa provende dans les apocalypses.— (Marc Lambron, « Yamina Khadra imagine les derniers jours de Kadhafi… », Le Point, no 2 240, 13 août 2015)
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houppelande
?- (Habillement) Pardessus, long manteau.
- Le chevalier de la paix attrapa sur le col de sa houppelande je ne sais quel insecte, qu'il écrasa sur son ongle à la lueur d'un réverbère. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Nous étions en hiver, et Mongenod n’avait point de manteau, car quelques larges gouttes de neige fondue et tombées des toits, le long desquels il avait dû marché, jaspaient le collet de sa houppelande. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
- Deux ceintures d'or de broderie qui sont assises sur l'espaulle senestre de deux houppelandes. — (De Laborde, Émaux)
- Cependant il est un agent de la Compagnie, qui ne doit pas quitter son poste, c’est Popof, – Popof, notre chef de train, un vrai Russe, l’air militaire avec sa houppelande plissée et sa casquette moscovite, très chevelu et très barbu. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre V, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Mais du moins des provisions et une grande houppelande lui furent-elles laissées pour son confort. — (Robert Louis Stevenson, Les Gais Lurons, 1881, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- Un jour, il me trouva dans une allée du parc, assis sur un banc de pierre ; je me rappelle que je lisais le traité de Clarke sur l’Existence de Dieu. Selon mon habitude, j’étais enveloppé dans une épaisse houppelande. « Oh ! le cher petit trésor, dit-il en s’approchant. Mon Dieu, qu’il est donc joli là, si bien empaqueté ! Oh ! ne le dérangez pas. Voilà comme il sera toujours... Il étudiera, étudiera sans cesse ; mais, quand le soin des pauvres âmes le réclamera, il étudiera encore. Bien fourré dans sa houppelande, il dira à ceux qui viendront le trouver : « Oh ! Laissez-moi, laissez-moi. » Il s’aperçut que le trait avait porté juste. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 140)
- Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin / La chèvre de monsieur Seguin, 1887, (réimp.1895) Charpentier et Fasquelle, pages 37-50)
- — Je crois que neuf heures viennent de tinter à la cathédrale. Ma bonne sœur, voici le moment de partir… — Vous avez raison. Je monte chercher nos houppelandes… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 17)
- (Sens figuré)
- 30 décembre 42 – Oh ! passer vingt-quatre heures seulement loin d’ici, vingt-quatre heures seulement déposer cette horrible houppelande qu’est l’occupation, cette non moins lourde houppelande qu’est mon passé. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 252)
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réprimande
?- Blâme formulé.
- Douce, forte, sévère réprimande.
- Faire des réprimandes.
- Il ne peut souffrir les réprimandes.
- Je ne ferai pas ce que vous me dites, j’en aurais, j’en recevrais des réprimandes.
- Je lui en ferai réprimande.
- Cela mérite réprimande.
- (Justice) Peine disciplinaire qu’inflige un Conseil de l’ordre des avocats, une Chambre d’avoués, de notaires, un Conseil de discipline, etc.
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redescende
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de redescendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de redescendre.
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débande
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de débander.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de débander.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de débander.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de débander.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de débander.
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mende
?- Siècle.
- XXI. mendea zain dugu.
- Nous attendons le XXIe siècle.
- Existence, vie, époque.
- Zure mendean egin dituzun faltak.
- Les erreurs que vous avez faites dans votre vie.
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faisande
?- (Ornithologie) Faisane, poule faisane, femelle du faisan.
- Elle rencontre alors une faisande accompagnée de sa progéniture. — (Jacques Ferron, Les lettres aux journaux, 1985)
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attendent
?- Troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif de attendre.
- Comme l’élastique n’a rien pu faire, ils attendent six mois, choisissent un jour de vieille lune pour « débanner ». — (Marcel Scipion, Nicole Ciravégna, Le clos du roi ; Mémoires d’un berger des Alpes de Haute-Provence, 1978)
- Troisième personne du pluriel du présent du subjonctif de attendre.
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normande
?- Race laitière de grand taurin, originaire de France (Normandie), à robe blanche avec plus ou moins de taches brunes ou bringées.
- Vache de race normande.
- La normande est issue principalement de la fusion de deux races locales au cours du XIXe siècle : la cotentine et l’augeronne.
- Les box disposés sur quatre rangées étaient presque tous occupés exclusivement par des vaches normandes, notai-je aussitôt. « Oui, c’est un choix, me confirma Aymeric, leur rendement est un peu moins bon que celui des Prim’Holstein, mais je trouve leur lait vraiment supérieur. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, pages 149-150.)
- Race d’oies à rôtir originaires de France (Normandie), au plumage blanc, avec la tête, le cou et le dos gris chez la femelle.
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décommande
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de décommander.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de décommander.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de décommander.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de décommander.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de décommander.
- irlande
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hollande
?- Toile très fine et très serrée qui se fabrique en Hollande
- Porcelaine de Hollande.
- Espèce de groseille.
- Espèce de pomme de terre jaune, grosse et farineuse.
- Vendre de la hollande au boisseau.
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brande
?- (Botanique) Bruyère qui croît dans des campagnes incultes, bruyère à balais.
- Un pays de brandes.
- Chauffer le four avec des brandes.
- […] on voit partout de vastes étendues de brandes dans lesquelles ne croissent que des bruyères et des genêts. Là où les brandes cessent, les landes commencent ; et sur ces landes élevées les vents âpres rabougrissent les maigres bouquets d’arbres qui dressent çà et là leurs branches tordues et tourmentées.— (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887)
- Au plus épais d’une famille, elle allait couver, pareille à un feu sournois qui rampe sous la brande, embrase un pin, puis l’autre, puis de proche en proche crée une forêt de torches. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Lieux incultes où croissent çà et là ces sortes de petits arbustes.
- Dans ce cas, le préfet peut limiter l’étendue de la battue : en juin 1840, « une battue est nécessaire sur les communes de Bouesse et Mosnay, mais en raison de l’avancement de la saison, ces chasses doivent être restreintes aux bois qui sont entourés de brandes ou de chemins publics, afin de n’exposer les récoltes à aucun dommage. » — (Daniel Bernard, La Fin des loups en Bas-Berry : XIXe–XXe siècles : histoire et tradition populaire, Badel, 1977, page 134)
- (Auvergne) Maladie de la vigne.
- On dit que la vigne a la brande ou est brandée, lorsque ses feuilles rougissent, se dessèchent et tombent. — (Francisque Mège, Souvenirs de la langue d'Auvergne : essai sur les idiotismes, page 49, 1861)
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refende
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe refendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe refendre.
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réintégrande
?- (Jurisprudence) Action possessoire par laquelle une personne est remise en jouissance d’une chose dont elle avait perdu la possession.
- Là, des extraits de vieux registres d’hypothèques, des notifications de jugements, des exploits, des déclinatoires, toute la gamme des actions possessoires, complainte, réintégrande, dénonciation de nouvel-œuvre ; toute la gamme des saisies : saisie immobilière, saisie-exécution, saisie-arrêt, saisie-brandon…, Tout, en un mot, tout ! Toutes les luttes sans merci de la vie paysanne ! — (Pierre Benoît, Le déjeuner de Sousceyrac, 1931, réédition Le Livre de Poche, pages 199-200)
- superdividende
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.