Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aidant
Que signifie "aidant" ?
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- Qui aide.
- Une personne aidante.
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aidant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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inexistant
- Qui n’existe pas.
- Gabriel Fauré disait de la musique que son écriture comme son audition entraînaient un « désir de choses inexistantes ». — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 218)
- Cet état de fait singulier interpella aussitôt le jeune homme : soit Diana était de mèche avec le géant et jouait un rôle pour mieux tromper Germaine de Picou-Sinbrac, soit elle était atteinte d’une double personnalité qui lui permettait de psychosomatiser des maux inexistants. — (Tony Baillargeat, Le secret de Diana Danesti, 2020)
- (Sens figuré) Dont l’existence, dont la nature est sans valeur.
- Non contents d'être inexistants eux-mêmes, les gens voulaient encore annihiler sa personnalité à lui, réglementer ses idées, enrayer l'indépendance de ses actes... — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
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achoppement
- Action de heurter du pied en marchant, de trébucher.
- L'achoppement sur les dalles parisiennes rappelle les "achoppements" passés du narrateur dans sa quête, en même temps qu'il fait ressurgir Venise. — (Société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray, Bulletin Marcel Proust, n° 49, 1999)
- « La vraie difficulté, le point d’achoppement des négociations, c’est l'Éducation nationale » — (Michel Houellebecq, Soumission, page 81)
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essayant
- Participe présent de essayer.
- Les gens font le bon apôtre même devant eux-mêmes, essayant de se convaincre qu’ils sont fidèles à nous et faisant tout ce qui prouve leur infidélité. — (Larisa Seklitova, Ludmila Strelnikova, Notre Armageddon, 2019, page 475)
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affamant
- Qui prive de nourriture.
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typiquement
- D'une manière typique.
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passionnément
- Avec beaucoup de passion.
- J'aime pour la première fois de ma vie, et j'aime passionnément, […] — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Vœux témér. tome I, page 139, dans POUGENS)
- Avec beaucoup de désir.
- Cela donna d’extrêmes inquiétudes à la reine, qui souhaitait passionnément sa guérison […] — (Vincent Voiture, Historique Alcidalis, tome II, page 280)
- Le maître [Vauban], passionnément amoureux du bien public, ne demandait qu’à faire des élèves qui l’égalassent […] — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Renau.)
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accourant
- Participe présent de accourir.
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incluant
- (Lexicologie) Catégorie générique d’objets par laquelle est défini le référent (le signifié) d’un mot dans un dictionnaire (complétée par les traits différenciateurs permettant de le distinguer des autres membres de cette catégorie, et donc des autres mots).
- Fonte : alliage de fer et de carbone [...]Cette définition du Petit Robert se compose de l’incluant (« alliage »), qui nomme la catégorie générale à laquelle appartient le référent, et de traits différentiateurs (« fer » et « carbone ») qui le distinguent des autres alliages (laiton, bronze, etc.), c’est-à-dire des autres référents nommés de la catégorie. « Alliage » est l’incluant ou l’hyperonyme de « fonte ». La définition est ordonnée (incluant placé, en général, en premier), hiérarchisée et distinctive. — (Alise Lehmann et Françoise Martin-Berthet, Lexicologie : Sémantique, morphologie et lexicographie, Armand Collin, 2018, chapitre 3)
- Par opposition aux « vrais » incluants, les faux incluants ne permettent pas de répondre de façon minimale à la question : Qu’est-ce que le concept X ? Le faux incluant n’évoque pas le genre de concepts auquel appartient le défini et, de ce fait, le recours à un faux incluant est souvent considéré comme la marque d’une définition inadéquate. Ainsi, si l’on définit « bouillie » par : « Farine que l’on fait bouillir dans du lait ou de l’eau jusqu’à ce qu’elle ait la consistance d’une pâte plus ou moins épaisse », la définition n’est pas satisfaisante puisque la bouillie n’est pas un type de farine. — (Robert Vézina, Xavier Darras, Jean Bédard et Micheline Lapointe-Giguère, La rédaction de définitions terminologiques, Office québécois de la langue française, 2009, page 10)
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transposant
- Participe présent de transposer.
- L’évaluation de dispositions transposant une directive de l’Union européenne ou appliquant un règlement européen présente certaines particularités car leur contenu est largement déterminé par la teneur des actes européens, ce qui n’exclut toutefois pas certaines marges d’adaptation. — (Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8)
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prévoyant
- Qui juge par avance qu'une chose devrait arriver.
- Les prévoyantes paroles de son père retentissaient derechef à son oreille, et sa conscience lui reprochait d'en avoir méconnu la sagesse. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui s’assure à l’avance des conséquences de ce qui va ou ce qui peut arriver.
- Tu as pensé aux serviettes ! Tu as été prévoyant.
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abjectement
- D’une façon abjecte, dégoutante, repoussante.
- Soit se sentant étouffée par Hermine, elle l’humilie en introduisant un troisième partenaire; soit affamée d’attention avec Marc, elle devient totalement dépendante de lui et s’humilie abjectement afin de le garder. — (Colette Trout Hall, Violette Leduc, la mal-aimée, 1999)
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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priant
- Qui prie, qui est en prière.
- La réalité chrétienne, peut-être, se trouvait là, dans cette vie des âmes priantes. — (Joseph Malègue, Augustin ou Le Maître est là, 1880)
- Alors les mers soulèvent leurs eaux, engloutissent dans leurs abîmes les planches ; les ouragans, les tremblements de terre renversent les maisons ; la peste, les maladies diverses déciment les familles priantes ; mais les hommes ne s’en aperçoivent pas. — (Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror, Chant premier, 1869)
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accostant
- Participe présent du verbe accoster.
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accumulant
- Participe présent du verbe accumuler.
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accessoirement
- D’une manière accessoire.
- Les harkis n'étaient « administrativement » que des hommes accessoirement armés et équipés pour participer à des tâches secondaires locales […]. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, p.171, France-Empire, 1963)
- Pour le peuple rural, et accessoirement les "demoiselles" et jeunes "messieurs" de la campagne, ce lieu était l’Assemblée. Pour le peuple urbain et accessoirement le bourgeois venu "s’encanailler", c’était le Bal Public en salle (on l’a décrit plus haut). — (Alain Pauquet, La société et les relations sociales en Berry au milieu du XIXe siècle, 1998)
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défend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de défendre.
- L’armée qui défend la grécité et la Syrie est née romaine et le reste, bien qu’y servent des officiers d’origine gréco-syrienne, dont un grand-oncle de Libanios admiré de son petit-neveu. — (Paul Veyne, L’Empire gréco-romain, 2014)
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absolument
- D’une manière absolue ; complètement ; tout à fait.
- On lit ce livre absolument comme au bord de la cascade on entendrait, rêveur, le gazouillement des eaux. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, page 133)
- Son trésor est vide. Son armée, mal recrutée, mal équipée, mal disciplinée, absolument démoralisée par ses défaites récentes, est réduite à fort peu de chose par les licenciements forcés et les désertions. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 15)
- Le Danemark, avec le souci le plus louable de la santé physique et morale de ses sujets, interdit absolument l’importation de l’alcool au Groenland ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- À ce point de vue le peuplement d’une partie de l'Amérique par les Malayo-Polynésiens est démontré par des preuves anthropologiques, ethnologiques et surtout linguistiques absolument indéniables. — (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e édition, page 16)
- L’industrie moderne, après de nombreuses tentatives, est parvenue à obtenir des aciers dits antirouilles, absolument inoxydables. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- On n'y voyait absolument aucun arbre […] Dont on avait perdu la mémoire, tant elle était absolument passée. — (Blaise Pascal, Provençal 3)
- La nécessité de la restitution est un principe universellement reçu, nul ne l’ignore ; mais la pratique de la restitution est une chose presque absolument inconnue. — (Louis Bourdaloue, Pensées, tome III, page 150)
- Dites absolument que je ne suis qu’un sot. — (Molière, l'Étourdi, II, 1)
- En maître.
- Il dispose absolument de tout dans sa maison.
- Un bailli y jugeait absolument des affaires criminelles.
- Déterminément, malgré toute opposition et toute remontrance.
- Il voulut absolument partir.
- Je n'en ferai absolument rien.
- Nier absolument.
- On eut beau lui dire qu’il ne devait pas partir, il le voulut absolument.
- Indispensablement ; à tout prix.
- J'allai trouver M. J. N., agent de change, qui voulait absolument que je jouasse à la baisse, mais je me gardai bien d'écouter ses conseils. J’opérai à 53, et un peu plus tard je réalisai à 62. — (Adélaïde Millo de Campestre, Mémoires de madame de Campestre, tome 1, Paris : chez M. Antenor de Campestre, 1827, page 325)
- Il faut absolument que vous payiez cette dette.
- Sans restriction.
- La parole du sage est générale, et il ne dit pas seulement quelques justes, mais il dit absolument et sans restriction le juste, quel qu’il soit. — (Louis Bourdaloue, Pensées, tome III, page 223)
- (Grammaire) Prendre, employer un mot absolument, c’est employer un mot seul, sans complément, quand il est plus habituel d’en donner un, ou qui est susceptible d’en avoir un.
- Dans « La statue de la liberté », le mot « liberté » est employé seul, absolument, abstraitement ; alors que dans la phrase : « La constitution garanti la liberté d'expression », le mot est employé concrètement.
- Dans la phrase : cet arbre ne produit pas, produire est pris absolument.
- Tel verbe se prend, s’emploie quelquefois absolument.
- Dans cette phrase : espérer, c’est jouir, les verbes espérer et jouir sont pris absolument.
- Dans celle-ci : vivre dans l’abondance le mot abondance est employé absolument pour dire l’abondance des choses nécessaires et agréables à la vie.
- Réunies et présentées par Mary Douglas, une quinzaine de contributions très différentes s’unifient cependant autour d’un thème commun, la consommation de l’alcool — seules deux d’entre elles portent sur le thé et le café —, tant il semble que, côté anglo-saxon, comme côté français d’ailleurs, « boire » employé absolument, sans complément, signifie boire de l’alcool et même en boire beaucoup, l’usage savant rencontrant l’euphémisme populaire qui se suffit de suggérer de tel ou tel : « il boit ».— (Claudine Fabre-Vassas, La boisson des ethnologues, Terrains mars 1993, pages 5-14)
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gravant
- Participe présent de graver.
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effectuant
- Participe présent de effectuer.
- Avec Ecomobicoin, « un validateur devient éligible en effectuant une action vertueuse, comme se déplacer à pied ou à vélo », explique son co-créateur Pascal Lafourcade, docteur en informatique et maître de conférences à l’université Clermont-Auvergne. — (20 mint, édition spéciale du journal 20 minutes consacrée au Web 3, 16 juin 2022, page 4)
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bruyant
- Qui fait du bruit ou qui est accompagné de bruit.
- Il avait mené une vie bruyante de débauches, pleine de duels, de paris, de femmes enlevées. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Acceptons que le courage militaire demeure l’apanage d’une caste enfantine et bruyante, et ne se répande pas, comme l’a fait la Légion d’honneur, son insigne, parmi les professeurs, les contrôleurs, les peintres. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- A Armenonville, à une table voisine de la nôtre, un sous-lieutenant de dragons enlace de son bras le buste de sa trop bruyante compagne et laisse voir ainsi au poignet un tatouage d’escarpe. — (Michel Corday, L’envers de la guerre : journal inédit 1914-1916, Flammarion, 1932, page 145)
- Où il se fait, où l’on entend beaucoup de bruit.
- De plus, les plages, séparées par des brise-lames, sont privées, ultraorganisées et bruyantes. — (Guide Petit Futé Albanie 2022/2023, 2022)
- La fête se termina par des réjouissances bruyantes : musique, sonneries de clairons, roulements de tambours, fantasias échevelées, décharges retentissantes d’artillerie et de mousqueterie, — une orgie de couleurs, de mouvement et de bruit. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 132)
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accréditant
- Participe présent du verbe accréditer.
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tremblement
- Agitation de ce qui tremble.
- Il y avait un tremblement involontaire dans la voix de cette noble femme et une expression de tendresse dans son accent qui peut-être eût trahi ce qu’elle ne voulait pas exprimer. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Le prieur. – S’il faut parler franchement, j’ai trouvé le sermon trop beau ; j’ai prêché quelquefois, et je n’ai jamais tiré grande gloire du tremblement des vitres ; mais une petite larme sur la joue d’un brave homme m’a toujours été d’un grand prix. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
- Depuis l’aube, les troupes passaient la Moselle. C'était, sur le tremblement des ponts de bois, l’avalanche interminable des régiments. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, page 184, 86e édition, Plon-Nourrit & Cie)
- Je percevais au tremblement de leur voix, au miel de leurs paroles, cette terrible servitude qui les liait à ce qu'on nomme l'amour, d'un mot trop doux parce qu'on ne veut pas lui donner son véritable visage de bestialité et d'animalité. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Cette prédiction les laissa pétrifiés. Le maître d’hôtel lui-même avait un tremblement en présentant le carré d’agneau. — (Roland Dorgelès, À bas l'argent !, Éditions Albin Michel, 1965, page 97)
- Il s'ensuit diverses sensations physiques (p. ex., rougissements, tremblements, transpiration) et une contre-performance des fonctions cognitives (p. ex., problèmes de concentration, trous de mémoire). — (Stéphane Bouchard & Bernard Rivière, Les troubles anxieux, chapitre 3 de Psychologie clinique de la personne âgée, sous la direction de Philippe Cappeliez, Philippe Landreville & Jean Vézina, Ottawa : Presses de l'Université d'Ottawa & Paris : Masson, 2000, page 57)
- (Sens figuré) Grande crainte.
- C’est une âme inquiète qui vit dans le tremblement.
- C’était dans l’habitude une nature enflammée, violente, exagérée, aimant les cris, la casse et les tonnerres ; au fond, un très excellent homme, ayant seulement la main leste, le verbe haut et l’impérieux besoin de donner le tremblement à tout ce qui l’entourait. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédtion Le Livre de Poche, page 9)
- (Aéronautique, Militaire) Vibrations aéroélastiques, irrégulières et de basse fréquence, affectant la cellule d’un avion.
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abêtissement
- Action d’abêtir.
- Mais comment pourra-ton satisfaire au besoin moral des masses ? On ne le peut que par une instruction publique généralement gratuite, […]. Mais si, comme jusqu'alors, les instituteurs sont inconsidérés, tourmentés, vexés, impayés, mal logés, à une merci ingrate, paupérisante et dégradante, sous une dépendance entravante et serve, sous le coterisme du prêtre et de quelques factotons de village, les populations ne sortiront pas de leur ignorance, resteront dans leur abêtissement et leur abrutissement, […]. — (« Abêtissement », dans Enrichissement de la langue française : dictionnaire des mots nouveaux, de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris : chez Pilout & Troyes : chez Laloy, 1842, page 14)
- La renaissance de la superstition, qu’il avait crue enterrée par Voltaire et Rousseau, lui semblait, dans la génération nouvelle, le signe d’un complet abêtissement. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 70)
- Tant d’abêtissement aussi autour des landaus du square Carpeaux, tant de : « C’est mignon comme ça, ça ne devrait jamais grandir ! » — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 106)
- À partir de là, on peut combiner les motifs existentiels de Cavell et de Sartre et mettre le doigt sur un double danger : un abêtissement vers le haut et un abêtissement vers le bas. — (Markus Gabriel, Pourquoi je ne suis pas mon cerveau, 2017)
- État d’une personne abêtie.
- L’alcool est responsable de son abêtissement.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.