Dictionnaire des rimes
Les rimes en : affoux
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "affoux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- campistrous
- courcoue
- ascoux
-
coup
- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
-
embout
- (Art) Revêtement de plomb étamé que l’on met, dans un bâtiment, à une corniche ou aux parties extérieures en bois.
- Garniture dont on entoure, dans une canne, un parapluie, etc., l’extrémité qui touche le sol.
- (Par extension) Toute extrémité d’une chose qui n’est pas de même nature ou de même destination, que le corps de l’objet Référence nécessaire.
- Elle prit sa perceuse dans sa trousse à outils, y fixa un embout de tournevis cruciforme et se mit à ôter les vis du verrou et de la plaque de propreté. — (Michael Connelly, La Lune était noire, Éd. Calmann-Lévy, 2012)
- [...] indiquant de manière enfantine que la trompe vaporisait de l'eau, comme une pomme de douche ou un embout de tuyau d'arrosage. — (John Irving, Un enfant de la balle, Éd. du Seuil, 2013)
- Choisir un embout de taille adaptée aux narines du nouveau-né : le diamètre des embouts va croissant, au cours de la ventilation l'extrémité s'évase, réalisant ainsi l'étanchéité. — (Sébastien Colson, Jacqueline Gassier, Colette De Saint-Sauveur, Le guide de la puéricultrice, Éd. Elsevier, 2013)
- pizou
- heloup
-
chou
- (Botanique) Plante potagère de la famille des crucifères et qui sert d’aliment.
- — Je n’aime pas les choux.Il riposta, du tac au tac :— Vous vous trompez, mademoiselle Coco, c’est sous leurs feuilles que naissent les deux choses que vous préférez au monde : les petits garçons encore en robe, et le beurre. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 143)
- On entendait, sur le pavé, le craquement des roues des hautes charrettes chargées de choux, de navets, de poireaux, de carottes. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est avec de telles calembredaines que le prêtres s’imaginent piper la confiance des enfants à l’âge où, précisément, ils commencent à discerner qu’ils n’ont pas poussé dans les choux. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- Et enfin, vous voudriez que Dieu fît courir le soleil, qui est quatre cent et trente-quatre fois plus grand que la terre, rien que pour pommer nos choux ? — (Umberto Eco, L’île du jour d'avant, Grasset & Fasquelle, 1996)
- De toutes les les plantes cultivées dans le monde, le chou [Brassica oleracea L.], de la famille des Brassicaceae, est probablement l’espèce légumière présentant le polymorphisme le plus important.— (Philippe Marcheney et Laurence Bérard, Aux Origines des plantes. Tome 1, Des plantes anciennes à la botanique du Modèle:s-, Fayard 2008, page 70 - ISBN 978-2-213-62836-3)
- (Par extension) Plante ou partie de plante qui a plus ou moins de ressemblance avec le chou.
- (La Réunion) Bourgeon de certaines plantes comme le cocotier ou le vacoa.
- Comme pour d'autres palmiers, on peut consommer l'unique bourgeon coronal, le chou de coco, ce qui est fatal au cocotier ; on pratique donc cette amputation sur un cocotier victime d'un cyclone ou qui doit être abattu. — (Tonelli Nicole, Gallouin François, Des fruits et des graines comestibles du monde entier, Éditions Lavoisier, 2013)
- Signalons celle de l'extrémité de la fleur de bananier, dite « baba de figue », qui, débarrassée de ses premières enveloppes, puis battue à l'aide de deux couteaux, est cuite en cari, comme le chou de vacoa ou le jaque vert. — (Marie Valentin, La cuisine réunionnaise, Éd. Institut d'anthropologie du Centre universitaire de la Réunion, 1982)
- (Par analogie)
- (Mode) Nœud de ruban, d’étoffe, en forme de chou stylisé.
- [Un] bonnet de nuit orné de touffes de rubans jaunes, appelées techniquement des choux. — (A. Dumas Fils, La Dame aux Camélias, 1848)
- La mode était aux chapeaux cloches, aux petits marquis fort seyants, aux turbans ornés parfois d’un chou de ruban. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 250)
- Je recevais un cadeau orné d'un chou. Parfois, il y avait des spirales multicolores autour du chou […]. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 151)
- (Pâtisserie) Pâtisserie en forme de petite boule.
- Et à l'été de la Saint-Martin, l'oie est à point. Et l'oie, on s'en fourrait jusque-là, même les morceaux honteux. Et pas que l'oie, d'ailleurs. Du potage gras, et des huîtres aux saucisses truffées, et du rôti à la ficelle, et des crèmes fines ! Et des petits choux ! Quel gueuleton ! — (Jean-Luc Hennig, Érotique du vin, éd. Zulma, 1999, page 91)
- […] revenait dix fois, pour passer devant les gâteaux aux amandes, les saint-honoré, les savarins, les flans, les tartes aux fruits, les assiettes de babas, d’éclairs, de choux à la crème.— (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- (Argot) (Familier) Tête.
- Ah! v’là une môme qui a autant d'idées dans le chou, que de ce que je me pense où je pense! — (San-Antonio, Béru-Béru, Éditions Fleuve noir, 1970, II, 7)
- aussoux
- greoux
-
bagou
- Bavardage où il entre de la hardiesse, de l’effronterie, et même quelque envie de faire illusion ou de duper.
- Il n’a pas d’esprit, ni de connaissances réelles, il n’a que du bagou.
- Il prouva qu’il montait bien à cheval ; il avait du bagou, on en fit un cavalier. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Lucie et Dosia s’émerveillaient, riaient, s’indignaient, craignaient l’interrompre, toutes à l’admiration de ce bagou. — (Paul Adam, Chair molle, 1885)
- Fallait-il discuter d’une affaire où le bagou et la ruse étaient de mise ? « Laisse-moi parler », disait ma grand-mère. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- Le bagou de cet homme était celui d'un commis voyageur, mais soudain sa voix grasse devenait précieuse. Alors il parlait meubles et livres. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 21)
- Invariablement, le sauveur arrivait sale, décharné, le ventre creux, le regard fixe et doté d’un bagou à se faire écouter des libellules. — (Eric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000, prologue)
- (Acadie) Ragots.
- Dans le temps, les hommes s'attroupaient chez le barbier du village pour causer, transmettre ou entendre les plus récents ragots, qui au pays s'appelaient du bagou. — (Antonine Maillet, Clin d’œil au Temps qui passe, Leméac, 2019, page 167)
-
loue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de louer.
- Je loue toutes ces coïncidences, je m’émerveille de cette tuerie perpignanaise, j’ai envie de rire. — (Hervé Commère, Les Ronds dans l’eau, Fleuve Noir, 2011, chapitre XXIX)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de louer.
- Les censeurs royaux ayant délicatement découpé la figure du Pauvre dans le chef-d’œuvre découronné, décordialisé, le Christ ôté, le Roi très-chrétien se sentit la conscience en paix; et on loue beaucoup Sa Majesté d’avoir répliqué aux fanatiques qui ne pouvaient souffrir don Juan sur la scène française : « Mais il n’est pas récompensé !… » — (Désiré Laverdant, Les renaissances de Don Juan, tome premier, 1864, page 134)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de louer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de louer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de louer.
-
résout
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe résoudre.
- On ne peut nier que, lorsque l’on modifie la crase du sang d’un animal, par l’injection dans les veines d’un liquide facilement circulable, étranger à la composition du sang, ou qui augmente considérablement la proportion d’un de ses principes composants ; on ne peut nier, dis-je, que par l’injection de ce liquide, on ne produise immédiatement un trouble violent, général, de l’organisme, qui, si la liqueur mélangée au sang n’est pas nuisible à l’organisation, se résout tout à fait, au bout de peu de temps, par l’activité de quelques uns des émonctoires naturels. — (Henri Bouley, De la morve, de sa nature et de sa contagion sous forme chronique, dans Recueil de médecine vétérinaire, volume 20, École nationale vétérinaire d’Alfort, 1843, pages 85-86)
- puyperoux
-
dénoue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dénouer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dénouer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dénouer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dénouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dénouer.
- bourrou
-
roue
- Objet de forme circulaire, destiné à tourner autour d'un axe et permettant à un véhicule de rouler.
- L’adhérence de la roue sur le rail, qui agit le long du plan incliné en sens contraire du mouvement de translation, et produit la rotation de la roue en s’opposant à ce qu’elle puisse glisser sans tourner. — (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 1837, V.5, page 910)
- Le train s’ébranle en ce moment, les roues de la locomotive patinent sur le rail, puis la vitesse s’accélère… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- On entendait, sur le pavé, le craquement des roues des hautes charrettes chargées de choux, de navets, de poireaux, de carottes […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Au fracas grinçant des roues, se devinait le cheminement des camions. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 41)
- Pièce, objet en forme de roue qui entre dans la construction d’une machine et qui sert à la faire se mouvoir.
- Deux grands défauts qu’on doit éviter dans un engrenage, c’est qu’il soit trop fort ou trop foible. Dans le premier cas, les dents de la roue sont sujettes à quoter, c'est-à-dire, que les deux pointes de deux dents voisines vont toucher les deux faces opposées des deux ailes du pignon ; de sorte que ni la roue, ni le pignon ne peuvent se mouvoir. — (Denis Diderot, Jean Le Rond d'Alembert, Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1782, page 457)
- Objet circulaire que l’on fait tourner.
- Ainsi, sous ce point de vue, l’on peut considérer une roue de Loterie comme un dé à 43,949,268 faces, sur chacune desquelles seroit marqué un quine diffèrent; car on conçoit que la roue en tournant 5 fois, ou que le dé en roulant une fois, présenteront chacun au moment du repos, un quine quelconque. — (Sébastien Antoine Parisot, L'art de conjecturer à la loterie, An X (1801), page 34)
- Devant eux, se dressait une grande roue foraine décorée de sapins et de guirlandes de Noël.[…]. A peine eurent-ils pris place que la roue fit un léger mouvement pour permettre à d’autres passagers de monter à bord dans la nacelle suivante. — (Joël Mulatin, La Roche celtique, 2009, page 19)
- (Gymnastique) Figure consistant, à partir d'une position debout, à retourner son corps avant de le ramener à sa position de départ, en s’aidant généralement des mains pour s’appuyer sur le sol lorsque la tête est en bas.
- (Par ellipse) Roue à aubes.
- Notre paquebot s’appelle l’Astara, de la Compagnie Caucase et Mercure. C’est un gros bateau à roues, qui fait trois fois par semaine le service d’une côte à l’autre. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Supplice où, après avoir rompu les bras, les jambes et les reins au criminel, on l’attachait sur une roue.
- 2500. Le Viol est puni de la Corde, étant commis envers me Vierge, une Femme mariée, &c. […]. On pourroit punir de la Roue le Viol qui auroit été commis envers une Fille non nubile. — (Le droit général de la France et le droit particulier à la Touraine et au Lodunois, contenant les matières civiles, criminelles et ecclésiastiques, et une explication méthodique des disposition des coutumes de Touraine et de Lodunois, tome 1, par Thomas Jules Armand Cottereau, Tours : chez F. Vauquer-Lambert, 1778, p. 213)
- L’on apercevait tout de suite au bout de chaque sentier, sans broussailles et sans détour, la roue, le gibet ou le pilori. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- […] le jour d'hui encore le cadavre du nommé Denise, qui avoit expiré sur la roue pour réparation de l’assassinat par lui commis, & qui avoit été porté & exposé le soir précédent au Lieu-Patibulaire, en fut enlevé, enterré, dit-on, à côté, sur les sept heures du matin, & le poteau & la roue sur lesquels il étoit exposé, emportés. — (Arrêt du Parlement, qui fait défenses d'enterrer les Suppliciés sans une Permission, du 21 Juillet 1755 ; dans Recueil des édits, déclarations, lettres-patentes, arrêts et règlements du Roi, part.1, 1774)
- (Plus rare) (Histoire) Rouelle imposée aux juifs du Moyen Âge.
- Bien qu’il ait déjà été question dès 1208, dans les statuts synodaux édictés par Eudes de Sully, évêque de Paris, d’imposer aux juifs un signe en forme de roue, la rouelle ne fut officiellement imposée en France qu’en 1227 par le Concile de Narbonne. […]. La roue devait, ordinairement, se porter sur la poitrine. […]. Le défaut du port de la roue était passible d’amende et même de châtiments corporels. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Héraldique) Meuble représentant l’objet du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée sous la forme d’une roue de char romain ou de carrosse selon les époques, avec un moyeu et des rayons (dont le nombre est à indiquer, habituellement 6 ou 8). À rapprocher de engrenage, roue dentée, roue d’engrenage, roue de moulin, roue de Sainte-Catherine et roue d’horloge.
- D’azur à la roue de six rayons d’or, qui est de la commune de Sorbon des Ardennes → voir illustration « armoiries avec une roue »
-
issou
- (Marine) (Vieilli) Cordage pour hisser les vergues.
- betous
-
hibou
- (Ornithologie) (Génériquement) (Familier) Nom ambigu désignant de façon générale tout rapace nocturne de l'ordre des strigiformes, caractérisé par de grands yeux frontaux entourés par un cercle de plumes, et qui porte notamment des aigrettes (faisceaux de plumes) sur la tête, caractéristique le distinguant principalement des chouettes, qui est également un substantif ambigu désignant plusieurs genres de rapaces nocturnes peu apparentés les uns aux autres.
- […], cela me serait insupportable, d’autant plus que, la nuit venue, je ne verrai rien, n’étant point nyctalope comme les hiboux, les chouettes, les hulottes et les chats de gouttière. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Le hibou ulule, tutube et bouboule (ou bubule).
- (Ornithologie) (Spécifiquement) Nom normalisé désignant trois genres de rapaces nocturnes (Nesasio, Pseudoscops et Asio) comportant un total de neuf espèces, dont des espèces familières répandues dans l'Ancien Monde comme dans le Nouveau Monde telles le hibou des marais (Asio flammeus) et le hibou moyen-duc (Asio otus), caractérisées par la présence d'aigrettes de taille variable et une taille moyenne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) (Familier) Homme mélancolique et qui fuit la société.
- Vous nous voyez chagrins ainsi que des hiboux, et vous vous amusez à faire les yeux doux. — (François Le Métel de Boisrobert, La Belle plaideuse, 1655)
- C’est un hibou, un vrai hibou.
- (Sens figuré) (Familier) Homme qui, dans une compagnie, se tient à l’écart sans rien dire.
- (Entomologie) Synonyme de fiancée (papillon Noctua pronuba).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement positionné comme la chouette dont il se distingue par les oreilles. À rapprocher de chouette et hulotte.
- De gueules au hibou d’argent, qui est de Village-Neuf → voir illustration « armoiries avec un hibou »
- confoux
- belleydoux
-
toutou
- (Langage enfantin) Chien.
- Ils devaient avoir une bonne tête, tous la langue pendante, comme des toutous assis en rond sur leur derrière. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- J'attendrai. Je suis, par contre, impatient de rencontrer ton maître. Je veux dire ton maimaitre, gentil toutou. — (Boris Tzaprenko, Il sera...)
- De plus, les amoureux des chiens pourront jouir du privilège rare de pouvoir loger avec toutou, à condition que celui-ci soit de petite dimension ! — (Le Devoir, 20-21 mai 2006)
- Ceux qui n’ont pas peur du ridicule pourront même casquer quelques dollars pour le déguisement du toutou de la maison (27 $ pour un accoutrement de chien-pirate). — (Le Devoir, 31 octobre 2005)
- La promenade fut aménagée pour le bonheur des promeneurs : piste cyclable, crottoirs pour toutous à sa mémère, bancs nombreux et propres permettant de s'extasier devant l’ire des marées. — (José Herbert, Signé la grande faucheuse: Un roman déjanté !, éd. Delambre, 2016)
- Petit nom donné à quelqu’un que l’on aime.
- Tu es mon petit toutou adoré.
- (Québec) Animal ou personnage en peluche.
- Ce n’est pas un hasard s’ils réclament un chien ou un hamster, s’ils veulent faire du poney et s’endorment en serrant leur toutou girafe. Les enfants apprennent et grandissent avec les animaux. — (Le Devoir, 16 décembre 2005)
- Il habite dans une résidence de la ville de Québec. Une maison des fous où il a sa chambre, où sur son lit reposent ses 100 toutous baptisés, où il enfile les cigarettes, en regardant par la fenêtre le temps qui passe lentement sur le fleuve majestueux. — (Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit, éditions Marchand de feuilles, Montréal, 2015, p. 356)
- Enfant, j'ai eu un toutou lapin. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 158)
- (Sens figuré) Personne servile.
- Le ministre de l’Agriculture serait donc le toutou de la FNSEA, le larbin de la grande distribution, le chaouche des firmes de l’agroalimentaire. — (Anne-Sophie Mercier, « Les feux de labour », Le Canard Enchaîné, 6 juin 2018, page 7)
-
atout
- (Cartes à jouer) Carte de la même couleur que celle qui retourne, ou qui, suivant une convention, l’emporte sur les autres.
- Si, à la seconde levée, A avait joué son 7 de cœur au lieu de son roi d’atout, cette manière inattendue de jouer aurait dû mettre votre défiance en éveil […] — (« Les Jeux de cartes », dans la Grande Encyclopédie méthodique, universelle, illustrée des jeux et des divertissements de l’esprit et du corps, Librairie illustrée, 1888, page 545)
- Cette fois, le gentilhomme n’avait pas tourné un roi, mais le sept de trèfle. J’avais deux cœurs et trois atouts : le roi et l’as de cœur, l’as, le dix, et le neuf de trèfle. — (Gaston Leroux, L’Homme qui a vu le diable, 1908)
- Un jeu de cartes sortit d’une poche et les cris montèrent. Trois petites filles sur six ne savaient-elles pas déjà tricher, mouiller le pouce comme au cabaret, asséner l’atout sur la table : « Et ratatout ! Et t’as biché le cul de la bouteille ; t’as pas marqué un point ! » — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Livre de Poche, 1960, page 20)
- 1er janvier 1941 – Ah, je voudrais tout rejouer depuis le début. Ne pas avoir étalé mes cartes si vite ; j’ai joué l’atout trop tôt et je n’ai plus rien dans les mains. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 124)
- Avantage de quelqu’un ou de quelque chose ; élément de succès.
- C’est la mort dans l’âme que je repris le chemin du retour, repassant la ligne de démarcation exactement comme à l’aller, mais sous une pluie battante…, ce qui était malgré tout un bon atout pour ne pas se faire prendre par les patrouilles schleuhes. — (André Courvoisier, Le Réseau Heckler : De Lyon à Londres, France-Empire, Paris, 1984, page 164)
- Joanna Kulig, révélée dans Cold War et toujours épatante, se montre un excellent atout pour l’évadé. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 7 septembre 2022, page 14)
- (Argot) (Vieilli) (Rare) Coup grave.
- — Ah Sylvie ! dit la veuve, voilà mon dernier atout. — Vous m’avez donné le coup de la mort, messieurs ! ça m’a frappée dans l’estomac. — (Honoré de Balzac, « Scènes de la vie privée : Le Père Goriot », in La Comédie humaine, 1855 (1835))
- (Argot) (Vieilli) (Rare) Courage.
- – Non ! non, je ne me plains pas… tu es un cadet qui a de l’atout — dit le brigand d’un ton bourru, mais avec cette sorte de considération respectueuse que la force physique impose toujours aux gens de cette espèce. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, première partie, chapitre premier, 1842)
-
giou
- (Montréal) (Argot) Délicieux, savoureux.
- Mes filles m’ont surpris hier soir. Nous conversions de choses et d’autres quand l’une m’a dit : « C’est giou ». Ça vient du créole « gou », au sens de délicieux, et ça se prononce « guiou ». — (Jean-Benoît Nadeau, Cette langue qui ne voulait pas changer , L'Actualité, 3 juin 2019)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.