Dictionnaire des rimes
Les rimes en : affourrage
Que signifie "affourrage" ?
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- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affourrager.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affourrager.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe affourrager.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe affourrager.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe affourrager.
Mots qui riment avec "age"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "affourrage".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : age et ages .
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broyage
- Réduction d’un solide en poudre ou d’une poudre en une poudre plus fine encore.
- Le broyage des fourrages grossiers a fait l’objet d’une analyse critique de Oreenhalgh et Wainman en 1972. — (M. G. Jackson, Le Traitement de pailles pour l’alimentation des animaux: évaluation de la rentabilité technique et économique, 1979)
- La plupart des oiseaux ne peuvent pas mastiquer leur nourriture et le gésier renferme des gastrolithes (des petits cailloux ingérés, les pierres du gésier, du gravier) responsables du broyage de ce qui est ingéré. — (Lauralee Sherwood, Hillar Klandorf & Paul Yancey, Physiologie animale, chap. 14 : Les systèmes digestifs, traduit par Jean-Pierre Cornec, De Boeck Superieur, 2016, p. 681)
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attrapage
- (Familier) Dispute violente et soudaine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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désengage
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désengager.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désengager.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désengager.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désengager.
- En effet, pour qu’il y ait proverbe, il importe que le protagoniste, en premier lieu, se désengage vis-à-vis de l’assomption présupposée par le schéma de phrase qu’il utilise ; mais dans le cas ou le schéma de phrase est complexe au point de comporter plusieurs maillons, il suffit que le protagoniste désassume les maillons sans qu’il soit nécessaire de désassumer l’enchaînement. — (Richesse du proverbe, volume I : Le proerbe au Moyen Age, études réunies par François Suard et Claude Buridant, 1984)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désengager.
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partage
- Division de quelque chose en plusieurs portions.
- Faire le partage d’une succession.
- Faire le partage des meubles qu’on a achetés en commun.
- Faire le partage du butin.
- Le partage d’un pays conquis.
- Les enfants peuvent venir à partage de la succession de leur père, ou y renoncer.
- Procéder à un partage.
- Il entre en partage avec les autres héritiers.
- C’était pour elle le seul moment de la journée où elle avait son père sans partage. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Portion de la chose partagée, qui est assignée à chaque partageant.
- Il rappelle que jamais les archevêques de Lyon n’eurent le Franc-Lyonnais en partage, que la plupart des seigneuries appartenaient au chapitre, et que l'archevêque n'en possédait qu'une partie ; […]. — (Notice sur le Franc-Lyonnais, par Jean Journel, lue à la séance de cette Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de l'arrondissement de Trévoux, du 5 novembre 1838, Lyon : chez Louis Perrin, 1839, page 15)
- Partage égal ou inégal.
- Cette ferme m’est échue, m’est tombée en partage. — C’est le notaire qui a fait les partages.
- (Sens figuré) Ce que l'on tient de la nature ou de la fortune, en parlant des biens et des maux, des qualités bonnes ou mauvaises.
- Ce qui nous frappa tout d'abord quand nous entrâmes à Jerez, ce fut un air de bien-être, de richesse, de propreté, qui n'est pas le partage de toutes les petites villes espagnoles. — (L'Espagne par le baron Davillier, illustrée de 309 gravures dessinées sur bois par Gustave Doré, Librairie Hachette & Cie, 1874, page 282)
- Les maladies et les misères sont le partage du genre humain. — Le ciel lui a donné en partage un noble caractère.
- Une absurde vanité lui est échue en partage. — Il eut pour son partage la misère et la souffrance.
- Répartition égale, en parlant des opinions, des votes, des suffrages d’une assemblée, d’une compagnie délibérante.
- Partage de voix, d’opinions.
- En cas de partage, on recommencera le scrutin.
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baragouinage
- (Familier) Action de baragouiner.
- Tout son discours n’était qu’un baragouinage.
- Personne n’a su dire la raison pour laquelle on donnait un nom aussi illustre à ce baragouinage. — (Société belfortaine d’émulation, Ferdinand Scheurer, Bulletin de la Société belfortaine d’émulation, Numéros 62 à 65, 1959)
- Comme les autres, ils progressaient à force de baragouinages vers l’usage du français et, en attendant, vivaient surtout entre eux. — (Michéa Jacobi, Trésor, 1996)
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carambouillage
- Escroquerie, carambouille.
- [Il] n'est peut-être pas moins dévoyé que le fils du notaire, à Rouen, qui comparaît devant les Assises pour un vol d'auto, une affaire de carambouillage ou un trafic de stupéfiants. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, page 77)
- Il ne saurait jamais que ce petit legs du passé, dans la chambre forte de ses nostalgies (il n’en parlerait à personne, pas même à sa femme), n’aurait peut-être été, finalement, que le produit d’une habile spéculation ; un discret carambouillage dans l’honorable et prudente gestion de son destin. Sa nostalgie, ses remords mêmes lui feraient un capital illicite d’émotions délicates et précieuses, dont il percevrait l’intérêt, un peu chaque jour. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 141)
- « L'histoire du cheval ne cache pas un coup si fumant ! dit-il en haussant les épaules. Pour moi, elle tourne autour d'une sordide affaire de carambouillage, comme il s'en machine si souvent dans les zones d'entrepôts. » — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 117)
- […] comme souvent au XVIe siècle, par une sorte de carambouillage inflationniste. — (Fernand Braudel et al., Histoire économique et sociale de la France, 1977)
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langage
- Emploi que l’être humain fait des sons et des articulations de la voix pour exprimer ses pensées et ses sentiments.[3]
- Tous les états de la sensibilité sont moteurs. Le langage lui-même en contient la preuve. Il les appelle des émotions. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts n° 11, Grasset, 1922, p.50)
- Chaque époque a sa tendance tyrannique qui cherche à réduire le langage, à le canaliser, à l’enrôler, à le surveiller. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 366)
- (En particulier) Manière de s’exprimer, soit par rapport aux mots qu’on emploie, soit par rapport au sens.
- Si m’escuse de mon langageRude, malostru et sauvage,Car nés ne sui pas de Paris. — (Jean de Meung, en préface de sa traduction de la Consolatio philosophiae de Boèce)
- Le bon Piqueur doit sçauoir bien parler en cris, & langages plaisans aux chiens, crier, hucher, & houpper ses compagnons, forhuer en mots longs, & sonner de la trompe. — (René François, Essay des merveilles de nature et des plus nobles artifices, 1632, page 18)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Cette idolâtrie des mots joue un grand rôle dans l’histoire de toutes les idéologies ; la conservation d’un langage marxiste par des gens devenus complètement étrangers à la pensée de Marx, constitue un grand malheur pour le socialisme. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.I, Lutte de classe et violence, 1908)
- Et rien en effet dans son langage, pas plus que dans ses silences ni dans son attitude, ne décela à sa bourgeoise qu’il avait les sens aux aguets et faisait bonne garde. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle ne parle pas ce langage, bien sûr ! Oserait-elle troquer le doux roucoulement méridional contre cette brocaille sèche, ce brocard de pierrailles qu’on jurerait de l’allemand ? Ah ! pécheresse ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Un langage managérial est en train de se substituer au langage de l’intériorité. C’est en cela qu’il y a retournement du langage, au sens policier du terme, puisqu’il vise à nous désinformer sur nous mêmes, en nous désapprenant à ressentir pour mieux nous désapprendre à discerner. — (Annie Le Brun, Le langage reste une arme que chacun peut se réapproprier, dans "Philosophie magazine", février 2009)
- Cet ouvrage se veut un guide pratique, écrit dans un langage clair sans faire l'économie de la complexité lorsque cela est nécessaire, à destination des professionnels de l'industrie, des juristes et de toute personne intéressée par les aspects juridiques et techniques de la dronautique. — (Alexandre Cassart, Droit des drones: Belgique, France, Luxembourg, Bruxelles : éd. Bruylant (groupe Larcier), 2017, partie 1, chap. 1, section 1)
- (Linguistique) Faculté de mettre en œuvre un système de signes linguistiques, qui constituent la langue, permettant la communication et l’expression de la pensée.
- Charles s’assit et ne put rien dire. Il était ému par une de ces sensations pour lesquelles il manque un langage. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Par extension) Cris, chant, etc., dont les animaux se servent pour se faire entendre.
- Les oiseaux ont une sorte de langage. - Le langage des bêtes.
- (Sens figuré) Tout ce qui sert à exprimer des idées et des sensations.
- La vraie question : comment accorder la durée des beautés musicales avec la mutabilité du langage musical ? — (Pierre Lasserre, Philosophie du goût musical, chap.2, p.33, Grasset, 1922.)
- Langage du geste, des yeux. - Le langage symbolique des fleurs. - La pantomime est un langage muet.
- (Informatique) (Par ellipse) Langage de programmation.
- Le Brainfuck est mon langage de prédilection.
- En plus du code en langage assembleur x86, il existe également la source en langage BASIC, ainsi que les fichiers COM compilés pour EDLIN (éditeur de texte ligne par ligne intégré à MS-DOS) et DEBUG. — (Silicon.fr, MS-DOS : Microsoft publie son code source sur GitHub, 2 octobre 2018 → lire en ligne)
- La gestion des expressions régulières en Perl fait partie intégrante du langage, elle ne nécessite pas de fonctions bibliothèques ou de modules externes. — (Martial Bornet, Expressions régulières, Éditions ENI, 2015, page 380)
- (Par analogie) (Art) Ensemble d’unités graphiques et d’idées particulier à un mouvement artistique, ou utilisés par un artiste pour créer une œuvre.
- Le langage de Corneille de Lyon est très marqué par les portraits et les habits sombres.
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accouvage
- (Élevage) Opération qui consiste à incuber des œufs fécondés dans un incubateur puis un éclosoir, pour produire des poussins.
- "Quant aux géants de la volaille, ils "font du bio" en appliquant les recettes de l’élevage intensif conventionnel: "Maïsadour m’a fourni les bâtiments mobiles [...], elle contrôle toute la chaîne de production depuis les entreprises d’accouvage jusqu’à l’abattoir." — (La bio entre business et projet de société L’âge de faire mai 2013)
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chaulage
- (Agriculture) Action d’employer la chaux, ou du calcaire broyé, pour l’amélioration du sol.
- Mais il faut bien se garder de croire que le chaulage peut remplacer les fumures. Il les appelle au contraire, par cela même que la chaux hâte la décomposition des matières organiques, […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 49)
- […]; le chaulage pratiqué sur le terrain ainsi assaini favoriserai l'assimilation de la potasse et la nitrification. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 98)
- Nous avons trouvé en Hongrie que les sols alcalins exempts de CaCO3, qui se présentaient presque illabourables et très souvent presqu’infructeux, après un chaulage approprié se manifestaient dès les premières années de l'amélioration comme labourables et fertiles. — (Actes du 14e Congrès international d'agriculture, 1929, p. 280)
- (Agriculture) (Désuet) Traitement à la chaux des semences de céréales pour lutter contre le charbon et la carie.
- Le charbon qu'on appelle brouine cause souvent de grands dégâts , quoique son développement soit combattu par le chaulage pratiqué partout dans le canton. — (Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Creil, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais : chez Achille Desjardins, 1828, p. 313)
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personnage
- Personne ; avec une certaine idée de grandeur, d’autorité, d’importance sociale.
- Le marquis, en voyant le zèle de Pierre, s’était finement abrité derrière lui. À quoi bon se mettre en vue, quand un homme à fortes épaules veut bien endosser toutes les sottises d’un parti. Il laissa Pierre trôner, se gonfler d’importance, parler en maître, se contentant de le retenir ou de le jeter en avant, selon les nécessités de la cause.. Aussi l’ancien marchand d’huile fut-il bientôt un personnage. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 92)
- D’ailleurs, ce qui est particulier à la politique de l’histoire sainte, c’est que, chaque fois qu’un personnage marquant fait quelque chose de mal, c’est toujours le pauvre peuple qui écope. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 131, Fischbacher, 1896)
- Et nous autres, les gens du peuple, nous sommes des imbéciles. On se figurait que les personnages de la haute savaient où ils voulaient en venir, et ils ne savaient rien du tout. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 369 de l’édition de 1921)
- Il se fabriquait une étrange réputation, personnage de légende qui voyait à travers le brouillard, savait se rendre invisible aux gabelous, capable de tout ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Bagambiki, je l’apprendrai plus tard, est un personnage influent venant du MRND, le parti du président assassiné, dont il est l’un des durs. — (Jacques Morel, La France au cœur du génocide des Tutsi, page 937, 2010)
- (Péjoratif) Personne dont le sujet de dénigrement est alors qualifié par une épithète.
- Je le répète, il n’entre pas dans ma pensée, ni dans mon sujet, d’insister particulièrement sur ce personnage […] qui, d’ailleurs, vient d’être frappé durement par un rigoureux arrêt de cour d’assises. — (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
- Il discernait qu’il avait affaire à un personnage exceptionnellement distrait, mais il n’était pas responsable d’une pareille balourdise chez cet hurluberlu qui visait à l’élégance. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Absolument) — Je connais le personnage.
- Personne mise en action dans un ouvrage dramatique ; en ce sens, il s’applique aux femmes comme aux hommes.
- La poésie de la renaissance ne peut pas se contenter de cette simplicité biblique, et, pour célébrer cette nuit de réparation, elle appelle la Joie, personnage allégorique... — (Saint-Marc Girardin, L’Épopée chrétienne, dans la Revue des deux mondes, V.6, 1850, page 156)
- Loin de s'occuper des jappements indicatifs du chien, notre personnage se plaisait à suivre loisireusement le sentier tortueux dans lequel il marchait. — (Angelo de Sorr, Le Châtiment, dans la Revue Parisienne, mai 1856, p.2)
- Alors que le romancier, riche de son don d’ubiquité, peut se dédoubler en autant de personnages que son humeur daigne susciter au fil des pages, le poète reste fixé à la finitude de son expérience, à la racine de son cri. — (Jean-Pol Madou, Édouard Glissant: de mémoire d’arbres, 1996, page 16)
- Euphorique n'est pas précisément l’épithète que l'on peut impunément accoler aux personnages houellebecquiens. — (Murielle Lucie Clément, Michel Houellebecq revisité: l'écriture houellebecquienne, éd. L'Harmattan, 2007, page 14)
- (Par extension) (Cinéma, Télévision, Théâtre) Ces mêmes personnes, par rapport aux comédiens qui les représentent.
- La star internationale, hyperglamour sur les marches du Palais — le 20 mai, aux côtés des deux cinéastes belges et de Fabrizio Rongione — peut-elle encore s’effacer au profit de son personnage ? — (Dominique Choulant, Marion Cotillard, 2016)
- (Par extension) Personne qui figure dans un ouvrage narratif ou dans un roman.
- Nos grands-parents inventaient des personnages à faire peur. Des personnages se rapprochant du Père Fouettard et destinés à effrayer les enfants. En quelque sorte des croquemitaines. — (Jean-Marie Jeudy, Les mots pour dire la Savoie: et demain, j'aurai autre chose à vous raconter, Montmélian : La Fontaine de Siloë, 2006, page 160)
- Ce romancier a trop multiplié les personnages secondaires.
- (Sens figuré) Manière dont on se conduit.
- Cet homme-là est destiné à jouer un grand personnage.
- Il a joué dans cette affaire un étrange personnage.
- Il fait un triste, un sot, un plat personnage.
- Il joue bien, il soutient bien son personnage.
- Un intrigant est obligé de jouer bien des personnages à la fois.
- Un fripon ne fait pas longtemps le personnage d’homme de bien.
- (Beaux-arts) Figure d’une composition.
- Un personnage placé au premier plan.
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bandage
- Action de bander quelque chose.Le bandage d’un arc.
- Le bandage d’un arc, d’une arbalète.
- Action de placer un bandeau.
- Le bandage des yeux d’un homme avant de le fusiller est d’une pratique courante.
- (Ethnologie) En Chine, action de bander les pieds.
- Les femmes mandchoues et mongoles, elles, ne pratiquaient pas le bandage des pieds.
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corroyage
- (Technique) (Mégisserie) Ensemble des opérations par lesquelles le cuir tanné est amené à l'état de cuir fini.
- Le corroyage des peaux.
- Il n'y a que le ciel qui se fasse indulgentNous sommes destinés au même corroyageEt le même bourreau nous ira vendangeant — (Louis Aragon, Le Fou d'Elsa, Gallimard, 1963, p.198)
- (Technique) (Sidérurgie) Réunion de plusieurs barres de métal qui doivent être soumises à un nouvel étirage.
- Les Gaulois ont inventé le corroyage (assemblage par superposition de feuilles de qualités diverses) pour les épées dont l'âme doit rester souple et les tranchants plus résistants. — (Jean-Louis Brunaux, Les Gaulois, Tallandier, Paris, 2020, page 191)
- (Technique) (Fonderie) Concassage du sable qui sera utilisé pour garnir les moules.
- (Technique) (Menuiserie) Dégrossissage extérieur d'une pièce de bois sciée pour en ôter la superficie grossière.
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dépaillage
- (La Réunion) Action de dépailler.
- Le dépaillage de la canne à sucre.
- La main d’ceuvre, tout d’abord, devient de plus en plus chère ce qui ne permet plus certaines opérations manuelles jadis utilisées couramment comme le dépaillage des tiges. — (Marchés tropicaux et méditerranéens, Numéros 2852 à 2868, 2000)
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apanage
- (Histoire) Domaine foncier propre d'un prince ou d'un pair, dont il bénéficie du revenu : ce que les souverains donnaient à leurs puînés pour leur tenir lieu de partage.
- De 1270 à la fin du XIVe siècle, le statut des princesses royales en France est en cours de normalisation. Les filles du roi sont progressivement exclues du trône, des apanages et de la pairie. — (Anne-Hélène Allirot, Filiae regis Francorum : princesses royales, mémoire de saint Louis et conscience dynastique (De 1270 à la fin du XIVe siècle), 2007)
- Il y a aussi dans les tournures de phrases quelque chose d'italien, - ce qui tient sans doute au long séjour qu'ont fait les Médicis et leur suite florentine dans ces contrées, divisées autrefois en apanages royaux et princiers. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Pour donner, en effet, un digne apanage à son frère, Louis XI joignit au pays de Guyenne les judicatures du pays toulousain qui se trouvaient sur la rive gauche de la Garonne. — (Abbé Henri-Dominique Larrondo, Monographie de la commune de Merville (Haute-Garonne), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, page 57)
- (Par analogie) Domaine terrien privé dont devait disposer un pair de France sous la Restauration.
- Au lieu de doter la chambre des pairs comme corps, on préféra voir chaque pair constituer son propre apanage, conformément aux principes de l’institution. — (F-P. Lupis, Histoire de la restauration, volume 2, page 46)
- (Sens figuré) Ce qui est le propre de quelqu’un ou de quelque chose, soit en bien, soit en mal.
- Qu’est-ce que la tolérance ? c’est l’apanage de l’humanité. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, article Tolérance, section II, 5e éd., 1765)
- « Il faut, nous dit-elle en souriant, que je vous présente mes amis ; tenez, les voilà. » Alors nous vîmes sa vache, son ânesse et son chien. […] « Oui, reprit mademoiselle Jeannette, voilà mes amis, mes vrais amis, on peut compter sur eux, on n’a à craindre de leur part ni ruse, ni mauvaise foi, ni ce besoin de tout sacrifier à leurs propres passions, odieux apanages de tant de gens prétendus estimables. » — (Charles de Pougens, Mémoires et Souvenirs , chap. VIII, 1834)
- … et s’endormit aussitôt d’un profond sommeil, du merveilleux sommeil, apanage des heureux mortels qui ignorent les puces, les hémorroïdes et l’excès d’intelligence. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, page 158)
- Acceptons que le courage militaire demeure l'apanage d'une caste enfantine et bruyante, et ne se répande pas, comme l'a fait la Légion d’honneur, son insigne, parmi les professeurs, les contrôleurs, les peintres... — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- La culture est demeurée longtemps l'apanage d’une classe privilégiée. — (André Gide, Discours sur Maxime Gorki, en annexe de Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- L’auteure remarque d’ailleurs que l’homme accompli, selon les critères des Romains, était précisément celui qui savait parler et se faire entendre grâce à son apanage, le timbre grave de sa voix. — (Julie Clarini, Pourquoi les oratrices dérangent, Le Monde. Mis en ligne le 12 janvier 2018)
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badigeonnage
- Action de badigeonner ou résultat de cette action.
- Et que dirait un sous-chantre du seizième siècle, en voyant le beau badigeonnage jaune dont nos vandales archevêques ont barbouillé leur cathédrale ? — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- (Sens figuré) — Entendant le sens et la portée de la désignation dont il fut l'objet comprenant que ce que l'opinion républicaine attendait de lui ce n'était pas un badigeonnage, un récrépissage du vieil édifice militaire, c'était une reconstruction, il se résolut à la tâche. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
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déterrage
- Action de retirer de la terre.
- L’époque de l’opération en 1874 a été : 1° l’enterrage, le 20 février ; 2° le déterrage, le 20 mai… le déchaussage ou le déterrage [suivant qu’on aura butté ou enterré le cep] sera préférable par un temps doux. — (Extr. du Journal d'Agr. prat. dans Journal officiel 16 oct. 1874, page 7051, 2e colonne)
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bêchage
- Action de bêcher.
- Le labour à la bêche, le bêchage, s’effectue de la façon suivante. — (P. Bussard, Cultures légumières, 1943)
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compagnonnage
- Temps pendant lequel un jeune homme qui avait fini son apprentissage travaillait chez un maître, avant de pouvoir travailler pour son propre compte.
- Réunion des gens de certains métiers en différentes associations.
- Les mœurs des compagnonnages furent longtemps fort remarquables par leur brutalité ; avant 1840, il y avait constamment des bagarres, souvent sanglantes, entre groupes de rites différents. — (Sorel, Réflexions sur la violence, Chapitre VI, « La moralité de la violence », 1908, page 268)
- Mon père était mort dès avant la guerre. De lui, il ne restait plus dans notre cellule que sa canne de compagnonnage accrochée à la corniche de la grande armoire, et, au mur, son portrait agrandi. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 221-222)
- Entre eux, les tondeurs sedanais font des assemblées. Après avoir bien réfléchi et discuté avec les maîtres depuis avril, le 1er août 1750 ils décident d’engager la « cloque », c’est à dire la grève générale des sept cents compagnons, et de « muleter » les jaunes de cinquante livres d’amende selon la tradition du compagnonnage auquel ils semblent appartenir. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- (Sens figuré) Nine, c’est un peu comme la mère de ce compagnonnage, où les loups sourient aux dévorants. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 191)
- Mode de vie axé sur la vie de groupe et la solidarité.
- Tant les membres des groupes jihadistes que ceux des gangs accordent une grande importance à l'amitié, au compagnonnage. La meute devient la famille, le clan. — (Maria Mourani, Machine Jihad, Montréal, éditions de l'Homme, 2021, page 217)
- Accompagnement.
- La relation est toujours possible, car la foi reconnaît le Christ comme compagnon de route, interlocuteur privilégié, maître de sagesse, vrai chemin de vie. Si l'être humain se pense souvent sans ce compagnonnage, le ressuscité ne conçoit par l'histoire sous un autre mode que l'accompagnement. — (Bruno Chenu, Disciples d'Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, page 87)
- (Jardinage) Association de plantes dont l’une au moins favorise l’autre par sa présence.
- C’est ainsi que Johanna commence à observer les associations qu’elle croise dans la nature pour en faire des bases de réflexion. Elle détaille les mécanismes de cohabitation, de compagnonnage, de protection, puis parcourt les catalogues de pépiniéristes spécialisés proposant des plantes adaptées à son sol acide — mais fertile — et à son climat continental. — (Brigitte Lapouge-Déjean, Sur la bonne pente, Les 4 saisons n° 238, septembre-octobre 2019 (ISSN 1962-5790))
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chinage
- Opération qui consiste à faire alterner des couleurs sur les fils de la chaîne pour qu'en les tissant, se forme un dessin.
- Le chinage s'employait avec toutes sortes d'armures, et même pour les velours. — (Raymond Cox, Les soieries d'art depuis les origines jusqu'à nos jours, 1914)
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ajustage
- (Technologie) Action d’ajuster.
- L’ajustage des parties frottantes demande des précautions, notamment celui des coussinets sur les arbres et essieux. On doit leur donner un peu de jeu, surtout à l’entrée, afin d’éviter le pincement qui se produirait si l’axe venait à chauffer et à se dilater. Ils doivent, par contre, être très-exactement retenus dans leur chape ou palier. — (Jules Gaudry, Traité élémentaire et pratique de la direction, de l’entretien et de l’installation des machines à vapeur fixes, locomotives, locomobiles et marines, première partie (tome I), Victor Dalmont, Éditeur, Paris, 1856)
- (Numismatique) Action d’ajuster, de donner à une pièce le poids légal.
- (Acadie) Action d’ajuster un habit.
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déballage
- Action de déballer.
- Ils avaient donné tout leur dimanche et le lundi matin à leurs déballages, à la prise de possession du pavillon de madame Amaury et aux arrangements que nécessite un séjour d’un mois. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Le spectateur assiste à une scène de déballage en direct, un peu comme une vidéo d’unboxing sur YouTube. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 9 septembre 2022, page 10)
- Ensemble de marchandises déballées et exposées pour être vendues.
- Mouret, justement, venait d’encombrer le palier d’un déballage d’articles de Paris, des coupes montées sur du zinc doré, des nécessaires et des caves à liqueur de camelotte. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Un objet de valeur, offrant une plus-value intéressante, exposé dans plusieurs déballages et qui n'intéresse personne, devient un nanar, un objet dont l'on n'arrive pas à se défaire et qui sera gardé pour le particulier. — (Serge Latouche, Économies choisies ?: Échanges, circulations et débrouille, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2015, page 112)
- Action de dire, de présenter des informations.
- Hein, de quoi ? s’écria le Carcan, ahuri par ce déballage de mots inconnus. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Action de dévoiler au vu et au su de tout le monde.
- En juillet, Sophia Chikirou, l’une des figures de cette web télévision de la gauche alternative lancée en janvier, a été poussée vers la sortie à l’issue d’un séminaire mouvementé, provoquant un grand déballage sur les réseaux sociaux. — (Ariane Chemin, François Bougon, Sophia Chikirou : « J’ai les preuves, je n’ai pas peur », Le Monde. Mis en ligne le 1er septembre 2018)
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délavage
- (Dessin) (Textile) Action de délaver, de donner un caractère délavé.
- L’état de décomposition du fond est variable : ce dernier peut être poreux et tomber en poussière, ou bien relativement compact mais se détacher du stuc en formant des « poches » ; le fond peut avoir totalement disparu par délavage sous la couche picturale. — (Arts asiatiques, Volume 45, 1990)
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voyage
- Action de se déplacer par un chemin plus ou moins long pour se rendre d’une ville dans une autre, d’un pays dans un autre, d’un lieu dans un autre.
- Ce voyage si lent et si pénible nous a laissé un bon souvenir ; la rapidité excessive des moyens de transport ôte tout charme à la route : vous êtes emporté comme dans un tourbillon, sans avoir le temps de rien voir. Si l’on arrive tout de suite, autant vaut rester chez soi. Pour moi, le plaisir du voyage est d’aller et non d’arriver. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010, ISBN 978-2-221-12336-2)
- Elle tenait par la main Pépé, et Jean la suivait, tous les trois brisés du voyage, effarés et perdus au milieu du vaste Paris, (...).— (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883 - Éditions Gallimard, 1980, page 29 ISBN 2070409309)
- Ellipse de récit de voyage, relation des événements et de ce qu’on a vu, découvert ou appris en voyageant.
- Un recueil de voyages.
- Un livre de voyage est une chimère dont l’imagination doit savoir enfourcher la croupe aérienne, et si l’esprit du lecteur n’est pas assez clairvoyant pour deviner les pays sur échantillon, les sauts et les bonds de cette narration particulière ne lui conviennent pas plus que les bottes ne vont aux puces. — (Honoré de Balzac, Voyage de Paris à Java, 1832, réédition Gallimard, collection Folio, page 60)
- Toute allée et venue d’un lieu à un autre.
- Ses affaires l’obligent à faire de sa maison de campagne à paris des voyages presque quotidiens.
- Il m’a fait faire plusieurs voyages inutilement.
- Ce voiturier prend tel prix par voyage.
- Trip, défonce.
- Un soir, au Club, Piet me demande si j’ai déjà fait un voyage. « Bien sûr, mon vieux » je lui réponds. J’ai entendu parler du LSD, de ce qu’ils appellent un « voyage ». Piet sourit. Je vois bien qu’il ne me croit pas. — (Kai Hermann et Horst Rieck, Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…, 1978. Traduit de l’allemand par Léa Marcou. 1981, page 61)
- (Régionalisme)(Québec) Ce que l'on transporte, chargement.
- Pour boucher ce trou il a fallu trois voyages de sable avec le camion.
- En tant que cantonnier, il devait partir tous les matins avec sa team de chevaux attelés sur la grosse wagon pour aller charger un voyage de sable. — (Jos-Phydime Michaud, Fernand Archambault, Kamouraska, de mémoire.., Éd. Boréal-Express, 1981)
- Paul ! Veux-tu acheter un voyage de bois ? — (Aristide Filiatreault, Contes, Anecdotes et Récits Canadiens, Éd. Librairy of Alexandria, 2004)
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clayonnage
- Assemblage fait avec des pieux et des branches d’arbres en forme de claies, pour empêcher la terre de s’ébouler, ou pour protéger les berges d'une rivière.
- À quelques centaines de toises en amont, se trouvait un pont de clayonnage soutenu par des lanières de cuir et suspendu à la mode indienne. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- (Par analogie) — Dans les petites éducations, on se contente de couveuses en osier, sortes de paniers à couvercles qui portent aux 2/3 de leur hauteur un clayonnage destiné à recevoir les boîtes …. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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bruissage
- (Vieilli) Chauffage d’une étoffe à la vapeur pour l’amollir.
- Les tortillons formés, on les portait au bruissage dans une cuve close chauffée à la vapeur. — (Armengaud Ainé, Publication industrielle des machines, page 432, 1863)
- Cette opération du tortillonnage existe donc toujours, et exige, après le bruissage, l’opération contraire de détortillonner, c’est-à-dire de déformer les tortillons, pour pouvoir les soumettre à de nouveaux passages aux défeutreurs simples et doubles, machines à réunir, puis enfin aux bobinoirs. — (M. Armengaud aîné, Publication industrielle des machines: outils et appareils, tome quatrième, 1845, page 180)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.