Dictionnaire des rimes
Les rimes en : affine
Que signifie "affine" ?
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- (Biologie) Qui présente des ressemblances ne traduisant pas toujours des liens de parenté.
- Ajoutons enfin que l’Aulnaie tourbeuse sous-vosgienne est très affine de celles qui ont été décrites dans diverses régions françaises : […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 146)
- Bien d’accord avec toi, et c’est pourquoi, toutes ces espèces affines, je les capture désormais pour les "décroupionner" — (site www.insecte.org, 27 novembre 2006 (s enlevé à captures)
- (Mathématiques) En lien avec la géométrie affine.
- Fonction affine : fonction réelle de la forme
- x
- ↦
- a
- x
- +
- b
- {displaystyle xmapsto ax+b}
- .
- Application affine : application entre deux espaces affines conservant les barycentres.
- Une affinité est une application affine ou linéaire égale à l’identité dans une direction et à une homothétie dans une autre.
- Espace affine : ensemble attaché à un espace vectoriel sur un corps commutatif.
- La notion d’espace affine généralise la notion d’espace issue de la géométrie euclidienne en omettant les notions d’angle et de distance. Les propriétés spécifiques permettant de parler d’alignement, de parallélisme, et d’intersection, subsistent.
- Géométrie affine : géométrie des espaces affines.
- Propriétés affines : propriétés invariantes dans une transformation affine.
- Repère affine : repère dans un espace affine.
- Transformation affine : transformation dans le plan ou dans l’espace décrite par des équations algébriques linéaires.
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "affine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
-
pèlerine
- (Religion) Celle qui, par piété, fait un voyage à un lieu de dévotion, un pèlerinage.
- […] la pèlerine qui s’avance pieds nus dans les montagnes de Jérusalem porte ainsi les présents sacrés qu’elle doit offrir au saint tombeau. — (François-René de Chateaubriand, Les Natchez, Degorge-Cadot, Paris, 1872 (1re édition 1826), page 131)
- C’était une de ces pèlerines d’amour, comme on en trouve dans les anciennes histoires, qui avait suivi une étoile pour venir rendre la santé et la force à un vieux roi très puissant, couvert de gloire. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
- (Habillement) (Désuet) Large collet rajouté sur le manteau de pèlerin.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Habillement) (Plus courant) Grand collet rabattu, qui couvre la poitrine et les épaules.
- Il a le plumet au shako, le vaste manteau à pèlerine des nuits de pluie et de grands froids. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
- Très à son aise, il fit compliment à madame Martin des pèlerines de son carrick carmélite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 107)
- Elle le vit en long manteau gris à pèlerine, correct et calme, devant les omnibus des hôtels. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 241)
- La glace de l’armoire lui renvoya sa silhouette mince et noire, sa robe à petite pèlerine, le cercle de dentelle du col, ses mains croisées frileusement, blanches, sur l’étroite poitrine sombre. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 23)
- Elle était vêtue d’un manteau à pèlerine qui l’enveloppait, et coiffée d’une toque d’où pendait un voile à grosses fleurs brodées. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Aussitôt l’intrus recula, baissa les yeux et, relevant les pans de sa pèlerine, affecta de se chauffer. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 87)
- Elle me montra sa tapisserie qui se décollait, les lames de son plancher qui se soulevaient. La pèlerine de laine à pendeloques qui emmaillotait ses épaules. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 159)
-
murrhine
- Féminin singulier de murrhin.
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lactalbumine
- Holoprotéine synthétisée par la glande mammaire, classée parmi les albumines, qui est le constituant le plus caractéristique du lactosérum, présent dans le lait de tous les mammifères.
- Les autres protéines du lait sont surtout la lactalbumine et la lactoglobuline, protéines solubles de haute valeur nutritive.
- Or les protéines du lait, comme par exemple la lactalbumine qui est une petite protéine globulaire de 129 acides aminés, sont très différentes de la kératine. — (Jean-Luc Picq, Biologie pour psychologues, 2009)
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nitroglycérine
- (Chimie) Ester du glycérol et de l'acide nitrique de formule brute C3H5N3O9 qui se présente comme une huile jaunâtre, corrosive, extrêmement toxique et d’une grande force explosive, qui peut également avoir un usage médical comme vasodilatateur.
- Dans les manipulations, quand pour charger une torpille, par exemple, on sera forcé de la décartoucher, opération qui ne peut guère être faite qu’avec les mains, il faudra, aussitôt le travail terminé, se laver avec soin et faire disparaître de la peau et surtout des ongles toute trace de nitroglycérine. — (La Revue maritime, 1875, volume 44, page 303)
- La nitroglycérine, poursuit le gros O’Brien, en voici. — (Georges Arnaud, Le salaire de la Peur, 1950)
- (Par extension) (Familier) Utilisé pour qualifier des situations tendues, instables qui peuvent, comme le produit d’origine, exploser à tout instant.
- « La question du français au Québec ? C’est de la nitroglycérine ! Un sujet explosif ! », prévient Éric Bouchard, du mouvement pour un Québec français (MQF). — (Jean-Claude Raspiengeas, Le Québec, un îlot de résistance dans l’océan anglophone, journal La Croix, 3 août 2017, page 21)
-
fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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consanguine
- (Droit) Sœur, née du même père, mais non de la même mère.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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nicotine
- (Chimie) Alcaloïde organique très toxique, qu’on extrait du tabac.
- Demande à un fumeur que la nicotine empoisonne s’il peut renoncer à son habitude délicieuse et mortelle. — (Maupassant,les Sœurs Rondoli, « Un sage »)
- […], les dents sont souvent jaunes, voire brunes, jamais brossées, et comme ravagées de nicotine. Les Chinois fument comme des cheminées. — (Pierre Macaire, Encre de Chine: journal de voyage d’un globe-trotter (Transsibérien, Mongolie, Chine, Tibet), Éditions Le Plein des Sens, 1998, page 65)
- Voici un homme qui fumait comme un pompier depuis vingt ans, qui ne fume pratiquement plus grâce à son e-cigarette, et qui se soucie maintenant de se désintoxiquer de la nicotine… — (Philippe Presles, La cigarette électronique - Enfin la méthode pour arrêter de fumer facilement, Versilio, 2013, conclusion)
- Les accros à la nicotine ont du mal à croire à l'existence de cette étrange créature : la fumeuse occasionnelle. Si vous appartenez à cette catégorie, vous n'en êtes pourtant guère satisfaite. Sinon, vous ne seriez pas en train de lire ce livre. — (Allen Carr, La méthode simple pour les femmes qui veulent arrêter de fumer sans prendre de poids, traduit de l'anglais par Claire Désinde, éd. Pocket (Univers Poche), 2012, chap. 14)
- Certains mâchent du chewing-gum pour compenser le manque de nicotine, moi je lèche des sucettes pour compenser le manque de sérotonine. — (Nicolas Korsakov, Le Syndrome du cactus, Éditions Publibook, 2012, p. 17)
- La nicotine est une drogue parfaite, une drogue simple et dure, qui n’apporte aucune joie, qui se définit entièrement par le manque, et par la cessation du manque. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 9.)
- (Par ellipse) (Agriculture) Sulfate de nicotine utilisé comme aphicide.
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lentigine
- (Dermatologie) Petite macule plate, hyper-pigmentée, de moins de 3 mm de diamètre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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manuéline
- Féminin singulier de manuélin.
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maghrébine
- Féminin singulier de maghrébin.
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chevaline
- Boucherie chevaline.
- Ensemble des chevaux d’une ferme.
- — Il vient soi-disant pour acheter des bêtes, Monsieur, car nous élevons du bestiau dans nos herbes, et notre chevaline surtout a du renom. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Le diable se mettrait après toi. Georgeon viendrait tirer nos draps de lit et boucler le crin de notre chevaline. — (George Sand, La Petite Fadette, chapitre XX, 1849)
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bernardine
- (Religion) (Catholicisme) Religieuse cistercienne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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morgeline
- (Botanique) (Agriculture) Plante de la famille des Caryophyllacées à petites fleurs et à feuilles pointues. On l’appelle aussi alsine, stellaire intermédiaire et mouron des oiseaux. (Stellaria media)
- (Rare) (Botanique) (Agriculture) Plante de la famille des Primulacées, appelée aussi mouron bleu ou mouron rouge. (Anagalis arvensis & Anagalis fœmina)
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déparaffine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déparaffiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déparaffiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déparaffiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déparaffiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déparaffiner.
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inuline
- (Biochimie) Glucide formé d'une chaîne de fructoses avec en tête une molécule de glucose, que l’on extrait de plantes, notamment la racine de la chicorée, et qui a le même rôle que l’amidon. Chez l'Homme elle est dégradée au niveau du côlon par la flore intestinale avec production de gaz (hydrogène, méthane, dioxyde de carbone, ...).
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albumine
- (Chimie) Protéine qu’on trouve dans diverses matières végétales et animales.
- Quand on emploie l’albumine comme moyen d'émulsionner, on a recours au blanc d’œuf, et plus souvent encore au jaune d’œuf ; […]. — (Eugène Soubeiran, Nouveau traité de pharmacie théorique et pratique, 1837, page 60)
- Le corps de l’homme ne renferme aucun liquide inconnu ; on y trouve du sang, du chyle, de la lymphe, et ces trois fluides contiennent de l’albumine. — (Alexandre-Édouard Baudrimont, Recherches expérimentales et observations sur le choléra épidémique, p. 16, G. Gounouilhou, Bordeaux, 1866)
- Ces produits, appelés matières albuminoïdes ou substances protéiques, jouent un rôle essentiel dans le développement des êtres vivants : l’albumine de l'œuf, la fibrine du sang, la caséine du lait, le gluten de la farine appartiennent à ce groupe. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- La coagulation se fait par passage dans trois bains contenant le premier une solution de soude […], le second une solution d'albumine, et le troisième un bain de bichlorure de mercure (4,5 %) qui sert de coagulateur. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Nous avons tous eu, au cours d’une indisposition, notre petite crise d’albumine que notre médecin s’est empressé de rendre durable en nous la signalant. — (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 1921)
- La salive contient abondamment de l’enzyme protéolytique qui attaque les albumines. — (René Guy Busnel, Études physiologiques sur le Leptinotarsa decemlineata Say, Paris : libr. E. Le François, 1939, page 91)
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amidopyrine
- Substance cristalline blanche aux usages analgésiques et antipyrétiques.
- Un analogue structurel de la phénazone, l'amidopyrine, présente des propriétés antipyrétiques supérieures à la phénazone.
- L’amidopyrine, longtemps utilisée pour ses puissantes propriétés antalgiques, a été retirée du marché français en janvier 1982. — (Muriel Poubeau, Données récentes sur la toxicité de l’amidopyrine, 1983)
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brigandine
- (Histoire) (Armurerie) Armure protégeant le torse constituée de plaques rivetées sous du cuir ou du tissu épais.
- Jupiter était vêtu d’une brigandine couverte de velours noir, à clous dorés, — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
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ouatine
- Étoffe molletonnée servant à doubler certains vêtements.
- L’aube décousait le ciel dont les nuages bas étalés comme des pannes d'habits mal faufilés sur la table d'un tailleur laissaient voir l'endroit et l'envers, le drap, la doublure, la ouatine et le crin des rembourrages. — (Blaise Cendrars, La Main coupée, 1946, réédition Folio, page 92)
- Ils arrachaient la toile à grands coups secs, s'acharnaient sur la ouatine du rembourrage et la doublure en peau de lapin. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 49)
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esculine
- Hétéroside toxique et anticoagulante issue de l'écorce du marronnier d’Inde, (Aesculus hippocastanum.L). Son aglycone est l'esculétine un dérivé de la coumarine et son glucide le glucose.
- De l’écorce des jeunes rameaux (de marronnier) de moins de 5 ans, on extrait aussi l’esculine, pour ses vertus médicinales. Au XVIIIe siècle, à une époque où l’acide salicylique n’avait pas encore été isolé, l’écorce des marronniers était recherchée pour ses effets fébrifuges quand le quinquina venait à manquer. Depuis la fin du XIXe siècle, l’écorce du marronnier d’Inde est aussi administrée contre les troubles de la circulation veineuse : varices et hémorroïdes. — (Tordjman, N., "Le marronnier", 95 p., pages 77-78, 1999, A. Sud, Le nom de l'arbre)
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dodeline
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dodeliner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dodeliner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dodeliner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dodeliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dodeliner.
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gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
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mescaline
- (Chimie) Alcaloïde extrait, entre autre, d'un cactus nommé peyotl (Lophophora williamsii). C'est une substance psychodysleptique, hallucinogène. En 1919 Ernst Späth en a réalisé la synthèse.
- Tout ici, tout ce qui se mange et qui se boit, est drogué : il y a 35 000 microgrammes de LSD dans les bonbonnes de cidre, de la mescaline dans la salade de carotte, du peyote dans le poulet, du LSD encore dans le pain. — (Jean-Pierre Cartier & Mitsou Naslednikov, L'univers des hippies, Fayard, 1970, p. 128)
- Pour dire l'image distanciée que Sartre faisait de son corps, l'expérience de la mescaline n'est pas sans intérêt. La raison avancée par Sartre est philosophique: il souhaitait mesurer sur lui les effets produits par un hallucinogène sur la formation des images chez un individu. — (Michel Onfray, Le ventre des philosophes, 1989)
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épigyne
- (Botanique) Qui naît sur l’ovaire ou au-dessus.
- Les étamines sont épigynes (insérées sur l’ovaire), périgynes (adhérentes au calice autour de l’ovaire), ou hypogynes (implantées sous l’ovaire libre). — (M. L. de Ganot, Traité élémentaire de botanique, Librairie scientifique de M. Marquis, Paris, 1870, 3e édition revue et augmentée)
- Corolle, étamines épigynes.
- Ovaire infère (inférovarie) : les pièces florales sont insérées au-dessus de l’ovaire, on dira aussi que la fleur est épigyne.
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insuline
- (Biochimie) (Médecine) Protéine hormonale (polypeptide) hypoglycémiante produite par le pancréas, et dont le rôle est de permettre la mise en réserve, dans le foie ou les muscles, du sucre présent dans le sang.
- Je me demandai soudain si avec la défaite et l’occupation l’insuline n’allait pas manquer en France. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
- Des insulines pré-mélangées contenant insuline ordinaire et NPH existent. — (Bernard Vialettes, Denis Raccah, Les analogues de l'insuline, 2006, page 37)
- L’insuline de synthèse existe sous deux formes principales : l’insuline rapide (ou immédiate) et l’insuline lente (ou retard).
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.